[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

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Akayane
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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 26 sept. 2025, 17:27

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-vingt-et-unième entrée.
«L’héritage de la Liqueur fantôme.»
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« On ne pouvait simplement pas laisser les créations de Tzar agir dans des zones civiles, ce n’était pas possible. Quand bien même les pressions des Régulateurs noirs créaient encore des troubles et des disputes autant au sujet d’accepter ça, que de ne pas en avoir. Il nous fallait agir rapidement avant que les chimères du Scientifiques ne continuent de focaliser ceux ayant accepté leurs nouveaux régulateurs. Pour ma part, tout ça me dépassait, et si j’avais le choix nous détruirions simplement toutes ses petites mécaniques infâmes jouant avec les âmes comme des nécromanciens maléfiques. Mais une fois de plus, l’Aube Obscure est convoquée pour des secours, alors qu’à cela ne tienne. Au moins pourrais-je m’éloigner un peu des Faubourgs en poursuivant notre traque tandis que Teyb avait clairement trouvé un endroit où les scientifiques d’Hypérion s’étaient jadis réuni pour préparer leurs petits complots. Nous devions y jeter un œil d’urgence, c’était trop proche des Faubourgs pour que tout ça soit rassurant. Quittant les lieux, nous dirigeons vers un emplacement découvert grâce à notre expédition sous l’eau dans les informations récupérées sur les tablettes, nous pouvions observés plusieurs habitants aux sentiments mitigés quand ils nous regardaient.

C’est comme s’ils ne savaient pas trop s’ils étaient heureux ou non de nous voir partir. Au fond, c’était compréhensible : peu habitués aux Aventuriers, ils voyaient en notre présence celle de passant apportant principalement la mort et les problèmes. Même si nous étions là pour les régler ! Yuki passa outre, se focalisant pour saluer, tout comme Pumaska, ceux qui nous appréciaient pour nos efforts. Pendant le trajet, Pumaska vérifiait les environs, les caisses, prenant soin que rien ne nous tombe dessus. Comme un mort-vivant lézard hurlant sortant d’une armoire avec un cocon dégoûtant dedans, par exemple. Yuki lui paraissait vraiment las. Les charges Ombrales dans les cieux grondaient doucement, sans pluie ni vent, et pouvait apparenté à un beau temps dans les environs. Bigre comme c’était oppressant.

Quittant la ville en avançant vers l’Ouest, en quête pour découvrir ce que Teyb semble avoir découvert lors de ses quêtes sur les acheminements de ressources secrètes. Autant de nous, il y avait plusieurs locaux qui passaient, mais ils n’osaient jamais sortir seul même pour apporter les précieuses ressources aux différents points de l’Hoirie Recouvrée. C’était dur à voir, pensais-je, tout ses gens craintifs pour leurs vies. Encore plus ceux qui portaient des Régulateurs noirs qui semblaient véritablement effrayés à l’idée d’être attaqués. Une vieille dame passa à côté de nous en agitant la main vers nous, toute contente, nous offrant de nous déplacer. Elle gagnait des gardes gratuit, et nous nous offrions un voyage avec des sortes de « canettes » avec de la limonade encore plus sucré. Ce n’était pas pour me déplaire, mais je trouvais son goût étrange. En tout cas, elle nous menait droit vers un petit symbole d’Oblivion accroché à une paroi, là où nous pourrions commencer notre ascension vers les hauteurs.

Pendant le trajet, alors que j’étais la seule à boire une de ses boissons bien trop sucré que j’appréciais pas mal en fin de compte, Pumaska et Yuki écoutaient en s’intéressant aux histoires de la vieille dame. Bien entendu, les deux restaient sur leurs gardes, avisant de la venue d’une menace sans que rien n’arrive pour une fois. Toutes les escortes ne finissent pas mal, après tout ! La vieille dame évoquait des spectacles, des diffusions d’images sur des écrans en électrope, parlant des moyens de s’évader un peu quand on vit dans le reliquat d’un monde mort.

Et ce fut dans cette ambiance légère, et curieuse, alors que Pumaska regardait les travailleurs et autres, que nous avons laisser notre amie d’un voyage, pour nous préparer aux choses sérieuses. Grimpant tous ensemble lentement, s’assurant nos prises pour ne pas mal finir. Des liquides sinistres voulaient un peu partout glissant dans les environs, allant du rose au mauve. Il nous fallait encore découvrir à quel point ce liquide était dangereux, pour l’instant, il s’agissait surtout de grimper sans se faire toucher par ce maudit liquide tombant un peu partout de quelques tuyaux, se moquant bien de là où ils le libéraient. Pour ma part, j’annulais mon poids, utilisant l’éther de l’étoile filante pour pouvoir simplement bondir aisément d’une prise à une autre. Ma tendance aux acrobaties me tuerait un jour, pensais-je, alors que j’esquivais rapidement plusieurs fluides qui tombaient, pour reprendre mon ascension avec des mouvements inutilement dextres, mais ayant tendance à m’amuser. Pumaska semblait avoir quelques difficultés pour avancer vers les hauteurs, et je tentais de lui donner quelques indications, quelques consignes sur comment utiliser son éther et ses manœuvres pour bien s’accrocher en hauteur. Afin de continuer à jouer mon rôle de mentor. Yuki lui ne s’embarrassait pas de tels accroches : En plus d’avoir Rine lui fournissait de l’aide, autant à lui qu’à nous. Il tira son grappin, et passa avec un petit sourire en coin en filant à toute vitesse vers les hauteurs. Nous permettant de progresser rapidement.

Nous attendant là-haut, plusieurs agents de Thanatos attendaient plus haut. Quelques sentinelles mécaniques brisées prouvaient qu’ils s’étaient débarrassés des défenses d’Hypérion, restait encore à découvrir ce qu’ils cherchaient à récupéré dans les environs. Des humanoïdes à capuche, des lueurs vertes sortant de l’obscurité à la place de leurs visages, habillés de haillons. Ils nous chargèrent, faucilles et lames en main, pour nous massacrer. Alors, j’aurais bien voulu les prendre de vitesse, mais ils étaient particulièrement rapide ! Des parades se firent brusquement entre leurs faucilles, essayant de nous massacrer, alors qu’en retour, je leur rendais la politesse : surchargeant mes lames d’éthers, formant l’énergie coulant le long de l’acier de météorite. Je tranchais ainsi plusieurs d’entre eux à toute vitesse, ouvrant un passage, en laissant des souffles rauques s’échappant dans les airs. Ouvrant la voie, Yuki intervint en formant de vives flammes, soutenue par Rine dans des effets de chaud froid provoquant plusieurs éclats. Quand il fut attaqué de flanc, il faillit recevoir un coup de faucille puissante dans le torse, mais Pumaska trancha le bras du spectre, avant de le décapité net. Les vents soufflant dans une lueur émeraude magnifique accompagnait ses gestes, laissant Yuki et Pumaska tailler en pièce les derniers fantômes. Après ce combat, nous regardions les ruines, conscient que cela la faisait vraiment passer pour une demeure hantée.

Arrivant dans une vieille ruine Shetona, l’installation avait été abandonné sans espoir de réparation ou de réinstallation quelconque comme un héritage du passé. Ce genre de lieu aurait du rester isolé, du moins, si Hypérion n’avait pas en tête de chercher les moindres cachettes. Un peu partout se trouvaient des morceaux d’électropes et tout autres éléments installés ici et là, donnant vraiment l’impression d’un monde de technologie improvisée. Mais une bonne partie était en piteuse état, brisés par des combats intenses, là où les adeptes de Thanatos étaient passés, comme ceux que nous avions affrontés jusque là. Quelque soit la relation entre Tzar et les forces de nos ennemies, celles ci avaient visiblement eu un fort désaccord par ici. Jusqu’à ce que soudainement, alors que je regardais des chaises de tortures où quelques vêtements traitaient tristement, un visage apparut sur un écran : Tzar était là. L’obscurité apparue, due à un système quelconque, alors que deux chaises se mirent à tourner en faisant apparaître dessus Lea et Trecims, paniqués.
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Des aiguilles avec de la fausse Liqueur fantôme dedans, qu’ils tentaient de recréer, risquant de nous planté ça dans le corps. Il fallait les sauvés malgré tout, mais dans les ombres, rôdaient deux énormes serpents créer par Hypérion pour généré cette fausse Liqueur fantôme. Alors, pour les arrêtés, je laissais Pumaska et Yuki atteindre nos alliés, alors que je fonçais à toute vitesse vers les Serpents. Envoyant mes lames, ils ne s’attendaient pas à une projection des épées, les blessant tout deux tandis que j’étais en mouvement perpétuel. M’arrêter signifiait ma mort, car ils seraient sur moi en un instant, cherchant à me dévorer. Notre combat ressemblait à des mouvements rapides, passant d’un recoin à un autre, pour esquiver. Un des serpents poussait pouvoir me dévorer, et eut un air presque comique malgré son faciès si étrange et hideux, quand il constata que ce n’était qu’une image de miroir. Apparaissant en l’embrochant contre le mur de pierre, arrachant mes lames de son corps en le laissant s’effondrer sur le côté, je tournais autour de ma dernière proie, lentement, nous affrontant du regard. Nos parades formèrent des impacts sans cesse, jusqu’à ce que les bêtes ne finissent par montrer une puissance vive quand il usa d’une partie des pouvoirs du Démon découvert sous l’eau. Visiblement, les serpents avaient une partie de sa force, et des sortes de fluides sombres jaillirent en tenant des dards pour nous tailler en pièce. Passant en repoussant les dards de mes lames, droit vers lui, prenant un coup dans le flanc.

La douleur était intense, mais je parvins à passer outre en fusant vers lui, joignant mes lames en un glaive puissant, tranchant brutalement mon adversaire en deux dans un coup vif. Yuki et Pumaska profitèrent de mon affrontement pour rejoindre les machineries. Du sabotage de prime abord permit d’empêcher les aiguilles d’atteindre nos deux amis. Créant des boucliers autour de leurs silhouettes, Rine les empêcha d’être condamnés sur le coup, alors que les deux Rôdeurs tranchèrent les mécanismes de contrôle, laissant des machineries sabotées un peu partout. Tzar réapparut, grondant sur dessus, alors que deux trous jaillirent des côtés en laissant des grandes mains en électrope sortant lentement de là pour les attraper. Alors, Pumaska frappa de sa lame, tranchant sans cesse, coupant le lien qui l’attrapait jusqu’à ce qu’un autre ne l’attrape.

Tirant sur son bras fortement, douloureusement, ne cessant d’avoir l’impression de s’arracher les membres, jusqu’à faire une Reptation en emportant Trecims loin de là, tout en écartant les énormes bras d’électrope loin d’elle. Ses bras là parvinrent à attraper Yuki soudainement, dans un mouvement puissant. Il en avait détruit une, d’un énorme coup de son glaive, alors que Rine avait taillé en pièce l’écran qui diffusait le visage de de Tzar. Mais il riait encore, diffusant sa voix un peu partout, tandis que Rine et Yuki étaient captif pendant que Pumaska mettait Lea et Trecims en sécurité. Yuki brisa la main qui le retenait dans une lueur de flammes intenses, après avoir broyé en partie le pauvre Viera, qui s’échappa en brisant la main d’électrope. Libérant Rine d’un bon coup d’épée, nous étions enfin tous ensemble, Tzar éloigné depuis la destruction de ses machineries. Lea et Trecims se remettaient de cette expérience, mais l’écho de Vana’diel, le vieux scientifique, nous montrait un passage.

Quelque chose rôdait ici, quelque chose qui le faisait sincèrement paniqué. Il nous fallait nous occuper de ça, rapidement. Grimpant vers des escaliers isolés menant vers un intérieur isolé juste à côté. J’avais l’impression de progresser dans une vieille demeure abandonnée et hanté où la bande de jeune gens ivre de péripétie finissent très mal. Y avait-il déjà peut-être eu des réunions entre jeunes Alexandrins ivre d’aventuriers se retrouvant ensemble là dedans ? Sur notre trajet, apparut alors la silhouette brumeuse du fragment d’âme. Le jeune Tonawawta enroulé dans une cape ondulant doucement comme si elle était constituée de brumes, nous expliqua doucement que nos ennemies ne s’arrêteront pas à la création qui se trouvait là dedans. Pas le temps d’une conversation claire, il disparut dans un amas de poussière en nous laissant dans une simple contemplation des environs. Des barricades avaient été brisés, dévastés pas un passage plus qu’inquiétant d’une créature aux griffes acérées.

Une inscription évoquant clairement de ne pas y aller. Oui, nous étions vraiment dans un livre d’horreur. Alors, j’avançais entre enthousiasme et crainte, sur mes gardes, ayant l’impression de me retrouver de nouveau dans un de ses ouvrages sur les horreurs laissées par Allag. Regardant un peu partout, Pumaska était aux aguets, alors que Yuki pensait au Fragment d’âme disparut. Il avait tenté de le retenir, mais il disparut quand même. Jusqu’à ce que Pumaska elle, ne voit un rongeur partir bêtement. Cet instant lui fit manqué de peu la vision d’une tête de serpent qui l’observait de façon si inquiétante, depuis les planches. Quelque chose de vraiment inquiétant se trouvait là, et nous marchions vers une lumière pâle sortant d’une porte plus loin. Se trouvant à l’intérieur au milieu des amas d’étincelles fusantes un peu partout due à l’état miteux des lieux.

Les installations technologies avaient été griffées, broyées, par la créature qui ne voulait pas rester là. Des liquides de Pseudo-Liqueur fantôme glissait un peu partout, montrant clairement que la chose s’est défoulé dans les environs. Nous entrions dans un espace sombre, avec quelques traits de lumières bleues provenant du ciel en éternel tempête, contemplant la destruction environnante alors qu’une respiration rauque se fit entendre. C’est là que plusieurs lumières jaillirent sur les côtés, prenant petit à petit en ampleur dans des effets de puissances intenses, alors que soudainement, le pâle éclairage révéla que nous étions observés : la créature simulant le Tural Vidraal vaincu en Shaaloani, était une sorte de chimère monstrueuse. Une créature bipède formant un corps massif, avec trois tête de serpent, rugissant en formant une onde de glace congelant une partie des environs, dans un mimétisme sinistre du pouvoir du Tural Vidraal défunt.

Il fallait détruire cette créature chimérique, et pour ça, Pumaska jaillit en formant un puissant éclat d’éther éolien. Les vents jaillirent de tout les côtés quand elle le laissa sortir de son être, frappant brutalement la chimère à trois tête, avant de la frapper plusieurs fois. Hélas, les trois têtes lui offrant une perception effroyable, elle fut balancée plus loin, un peu sonnée. Intervenant rapidement, Yuki utilisa son grappin en fonçant depuis les hauteurs, me laissant à ses côtés bondir vers la chimère, nos coups atteignant un peu partout la créature. La foudre et le feu résonnèrent contre sa carcasse, tandis que la bête forma un grand souffle de glace pour essayer de nous repousser. Yuki esquiva, mais moi je fus congelée quelques brèves secondes. Croyez moi sur parole, c’est une expérience particulièrement désagréable, douloureuse, et même mortelle dans une bonne partie des cas. Me libérant de la glace avant que ça ne devienne létal, je fusais sur le côté rapidement en tranchant plusieurs fois notre adversaire.

Pumaska et Yuki jaillirent en même temps, et leurs coups entraînèrent des blessures terrifiantes pour la chimère : Un bras et une des têtes fut tranchées soudainement. Reculant contre le mur, rugissant de douleur et de frustration. La créature forma une énorme griffe de glace, et tenta de nous balayer tout les trois avec. Pumaska esquiva la griffe sur le côté en voyant que le mur créer par la foudre et le feu, unissant notre éther avec Yuki, suffit à laisser tomber en tas de glace fondue au sol, quand la griffe s’abattit à son contact. Passant en Réminiscence dans un éclat d’éther intense, fusant en frappant sans cesse dans des coups puissants, je la saturais de frapper, pour préparer la chute de la créature. Elle ne pu rien faire alors quand Pumaska jaillit sur le côté, du sang au niveau de l’épaule là où une écharde de glace l’avait blessée, tranchant une seconde tête tandis que Yuki délivra tout l’éther de sa frappe, les lames d’or taillant en pièce le corps de la chimère, dévastant son ventre.

Des lumières pâles s’élevaient lentement vers les cieux, la créature brisée gisait tristement face à nous, mêlant son corps à quelques cristaux de glace. Si une partie de son incarnation disparaissait, le reste devenait des morceaux de glace un peu partout, témoignant de leur échec à recréer de la Liqueur fantôme. Ils avaient tentés le tout pour le tout façon de pouvoir acquérir une nouvelle puissance importante, et ils avaient échoués. Aussi triste soit cette scène, je ne pouvais au fond que me satisfaire que cet être fut libre. Néanmoins, Teyb et moi allions pouvoir remonter la piste : notre prochaine proie sera Tzar. Il faut arrêter ce scientifique fou, à tout prix. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Message par Akayane » 28 sept. 2025, 23:17

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-vingt-deuxième entrée.
«Sciences infâmes.»
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« Tzar, un scientifique à l’esprit malade. Un monstre qui n’avait rien à envié à Nemess dans son genre, et qui pensait clairement que le monde ne verrait son évolution que quand ils serait transcendés. Sa logique macabre l’avait conduit à mené le Projet Mortis, déjà engagé depuis longtemps, pour essayer de créer une forme de vie faisant fit de la mort et pouvant espérer trouver un moyen qu’elle sauvegarde autrui aussi de périr affreusement. Nous devions l’arrêté avant que ses desseins ne le pousse au pire, et pour Trecims, c’était une façon pour l’écho de voir ses choix trouver une sorte d’absolution. N’était-ce pas une façon poétique pour lui d’abattre ses antiques desseins par de bien meilleurs actes, depuis que Sakari l’avait conduit vers la rédemption ? Maintenant que nous avions où il se trouvait. Il était donc temps de lui faire une sympathique petite visite pour l’arrêter définitivement. Progressant à travers l’Ouest de l’Hoirie, on pouvait clairement voir l’impact qu’avait eu nos ennemis sur les activités locales. C’était comme si ceux ci avaient décidé de provoquer un boxon pas possible suffisant pour effrayer tout le monde.

Sans parler des Régulateurs noirs effrayant encore la populace. Deux exterminateurs passaient avec une voyageuse, visiblement troublés par l’idée que tout était toujours plus menaçant par ici. Mais ce que je n’aimais vraiment pas voir, c’était les affiches d’Hypérion qui étaient encore là. Comme si Kasenta nous narguait pas sa simple présence sur des affiches. Nous qui étions si proche de lui mettre la main dessus, désormais. Le temps se mettait à l’ode d’une nuit funeste, où nous devrions nous battre avec moult difficultés. Des combats intenses nous attendait pour détruire Tzar, et la pluie frappait avec une intensité rare. Même les paratonnerres ne parvenaient pas à arrêter les flux constants de la foudre frappant partout. Le vent nous gênait, la pluie nous oppressait. Cela rendait Pumaska parfaitement maussade, n’appréciant pas du tout ce que nous vivions, regardant les Paratonnerres en espérant qu’ils ne cèdent pas. Sûr ses gardes, Lucian profitait du petit bouclier d’éther au dessus de sa tête, pour se moquer éperdument de la présence de la pluie, avançant ainsi sans peine.

Sakari tenta de parler au scientifique, mais celui ci lui cria de ne pas s’approcher. Il avait un régulateur noir. Cela justifiait à ses yeux que Sakari pouvait à tout moment essayer de le tuer. En route vers la demeure du scientifique. Trecims et Lea se trouvaient sur notre route. Cette fois, ils ne participeraient pas à notre mission, car Lea était bien trop impliquée : Attachée par Trecims pour ne pas partir dans un élan suicidaire droit vers la demeure du scientifique, la jeune fille expliqua qu’ils avaient retrouvés ses amis de Solution Neuf qui avaient obtenu un Régulateur noir, et qui avaient été kidnappés par Tzar pour ses études sur les régulateurs spécifiques ainsi que la tentative d’Hypérion de faire le plus parti possible de ce sinistre projet. Trecims laissa un petit drone flottant avec une hélice pour nous conduire à notre destination, identique aux yeux qui nous avaient fixés pendant notre exploration de sa demeure dans l’écho de Vana’diel.

Suivant notre petite tourelle blasée, nous approchions d’une vieille ruine où un éradicateur effrayé, ayant trop peur du risque maintenant qu’il ne lui reste aucune âme dans son régulateur, expliquant que son ami à été capturé. Bigre, comme je me retenais d’avoir du mépris pour un de ses voleurs d’âme dépendant, mais qu’importe, ce n’était pas lui que nous étions venu arrêter. Lucian lui offrit quelques mots au passage, mais il était occupé à guetté les environs, se focalisant sur l’éther pour essayer de ne pas laisser quoi que ce soit nous tomber dessus de façon inattendu. Pumaska à ses côtés, les deux guettaient les environs, cherchant la moindre trace d’un soucis local, en profitant de la protection de Lucian contre la pluie. Rien ne sortait, et Sakari finissait de discuter avec Trecims, puis avec l’exterminateur. Elle essayait de leur offrir un peu de vie, un peu de courage. Ils en avaient cruellement besoin. Et aucune signe des maudites mains magiteks que je guettais. Un grand bruit n’était pas une bonne nouvelle. Encore moins dans une vieille ruine, alors que nous marchions enfin dans la vieille Alexandrie, ses vestiges apportées lors du mélange des mondes. Et une des demeures abandonnées se mit à nous tomber dessus. Des petites pierres d’abord, puis tout un tas d’autre, et la demeure elle même vint s’écraser vers nous pour nous broyer. Alors, pour évité de finir en crêpe, je frappais de mes lames en tirant une de mes épées.

La vibration d’éther éclatait brutalement dans une onde de choc foudroyante, brisant plusieurs des pierres, alors que Sakari à côté de moi créait des boucliers. Formant les hexagones de défenses aux bons endroits, cela offrit plus que le temps à Pumaska de sortir de la zone des chocs, alors que la maison s’écroulait. Arrivant pas loin de Lucian qui s’était déplacé dans l’espace en une lueur vive, il créa une grande onde éthérée. L’onde brisa brutalement plusieurs pierres qui nous fonçaient dessus, nous libérant des impacts chutant sans cesse, alors que les dernières pierres tombaient.

Au milieu de la fumée présente un peu partout, des griffes se mirent à jaillir : des énormes griffes flottantes, un peu comme les griffes d’arrestations magiteks impériales. Celles ci fondaient des cieux, bien décidées à nous ajouté aux pauvres bougres capturés par ce scientifique fou afin de nous transformer en je ne sais quoi de vraiment très mauvais. Alors, pour nous défendre des griffes, je propulsais deux de mes lames, transperçant deux griffes d’électropes, avant de foncer pour les récupéré, arrachant mes lames en détruisant deux des griffes flottant. Derrière moi, Lucian formait tout un tas de pointes de cristaux. Jaillissant brutalement pour transpercer les griffes avec des pointes vives, il reçu un tir d’énergie pure, l’envoyant s’écraser sur le dos. Alors qu’il allait être captif, Pumaska se mit devant, tranchant les griffes les unes après les autres. Submergée, elle serait bientôt captive, et c’est là qu’un intense éclat d’argent jaillit. Sakari, derrière, forma un puissant bouclier d’éther rayonnant avec une lumière particulièrement intense. Arrêtant toutes les griffes dans les airs, coincées au niveau du bouclier d’éther.

Lucian, même blessé, assista la destruction avec Pumaska des griffes, les laissant s’éparpiller en mille morceaux. Nous avions brisé l’embuscade, et au moins étions nous arrivés dans le petite domaine des sciences de Tzar plutôt rapidement. Des tuyaux étaient installés un peu partout, brisant les décombres de la vieille ruine de l’ancienne Alexandrie, se mêlant aux eaux et à la foudre merveilleusement – enfin, l’utilité en était tout à fait délétère, mais vous m’avez comprise, s’était bien fait en soit. Les éléments technologies grouillaient un peu partout, mais ici encore, on pouvait clairement voir que tout ne s’était pas passé à merveille pour le scientifique : Hypérion s’était débattu pour sa survie contre celui qui avait décidé que Thanatos était bien plus raisonnable que la Générale d’Hypérion, et le Scientifique fou avait donc débuté la fin du projet Mortis.
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Pour ça, il analysait visiblement les Régulateurs noirs, cherchant à décortiquer tout leurs secrets, alors que l’un flottait au dessus de lui. En nous voyant arrivé, il délira, nous accusant d’être là pour tuer « son enfant », en parlant de « Mortis », avant d’activer une sorte de glyphe. D’un coup, les tuyaux où étaient coincés des Alexandrins de Solutions Neuf ayant reçu leurs Régulateurs, se préparèrent à devenir de l’éther pour Mortis, alors que Tzar, la Némésis de Trecims, se préparait à nous affronter. Il fallait secourir les amis de Lea présent dans les tuyaux, ainsi que détruire ce maudit fou dangereux. Pour ça, Lucian et moi foncions vers Tzar pour nous en débarrasser. Je tranchais sans cesse, frappant de mes deux lames, essayant de saturer de coup d’épées l’espace en détruisant ses précieuses pinces. Il m’envoya une horde de drone pour me repousser, alors que Lucian lui, formait des amas de roches le long des fonctionnements d’électrope de notre adversaire. Coinçant dans la pierre sans cesse ses mécanismes, plusieurs se brisaient, et les deux se livraient à un affrontement de sabotage, alors que Tzar lui riait que Mortis était déjà en vie désormais. Pour briser ses défenses, je fusais en ayant détruit tout ses maudits drones, arrivant vers lui en endommageant encore brusquement ses systèmes. J’étais en train d’essayer de le saturer de frappe, jusqu’à ce qu’un coup de scie ne cherche à me trancher le bras.

M’écrasant plus loin plus ne pas perdre un bras, Lucian en profita pour envoyer tout un tas d’éclat rouge intense partout contre Tzar. Son bouclier brisé, il fut criblé d’impact, et attrapa Lucian avec une grande pince, le soulevant en l’air. Se préparant à « s’amuser » à essayer de retirer le sceau du bras de Lucian, pour que la marque de Thanatos le contamine entièrement. Envoyant une lame de jet contre la pince, Lucian utilisa ma foudre pour surcharger le bras, explosant soudainement, avant qu’il ne plaqua sa main contre son visage. Le maudissant, le dévastant intérieurement, Tzar tenta de lui injecté une seringue de liqueur fantôme, mais je le transperçais dans le dos, le tuant en tranchant au niveau du cœur et de la gorge. Néanmoins, tandis que son corps devenait une sorte de grosse pâte noire écœurante, son âme avait été comme aspirée.

Je craignais déjà que Tzar ne soit pas aussi mort qu’on l’aurait voulu. Sakari et Pumaska se ruèrent droit vers les tubes, pour chercher à les saboter, à secourir les civils. Cherchant dans les mécanismes sans briser le verre pour ne pas cribler les pauvres bougres de verre brisés, Pumaska détruisait les mécanismes rapidement. Les lasers d’énergies formés par les noulithes de Sakari finissait son travail, après qu’elle ait soigné l’agent d’Hypérion, s’enfuyant rapidement en pleur. Cinq des quinze victimes furent libérés, mais un mécanisme de défense se mit en place : des broyeuses apparurent au dessus des tubes, pour transformer des êtres humains en chair à saucisse. Il fallait arrêter ça, même si Pumaska avait été foudroyée. Et Sakari elle, perçu un homme rapiécer, sans chair à de nombreux endroit, condamné à un corps qu’il ne pourrait plus jamais utilisé. Bigre, comme Tzar montrait le pire possible. C’est affreux ! Le stabilisant un peu, elle s’approchait, le regardant en ayant des larmes noirs coulant de ses yeux. Tzar à prit un malin plaisir à le stabiliser dans cet état affreux, abominable. Il souffla. « Ne me donnez pas d’espoir », alors que Sakari réfléchissait à toute vitesse sur comment l’aider. Pumaska avait brisé les broyeuses, même si ses lames avaient énormément souffert.

Trois des tubes s’illuminèrent alors. Les trois dernier à sauver. Trois des amis de Léa, risquant d’être désintégrés. Œuvrant ensemble, Pumaska dévastait de ses lames les tubes, alors que Sakari appliquait les faisceaux d’énergies de ses noulithes. Ils allaient sauver tout le monde, mais le dernier sourit, ressentant bien qu’elles n’y arriveraient pas à temps. Demandant de passer le message à Lea de « garder la pêche », il fut désintégré quelques secondes avant que le tube ne soit ouvert. Voilà encore des crimes ajoutés à la liste d’Hypérion. Il fallut quelques instants pour que Sakari se remette de cette épreuve. Pumaska s’en tirait bien, Lucian était aussi pragmatique que d’habitude, mais la jeune guérisseuse avait vu ça comme un terrible revers. Prenant un temps pour parler, aussi bref soit-il, cela ne coûte rien que de soutenir les siens. C’est même primordial. Progressant au milieu des expériences abandonnées. Tout s’était arrêté. Avec la mort de Tzar, plus rien ne répondait à ses études, comme si son esprit était lié à tout les outils figés soudainement, donnant l’impression de voir des amas de technologies figées à jamais.

C’était un peu glauque à voir comme ça, je dois bien l’avouer, en observant les environs quelques instants avant de voir qu’il tentait de comprendre la façon dont les Régulateurs noirs fonctionnaient. Thanatos voulait un accès vers la Mémoire vivante, et le pouvoir de ses étranges régulateurs sur les éternels. Nous progressions en contemplant tout ce qui était abandonné maintenant dans les environs, avant de voir les eaux s’agiter de plus en plus. Quelque chose de vraiment mauvais nous attendait, et nous ne pouvions que craindre ce que Mortis était devenu entre les mains de nos ennemis. Pendant un temps, le silence était glaçant. Nous étions sous la barrière de Lucian, la pluie ondulait doucement dessus, alors que les sonorités n’étaient plus que nos pas, nos bardas agités, et nos bottes contre le sol trempé.

Tout aurait eu l’air d’une marche maussade, si soudainement, un éclat de voit ne s’était pas fait entendre. C’était Lea et ses amis, Trecims l’ayant finalement libérée, elle criait des remerciements, en nous souhaitant bonne chance, agitant la main vers nous. Sakari s’excusa pour l’ami disparut, et Lea la remercia pour tous. Pour ceux qui étaient vivant, pour celui qui est mort. Arrivés sous une vieille arche brisée, nous contemplions curieusement les environs en fixant les ruines brisés alors que plus loin, se trouvait une grande étendue d’eau. Celle ci était agitée, de plus en plus, à mesure que quelque chose semblait essayer de remonter petit à petit comme si nous étions en train de contempler la mort qui cherchait à arriver nous faire un sympathique bonjour. Nous avions eu un petit temps pour observer les environs ainsi que l’énergie intense s’échappant d’une sorte de source éternelle visible un peu plus loin. Mais cet instant poétique allait très rapidement être changé, quand jaillit soudainement des flots la créature. Mortis, une sorte de chimère créer par Hypérion et dédiée aux œuvres de Thanatos, n’était plus qu’une sorte d’amas de tentacules sur un corps monstrueux où y était greffés la silhouette des visages de tout ceux qui furent offert à ce projet.

Les désespérés, ceux qui voulaient un régulateur noir, finirent comme visage suppliant sans cesse de ne pas mourir. Il nous fallait détruire Mortis une bonne fois pour toute, et pour ça, je fusais en libérant tout un tas d’image de miroir, essayant de le saturer de vision de Raenne armée de lame, dont les échos sombres libéraient de véritables coups. Malgré les chocs reçu, il leva une tentacule, et m’écrasa lourdement contre un mur plus loin. Sakari étudiait déjà l’entité. Ses noulithes fusante en découvrant que dedans, c’était un affreux Amalgame d’âme. L’Ami de Lea s’y trouvait, et Tzar avait mêlé des âmes d’Alexandrin effrayés par la mort. Il fallait les libérés ! Lucian et Pumaska agirent rapidement contre les lanternes. Le serpent d’ombre fusa, créer par Lucian, accompagnant Pumaska dans sa manœuvre. Deux lanternes furent brisés par les deux compagnons, la Shetona tranchant en même temps que Lucian fit broyer une des lanternes. Enragé, Mortis créa des sortes de mains d’obscurités, des gémissements d’être disant qu’ils ne veulent pas mourir apparaissant, cherchant à nous frapper brutalement.

Tous s’échappèrent, sauf Pumaska qui reçut un coup puissant. Moi, je me contentais de trancher la main cherchait à me faire du mal, avant de charger. Mais un faisceau d’énergie sombre m’envoya valser en arrière. Mais le bouclier de Sakari m’avait protéger. Sakari se tenait à mes côtés, soignant mes blessures, ses noulithes s’agitant autour de moi. Revenant à l’attaque, m’écrasant contre le torse de ma cible, envoyant un énorme coup de glaive contre son torse dans un éclat d’éther puissant. Les deux derniers lanternes furent détruite. Lucian et Pumaska avaient brisés les leurs dans des assauts furieux. Nous laissant le soin d’achever Mortis. Pumaska chargea, tranchant les tentacules, les pinces, le tout, fusant en tranchant sans cesse de ses lames, dévastant tout, libérant des âmes sortant de toutes les directions. Protégée par le bouclier de Sakari, et renforcée par ses soins, Pumaska ne fut pas touchée par l’onde de noirceur qui nous balayait tout les trois.

Lucian, Sakari et moi goûtions le sol, avant de revenir à l’assaut. Lucian forma avec serpent d’ombre, une frappe intense de sa mâchoire, noyant Mortis dans l’éther Tellurique, tandis que je lui tranchais les deux bras. Ce fut alors bien plus facile pur Pumaska de détruit enfin son cœur éthéré. S’écrasant sur le côté, son corps saturé d’éther disparaissait petit à petit, donnant lieu à des émanations inquiétantes s’échappant doucement dans les airs, devenant des petits morceaux d’éthers se désintégrant petit à petit pour ne laisser rien de Mortis. Les voix ensembles, comme si tout les êtres parlaient, dirent en même temps « Nous ne voulons pas mourir », aussi sinistre soit ce constat. Après un instant bien triste de voir la chimère périr, il nous fallait encore arrêter la Générale d’Hypérion et retrouver le dernier Fragment d’âme, pour que Thanatos n’ait plus la moindre raison de s’en prendre à l’Hoirie Recouvrée. Le projet des Régulateurs noirs m’inquiétait de plus en plus. Et il fallait s’attendre à de lourdes conséquences. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 29 sept. 2025, 23:27

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-vingt-troisième entrée.
«La porteuse de mort.»
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« Après la mort de la créature chimérique, et de Tzar, on peut espérer que tout ça nous permettrait rapidement d’atteindre nos dernières cibles. Kasenta, ou encore retrouver le Fragment d’âme. Pas mal de chose pouvait constitué un objectif mais nous avions avant tout pour rôle d’atteindre ce qui pouvait provoquer des victimes chez les civils. Et pour ça, nous avions une cible : La porteuse de mort. Nommée ainsi par sa capacité à créer des morts-vivants avec son souffle, la bête était un des animaux volant locaux, un Astérodia, avant d’être transformé par Thanatos en ayant trouvé l’élément le plus massif et dangereux qui soit. Au moins cela nous rapprocherait de nos cibles, mais je ne pouvais que craindre la puissance d’une pareille créature. Ainsi, c’est en direction de la Mine d’électrope que nous étions parti.

A peine conscient que les problèmes avaient déjà prit une sacrée ampleur avant notre arrivée. Nous progressions tout les quatre, avec une troupe de rôdeur-vipères – L’vinus, Pumaska, Yuki et moi ! Bigre, c’était surprenant de nous retrouver tous ensemble, surtout que trois d’entre nous étions déjà des Aventuriers œuvrant à nos façons, ayant liés nos destins à celui des Rôdeurs du Tural, par conviction et affections pour cette force. Quittant notre lieu de réunion, nous traversions rapidement les zones sécurisées, en voyant un véhicule Alexandrin installés sur le côté. Cherchant à bloquer l’accès – ce qui ne servait pas à grand-chose vu qu’il y avait des grands espaces sur le côté. L’eau de la pluie d’hier se mêlait avec du sang un peu partout.

On ne pouvait pas savoir combien de personnes avaient été tués, mais plus nous progressions, plus nous pouvions analysés effectivement à quel point il y avait eu des affrontements dans les environs. Les mineurs prit au dépourvu ont été soudainement attaqués, et ils se sont retrouvés attaqués entre les morts-vivants et la bête dans les cieux. Quel triste vision, j’espérais alors qu’il n’y ait pas eu trop de morts ! Yuki guettait déjà les environs. Regardant un peu partout, l’air concentré, essayant de voir s’il y avait déjà des traces, l’air focalisé sur ce qu’il voyait en fronçant les sourcils doucement. Pumaska le suivait, cherchant à entendre les moindres sonorités. La bête semblait être partie vers le sud, mais L’vinus lui cherchait à voir s’il n’y aurait pas des morts-vivants en très grand nombre. Avant de réalisé qu’il était fort probable que ça soit tout autre chose. Les morts-vivants semblent ne plus être présent dans les environs. Ce qui signifie que le nombre de victime serait particulièrement limité.

Et ça, ça restait une très bonne nouvelle. Attendant bien tranquillement plus loin. Jinkoo Ja semblait bien nerveux de ne pas nous voir. On ne l’avait pas vu depuis l’affaire de la créature bicéphale envoyée aux environs de l’Avant-garde à l’entrée de la sphère, et depuis il traquait sans cesse Thanatos et ses créatures. Teyb et « Bubulle », la sphère que Sakari à secourue la dernière fois quand nous étions encore à traquer Hypérion dans son laboratoire, cherchant à essayer d’arrêter des incursions de Thanatos. Il nous fallait aller à la Mine d’électrope, mais rien que de là, on pouvait voir une lumière verte intense effrayante. Quelque chose de vraiment perfide ondulait dans les airs, donnant l’impression qu’un maléfice se trouvait dans les cieux. Une créature passa avec un grand rugissement à nous en mettre bien froid dans le dos, tandis que la « Porteuse de mort » comme elle était surnommée, passa au loin, non loin de là où étaient nos alliés. On ne voulait vraiment pas qu’elle leur fasse du mal, fonçant au milieu des restes brisés de plusieurs conflits avec la bête. Pumaska et Yuki regardèrent d’un coup vers la bête, peu après la grande lumière verte, en ayant écouté Jinkoo Ja et son récit sur la Porteuse de mort. Les traces environnantes les rendaient nerveux, et bigre qu’ils n’étaient pas les seuls.

L’vinus, à sa façon comme toujours, confirma que ça serait pas mal de problème que de rencontrer ce genre de créature. Vu sa taille, cela justifiait au moins autant de chasseurs de monstres pour cette teigne. Thanatos savait choisir ses laquais. Alors que nous progressions, une Shetona nous fit des signes, totalement paniquée. Des blessés, vaincu par la Porteuse de mort, gisaient plus loin. Plusieurs étaient sérieusement blessés, et deux semblaient dans un état effrayant. Si pour la plupart s’étaient surtout des blessures diverses et variées, ce que je craignais le plus c’était de voir celui avec un bras devenu tout sombre et brisé, tandis que pour un autre, c’était la moitié du ventre, jusqu’au cœur. C’était vraiment triste de voir une personne condamnée. En voyant ça, Pumaska fonça et offrit une potion de soin à un blessé. La marque se dissipait petit à petit quand l’effet de la potion fonctionnait, c’était pas mal efficace. Rine fit de même, la petite chouette volant ici et là, surtout auprès de ceux que Yuki traitait.

Le feu du phénix ondulait autour de son bras, arrachant la contamination un peu partout. La seule qu’on ne pouvait sauver, c’était celle qui était mortellement affectée. L’vinus lui brisa la nuque, après un moment de discussion, et l’accord larmoyant de la Shetona qui nous avait demandé de l’aide. Nous reprenions notre route après un instant de prière. Pour que son âme puisse rejoindre la mort des étoiles. Tandis que nous approchions des Mines, avant d’arriver dans une sorte de petite installation. Plusieurs Sentinelles mécaniques jaillirent à notre attaque. Celles ci ne fonctionnaient plus vraiment normalement, elles se déplaçaient comme des morts-vivants, et des lumières vertes plutôt que mauve habituelle en sortaient. Elles étaient comme hantées, nous fonçant dessus pour nous massacrer. Alors, je fusais en avant, me retrouvant entre deux Sentinelles, avant de les tranchés en morceaux soudainement. Libérant le passage, aidant ainsi L’vinus qui fonçait dans le tas en cherchant à signaler sa présence. Il paraît, déviait, sans cesse, jusqu’à ce qu’un coup ne le touche à la cuisse. Son agresseur voulu faire pire, mais Yuki passa à travers d’une de ses épées. Un tir lui lacéra l’épaule, qu’importe pour l’instant.

Les deux compagnons devaient faire face : L’vinus déviait, paraît, de ses lames. Yuki brisait, le feu frappant avec ses épées. Mais Pumaska eue plus de difficulté. Ses lames étaient fragilisées depuis ses coups sur les broyeuses hier, et c’est là que la catastrophe apparue : en frappant, une de ses lames se brisa. Son état se trouva aussi fissuré, à cause de son épreuve terrible d’hier. La pauvre. Rien ne lui était épargné depuis hier, alors que nous progressions en la soutenant, et après quelques soins de Rine. Plusieurs locaux œuvraient ici, préparant des récupérations des mines d’électropes, et ils furent hélas surpris par les créatures envoyées par Thanatos, liées à la Porteuse de mort, envoyée apporter des rations de puissances pour la créature fusant dans les cieux. Les pauvres mineurs furent particulièrement surpris d’être soudainement encerclés par des énormes bêtes mécaniques avec des lueurs vertes en sortant.

Ressemblant à des espèces de chiens énormes rôdant dans les environs, progressant vers eux en grondant fortement pour les taillés en pièce. Un des mineurs avant de pouvoir intervenir, fut écrasé au sol avec une énorme patte, alors que l’éther de son corps était comme arraché lentement, avant d’être envoyé vers l’intérieur d’un grand amas d’éther plus loin accumulé. Cet amas d’éther vert ondulant, tournoyant lentement, ressemblait à une sorte de concentration de pouvoir intense qui crépitait. Le déjeuner pour la Porteuse de mort.
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Il fallait absolument l’arrêter, et pour ça, L’vinus fonça rapidement en se mettant à les frapper de ses lames enflammées. Le feu intense suivait ses épées, tranchant, brisant l’électrope de leurs carcasses en créant des lumières vertes pâles et maladives à chaque fois. Cherchant à bondir vers les hauteurs, il pensait pouvoir s’arracher à leurs griffes, mais une gueule énorme l’attrapa et l’écrasa au sol. Il se prit quelques coups, mais le coup de croc mortel qui lui arrivait dessus fut empêché par Pumaska. Frappant soudainement de sa seule épée restante, elle utilisa la vibration de son coup pour trancher son adversaire, lui fendant la tête et une bonne partie du corps. Restant entre L’vinus et les bêtes, ils allaient pouvoir combattre ensemble. Alors, L’vinus gênait aussi bien que Pumaska, leurs adversaires. L’harmonie de leur assaut leur offrit la mort aisé de deux des chiens d’électropes immenses. L’un coincé à son énorme gueule par une lame de L’vinus, et l’autre quand Pumaska lui trancha les deux pattes. Ils prenaient l’avantage, clairement, mais le dernier avaient accumulé l’éther volé à ses propres frères brisés.

Dans un bond, il libéra une onde de choc d’un vert intense, envoyant Pumaska s’écraser plus loin contre des caisses, et broyant L’vinus sous une de ses pattes. Il cherchait à écrasé le Miqo’te, le tuer petit à petit. Pumaska détourna l’attention, frappant de son épée, créant un tissage vert à chaque frappe intense, pour le libérer. La bête tourna toute son attention vers Pumaska, ce qui fut son erreur. Même si Pumaska eut l’épaule blessée par des crocs d’éther vert intense, L’vinus frappa dans un déchaînement de pouvoir, un chakra libéré, tranchant soudainement la bête en deux, quelque soit son renforcement. En fonçant droit vers la contamination, Yuki formait des frappes de feu vive, tandis que mes lames taillaient la noirceur. Je me focalisais pour arrêter les émanations afin que Yuki débute rapidement la libération de tout ce mal.

Il créait une sorte de déflagration intense, le feu du Phénix ne cessant d’onduler autour de cet amas de noirceur. Tout ceci n’était plus qu’un duel, un affrontement intense entre les deux pouvoirs, et je fus occupée à m’écraser au sol quand une griffe m’attrapa et me broya par terre. La douleur était aussi vive que vous pouvez l’imaginer, même en sentant le début du soulagement quand Rine fit de son mieux pour traiter mes blessures, haletante par terre, du sang aux lèvres. Yuki devant moi livrait un rituel de purification d’une ampleur intense, Jinkoo Ja fonça vers lui pour l’aider à dessein. De mon côté, je luttais en revenant au combat, contre ce qui sortait, créant des lumières vives à chacun de mes coups pour tout trancher. Yuki avait dévoilé alors la bille de noirceur dans l’amas d’éther. Pour la détruire, je continuais à lutter en avant, et Yuki, malgré une pointe planté dans l’épaule, et Rine attrapée par une main d’obscurité, cria en déchaînant tout l’éther flamboyant contrôlé par Jinkoo Ja et lui.

La bile éclata brutalement. Nous laissant un instant de repos. Bref. Pour nos blessures. Contemplant plus loin la Porteuse de mort. Son repas lui avait été privé, mais elle était notre proie. Elle. Pas son dîner. Continuant vers les mines d’électropes, après avoir empêcher la Porteuse de mort de se nourrir de tout cet éther infâme. Nous découvrions que les minerais abandonnés étaient tous infectés par une lueur verte vague, ondulante dans les environs. Heureusement, ils n‘étaient pas actif, mais étaient quand même affectés par cette présence qui pourrait s’en servir plus tard. Un peu partout, les outils étaient devenu totalement détraqués, comme s’ils étaient rendu affolés par la présence de ce mal. Ils s‘agitaient, donnant l’impression d’être hantés par un esprit malin les rendant totalement fou. Nous avancions lentement, observant tristement des mémoires des vivants lors de leurs moments de souffrances, imposés aux objets, alors que Jinkoo Ja regardait les lieux, inquiets.

La porteuse de mort n’était pas loin. Il fallait nous préparer au pire alors qu’une vague d’énergie verte apparaissait depuis les mines. Je regardais un des objets regardant à droite et à gauche, comme si l’esprit cherchait à comprendre ce qui se passait. Il allait nous falloir bien des prières pour apaiser tout ça. Yuki chantait déjà, cherchant à apaiser les esprits, après avoir contempler les lieux. Pumaska pouvait ressentir à quel point les objets s’agitaient comme s’ils étaient des fantômes perdu, égarés, alors que L’vinus se focalisait sur notre proie. L’affrontement contre les chiens d’électropes avait été déjà bien intense. Il fallait se focaliser sur la Porteuse de mort. L’ensemble fonctionnait à peine. C’était comme si tout les instruments automatiques s’agitaient mollement, lentement, remplissant à peine leurs fonctions comme s’ils étaient abandonnés et gisaient dans les environs. Les locaux regardaient les cieux, effrayés, alors que Teyb et Bubulle utilisaient une sorte de sphère d’énergie, une protection intense ondulante dans les environs, pour empêcher la créature de massacrer tout le monde.

Contemplant les cieux, imaginant le pire, Jinkoo Ja jaillit pour mettre sa main sur la sphère de défense, et créer un effet purificateur. Se diffusant un peu aux structures environnantes avec des lumières mauves lentement, mais ça ne semblait clairement pas plaire à la créature. Jaillissant brutalement, brisant le dôme pour entrer dedans dans un amas d’éclat volant dans tout les sens. Un monstrueux et énorme Astérodia jaillit. La créature ressemblait à un oiseau légendaire aux cornes immenses. Sa silhouette était entourée d’une lueur verte puissante, et une de ses ailes était remplacée par une lumière verte intense. Voilà notre proie. Il fallait détruire la porteuse de mort. Pour ça, je fusais en frappant son flanc. Libérant des coups un peu partout, pour la rendre folle de rage, et la faire se focaliser sur certaines images de miroir.

Créant des boucliers, Rine allait pouvoir ainsi protéger Pumaska et L’vinus avant même les coups reçu. L’vinus et Yuki étudiaient la bête, cherchaient ses sources de pouvoir : Trois lanternes invisibles trônait autour de chaînes là où il lui manquait une aile. Et l’autre fut abîmée brutalement par Pumaska avec un coup de lame bien placée. Sauf que la bête ne se laissa pas faire. On avait son point faible, mais L’vinus fut frappé, s’écrasant dans une caisse à choux plus loin, alors que Pumaska elle fut envoyée valser plus loin, brisant un lampadaire dans son impact, retombant sur le côté douloureusement. Elle crachait des faisceaux d’éther intense un peu partout, d’un vert puissant. Pumaska fonçait pour lui trancher son aile de chair, frappant sans cesse, mais sa lame n’y parvint pas seule. Alors que je frappais contre le crâne de la bête, la sonnant un instant, je lui transmit le Kaminari. Le glaive artefact allait avoir la force pour !

Tranchant brutalement l’aile avec, Pumaska fit reculé l’énorme créature, tandis que des amas de choux était lancé par L’vinus. Malgré des caisses lui ayant tombé dessus, il se redressa, et enflamma les choux en faisant hurler un Alexandrin à côté. Le feu des choux dévoilait toutes les lanternes et les chaînes, ce qui fut que Yuki put toutes les détruire rapidement, laissant disparaître la seconde aile. Il était affaiblit, mais se déchaînait. Créant un fantastique faisceau ayant envoyé Yuki dans un tas de caisse, presque inconscient au vue de la violence de l’impact. Il tenta de nous broyer avec Pumaska, mais, elle dévia l’impact en utilisant le Kaminari. Nous allions poursuivre, L’vinus et moi déjà en attaque, mais celui ci paniqué forma des ondes et des ondes d’énergies d’un vert intense, nous coinçant, nous brutalisant.

Jusqu’à ce que Pumaska, particulièrement difficilement, planta ma lame dans la gorge de la bête. Nous libérant tous, L’vinus et moi frappions ensemble, au même moment où le phénix de Yuki s’écrasa sur la créature. Le choc fut intense. Mortel pour notre proie. S’écrasant brusquement au sol dans une lueur verte. La bête cherchait sans cesse à revenir au combat, alors qu’une partie de son corps tombait en poussière sans cesse. Avant qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit, Jinkoo Ja utilisa la purification pour atteindre la Porteuse de mort. Celle ci fut entièrement affectée par l’énergie la happant sans cesse dans une lumière vive, alors qu’elle disparaissait avec un cri curieux, ondulant dans tout les sens dessus, la consumant de plus en plus jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que de la poussière s’agitant dans tout les sens. Jusqu’à ce que brusquement, il n’en reste rien, que des vagues de lumières blanches devenue d’innombrables pétales blanches volant dans tout les sens. Maintenant que la nouvelle tentative de Thanatos de faire punir les traîtres s’était envolée, tout en arrachant Mortis entres leurs griffes. Nous pouvions nous focaliser sur un objectif essentiel : arrêter Hypérion et Kasenta.»
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 30 sept. 2025, 22:50

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-vingt-quatrième entrée.
«Un sauvetage face à des pierres enragées.»
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« Même si nous avions à faire ailleurs, délaissé les locaux n’était pas vraiment une option possible – ni envisageable. La journée aurait du être de mon côté consacré à un repos apaisant, mais quand un appel à l’aide se fait sentir, il est toujours question de se mettre en route ! Pour une fois, notre mission était un de ses objectifs inattendus, un appel à l’aide des mineurs proches qui eurent la malchance d’aller travailler – surtout quand ça leur était interdit, notamment à cause des problèmes provoqués par Hypérion les derniers jours. Notre objectif était donc particulièrement simple : intervenir, et les secourir, le plus vite possible avant que ça ne finisse très, très mal pour eux. Surtout après qu’un énorme bruit de pierre ait été entendu au loin d’ici. Le temps n’était vraiment pas spécialement bon, il pleuvait encore doucement, ajoutant de la mélancolie et un peu de chagrin à l’état des Mines. Nous les traversions avec Sakari et L’vinus, alors que le Miqo’te fut approché par la jeune Shetona d’hier qui nous avait demandé de l’aide. Elle le remercia une nouvelle fois de l’avoir aider concernant ses compagnons avant de filer.

Entre la pluie et les passages d’un chariot avec des corps dedans, c’était au moins un peu de positif. Strausser se trouvait dans les environs, essayant d’arrêter les disputes et ceux qui voudrait croire qu’Hypérion allait leur offrir un moyen de rester en vie. Personne ne devait être soudoyer par une promesse d’éternité pour échapper à la mort. Surtout quand elle était aussi mensongère. Les cinq milles Régulateurs noirs arrivaient au bout de leur distribution. Bientôt, le grand projet tournant autour provoquerait bien des soucis. Pendant que L’vinus se renseignait auprès de Strausser sur les Régulateurs noirs, Sakari semblait vraiment en peine. Un cigare à la bouche, je me doutais qu’elle avait encore, comme Pumaska, la vue de l’un des amis de Léa se faisait désintégré sous ses yeux. J’essayais de lui apporter un peu de réconfort, avec mon habitude de la chose. Mais cela n’effaçait rien. Le temps, lui, l’aiderait petit à petit. Nous quittions les zones sécurisées en regardant curieusement un peu partout.

Il y avait dans les environs, des tas de travaux usés par les mineurs et quelques outils abandonnés. Renvoyés vers la Mine principal, les mineurs n’avaient pas le droit de continuer à travailler tant que les zones n’étaient pas sécurisé, mais plusieurs avaient visiblement décidé de n’en n’avoir simplement rien à fichtre. Ils voulaient apporter des affaires à la Gardienne d’éternité, et ils le feraient. Nous pouvions déjà voir plusieurs pierres flottantes doucement en l’air. Les énergies telluriques ondulant dans les airs lentement. Nous n’avions pas encore vue les problèmes qu’une grande affiche d’Hypérion s’était mêlé à leur symbole. Peinte par les mineurs, il avait une grande inscription « Allez vous fait foutre » de la part des mineurs. Au moins, ils n’étaient pas dans leurs rangs !

L’vinus fit une plaisanterie en disant que ça irait de plus en plus loin cette histoire, ajustant son équipement pour que rien ne tombe par terre. Nous avons pu profiter des boucliers de Sakari : ressentant comme l’éther tellurique saturait les environs, on allait rapidement subir ce poids, et les protections nous aideraient en cas de problèmes. Abandonnant l’insigne en ce moquant un peu de lui, les soucis allaient vite nous rattraper néanmoins. Soudainement, plusieurs pierres se mirent à lévité dans les airs. Nous fûmes soulevés en l’air, arpentant les hauteurs quelques intenses, de façon inattendu. Moi qui aime bien fuser dans les airs, je dois dire que je n’étais pas vraiment habituée à ne pas avoir le moindre contrôle dans cet situation chaotique. Il fallait faire attention à ne pas être balancer de tout là-haut, et encore plus à ne pas se prendre des pierres dans les dents. Et pour ça, je bondissais, annulant le plus possible mon poids avec l’éther de l’étoile filante. C’était nécessaire pour ne pas m’écraser par terre, d’un saut à un autre, sans avoir l’habitude de me sentir aussi lourde. Utilisant son grappin, L’vinus se projeta rapidement droit vers un creux plus loin, s’éloignant en vitesse en suivant le fil, alors que Sakari perçu son mouvement, elle créa une sorte de vive puissance : un « Icarus », la propulsant dans un effet étoilé droit vers le Miqo’te, la rattrapant en l’air, redescendant tous ensemble en s’éloignant de la zone d’effet entropique que les mineurs avaient du subir plus d’une fois. Hélas, les problèmes allaient rapidement nous retomber dessus.

Des pierres jaillirent hors du sol autour de nous. S’élevant soudainement en créant plusieurs impacts intenses, jaillissant de tout les côtés, de nombreux élémentaires nous encerclèrent. Des grandes pierres presque ronde, avec des visages enragés, nous envoyant des explosions telluriques pour essayer de nous massacrer. Alors, pour nous débarrasser des élémentaires qui nous encerclaient, je concentrais la vibration dans mes lames, pour m’offrir beaucoup plus de tranchant que de tout autres aspects. Bondissant en esquivant plusieurs déflagrations telluriques, tranchant deux des élémentaires rocheux flottant en l’air, je fus rapidement en danger. Les déflagrations telluriques eurent rapidement fait de m’envoyer à terre, alors que L’vinus reçu un de ses coups de boules.

Les boucliers de Sakari limitèrent les dégâts à quelques blessures, et une belle bosse pour L’vinus qui avait prit un coup dans la tête. Alors que nous brisions les derniers élémentaires dans notre malheurs, Sakari avait fini d’analyser leur présence. Le déséquilibre élémentaire qui les avaient vu naître était encore plus puissant et inattendu. Bien d’autres entités étaient sûrement né de tout ce chaos. Il nous fallait découvrir à quel point, les Mineurs ou Hypérion, qu’en sais-je, avait pu provoquer un désordre insensé. L’éboulement monstrueuse s’était écrasé il n’y à pas longtemps. Et fort heureusement, sinon nous ne serions vraiment pas arrivés à temps.

Regardant ici et là, c’était absolument anormal qu’un éboulement ait frappé ici : il n’y avait pas de montagnes, rien qui aurait pu justifier une telle chute, jusqu’à découvrir que l’éther tellurique était totalement détraqué dans les environs. C’était comme si les pierres avaient décidées toutes ensembles de s’étendre dans les airs, devenant furieuse, s’élevant lentement et retomber dans le même secteur. Plusieurs avaient été blessés, plus ou moins gravement, mais le pire était pour ceux sous l’éboulement. Un chariot élévateur en électrope était à l’envers, des gens dessous criant en demandant à l’aide, alors qu’ils semblaient totalement bloqués. Il fallait les sortir de là, le chariot n’allait pas tenir éternellement, surtout que les pierres s’y ajoutant s’accumulaient sans cesse de la part des créatures proches : Deux Phoebad étaient celles qui justifiaient tout ce chaos. L’énergie tellurique ondulaient autours de leurs carcasses. C’est eux qu’il fallait détruire pour arrêter tout ça, mais il serait sûrement déjà trop tard pour ceux coincés sous leur chariot en dessous.
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Alors, je fusais droit vers les Phoebad. Tranchant une des mains qui retenait le passage. Je fis de mon mieux pour trancher celui ci, libérant des effets de lumières un peu partout contre lui, le blessant sérieusement. Je faisais de mon mieux pour les tenir loin des mineurs et de mes compagnons, mais l’éther tellurique s’agitait de plus en plus fortement. Des pierres volaient dans tout les sens, frappant un peu partout avec un choc puissant, s’écrasant dans les environs lourdement. Je tranchais rapidement en serrant les dents, mais au moins, un premier Mineur s’était échappé. Sakari offrait de l’éther comme elle le pouvait à L’vinus, renforçant ses muscles en le rendant de plus en plus fort, alors qu’il arrivait vers le chariot. Une pierre la frappa à l’épaule douloureusement, et quand elle redressa la tête, elle pu voir à quel point c’était le chaos : Un seul mineur sortait, et les autres avaient du mal à bouger à cause des pierres s’agitant avec une véritable folie au dessus de nos têtes.

Bon sang, L’vinus retenait le chariot, mais celui ci se broyait de plus en plus dans un énorme bruit d’électrope se brisant sous le poids de façon simplement effrayante. Les bruits résonnaient dans les environs, grondant, alors que le Miqo’te usait de toute sa force pour empêcher l’endroit d’écraser tout le monde. J’aurais aimer bien mieux les aider, mais l’éther Tellurique trop présent réduisait vraiment mes forces. Affaiblissant la foudre, je ne parvins pas à bouger à temps, me prenant bien brutalement une énorme main m’écrasant lourdement sur le côté, me sonnant lors du terrible impact. La main reçue avait été énorme, et je ne me relevais qu’après un temps, le Second souffle me stabilisant à peine, mais je regardais les deux Phoebad dont un fusait vers L’vinus. Tirés par Sakari, elle les avait mit en sécurité d’urgence, ce qui n’allait pas être le chaos du Miqo’te. Les deux derniers mineurs étaient encore en danger, et comme L’vinus, ils étaient coincés entre la pierre et le chariot brisé, et le Phoebad.

Dans un de ses instants où c’était  « mourir ainsi ou mourir comme ça », alors que soudainement, L’vinus sentit le tout plus léger : Sakari avait créer un puissant bouclier, allégeant énormément le poids sur ses épaules, pour retenir même un bref instant, la pierre au dessus. Alors, soignée par Sakari envoyant ses noulithes autour de moi, je fonçais en tranchant un des Phoebad en deux. L’autre avait été repoussé par L’vinus, ses lames enflammées l’acculait, mais tout s’écroulait quand la créature de pierre frappa sur le côté. Attrapant le dernier mineur, L’vinus jaillit rapidement hors de là, fonçant le plus vite possible avant de bondir d’un coup quand Sakari l’attrapa.

Les deux finirent à terre, projetés douloureusement par la pierre et le chariot d’électrope dévasté. Et le Phoebad responsable levait déjà la main pour les broyer au sol, avant que je ne le tranche à son tour. Nous prenions un instant pour soigner nos blessures, la poussière retombait, et les potions de soins étaient partagés. Mais la source de tout ça n’était pas là. Nous décidions de que faire des mineurs, et nous préparions à poursuivre à la recherche du Contremaître et de la source de la folie tellurique. En sortant de la zone de l’éboulement, un mineur agitait la main vers nous, en criant. Il nous montrait plus loin des dévastations, alors qu’il criait que son chef était perdu un peu plus loin. Visiblement il fallait venir en aide à un pauvre bougre abandonné. Nous montrant le passage, il n’osa naturellement pas venir avec nous, et nous progressions au milieu de plusieurs effets éthérés ondulant dans les environs. C’était comme voir des lueurs d’énergies rayonnantes sans cesse un peu partout, mélangeant l’énergie d’or tellurique rayonnant sans cesse. Ici, le pouvoir de la terre était intense, et se mélangeant naturellement.

L’ensemble était particulièrement touché par les énergies, que nous traversions en observant les environs. Sakari était fascinée par ce qu’elle voyait, par les reflets d’or magnifique, les mélanges de couleurs donnant l’impression de marcher dans un monde mélangeant les effets et les lumières. Elle se demandait comment apaiser un élémentaire, mais je lui expliquais leurs natures : sans âmes, sans consciences, ce n’était que des amalgames de l’état de l’éther environnant. Prouvant à quel point il était défiguré par les actes des coupables. Alors que L’vinus passait, frappant dans ses poings, ayant hâte d’en découdre. La terre se mit à trembler, et un cri de douleur et de peur se fit entendre. Il n’était plus autant de temps de discuter que ça. Il fallait secourir les derniers mineurs en danger. La source d’énergie crépitait de plus en plus belle, tandis que nous approchions de celle ci en nous demandant quels maléfices allaient nous tomber dessus. C’était une trouée parmi les quelques qui existent, donnant l’impression d’une force puissance reluisant dans les environs. De la foudre liquide ondulait à l’intérieur avec une lumière mauve intense, crépitant sans cesse à l’intérieur avec des reflets de puissances intenses, libérant quelques petits éclairs un peu partout.

Au dessus se trouvait un instrument d’énergie d’Hypérion, flottant en l’air juste au dessus, en concentrant sa puissance à l’intérieur de la flaque d’énergie en dessous. Hypérion avait envoyer visiblement un engin pour voler l’éther foudroyant, avec ou sans la volonté des mineurs. Les mineurs étaient blessés, et soudainement, une énorme main jaillit. Broyant le mécanisme d’Hypérion, le détruisant brusquement en envoyant le contre-maître par terre douloureusement.. Jaillissant hors de là, un énorme golem de pierre se redressant de toute sa hauteur. C’est sa présence qui provoquait tellement de force intense, et maintenant, il était renforcé par la force foudroyante. Levant le poing pour broyer les mineurs, il nous fallait les secourir d’urgence. Pour ça, j’envoyais mes lames pour essayer de le surprendre, et de le gêner un peu.

Formant des effets ophidiens intenses, libérant des chocs le long de ses flancs. Je fusais rapidement pour récupérer mes épées, avant de voir le poing me foncer dessus. Il m’aurait sûrement envoyer m’écraser au sol avec une force prodigieuse, si L’vinus n’avait pas toucher un point sensible. Connaissant bien les golems, il trouva l’emplacement où un nœud d’éther se trouvait, et frappa. L’explosion de puissance agita toute la carcasse du golem, le laissant trembler avec des grondements de pierre puissants. Le golem fut acculé, et le bouclier de Sakari céda sans que les mineurs ne soient touchés. Reculant rapidement en fuyant, les mineurs soignés pouvaient partir, sauf un qui tomba au sol. Le contre-maître tourna la tête, hurlant « Josh ! » en voyant l’énorme pied du golem avancer droit vers lui. Le sauver allait être très difficile, mais, Sakari concentra une grande partie de son éther à créer une barrière autour de lui. Le temps que le pied fut retenu, L’vinus forma un effet d’éther éolien intense, concentré, repoussant Josh auprès de ses compagnons. Le traitement fut intense, mais au moins il était en sécurité.

De mon côté j’avais pu frapper là où L’vinus semblait concentré pour le détruire, ce golem. Sous état de Réminiscence, j’avais pu trouver le noyaux d’éther intense, crépitant de pouvoir tellurique dans son torse, mais je perçu surtout le danger pour Sakari. Fonçant d’un coup, attrapant la Hhestarro, je parvins à la mettre en sécurité rapidement avant qu’elle ne soit happée par ce flot de pouvoir. Hochant la tête vers elle, nous nous retournions pour voir le Golem créer une grande onde de choc tellurique, créant une sorte d’impulsion de ravage autour de lui. L’vinus s’échappa aisément, bondissant ici et là, avant de planter brusquement une de ses lames contre le torse du golem, vers le noyaux d’énergie. Des pierres tournoyaient dans tout les sens, formant un véritable maelstrom tellurique, chaotique, les roches se frappant un peu partout dans des grondements puissants. Jusqu’à ce que soudainement, Sakari ne nous soigne. L’effet du sort « Holos » créa une magnifique splendeur dans les environs, nous illuminant tous un instant, jusqu’à ce que je fuse avec L’vinus.

Ouvrant la voie, tranchant tout sur mon passage, il frappa sa lame plantée, et celle ci traversa le torse et le noyaux, éparpillant son centre d’énergie en poussière éparpillées. S’agitant brusquement avec un grondement, bougeant les bras tandis qu’un de ses bras s’écrasa au sol. L’énorme golem se brisa finalement en s’effondrant, tout un tas de caillou tombé par terre ; Il n’était ni serviteur de Thanatos, ni une création d’Hypérion, ce n’était qu’une créature locale dérangée par leurs idioties comme s’ils contrôlaient l’Hoirie Recouvrée. Qu’à cela ne tienne, ils avaient subit finalement le revers de leur médaille, et nous avions sauvé le plus de vie possible. Depuis, il serait temps d’aller saluer une dernière fois Hypérion, pour en finir avec eux. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 01 oct. 2025, 23:12

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-vingt-cinquième entrée.
«L’erreur du Mortis.»
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« Après avoir pu repoussé la Porteuse de mort, alors que les affaires s’accumulaient surtout avec Nemess, nous pouvions essayer de rejoindre l’ultime domaine où Hypérion avait été repéré – ou du moins, là où la Général Kasenta avait proposer à sa faction de s’accumuler comme autant d’âme en peine perdue dans les environs. La promesse du Régulateur noir avait su accumulé des désespérés, et nous ne pouvions pas nous permettre de laisser un tel cumul de personnes affectés par de telles désirs fous. Kasenta ne devait pas pouvoir recommencer tout les problèmes qu’elle avait déjà causé dans les environs. Pour ça, nous devions partir à sa rencontre, et qui sait, peut-être n’avait-elle pas besoin de périr. Bien avant sa rencontre, j’espérais encore que nous puissions y faire quelque chose pour la secourir. Mais c’est toujours bien difficile à prévoir.

C’est sous la pluie que Pumaska, Lucian et moi quittions donc les lieux en observant un peu partout, espérant trouver quelque chose qui nous indique que tout n’allait pas si mal que ça. La pluie tombait encore, comme depuis quelques jours, rendant les environs plus morne encore. Plusieurs se disputaient, évoquant avec brutalité l’idée de rejoindre eux aussi Hypérion dans le maigre espoir qu’il reste un ou deux de ses maudits Régulateurs noirs. Un enfant, dont le père fut tué par les Sentinelles à Solution Neuf, était venu jusqu’ici dans cet espoir, regardant Pumaska avec une détresse profonde quand la Shetona le vit.

Détournant le regard, ne souhaitant pas tomber dans le tas, surtout à cet instant, tout comme Lucian avait un regard méprisant pour ce choix. Il regardait sa main, subissant quelques visions : quelque part, le pouvoir de Thanatos était actif, et il souffrit un instant de ses visions brutales, jusqu’à redevenir maître de lui-même en haletant un instant, nous laissant reprendre une route bien inquiétante. Nous mettant en route vers la ville plus loin, quittant les coins sécurisés de la Mine d’électrope. La Porteuse de mort avait provoqué un véritable intérêt pour la protection des lieux, mais de notre côté notre objectif était désormais de retrouver Hypérion. Jinkoo Ja parlait à la Bubulle doucement, nous saluant alors qu’eux veillaient à ce que Thanatos ne puisse pas intervenir dans les environs, afin d’arrêter ses forces s’il en existe encore, pendant qu’on progressait en découvrant la ruine abandonnée. Sur le point d’y entrer, plusieurs affiches traînaient encore au sol. Hypérion promettait de faire parti des élus touchés par les Régulateurs noirs, comme un moyen d’utiliser le désespoir des locaux.

Plusieurs avaient abandonnés leurs affaires en arrivant là, et un Alexandrin gisait même au sol, en pleurs, disant qu’il est condamné sans son Régulateur noir. Qui tristesse, alors qu’on approchait des ruines. Pumaska ne désirait pas de commentaire en observant les environs, comme si elle se fermait le plus possible pour ne pas avoir à accumuler tout le malheurs environnant. Comme je la comprenais. Rien de tout ça n’était agréable à subir. Lucian quant à lui brûla, comme moi, une des affiches, par un excès d’agacement en voyant tout ça. Mais lui réagit de façon sec à la personne qui gisait au sol, en lui disant de retourner chez lui plutôt que de traîner après l’immortalité. Arrivant vers les abords de la ville. Tout n’était que chagrin auprès des restes d’Hypérion. Nous fonçant dessus, deux sortes de tourelles nous identifiaient, avant de constater que nous étions des « menaces importantes. » Bigre, n’est-ce pas un compliment au fond, après tout ce que nous avions provoqué chez Hypérion avec nos alliés ?

Ce qui était moins plaisant, c’était les tirs d’énergies nous fonçant dessus provenant de canon abandonné ici et là dans la ville, cherchant à nous tailler tous en pièce. Alors, pour s’en sortir, je tirais mes lames en repoussant plusieurs traits d’énergies. Les déviant comme je pouvais, jusqu’à ce qu’un tir ne me frappe contre l’épaulière, m’envoyant au sol. Aucun autre ne vinrent à moi, Lucian ayant un petit regard arrogant vers moi en ayant créer le bouclier d’éther avec la grande glyphe rouge de Mhach apparaissant devant. Ce fut alors aisé pour Pumaska de foncer. Ses lames formant des hélices intenses, l’éther éolien suivant ses lames, tranchant les équipements nous tirant dessus. Le soucis, c’est que nous étions désormais remarqué par nos ennemis. J’étais surprise qu’il reste autant d’agent d’Hypérion, après la chute de Victrix et Tzar, mais tant qu’il restait leur Général, il leur resterait des zélés devenu totalement fou. Portant des armures renforcées, massives.

Ils créaient avec de l’électrope des armes, allant du canon aux mains géantes, pour nous écraser avec. Alors, pour se débarrasser des derniers combattants protégeant la générale Kasenta, je fusais en transperçant un premier avec une parade vive. Il se releva, bon sang, ils avaient parfois encore une âme dans leurs régulateurs ! Ainsi, certains adversaires vaincu revenaient à la charge, mais mon assaut fut grandement simplifié par les chaînes propulsées par Lucian, tournoyant autours, serrant les pauvres zélotes qui feraient tout pour nous tuer, pour l’Immortalité promise, avant de soudainement être tranché par Pumaska arrivant dans une puissante Reptation, fendant nos derniers adversaires un instant après que Lucian ait été projeté par un explosif au sol, s’écrasant contre un mur de pierre.

Braqué par deux armes Alexandrine, ça allait finir bien mal, mais les deux meurtriers furent rapidement tranchés par nos lames à Pumaska et moi. Nous débarrassant des rares derniers guerriers d’Hypérion. Aidant Lucian à es relever avant de reprendre notre route. Bigre, comme l’ambiance était malsaine. Des bannières sales et dévastées flottaient lentement un peu partout au milieu des matériaux usés, et la plupart des tubes étaient brisés. De la fausse liqueur fantôme glissaient un peu partout, donnant l’impression d’imbiber les lieux de sa présence un peu partout, rendant la scène vraiment lugubre à mes yeux. C’était comme s’ils avaient abandonnées des souillures corruptrices partout, et tous se contentaient d’écouter Kasenta : Un enregistrement d’elle se diffusait au milieu de la place. Elle apparaissait en un énorme hologramme vacillant dans les airs, étendant ses bras, en saluant et en essayant de motiver les siens à des combats intenses quitte à ce qu’ils périssent pour leurs causes.
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Il nous fallait arrêter cette folie, mais arrivèrent lentement trois énormes Dos-laineux, modifiés par l'électrope et renforcé, transformé, se baladant sur les deux pattes arrières contrairement aux autres. Ils allaient tenter de nous massacrer, devenu des sortes de monstres sans volonté. Alors, pour nous défendre de ses horreurs, je fonçais brusquement droit vers les Dos laineux, ayant bien du mal à passer outre la vision de l’outillage faisant apparaître Kasenta, n’arrêtant pas de penser aux officiers Garlemaldais prêts à faire tomber leurs populations entière vers l’horreur et la mort, pour les desseins de l’Empire. Envoyant plusieurs coups puissants le long des bêtes, m’harmonisant avec Pumaska pour frapper ensemble les anciens animaux renforcés comme ils le faisaient avec Victrix et son maudit laboratoire.

Pumaska de son côté, fusant rapidement en se mettant à frapper là où elle pouvait les bloquer. Esquivant, utilisant mes conseils et mes exercices, en tranchant sans cesse en fusant à droite et à gauche à toute vitesse dans des coups puissants. Tranchant là où il faut, l’un fut si immobilisé que je parvins à frapper d’un coup terrible, empalant brutalement la bête au sol, son crâne fendu par mon glaive. Les deux autres surchargeaient leurs éther, devenant plus vif, plus puissant, et rapidement, nous esquivions leurs coups, une frappe brisant brutalement un mur d’électrope s’effondrant sur le côté. Arrivant auprès de Pumaska, je formais des images de miroir pour libérer sa vue, alors qu’elle détruisait plusieurs amas d’électrope partout sur les bêtes. Immobilisant une bête en lui tranchant la jambe, cela offrit l’opportunité à Pumaska, qui rapidement l’achever d’un coup dans un point faible de notre adversaire. Le dernier, enragé par la vision des siens vaincu les uns après les autres. Il bondit brusquement en devenant fait d’une lueur mauve vive, foudroyante, pour nous écraser de ses deux poings.

Esquivant dans des mouvements vifs, à toute vitesse, quand la bête s’écrasa. Je parvins à faire diversion dans les hauteurs jusqu’à ce qu’un coup plus puissant de Pumaska ne lui tranche le ventre, abandonnant ses viscères soudainement au sol dans un mouvement peu ragoutant. Bigre, pensait déjà aux nombres de douches qu’allait devoir accomplir Pumaska pour se libérer de l’odeur. Lucian arriva vers l’Hologramme de Kasenta, et commença à parler au peuple. Il fit rapidement une grande élocution en essayant de convaincre les peuplades de se souvenir. De retrouver les souvenirs du chaos apportés par le Suzerain de la Force, et toutes les dérives. Et les conséquences que ça aurait.

Mais il voyait bien que les gens tentaient de le comprendre, de l’écouter, jusqu’à réalisé que cette maudite installation formait des chaînes mentales autour des pauvres bougres environnant. Et que les chaînes, dans nos esprits, finiraient aussi par nous contrôler. Pour arrêter ça, il commençait à former un amas d’éther tellurique après avoir trancher la chaîne qui naissait autour de lui. Focaliser sur le coup puissant, des amas d’éther volant ici et là dans la frappe vive, il commençait à arrêter l’ensemble, mais une voix lui ordonna d’arrêter. S’écrasant au sol, broyé par les nombreuses chaînes, Lucian tentait alors de se sortir de là, malgré la douleur. Créant une impulsion intense, remontant le long des chaînes, de la machinerie, jusqu’à l’atteindre soudainement. Celle ci explosa dans une grande déflagration, détruisant soudainement l’Hologramme massif, des étincelles volant partout. Il vacilla, sans cesse, avant de s’éteindre soudainement en libérant de cette pression tout les habitants environnant. Ils pleuraient, maudissaient Hypérion. Mais ils étaient libre, et ils pourraient rentrer chez eux, tous autant qu’ils étaient.

De notre côté, nous avions encore une proie : Kasenta. Observant les environs, un peu partout, des affiches installées sur les vieux murs parlaient de la grandeur de ce qu’Hypérion imaginait, à travers le prisme des intentions de Zoraal Ja. Ils étaient toujours aussi belliqueux, mais maintenant que tout était comme abandonné et noyé dans la folie, tout semblait si sale et triste. Plusieurs habitants nous regardaient, portant tous un Régulateur noir, comme les élus de ceux qui ont pu récupérer le Régulateur noir provenant de ce qu’Hypérion avait pu voler. Ils nous observaient, tous malades et fatigués, cachés ici à cause des crimes d’Hypérion tandis que nous marchions vers leur Général. Il semblaient mal à l’aise, une femme nous envoya une pierre en criant qu’ils seront bientôt éternel et que nous n’avions pas le droit d’interférer de la sorte.

Des tuyaux avec de la Liqueur fantôme étaient installés un peu partout dans les environs, « Mortis » gravé dans les environs. Bigre, qu’est-ce que Tzar avait bien pu créer dans les environs ? Alors que nous avancions, je tranchais plusieurs tuyaux, pour abandonner un peu de cette maudite liquidité. Renvoyant une pierre vers un des Alexandrins, ça n’allait ni le sonner, ni le tuer, mais au moins j’eus la satisfaction qu’ils étaient choqués qu’une de ses Aventurières censée être trop gentille leur renvoyer un de leur petit caillou avec leurs maudits mécontentements. Continuant ma route, Lucian regardait un peu partout, l’air absent, alors que Pumaska arracha soudainement deux affiches. Une jeune fille tenta de lui lancer quelque chose, mais la petite reçu un grognement qui était, ma foi, gentillet. Néanmoins avec l’angoisse, la peur, le stress vécu depuis tout ce temps, son regard vrilla et elle s’effondra lourdement à terre, inconsciente. Bigre, comme ce fut soudain. C’est au milieu de toutes les ruines que se trouvait la terrifiante création de Tzar. Un de ses chefs d’œuvres, même alors qu’il était censé être mort maintenant, observant dans les environs en voyant au milieu de tout ça un énorme cocon installé au centre de tout ça. Les tuyaux y étaient tous attachés, alimentant le cocon de Liqueur fantôme – du moins, de la création de Tzar qui servait tout comme, alors qu’un écran se tourna vers nous.

Dessus, le visage du Scientifique se trouvait – enfin, « visage », en partie vu qu’il était grandement masqué. Il nous raillait, annonçant que la mort ne l’arrêterait pas. Visiblement même mort, il allait être plus qu’une gêne, tandis qu’il nous demandait de contempler la grandeur de Mortis. Strausser était attaché à un câble dans un amas de technologie, alors qu’il était venu essayer de sauver Kasenta, mais qu’elle était aller dans le cocon. Sortant lentement de là quand le cocon s’ouvrit, une sorte de femme uniquement faite d’électrope jaillit lentement. Elle flottait doucement en l’air, effrayante et prête au combat, alors que Tzar lui ordonna de nous tuer, visiblement elle était dénuée de volonté hélas désormais. Alors, je tentais de l’assaillir, mais bon sang ! Elle paraît nos coups avec Pumaska, maîtrisant l’électrope à merveille en formant plusieurs armes d'électrope dans les airs, nous repoussant. Entaillant son flanc, je fus récompensée en étant lourdement repoussée d’un choc plus puissant alors, m’écrasant sur le sol dans un flux d’énergie mauve intense. Pumaska parvint alors à frapper sa tentacule de tête, mais au lieu de tomber, celle ci était encore reliée par une puissante énergie. Bon sang, quel maîtrise ! Kasenta était vraiment devenu un être à part.

Repoussant Pumaska, elle abandonna la Shetona en se prenant les pointes de pierres dans le ventre. L’éther tellurique déclinait fortement dans son corps, Lucian cherchant à l’affaiblir, avant qu’elle ne hurle. L’onde de choc éthéré frappa brutalement Lucian, l’envoyant valser contre un mur brutalement. Me relevant rapidement, fonçant à toute vitesse malgré la douleur, je propulsais rapidement une lame puis une autre vers son corps principal, esquivant en tournoyant les énormes tentacules jaillissant vers moi avant de récupérer mes lames.

Mon glaive formé, je frappais vers l’entaille déjà faite, et une explosion éthéré jaillit, lui laissant une balafre vraiment intense. Elle allait me le faire payer au centuple, mais Pumaska sabota le cocon à toute vitesse dans des coups puissants. Brisant les technologies du cocon, détruisant tout avec des coups puissants, l’un après l’autre et à tout vitesse, envoyant des morceaux de technologie volant partout. Kasenta fut gênée, énormément, et fut attrapée par le serpent d’ombre de Lucian. L’écrasant de plus en plus. Sa marque maudite au bras se mit à s’agiter, créant des amas d’obscurités tout le long de son bras, tremblant de plus en plus. Tombant à genou, en sang, il refusa de laisser Thanatos le manipuler, et Kasenta préparait une grande lame. Il était temps d’en finir avec elle. Passant toutes deux en Réminiscence, malgré sa vitesse inquiétante, Kasenta ne peut suivre aisément deux rôdeuses-vipères lancées à toute vitesse.

Tranchant un peu partout, fissurant sa carcasse de plus en plus en libérant des fissures ici et là. La lance de Lucian jaillit soudainement, créer en un éther de cristaux, propulsée par le Sorcier, avant de se planter dans le ventre de Kasenta. Un instant après l’explosion foudroyante, Pumaska et moi lui administrions le coup fatal. Son cri mêla souffrance et désespoir, alors qu’elle s’effondra doucement. Strausser vint s’installer en dessous pour la réceptionner, alors que Kasenta lui demanda pourquoi l’avoir trahi. Strausser, prenant sa main, en larme, lui expliqua qu’il ne l’à trahi que parce qu’il n’a pas su l’empêcher de devenir un monstre. Kasenta ne pu lui répondre : elle s’était éteinte dans ses bras, ce corps d’acier ayant perdu son âme. Strausser pleurait contre le corps de la Générale, de son amie, alors que nous profitions enfin d’un instant de repos. Hypérion était définitivement vaincue, mais il restait l'oeuvre du Fragment d’âme, et les dernières folies de Tzar. Chaque chose en son temps. Nous pourrons nous préparer à l’affronter, mais il nous fallait du repos. Et pour Strausser, du temps. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 02 oct. 2025, 23:50

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-vingt-sixième entrée.
«Sous l’eau, d’une négociation à la chasse.»
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« Setkhis. Avec toues les informations découvertes sur le Démon, nous étions désormais plus que conscient de ce qu’avait fait Nemess et de ce qu’il tentait de faire. Ayant capturé un Aventurier Hyurois, qui était jadis un Faucheur avant d’être massacré par le scientifique, avait « laissé » son avatar entre les mains de notre ennemi qui s’en servit pour installer le démon dans sa structure. Les négociations furent âpres, mais il parvint quand même à négocier de l’éther contre sa présence et son essence, sans être conscient que c’était ça qui le condamnerait. Setkhis pensait avoir trouver son buffet garnis, lui permettant de se nourrir d’éther sans le moindre soucis en récupérer l’éther spirituel de ses proies tout en laissant le reste. Ainsi, il tentait de créer des morts-vivants avec un éther particulièrement contaminé par Nemess de la façon qui l’avait manipulé.

Enfermé dans le laboratoire sous marin, Setkhis attendait soigneusement d’être libéré depuis quelques temps maintenant, alors que Nemess faisait n’importe quoi avec son éther. Il est possible que l’Aventurier ait été un malchanceux finissant dans la sphère en subissant les trente années de resynchronisation temporelle. Je doutais que tout ça ne soit que du hasard. Mais je ne peux pas vraiment parler au nom de Thanatos et de ses projets. Nous devions décidé ce que nous ferions de ce Setkhis, et l’idée de devoir lui parler. Lucian m’avait dit que nous pourrions lui demander le moyen de lui arracher ses chaînes afin qu’il puisse être renvoyé au Néant, tout en ce vengeance de Nemess, mais ma confiance n’allait pas plus loin que je suis capable de balancer dans les airs l’Agrius. Je me jurais alors de garder un œil, et le bon, sur ce maudit démon, le long de notre mission. Nous retrouvant devant le pont en préparant notre descente, notre équipe allait être renforcée par L’vinus cette fois, portant son armure plus massive en pensant bien aux problèmes qui pouvaient nous attendre en bas.

Discutant quelques instants de la situation, évoquant le problème quant à Setkhis et la forte probabilité que nous ayons, hélas, à discuter avec lui. Tout comme apprenant que L’vinus n’avait pas de Tacos, mais uniquement des nouilles au dodo pour après notre mission – Bigre, je n’en n’avais pas manger depuis presque deux ans, si ce n’est plus. Il nous fallait désormais nous préparer à descendre vers les profondeurs marines, en repassant par ce maudit ascenseur. Vous vous en doutez bien, personne ne se sentait à l’aise. Alors qu’on s’enfermait dans la cabine de fer froide, personne n’était à l’aise. Je pouvais voir L’vinus gronder, Pumaska chantonner et Lucian soupirer, alors que tous furent figés, moi la première, face à la créature marine sous les eaux. J’étais bien entendu rester au hublot pour regarder à travers comme une jeune aventurière espérant que le premier Aéronef qu’elle prends de sa vie ne va pas exploser pendant la route.

Dans les faits, en nous retrouvant face à la bête, ça aurait pu être catastrophique si elle ne s’était pas contenté de partir. Reprenant ainsi notre route – du moins, l’ascenseur le faisait, et lui n’avait pas notre sensibilité. Arrivant tout en bas finalement, l’accès s’ouvrant nous libéra de la pression de ce maudit ascenseur et cette impression sans cesse d’être broyés par la pression et d’être sur le point d’être tués. Marchant de nouveau tout le long du passage abandonnés, regardant un peu partout en cherchant du regard ce qui pouvait découvrir de nouveau.

Rien ne se passa jusqu’à la salle que nous avions abandonnés la dernière fois contre la grande créature tentaculaire. Au moins, cette fois, nous n’aurions pas à tués une horreur de ce genre. Mais je ne pouvais que ressentir la pression d’un regard qui se posait sur nous. J’imagine, sans pouvoir être sûre, que c’était Setkhis. Le démon nous attendait, apparaissant dans une lueur sombre en tournoyant. Toujours le même : quatre bras, armés de lames, et deux ailes dans le dos mettant en valeur l’étrangeté de son corps serpentin, l’air en colère de nous voir arriver. Enfin, de ME voir arriver. Le fait de l’avoir attaquer rester encore dans sa mémoire, sans que je ne puisse le purger de ce lieu, et il nous menaça clairement. Respire, pensais-je, ne lui foncer pas dessus pour le tailler en pièce. Pendant notre dialogue, Pumaska resta sur le côté en écoutant, profondément mal à l’aise en se demandant ce qu’elle aurait pu dire en restant pensive. Elle ne voulait pas faire d’erreur ce que je pouvais comprendre.

Ce genre de dialogue était aussi intense et compliqué, mené par L’vinus et moi. Le miqo’te était quand même bien plus habile dans ses mots. Déjà parce que le Démon n’avait pas été attaqué par ce dernier, mais surtout parce qu’il lui parlait comme avec un objectif. Moi, j’avais tendance à lui parler en le prenant de haut. Bigre, comme j’avais du mal à le traiter comme un être avec qui négocier véritablement, si ouvert au dialogue soit-il, et coincé ici. L’idée était donc claire : détruire les dernières expériences de Nemess, le vaincre, prouver sa mort, et laisser Setkhis retrouver le néant pour qu’il ne provoque plus le moindre soucis dans les environs.

Tout ça passait par un débat qui dura quelques minutes sur comment s’en sortir et le comprendre, jusqu’à ce qu’il ne disparaisse dans une lueur vive tournoyante en formant quelques bourrasques d’obscurités, alors que la porte s’ouvrit. Cet accès qui nous avait été condamné jusque là était désormais grand ouvert, nous permettant d’avancer tous ensemble en observant les environs, espérant que rien ne nous tombe dessus rapidement. Nous discutions un instant de la situation avec L’vinus, sans les faits nous n’avions pas fait de contrat. Il faudrait être extrêmement attentif à ce que nous ferions par la suite, mais déjà, il fallait être attentif pour ne pas tomber. Des plaques entières d’aciers chutaient dans le vide quand une certaine pression était exercée dessus. Rien à voir avec e poids, je vous l’assure, je n’ai pas autant grossi. Outre cette idée tordue, nous progressions alors en faisant bien plus attention à ne pas tomber dans le vide, et j’étais tellement concentrée à vérifier que personne ne chute à l’eau, empruntant un grand couloir grillagé avec les flots sombres en dessous, que cela me rendit inattentive.

Croisant des corps le long du passage d’anciens scientifiques ayant œuvrer avec Nemess, une partie de moi occulta le plus important : Souviens toi, idiote, de ce que font les créatures de Nemess aux cadavres ! Ils se relevèrent d’un coup, un flot de morts vivants arrivant vers nous de tout les côtés. L’vinus ne portait pas ses lames, usant de ses poings comme avant en les envoyant valser dans tout les sens avec des impacts puissants créant des impulsions éthérés lors de ses frappes aux poings. De mon côté, je me servais du fait que les créatures attaquaient L’vinus pour les décapités, usant d’un style très aérien, les enfants les unes après les autres tandis que si Lucian avançait en vérifiant les environs, Pumaska tenait nos arrières en taillant les derniers revenants. Cela lui coûta une belle griffure au torse, qu’on ne pouvait laisser longtemps non-traité : lui envoyant un baume de désinfectant, de la qualité « Moutah Pontah » comme j’en ai toujours sur moi, elle pu traiter sa blessure rapidement alors que nous traversions un passage ouvert par une énorme griffe. Bigre, sa taille était absurde, Pumaska se demandant si il s’agissait bel et bien de l’un des « enfants de Setkhis », comme ils pouvaient l’être présentés. Il s’agissait des derniers expériences à poursuivre, que nous étions bien décidés à arrêter.
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Avançant ainsi tous ensemble, nous observions une grande salle où visiblement certaines créatures qui n’auraient pas du avaient décider de s’échapper. Deux tubes avec un liquide clair dedans, devenu vert ici et là de façon particulièrement écœurante, libérant une odeur putride. Mais ce n’était pas plus ragoutant que ce qui se trouvait sur place : Dans les environs, nous pouvions voir une de ses horreurs aux allures de reptiles humanoïdes, un homme-serpent, dévorer un corps en cherchant à récupérer son éther, tandis que deux tubes trônaient dans un coin avec à l’intérieur un des Pseudo-démons. J’avisais de la situation, proposant à L’vinus et Pumaska de dévaster la créature, mais voyant L’vinus partir, je parti épauler ma disciple, alors que nos lames vinrent frapper rapidement. Lui arrachant une partie du visage, c’est là que je peux concevoir à quel point il était un Cendré, un mort-vivant, braillant et envoyant des coups de griffes un peu partout pour nous tailler en pièce en retour avec un acharnement inouïe. Frappant, tranchant, il fut grandement blessé, mais je voyais que L’vinus fut mit en difficulté : en ouvrant le tube, tabassant le démon rapidement. Celui ci parvint à frapper brutalement en retour le miqo’te, l’écrasant de ses poings puis d’une impulsion foudroyante intense. L’armure de L’vinus encaissa, bien pour ça qu’il la portait, et il se redressait en position défensive.

Sur ses gardes, il renvoyait les coups, et je propulsais mes lames vers les deux menaces : mon épée se planta dans le torse de la créature, Pumaska en profitant pour lui trancher un bras avec aisance, tandis que L’vinus dévasta le démon. Je pensais que c’était une bonne avancée, mais il se trouva que soudainement, l’accumulation de la liquidité écœurante forma autours de ma jambe, un Flanc. Une de ses véritables démons – en était-ce un vrai, lui ? Donnant l’impression d’une gelée vivante. Me mordant la jambe, je me retrouvais coincée. Ramenant mes lames à moi en formant mon glaive, je n’eus qu’une seule intention : Tout faire exploser. Pendant que Pumaska dévastait la créature à côté d’un bon coup de la lame, la laissant s’écraser par terre lourdement en perdant petit à petit son sang. L’vinus frappa en même temps que moi.

L’explosion d’éther dispersa brutalement les morceaux de flanc partout, nous imprégnant au possible de toute cette puanteur dégoûtante, glissante le long de nos équipements. Quel joie d’être entièrement souillés par cette pourriture, pensais-je, alors que l’odeur infecte aurait bien du mal à partir. Heureusement que j’avais fini par acheter du savon plus qu’efficace pour essayer d’avoir des moyens de ne pas tomber de moi même à cause de mon odeur. Nous reprenant en nous essayant un peu, les deux tubes plus loin comprenaient encore des corps flottant de deux pseudo-démons, avant que Pumaska ne sabote rapidement tout les mécanismes, en même temps que j’envoyais deux lames de jets se planter dans les vitres. La foudre se mêlait au liquide, formant des chocs électriques un peu partout. Voilà ma réponse à la demande de L’vinus qui s’interrogeait sur ce qu’on ferait d’eux. Pendant un instant de calme, observant dans les environs, tout semblait bien se passé. Nous n’étions pas trop blessé, même si je sentais encore la douleur à ma jambe due à la morsure – et pour être franche, aussi à certaines de mes blessures des missions enchaînées avec un rythme dangereux ses derniers jours. Jusqu’à ce que soudainement, le toit ne cède. Il ne s’était pas entièrement effondré sur nos têtes, grâce nous soit louée, mais une titanesque griffe jaillit et frappa dans tout les sens.

Je parvins à mettre Lucian en sécurité, ce qui ne fut hélas pas suffisamment. Pumaska reçue un terrible impact. Étalée plus loin, inconsciente, Lucian fusa pour venir à son aide afin de l’aider à se remettre d’aplomb. De mon côté, avec Pumaska dans cet état, hors de question de fuir ! J’analysais les fragilités dans le plafond, et envoyait mes lames. L’vinus m’imitant, nous brisions ensemble soudainement le plafond, s’écroulant d’un coup dans un vacarme puissant. Le Bec-Hache, du moins, la bête qui en fut un il y à bien longtemps, s’écrasa de toute ses forces au sol. La poussière ondulait un peu, alors que le Bec-Hache rugissait. Setkhis, aussi limité soit-il, fit son apparition. Je craignais une trahison, ce qui aurait été tout naturel pour une créature du néant, mais l’ancien Avatar semblait réellement vouloir s’en prendre à la création issue de son essence.

Pour l’instant, L’vinus et moi avions attaqués ensemble pendant que la créature se débattait, le Bec-Hache devenue si monstrueux, subissant le poids des innombrables frappes des poings de L’vinus, le Chakra enflammé lui donnant l’impression d’être une tempête de feu bien décidé à tout détruire avec puissance. De mon côté, je frappais brusquement un peu partout, cherchant son point faible, jusqu’à le trouver enfin : Une sorte de main sinistre, ressemblant à celle de Setkhis, avec à l’intérieur une mémoria qui ondulait d’énergie avec intensité. Le démon affronta son « fils », frappant de ses lames, un instant après qu’un puissant rayon d’énergie ne jaillisse de bec de la créature, nous envoyant L’vinus et moi nous écraser par terre brutalement, sonnés par la puissance de l’impact. Nous redressant, sonnés et blessés, nous n’avions pas le choix que de frapper de nouveau. La puissance de L’vinus m’offrait clairement un moyen d’agir, laissant quelques feintes au cas où, avant d’atteindre brutalement la main sinistre. Tranchant celle ci, avant de détruire la mémoria, pendant que L’vinus s’acharnait en ponctionnant l’énergie de son adversaire.

Pourtant, la bête ne céda pas. Je pensais que ça l’arrêterait, mais l’expérience 32 n’était pas du genre à abandonner si facilement. Depuis le temps qu’on la traquait, après tout. Elle dévastait tout dans les environs, et tenta même d’attraper L’vinus dans son énorme bec. Je n’imaginais pas ce que la puissance de son bec pouvait faire à un être humain, et je m’acharnais de mon côté à frapper partout. Libérant des frappes précises, tranchantes, afin de l’affaiblir. Je ne sentais pas encore venir le coup fatal, alors il fallait tranquillement le « préparer » un peu. L’vinus envoya brusquement une décharge d’éther, empêchant le bec de le dévorer, formant un impact puissant vers l’intérieur de la bête.

Dévastée, brutalisée, elle fonça vers Setkhis en ouvrant grand le bec. Bon sang à quel point cela massacrait mes pensées, me forçant à choisir entre ma morale et l’évidence de voir si ça ne pouvait pas le massacrer. Tant pis ! Si ça avait pu le tuer, ce qui n’est vraiment pas dit, j’avais donner ma parole ! Concentrant le plus d’éther possible, je bondis, mes lames suivies par une nimbe d’éther stellaire, pour trancher la tête de la bête, criant à L’vinus de frapper ensemble avant que Setkhis ne soit affecté. Après tout, on avait besoin de lui pour retrouver Nemess, non ? L’vinus le balaya, pour le faire choir brutalement et ainsi, le bloquer et me permettre de le décapité brutalement. Des âmes flottaient un peu partout, s’éloignant hors de la plaie lentement, sifflante dans des lumières pâles s’échappant d’un peu partout autour de nous. Le calme revint lentement. Alors que Setkhis observait le cadavre libérant, il nous proposa de mettre notre accord sous la forme d’un contrat. Refusant catégoriquement, j’étais de toute façon occupée à contempler les lumières des âmes qui s’échappaient, observant ce si triste spectacle.

Il restait plus qu’une seule expérience. L’expérience 33, avant de pouvoir s’en prendre à Nemess. Moi qui pensait être débarrassé de Setkhis dès ce soir, nous voilà donc embourber dans une sorte de fragile alliance avec une Créature du Néant. Bigre, tant qu’il n’y avait pas d’histoires de contrat. Mais qu’à cela ne tienne. Nemess était notre cible, qu’il soit encore dans l’Hoirie Recouvrée ou non, tant qu’il y aura Nemess, Setkhis serait coincé. Lucian, la prochaine fois que tu me proposes des négociations avec un démon, je t’envoie du haut des pointes au sommet d’Ishgard ! Qu’à cela ne tienne, au fond. Je n’ai pas encore l’impression que tout finira de façon catastrophique. Du moins, tant que Nemess n’est pas vaincu. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 03 oct. 2025, 23:14

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-vingt-septième entrée.
«Âmes synthétiques.»
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« Maintenant que Kasenta était perdue, aussi triste ait été sa chute surtout quand Strausser lui fit ses derniers adieux en larme. Tout en repoussant les expérimentations de Nemess, nous permettant enfin d’essayer de découvrir le dernier refuge de là où se trouvait le Fragment d’âme. Le complexe avait été découvert par Oblivion, une installation caché dans le sud, donnant l’impression de n’être qu’une porte au milieu de nulle part, portant fièrement le symbole d’Hypérion. Depuis notre première venue dans l’Hoirie Recouvrée, nous avions été confrontés à la vision de ce cercle avec le cristal au milieu. Il n’y eut que des conflits depuis avec eux, et nous œuvrions pour arrêter leurs crimes, ainsi, voir ce symbole me faisait songer que nous aurions bientôt fini de poursuivre les actes désespérés de personnes craignant la mort plus que tout. Il nous fallait rejoindre l’ultime structure d’Hypérion. Et découvrir ce qu’ils avaient fait du dernier Fragment d’âme. Les locaux nous regardaient, chargés du fardeau de ce qui s’était passé dans le secteur, nous regardant de façon aussi inquiétés que fatigués des soucis qui pouvaient se produire en plus. La pluie qui tombait n’améliorait en rien l’humeur générale, et ce n’est pas sous quelconque vivat que nous partions.

Il y avait plutôt l’impression qu’ils s’interrogeaient sur les futurs problèmes que notre présence apporterait dans leurs quotidiens. Yuki et L’vinus progressaient avec moi, ayant laissé Pumaska au repos. La pauvre Shetona avait reçu un choc vraiment terrible, et restait encore dans son lit après la coup de griffe reçu. Nous marchions alors tout les trois, contemplant les environs mornes et abandonnés, avant d’atteindre après une petite marche sous la pluie, d’observer que presque rien ne fonctionnait autour de nous. Et même les défenses de la vieille base découverte d’Hypérion. Ça aurait pu être pas mal de structure différente, mais nous avions pu découvrir grâce à Oblivion que c’était effectivement la structure d’Hypérion qui abritait là où Thanatos fourni le Mortis à Tzar et Kasenta.

Les deux étaient morts désormais, Tzar peut-être moins que l’ancienne officier de la Gardienne d’éternité. Rien ne marchait, Yuki contemplait les environs avec une moue morne, l’air déjà très peu heureux de se retrouver là en observant les environs. L’vinus lui avait déjà attraper son éthérimètre en regardant un peu partout, voyant bien que l’énergie des défenses refluaient droit vers l’intérieur. Quoi que ça pouvait signifier, ça ne voulait rien dire de bon, alors nous accélérions quelque peu le pas. L’intérieur du dernier domaine ressemblait vraiment à une sorte de vieille installation de Néo-Alexandrie qui aurait été préservé du temps par un entretiens régulier. Pourtant, tout marchait lentement désormais depuis le sac d’Hypérion et la mort ou l’arrêt des activités de la plus part de ses membres. Marchant lentement en observant les environs, tout était d’une lenteur inouïe, se déplaçant en donnant l’impression d’être affecté par une fatigue impossible. Plusieurs haut-parleurs diffusaient encore l’idée qu’ils faisaient tout ça pour l’avenir du grand Zoraal Ja, alors que plus personnes n’étaient là.

Ni leur Suzerain, ni les fanatiques ayant cru bon de suivre cet élan de folie. Plusieurs machineries abîmées formaient des effets d’électropes, progressant doucement jusqu’à un chant étrange qui sortait d’un passage. La voix rauque, effrayante, résonnait sans cesse derrière une sorte de petite porte, où nous trouvions sans doute nos futurs obstacles. Envoyant des lames de jets vers plusieurs des haut-parleurs pour ne plus entendre la voix de ces maudits adorateurs de Zoraal Ja. Le prince Parricide avait attaqué Tuliyollal, et hors de question de pardonner ça à son souvenir.

Yuki était nerveux, regardant dans tout les sens, jusqu’à ce que Rine ne lui montre L’vinus. Tout deux, ils virent une sorte de silhouette humanoïdes avant de disparaître en s’interrogeant sur qui il était. Bon sang, mais qu’est-ce qu’Hypérion avait bien pu créer, pensais-je ? Dans les environs, jaillit une voix qui ressemblait à celle de Thanatos. Disant que son fils ne méritait pas de mourir, nous pouvions voir dans les environs, plusieurs imageries qui flottaient un peu partout. Des souvenirs du fils de Thanatos, à l’époque où il n’était qu’un enfant de Tural. Une vieille musique mélancolique passait, comme si sa chanteuse nous toussait au visage, alors que nous parcourions l’ancienne joie d’un pauvre jeune homme décédé. L’vinus cherchait à comprendre où il avait vécu, réalisant bien qu’il y avait des lieux du Tural. L’enfant de Thanatos avait vécu comme un Tonawawta. Mais rien ne disait quand il fut tué. Yuki regardait un peu partout, l’air peu rassuré, aveuglé comme moi en reprenant notre vue – ce que L’vinus n’eut pas à faire, en tant que Solaire, le chanceux avait bien du mal à être affecté par ça !

En regardant les environs, nous progressions sur nos gardes dans ce lieu qui affectait même un peu notre pauvre petite Rine. Une lumière passa au rouge, démontrant finalement que nous n’étions effectivement pas les bienvenues, alors que jaillirent de nombreuses machineries rondes portant des grands fusils. Nous fonçant dessus rapidement, pour nous tirer dessus ou nous massacrer avec des sortes de lances à énergies. Les gardes mécaniques jaillirent de partout, et il nous fallait nous ouvrir un passage. Arrivant dans les machineries juste avant qu’elles ne tire dans un élan fulgurant. L’impact puissant de L’vinus brisa son premier adversaire, avant de faire parler les poings.

Les tirs cessèrent rapidement au vue de sa vitesse et de ses frappes, tandis que je passais en vitesse en libérant les vibrations de mes lames pour trancher les bras et les corps des machineries rondes. Tout se passait pour le mieux, si une des machineries n’avait pas décidé d’exploser en mille morceaux, m’envoyant m’écraser très fortement contre un mur, douloureusement, tandis que L’vinus tomba sur le dos. Avant de se faire tirer dessus par trois des engins, il perçu Yuki arriver pour tout détruire de ses deux lames, formant des explosions le long du passage de ses épées, en détruisant les dernières machineries nous faisant barrage dans des explosions intenses suivant ses lames. Après la destruction des derniers engins de combat, Yuki m’aida à me relever alors que Rine nous offrait des soins. Soutenant L’vinus à son tour, Yuki et lui se préparèrent à la suite au milieu des décombres brisés des engins de combats. Continuant dans le grand couloir pour essayer d’atteindre notre cible, des grand amas d’électropes jaillirent pour nous arrêter, donnant l’impression d’être désormais au milieu des innombrables cubes d’électropes d’un noir profond, recouvert de lignes concentriques. Pendant quelques instants, nous n’étions que dans la contemplation de ce piège, alors que la voix de Tzar se fit entendre.

Bon sang, même mort, il arrivait encore à être là pour nous oppresser, celui là ! Nous traitant des pires paramètres jamais perçu dans ses calculs. Au fond, c’était flatteur, et je me contentais de le remercier alors que deux ouvertures jaillirent, laissant apparaître deux grands gardes. Les sentinelles mécaniques étaient d’un autre genre, bien plus sophistiqué, brandissant des lances vers nous. C’est alors qu’on se préparait à les affronter qu’une trouée apparue à l’intérieur de l’électrope, laissant apparaître Strausser accompagné de Jinkoo Ja et Bubulle. Il commença à trafiquer les tentatives de Tzar, mais il ne pouvait pas le faire entièrement. Une porte commençait à s’ouvrir, et il fallait rapidement ouvrir l’accès pour nous échapper.
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Pour ça, nous allions laisser Yuki s’occuper de la porte, alors que L’vinus et moi foncions vers les gardes. Se moquant d’eux en disant qu’ils pourraient commencer par un Bonjour. Les deux gardes se regardèrent un instant, et l’un décida à parler, mais il reçu à la place l’énorme coup de poing du Miqo’te frappant avec une violence intense. Les flammes jaillissant autour de son poing provoquant un impact puissant, rayonnant, alors que la machinerie fut écrasé contre le mur. Mais elles étaient rapide. Très rapide, et les coups tombèrent sans cesse. La seconde cherchait à décapité le Miqo’te, et je parviens à intervenir en frappant à de nombreux endroit, l’envoyant valser plus loin. Dos à dos, encerclés par les engins, ceux ci se préparaient à contre-attaquer. Frappant sans cesse à toute vitesse dans une lueur foudroyante, n’arrêtant pas de frapper dans des coups puissants, essayant de surpasser le garde. Celui ci fut brisé par L’vinus quand il se mit dans sa garde, avant de traverser brutalement son ventre d’un coup de poing. Le miqo’te avait brisé le garde, mais il esquiva de peu un coup de lance à la tête, en voyant le coup venir.

Le second garde était comme surchargé d’éther, une aura inquiétante ondulant autours de sa silhouette. Pour le détruire, L’vinus se mit à drainer ses forces. Pendant que je frappais de mon glaive, le surpassant sans cesse, il ne pouvait pas avoir les forces nécessaires grâce aux frappes siphons du miqo’te. Le garde tenta de le décapité, mais L’vinus esquiva soudainement dans un geste vif, avant de faire disparaître le reste d’éther. Ainsi, quand mon coup tomba, il fut vraiment dévastateur, empalant littéralement notre adversaire dans le mur. Arrivant droit vers la porte, Yuki tendit la main pour essayer de se concentré sur l’éther comme il avait apprit à le faire avec le temps. Dans des effets de pouvoirs intenses rayonnant autour de lui, il serrait les dents, car il se rendait compte que quelque chose était dedans.

Avec le recul, pourrions nous dire « quelqu’un « ? Difficile à dire. Mais vous comprendrait pourquoi je pensais avec le temps à « Exstatia », mais ça, c’est une histoire d’il y à très longtemps dans le passé. En tout cas, à travers l’éther, Yuki se livrait à une dangereuse course poursuite. Se retrouvant dans l’éther, au milieu de l’électrope, faisant tout pour isoler et rencontrer ce qui se trouvait là. Yuki fit face à une étrange entité, une silhouette avec deux yeux mauve, ordonné par Tzar. Celui ci lui gronda dessus d’agir, de surpasser les protocoles et de détruire les environs dans une énorme explosion. Par les Kami, pas une autre explosion ! Pour l’arrêter, Yuki se mit à chanter. Ce chant purificateur, apaisant, magnifique, donnait une tonalité blanche à ce lieu si sombre. Tzar chassé, Yuki proposa à l’entité une libération, alors que celle ci semblait hésité quelques instants. Tzar parvint à la faire disparaître de cette connexion. Le passage était grand ouvert, des blocs d’électropes flottant doucement en l’air. Au moins, le passage était grand ouvert, et ça s’était passé pour le mieux. Pour l’instant ! Marcher en direction de la suite de ce complexe me donnait l’impression de progresser au milieu d’une mine d’électrope. Il y avait des pierres ressemblant à des amas de cubes un peu partout, couvertes de lignes mauves, mais avec pas mal de fissures un peu partout. L’ensemble avait grandement été endommagés alors que nous observions les environs, jusqu’à entendre Tzar à travers un haut-parleur qui maudissait Strausser pour avoir saboter les environs.

Progressant rapidement en entendant des tirs et des déflagrations plus loin, pour voir plus loin Teyb et Léa qui tenaient le passage. Visiblement, ils tenaient le passage ouvert et n’allaient pas réussir. Jusqu’à ce que Trecims ne vienne à leur aide, avec une grande main d’électrope pour tenir le passage. Fonçant vers l’accès, nos alliés étaient tous là pour nous aider. Il ne fallait pas les décevoir ! Usant du plus de vitesse possible, renforcés par Rine, nous filions à une vitesse absurde en progressant le plus vite possible, faisant tournoyer la pauvre Lea dans tout les sens au passage en passant à côté d’elle soudainement. Nous foncions le plus vite possible, esquivant les énormes carrés d’électropes sur notre chemin, et ceux qui se déplaçaient pour nous écraser. Fonçant à toute vitesse, j’avais attraper Rine pour ne pas laisser la pauvre petite chouette seule. Et en voyant la lumière qui nous attendait, nous arrivions enfin sur place pour découvrir ce que Tzar avait fait. Regardant un peu partout, nous contemplions l’installation de l’ultime projet d’éternité d’Hypérion. Ils avaient beaucoup tenté de se servir des Régulateurs noirs, mais avant ça même, ils œuvraient avec leurs propres intérêts ce qui avait causé un conflit interne entre la folie des scientifiques de la Gardienne d’éternité.

C’est ici que Mortis fut récupéré, nous laissant observer les environs et la fascinante quantité d’outils et de techniques arcaniques se trouvant partout dans l’électrope et les nombreuses machineries. Une source de pouvoir se trouvait dans le plafond avec une lumière intense tombant jusqu’aux murs, se déclinant en lignes concentriques ici et là. Le fragment d’âme parlait, s’opposant à l’idée d’être rapproché de l’aberration qu’avait créer Tzar. Sa voix, toujours nous tourmentant depuis sa mort, nous déclara qu’il était temps pour nous de reconnaître son génie. S’écrasant encore les unes contre les autres, l’électrope vint se joindre avec des lumières mauves intenses jusqu’à créer une sorte de silhouette humaine. Une âme synthétique, une fausse vie, usée par l’électrope, le parfait esclave de Tzar en lui ordonnant de nous tuer.

Alors, pour l’arrêter, je parvins à attirer son attention en frappant sans cesse sur mon flanc de mes lames. Il fit naître des sortes d’épées d’énergies éthérés pour me repousser, les chocs se répétant alors sans cesse. L’vinus en profita pour l’atteindre, écrasant ses poings dessus, libérant l’éther volé aux drones gardiens juste avant, alors que Yuki créait une couche éthérée intense qui bloquait l’influence de Tzar. Les engins de ce qu’il restait du Scientifique agirent, et soudainement, il redressa la tête. Créant un poing d’électrope énorme, il frappa L’vinus avec, l’envoyant valser plus loin, tout en créant une impulsion écrasant Yuki par terre à son tour. Me mettant entre mes compagnons repoussés et l’âme, nos coups furent partagés avec une rare violence, revenant sans cesse dans des impacts puissants, essayant chacun de nous broyer, jusqu’à ce qu’il ne me repousse d’un coup à la hanche suivi d’un coup de pied dans le ventre. Aussitôt, L’vinus jaillit en frappant sans cesse.

Éthérimètre sur le visage, il voyait là où il devait cogner, jusqu’à ce qu’il ne soit attrapé par un flux de pouvoir intense. L’vinus avait des lignes concentriques apparaissant le long de son corps, essayant de le faire exploser ! Yuki intervient, détruisant plusieurs emplacements cruciaux permettant son existence, dans des chocs puissant en libérant L’vinus avant qu’il ne soit éparpillé en mille morceaux un peu partout. Désorienté, blessé, l’Âme synthétique obéit à l’instruction de désintégration V-47. Se transformant en une sorte de masse énorme tournoyante, créant une vive rotation, l’électrope formant une arme grotesque. L’énorme canon tira droit vers nous dans une impulsion énorme, pour nous réduire en poussière, alors que l’âme synthétique redevenait une silhouette humanoïde au sol. La barrière de Yuki jaillit dans une lueur intense, utilisant ce que Rine lui avait apprit, alors que L’vinus et moi l’avions tellement affaiblit, que ce qui frappa la barrière se dissipa soudainement.

L’âme synthétique au sol créa alors tout un tas d’armes, tirant vers nous, pour nous détruire. Toutes les armes, tout les tirs, furent désintégrés par l’impact puissant propulsé par L’vinus. La sphère d’énergie envoyée fut si intense, que l’âme synthétique la reçu avec un impact terrible, perdant toutes ses défenses. L’énorme épée qui allait empalé Yuki fut littéralement désintégrée, et nous parvînmes à le libérer. Je bloquais tout l’électrope qui arrivait vers lui pour le « soigner », alors que Yuki, lui, détruisit enfin le moyen que Tzar avait de tenir « son esclave parfait. » Libre, avec des crépitements foudroyant un peu partout, libéré du fardeau de la servitude.

L’esclave « parfait » désormais libre, regardait un peu partout, alors que son « père » ne cessait de lui crier dessus qu’il n’avait pas le droit de se libérer de la sorte. Se mettant à flotter en l’air, l’entité synthétique jaillit vers les haut-parleurs ayant la voix de Tzar, créant une grande lumière mauve et quelques éclairs. J’ignore si les restes de contrôle de Tzar furent détruit ou banni, mais en tout cas nous étions enfin débarrassé de lui. Regardant les environs doucement, nous pouvions voir un dernier passage, où un froid glaçant se fit sentir. Le Fragment d’âme, le dernier fragment de l’âme du fils de Thanatos, nous attendait là-bas. Notre rôle serait désormais de le libérer. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 05 oct. 2025, 23:40

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-vingt-huitième entrée.
«Jusqu’où un père peut aller.»
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« Même face à l’Amalgame d’âme du laboratoire perdu, il y à plusieurs semaines de ça, je ne m’étais pas sentie aussi mal à l’aise qu’à contempler l’obscurité sinistre qui se dégageait du passage que nous avions vu après la chute de l’âme synthétique et de son maître. C’était comme un souffle glacial qui gagnait mes veines, et me donnait une impression de froid impossible. Il nous fallait pour autant en finir avec toute cette histoire, cette dernière péripétie avant de suivre Strausser qui cherchait d’où provenait Bubulle et quels étaient les conséquences des Régulateurs noirs. Nous avions une piste à suivre, une route qui nous mènerait de nouveau vers Yak T’el, jusqu’à la porte d’or perdue dans les profondeurs de cieux infini sous le contrôle d’Oblivion. Mais hors de question de s’y rendre en laissant le Fragment d’âme en souffrance. Il pleuvait, une nouvelle fois, lors de notre départ. Nous quittions les lieux dans un temps morné et bien agité alors que la foudre frappait un peu partout. Nous progressions en croisant sur notre passage, la plupart de nos compagnons. Cette fois, ils ne viendraient pas avec nous. Teyb, Jinkoo Ja, Trecims, Lea. Même Strausser.

Tous avaient un mot à nous dire lors de notre départ, redonnant un peu le courage et le moral à plusieurs de nos compagnons. Du moins, c’est ce que j’espérais. Pumaska semblait inquiète, comme si voir Lea lui laissait encore un peu le fardeau de l’un de ses amis désintégré sous ses yeux. Sakari faisait de son mieux, mais tout ça était pesant. Bigre, comment pourrais-je dire que je me sentais mieux ? Lucian, repoussant la pluie, contemplait les environs comme s’il cherchait déjà quelque chose à faire, à empêcher, dans un réflexe de sécurité habituel.

Et cette fois, la vision de l’antre infecte où Thanatos et Hypérion avaient agit ensemble, ressemblait à une énorme gueule en électrope sur le point de nous dévorer tout cru. De retour là où l’âme synthétique avait disparue en emportant son créateur, pour en avoir fait un esclave-né, tout était devenu stagnant dans les environs. Les bras mécaniques ne bougeaient plus, même les lumières mauves semblaient bien plus lente comme si elles ne savaient pas ce qu’elles pouvaient accomplir. Néanmoins, au milieu de la stagnation qui semblait envahissante comme si nous progressions dans un domaine d’une technologie morte, une musique se fit entendre. Un écho agréable, paisible, me faisant un peu songer à ce que Bubulle chantait parfois tandis que nous progressions en contemplant les environs. C’est là qu’ils furent visible : les derniers membres d’Hypérion encore dans cette faction, qui s’étaient cachés jusque là. Et ils étaient figés. Les yeux lumineux. Subjugués comme ceux de Solutions Neuf. Bigre, comme c’était inquiétant à voir, alors que nous marchions au milieu des subjugués. Sakari se concentrait sur la chanson, et reçu un nouveau flash.

Une impression, en se focalisant dessus, que tout était connecté. Encore une fois, elle vit la vision d’une Femme faite de lumière d’or, une silhouette, lui murmurant de venir. C’est son chant qui était diffusé ici. Et pouvait avoir un lien avec ce qui se passait, alors que j’avançais en la soutenant, évitant doucement ceux qui priaient. Lucian attesta qu’il ne fallait pas les toucher. Attestant le cas, il savait qu’ils étaient subjugués, désignant ceux ci le long du passage en étudiant l’éther, alors que Pumaska marchait juste à côté, évitant tout le monde, particulièrement sur ses gardes. Une main sur son épée, prête dégainé. Jusqu’à ce qu’elle ne voit quelque chose en déplacement.

Des mouvements se faisaient sentir dans les environs. Au milieu des pauvres bougres abandonnés à leurs prières, nous avions l’impression que quelque chose bougeait sans cesse dans les environs sans pouvoir saisir ce que c’était, ce qu’ils voulaient. C’est là que soudainement, nous avons été comme prit par des flash de moments où nous avions faillit mourir, comme si les images étaient arrachés de nos esprits pour nous être renvoyés en plein à la figure. Lucian et moi avions le droit au même traitement : des souvenirs des conséquences de Tsakyoki. Lui se revoyait être dévoré lentement par le démon, petit à petit. Quant à moi, je me renvoyais avec le sabre de mon ancien mentor, Ikijin, le maître de l’ancien Kurai Yoakke, planté dans l’épaule. Ce n’était pas vraiment plaisant, loin de là. Sakari et Pumaska subissaient différentes visions, des moments brouillons où la mort était aller les chercher de peu, tandis que Sakari fini par montrer à Pumaska, une fois les deux libres, que quelque chose la hantait. Visiblement, nos ennemis étaient déjà arrivés pour nous tailler en pièce, et allaient découvrir que nous ne resterions pas si longtemps que ça dans cette stase délétère où ils tentèrent de nous plonger. Arrivant d’un peu partout. Les spectres de Thanatos jaillirent de tout les côtés.

Les entités avaient été laissés là visiblement pour surveillés le dernier Fragment d’âme, mais ils semblaient avoir été attirés par les Subjugués qui donnaient l’impression de penser en boucle leurs prières, alors que jaillirent les fantômes. Des grandes capuches avec des corps en armure en dessous, portant des lames et des faux, essayant de nous tailler brutalement en pièce. Pour nous en débarrasser, Lucian créant de nombreuses pointes de cristaux, propulsés droit vers les spectres, alors que je surchargeais mes lames pour être assurés de les fendre. Tout se passait bien, mais le nombre joua pour eux, et l’un m’envoya m’écraser par terre lourdement d’une sorte de sinistre impact au ventre. Lucian reçu un coup de faucille dans l’épaule, et la plupart tentèrent de briser le bouclier de Sakari pour l’atteindre. Protéger dans son cocon éthéré, elle subie, mais avant d’être tranchée, Pumaska intervint. Comme une tempête de lame, elle trancha encore et encore, avant d’être emportée et frapper dans les airs par deux de nos ennemis. Désintégrés par les pointes de cristaux de Lucian, ils n’eurent pas le temps d’aller bien loin, mais nous étions déjà blessés et fatigués. L’ennemi frappait fort, mentalement, et physiquement. Ce périple promettait d’être très difficile. Sakari, revenant à elle, nous offrit rapidement des soins rayonnant autour de nous dans des effets bénéfiques. Il fallait se reprendre, rapidement.

La peur et la douleur était notre accueil. Et je doutais que les choses s’améliorent avec le temps. Des lumières mauves jaillirent de tout les côtés, en grandissant soudainement pour recouvrir l’intégralité des environs. Regardant dans les environs, le monde devint autour de nous une grande tâche de lumière mauve intense, comme si nous étions dans l’éther. C’était fantastique à voir, mais pas très rassurant, en observant les parois mauves ondulant dans tout les sens. Nos pas formaient des échos de verre et des ondulations apparaissait doucement avec un effet merveilleux. Les lueurs arcaniques s’agitaient sans cesse avec un effet de technologie active, remontant sans cesse, alors qu’une voix se fit entendre.

Le fragment d’âme était en conflit avec son « père », évoquant qu’il n’était pas complètement son enfant. Pour nous aider, il fit apparaître le dispositif : au dessus de nous, un cristal mauve intense, ondulant d’énergie, se trouvait au dessus de nous. Une machine était lié au cristal, un véritable chef d’œuvre d’Hypérion, nous coinçant dans cet espace. Et d’un coup, un passage s’ouvrit, laissant voir une sorte de créature dansante. Elle avait des formes très particulières, comme des Apa, des élémentaires, mais ressemblant vraiment à des entités sans formes spécifiques rayonnantes d’énergie mauve.
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Pour vaincre la danseuse gardienne et nous libérer de là, Pumaska et Lucian feraient équipe contre les deux danseuses. Frappant sans cesse de ses lames, Pumaska créa une grande infusion éolienne dans une onde d’éther intense, rayonnant autour de ses deux lames. Elle fit de son mieux pour arrêter son adversaire, lui bloquer l’accès à Lucian, alors que ses coups tombaient encore et encore à toute vitesse. Le rayonnement vif de son éther tranchait son incarnation, laissant le temps pour Lucian de créer et envoyer droit sur leur adversaire. Bloquée par l’amas de cristaux, elle resta un instant, blessée et confuse, jusqu’à repousser brutalement les éclats d’éthers la coinçant, démontrant sa puissance. Pour s’en occuper, Pumaska tenta encore de l’arrêter, frappant à plusieurs endroit de sa double-lame, et eue un bref instant de relâchement pour ne pas dépenser trop de ressources : Elle pensait que Lucian s’en chargerait aisément. Ce fut une erreur. Attrapée par les fils d’éther étrange, soulevée en l’air, la chose était sur le point de lui arracher l’âme, jusqu’à ce que Lucian ne la libère soudainement quand de nombreuses chaînes jaillirent à son sauvetage.

La créature coincée par les chaînes, fut assaillit par Pumaska. Se prenant l’amas d’éther tellurique intense de Lucian, coinçant sans cesse l’entité, elle ne put rien faire quand Pumaska planta ses deux lames dans son noyaux éthéré, la faisant exploser en fissurant tout les environs, comme du verre brisé. Fonçant droit vers le mécanisme avec Pumaska. La voix de Thanatos jaillit de nouveau. Celui ci nous gronda, jurant que nous ne lui retirions pas tout ce qu’il reste de son enfant, alors qu’une vive lumière verte apparaissant. Sakari avait besoin de temps ! Je lui offrais en fonçant, bloquant l’énorme griffe d’éther d’un vert intense, avant de valser contre un mur. Malgré la douleur intense, je devais continuer ainsi. Il ne fallait surtout pas laisser les griffes de cette créature atteindre Sakari ! Celle ci était focalisée sur sa tête, et découvrit une interface.

Une interface nécessitant un lien avec son esprit : mais cette machine fut comprise. C’était ce qui permettait à Thanatos d’avoir un regard et un contrôle sur les lieux. Sur les restes de son fils. Alors, un spectre naquit, Thanatos nous disant, comme las, que nous ne pouvions pas faire ça à un Père. Tranchant le spectre qui cherchait à fendre Sakari en deux, je repoussais encore les membres spectraux, pendant que Sakari formait des boucliers un peu partout. Consciente qu’elle fallait arracher le contrôle de cette machinerie, la désactivé, elle pu voir une sorte d’écran où il fallait placer sa main. Le fragment d’âme, le Tonawawta à la cape de poussière, apparut à côté, et dit à Sakari doucement un « Va-y. » C’était la partie lucide de lui même. Ce qu’il en restait. Sakari tenta de discuter. De comprendre. De lui parler.

Je luttais comme je pouvais pour repousser les forces autour de nous. Thanatos se montrait implacable dans ses convictions. Il désirait l’immortalité pour tous. Sakari voulu lui faire comprendre, mais Thanatos n’avait pas de demi mesure : le retour de son fils, la vie éternelle. Ou rien. Appuyant sur le mécanisme, le lien avec son esprit se fit. Elle fut comme emportée. Thanatos tenta de la dévorer, mais le fragment d’âme était là pour l’en empêcher. Au sol, Sakari se relevait doucement, tous se réunissant pour quelques soins, avant de reprendre la route. Nous y étions enfin. Le dernier couloir. Là où tout allait s’arrêter. J’observais les lumières mauves qui ondulaient dans tout les sens, donnant l’impression qu’une force magnifique coulait dans les environs. Plusieurs perles de lumières s’entremêlaient aux technologies environnantes, avec un petit effet hypnotique, là où l’ensemble contenait le fragment d’âme. Il avait su errer dans l’Hoirie Recouvrée, mais ne pouvait pas sortir du dôme, et en rien avec toute l’énergie qu’il avait reçu de son père. Il avait fait tout ça pour ce qu’il restait de son enfant, se moquant pas mal de savoir s’il était ou non d’accord avec ça. Des souvenirs étaient présents dans du verre autour de nous, de ses moments de venue. Partout, des amas de verres mauves reflétant à peine nos propres reflets, pour nous montrer les moments passés de son fils. Passant du temps avec son père.

Un temps perdu, ainsi préservé à jamais. C’était vraiment cruel comme vision tandis que nous observions les environs, comme une torture éternelle pour un père brisé. Nous la traversions tous, contemplatif, inquiets, mal à l’aise. Mais c’était le prix à subir pour atteindre le Fragment d’âme nous attendant plus loin. Sakari tenta de lui parler, au fragment d’âme, une dernière fois. Mais ici, il ne pouvait pas rester longtemps. La Dernière salle semblait immense. Des technologies vrombissaient tranquillement, se mêlant aux lueurs mauves vives des restes des derniers éclats de verre tandis que des mémoires apparaissaient dans des lueurs de l’éther mémoriel apporté et gravé là dedans. Nous avions eu un temps d’observation, pour voir tout les efforts fait pour contenir ce qu’il restait de son enfant le temps de trouver un moyen de « vaincre la mort » pour en faire possiblement ce qui se rapproche d’un éternel. Jusqu’à ce qu’un grand bras ne jaillisse hors du sol.

La silhouette du Fragment d’âme, le dernier fragment, apparut soudainement dans une lueur mauve intense, tournoyant lentement avec de se figer en ayant deux grandes ailes de cristaux pourpres apparaissant brusquement dans son dos dans un éclat puissant de lumière. La transformation du Fragment me faisait énormément pensé à celle de Zephilein avant sa chute. Voilà notre dernier combat contre l’héritage de Thanatos, peut-être, avant de lui mettre la main dessus. Pour l’affronter, je fusais vers lui rapidement. Alors qu’il tendait le bras pour préparer un sort, je le bloquais en tranchant deux fois en vitesse, pour essayer de le contenir en vitesse. Bien que blessé, il tenta quand même de frapper Sakari qui fit de son mieux pour nous analyser, comme si elle préparait un sort puissant pour nous renforcer.

Je pris le coup à sa place, la guérisseuse avant tout, m’écrasant au sol alors que Lucian et Pumaska jaillirent rapidement. L’explosion de feu intense frappa, envoyée par Lucian, laissant à Pumaska le soin de trancher dans son dos, fissurant ses ailes, endommageant un peu partout sa carcasse. Dans une spirale, il frappa brutalement Pumaska d’une griffe, et envoyant une sphère d’énergie intense éclaté contre le torse de Lucian. Nous étions encore loin de l’avoir, bigre, surtout quand il tendit sa main étrange. Des glyphes jaillirent autour de nous, créant tout un tas de pointe de noirceur, fusant de tout les côtés, pour nous embrocher ! Je reçu quelques blessures, en me déplaçant, la douleur était intense ! Envoyant mon glaive plusieurs fois, essayant d’accumuler les frappes pour le fendre. Pumaska fusait, arrivant droit vers le bras que j’ai tenté de détruire, envoyant un énorme coup après avoir enchaîné les Reptations d’un cristal à un autre pour tout esquiver. Sakari ayant créer un puissant sort pour nous offrir des soins, reluisant autour de nous : chaque fois que nous nous concentrions sur l’éther, un effet plaisant passait, pour soigner nos maux. Ça ne plu pas au fragment d’âme, envoyant une pointe de noirceur droit vers son cœur. Arrêté par le bouclier de Lucian : Celui ci envoya alors sa création arcanique, un serpent d’ombre, mordre le bras blessé du Fragment d’âme. Et quand Pumaska le frappa, il vola en éclat.

Blessé sérieusement, le Fragment d’âme leva son bras énorme. D’un coup, le monde devint d’un sombre intense. Comme si nous étions noyés dans les ténèbres. Apparurent alors des reflets de nous même, pâle, d’un blanc inquiétant. Le mieux possédait un sabre. Un de mes vieux sabres, et me fonça dessus pour me fendre. Je parais ce vieux sabre, appartenant au passé, alors que mon reflet disparut tandis que je laissais éclaté autour de moi la fureur d’une Réminiscence. Frappant un peu partout, accumulant les impacts vifs. Sakari esquiva le tir de la version d’elle avec un revolver de Shaaloani, s’arrachant difficilement de la noirceur, écrasée au sol sans cesse. Je vins la secourir, tranchant la noirceur au dessus d’elle, alors que Pumaska et Lucian réapparaissaient. LA noirceur se dissipait, tandis que Lucian avait brisé son double portant une grande lame blanche – tout comme celui de Pumaska tranché par la Shetona, malgré son immense claymore.

Acculant notre adversaire d’un éclair intense, Lucian le brisa, nous permettant de frapper plein cœur avec Pumaska. S’effondrant doucement, comme s’il était ralentit dans le temps, tombant petit à petit vers le sol. Les souvenirs s’effaçaient tous dans les écrans, s’éteignant lentement, comme s’ils étaient enfin récupérés. Tout va pouvoir partir pour la Mer des étoiles, complété enfin l’âme du jeune qui pourra se reposer pleinement maintenant qu’il n’en restait rien. Nous contemplions les poussières qui ondulaient dans les cieux, alors que le fragment d’âme nous offrit un dernier sourire avec son « incarnation » avec la cape de poussière, fermant doucement les yeux, en se laissant disparaître. Nous en avions fini avec notre tâche dans l’Hoirie Recouvrée, enfin. Ce qui signifiait que nous avions plus qu’une chose à accomplir : Poursuivre Thanatos lui-même. Quitte à devoir suivre l’étrange chant qui va nous mené dans un endroit sous la coupe d’Oblivion, aussi doré que fascinant. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 06 oct. 2025, 23:14

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Derrière la porte d’or, dans la Mémoire vivante.

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Cent-vingt-neuvième entrée.
«Un rêve d’une forêt infinie.»
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« Rejoindre le Monde Inéphémère était aussi bien une fantastique découverte qu’un lieu qui me glaçait le sang. C’était donc là, la tanière des éternels, là où certains eurent presque tout sacrifié pour rejoindre ce lieu en pensant être éternel à leurs tours. Là où ils ne craindraient jamais plus la mort. Maintenant que le projet des Régulateurs noirs étaient arrivés à son terme, ce lieu avait comme retrouvé sa lumière, et Teyb avait redécouvert les lieux avec fascination. En tant que membre d’Oblivion, c’est lui qui parvint à nous donner les accès à ce lieu pour pourchasser une cible qui avait disparue sinistrement hors de la demeure du dernier fragment d’âme : Tzar. Bubulle, le petit robot adoré de Jinkoo Ja, avait toujours un lien avec l’étrange entité que Sakari avait ressentie le jour où nous l’avions libéré. C’est en arrivant ici que Strausser et Teyb découvrit une chose surprenante : Un éther particulier en sortait. Un Rêve, de différente facette. De l’Utopie au Cauchemar.

Et il fallait craindre que Tzar corrompe ce Rêve et tout cet éther, convoitant l’entité étrange lié à tout ça, apparue depuis qu’un Primordial fut invoqué ici. Nous devions commencer par découvrir l’enjeu du Rêve Utopique. Conscients que bien des créatures allaient se mettre sur notre chemin. Lea était là, nous saluant, mais elle fut rattraper par Trecims lui rappelant de tout le travail qu’ils avaient à accomplir. La citée d’or la fascinait, et je pouvais comprendre ce sentiment, moi même j’explorais le visuel des environs en étant parfaitement fascinée. Nous progressions alors en regardant les environs, les lumières vives formant des formes un peu partout, dont certaines d’animaux. Une immense baleine me fit pensé à Moutah Pontah quelques intenses. Bigre. Comme ça date ! Et au fond, une musique se faisait entendre.

Aussi douce que surprenant, et je me demandais alors ce qu’elle pouvait bien signifier. Pumaska contemplait les lieux, mais contrairement à Yuki qui semblait parfaitement fasciné par les lieux, contemplatif de tout ce qui se trouve partout. Elle, elle était mal à l’aise à cause du vide des environs. Puisqu’il ne restait aucuns des éternels. Nous quittions la zone sécurisée pour arriver au milieu de recoins forestiers. Des amas de végétation se partageaient la place avec toute cette technologie envahissante, prenant de plus en plus de place comme si elle cherchait à dévorer les lieux rien que de part sa présence. C’était plutôt gênant de voir ça, car on pouvait ressentir à quel point la végétation était anormale. Comme si elle était devenue immense, dévorante, des petits amas d’énergies sortant de là où il y avait des tas de végétaux prenant la place au dessus des tuyaux et autres. Dans les broussailles autour de nous, des baies et autres fruits portaient des sortes d’énergies bleutés et dorés, cherchant à nous attirer, nous donner envie de manger les bains. Mais une sorte de conscience, étrange, cherchait à nous convaincre qu’en manger nous plongerait dans un rêve d’utopie personnelle. Vivre nos réussite dans le sommeil.

Continuant malgré tout les effets lumineux tournoyant délicatement autour de nous, échappant aux promesses et aux propositions bien heureuses. En avançant, j’observais l’ensemble en me préparant à devoir trancher les herbes, mais celles ci se déplaçaient. À notre fascination d’ailleurs, car Pumaska agitait les bras pour les éloignés à son tour, et celles ci s’écartaient de notre passage, en acceptant notre volonté. Yuki, focalisé sur l’éther, observait les environs en se demandant ce que tout ça pouvait bien signifier, réalisant qu’une sorte de noirceur gagnait petit à petit les lieux. La végétation autour de nous n’allait pas rester inactive à jamais. Elle restait touchée par ce maléfice qui inquiétait tant tout le monde.

C’est alors que les branches, les racines, l’ensemble se mit à foncer dans tout les sens pour essayer de nous contourner avant de tenter de nous attraper brutalement, jaillissant de tout les côtés. Les racines voulaient nous saisir, pour nous forcer à manger ses maudites baies. Pour nous échapper, je pensais que les racines étaient encore docile, et fut presque emportée. Rine vient m’aider, et Yuki avec Pumaska tranchaient rapidement les racines, en analysant, comprenant, ressentant les environs, avant de créer un véritable espace en fendant à toute vitesse tout ce qui nous empêchait de passer. Autant dire que c’était plus qu’efficace, comme moyen de déplacement, alors que Pumaska ouvrait grand le chemin dans une lumière éolienne intense. Progressant à bonne vitesse en formant des effets puissants d’un vent suivant sa silhouette, repoussant les dernières branches hostiles. Plusieurs silhouettes humanoïdes naquirent des amas de fourrés et de branchages. C’est comme si des silhouettes faites d’amas de bois et de racines se formaient pour créer de véritables hommes des bois.

Créant des lames de vent dans leurs mains, les souvenirs étaient incarnés pour essayer de nous massacrer. Pour abattre les défenseurs éoliens autour de nous, je fonçais dans une lueur foudroyante, sans m’attendre à des adversaires d’une puissance ou d’une autre. Tranchant de mes épées, frappant rapidement, je ne m’attendais pas à un adversaire aussi véloce, et une lame d’énergie me frappa à la jambe. M’écrasant contre un arbre sur le côté, mon assaillant fut taillé en pièce par Pumaska. Elle confrontait le vent contre le vent, les bourrasques intenses maîtrisées par la Shetona raisonnait en harmonie, créant des combats particulièrement intense jusqu’à ce que soudainement, elle ne brise ses opposants en recevant quelques frappes mineurs à la joue et à la cuisse. Yuki était sous l’emprise des vents intenses, l’écrasant quelques peu, avant de se libérer soudainement en créant plusieurs explosions puissantes autour de lui.

Tout nos opposants furent balayés rapidement, envers et contre tout, mais nous avions pu attesté que la contamination intense. Il nous fallait découvrir ce qui mettait mal à ce point le rêve d’Utopie, et malgré nos quelques blessures, nous avancions rapidement. Un petit bosquet à côté de l’eau se trouvait en face de nous. Regardant un peu partout, nous pouvions profiter d’un instant de calme alors que tout semblait vraiment idyllique. J’avais l’impression de me retrouver à un de ses endroits où Yuki m’amenait manger un bout ensemble et nous reposer loin de tout. J’en fus rêveuse un instant, mais bigre, comment pouvais-je seulement me concentré là dessus alors que les effets du maléfice sombre étaient encore dans les environs ? Nous contemplions au milieu de ce bois reposant où les lumières ondulaient, plusieurs effets de technologies ondulant un peu partout, avant de rejoindre un arbre particulier. Celui ci pulsait d’un effet de pouvoir intense, rayonnant d’un rouge et d’un sombre intense tournoyant dans les environs, nimbant de souffrance le rêve d’Utopie. C’est ce que nous devions arrêtés, mais jaillirent plusieurs hommes des bois. Des Leshys, comme ceux de Gyr Abania, jaillirent en traînant avec eux toutes la noirceur ondulant autour d’eux.
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Il fallait se débarrasser de ses maudits arbres, tout en arrêtant le maléfice, et pour ça, Yuki et moi allions nous charger des hommes-arbres. L’un tenta de m’attraper, mais ne récupéra à la place qu’une image de miroir, se dissipant au passage dans une lueur vague s’échappant dans les airs. J’apparaissais alors au dessus de son bras mortel, et lui tranchait brusquement, avant de fuser dans tout les sens en frappant. Cela offrit un passage clair pour Yuki, arrivant avec les lueurs enflammées, ayant lui aussi joint ses lames. Frappant une fois, le déchirement dans les airs entraînant un choc de feu intense, dévastant et coupant littéralement en deux l’homme arbre, nous laissant lui et moi nous mettre en garde, nous positionnant de façon à faire face aux deux derniers hommes-arbres immenses restant, entre les flammes de celui fendu en deux dévoré par le feu restant. Yuki hocha la tête, se préparant à une nouvelle charge en fonçant à toute vitesse. Je le suivais, créant des images de miroir partout, les désorientant en frappant un peu partout leurs carcasses. Ils étaient totalement perdu, alors que je bondis soudainement dans un coup puissant les sonnant.

Et Yuki planta sa lame dans son cœur, formant un effet de feu intense, s’étendant partout sur sa carcasse alors qu’il s’effondra lourdement par terre dans un choc puissant, des flammèches volant partout au passage. Un coup de griffe jaillit, et frappa Yuki, l’envoyant valser au loin. Je parvins à le rattraper, malgré la déchirure sur son torse : le dernier Homme-arbre fut grandement affecté par cette sorte de gelée noire. Renforcé, il semblait plus massif. Plus dangereux encore. Pour le détruire, Yuki forma un petit phénix de feu l’envoyant plein torse. Alors que je le tranchais de tout les côtés, l’affaiblissant, brisant toutes ses défenses, il considéra qu’il était plus facile de broyer le Viera sous ses yeux que moi qui fonçait partout, et leva son énorme bras vers lui. Mais le coup s’arrêta soudainement, quand Pumaska se débarrassa de la noirceur environnante. Yuki planta alors ses deux lames dedans, et la créature se brisa, dévorée par les flammes de l’intérieur à son tour.

Pumaska arriva devant l’arbre, et se mit à chanter. Je me demande encore si elle ne tentait pas de s’inspirer des magnifiques chants de Yuki, apaisant la nature et les esprits. Approchant avec ce chant, esquivant plusieurs fois les ronces et les racines, elle fit de son mieux pour atteindre le cœur de l’arbre en vitesse, traversant l’espace d’urgence jusqu’à attraper l’arbre. Frappant plusieurs fois, elle découvrit une lumière, un cœur pure sous l’écorce, mais elle fit comme prise de nausée. La noirceur, comme une pâte noire néfaste, remontait lentement du sol et gagnait petit à petit ses jambes, remontant le long de son corps. Pour ne pas être happée par cette folie, elle forma une réminiscence pour se libérer de son entrave. Frappant partout de ses lames, elle découvrit le cœur de l’arbre : un fragment du Rêve d’Utopie, flottant, encerclé par des tentacules de noirceurs ondulant doucement pour l’atteindre. Mais elle fit attrapée par les bras et les jambes.

Visiblement, l’entité voulait le retenir absolument. Alors pour se libérer, Pumaska amplifia encore plus l’intensité de l’éther de sa Réminiscence, et finie par briser rapidement les liens la retenant. Une fois tranchés, les sortes de tentacules de noirceurs se brisèrent, disparaissant lentement autours d’elle, emportant l’arbre entier comme des particules d’ombres qui tournoyaient partout dans les environs, s’échappant petit à petit en s’élevant doucement vers les cieux. Le fragment de Rêve de l’Utopie était entre les mains de Pumaska, qui décida de le mettre dans un tissu et de le préservé. Après tout, nous devions encore comprendre ce qu’il impliquait. Quelque chose était encore présent. Quelque chose qui avait apporté cette noirceur. C’est ça, que nous voulions débusqué. Reprenant notre route, nous quittions les bosquets en arrachant la végétation en bousculant toutes ses maudites racines et ses broussailles. Poussant les feuillages, surtout maintenant qu’ils ne tentaient plus de nous attraper, continuant notre route difficilement en arrachant les racines et l’ensemble avant de tomber sur une immense plaine vierge.

Bigre, que la transition était brutale, surtout après avoir sorti la tête des lianes et des ronces cherchant à nous retenir involontairement. D’un coup, au lieu d’être au milieu de la forêt, nous étions sur une immense plaine paisible avec des billes de lumières sortant lentement du sol, s’agitant petit à petit vers les cieux en sifflant paisiblement. Nous marchions alors au milieu des bulles d’éthers, quelques petits amas de technologies ondulaient en nourrissant d’éther les environs. Quelque chose tentait de prendre le contrôle des environs. Il nous fallait découvrir ce qui se passait ici. Avançant ensemble, je regardais les environs, observant une bulle éclaté en créant des silhouettes. Celui d’un père avec son enfant. Pumaska regardait ici et là, ressentant bien le malaise que Yuki poursuivait. Visiblement, une noirceur s’instillait dans les environs, fonçant rapidement dans la direction de cette force, pour découvrir ce qui avait apporter la Terreur dans cette Utopie.

C’est au milieu de l’étendue vide que nous pouvions voir un véritable bain d’énergie d’or, ondulant sans cesse dans une lumière vive magnifique, comme une sorte d’amas de richesse magnifique, quelques pousses et autres bourgeons cherchant à créer petit à petit une forêt. Mais je ne peux pas dire que quiconque aimerait la voir naître. S’il y avait un éther d’or magnifique, elle offrait une source d’énergie pour donner l’énergie nécessaire à l’immergeant d’une forêt touchée par le Cauchemar. Tandis que nous approchions, trois visions enchaînées jaillirent. Identique, nous observions soudainement un puissant œil qui nous regardait, comme une menace de quelque chose qui ne voulait pas nous voir ici, loin de là. Des tentacules sortaient des pousses, s’agitant mollement, cruellement, alors que soudainement la créature qui provoquait tout ça arrivait. Un Tréant massif, jadis lié au Rêve Utopique, marchant lentement en grondant fortement en nous voyant.

Offert au Cauchemar, il rugit vers nous en approchant rapidement, la pulsion du pouvoir sombre ondulait autour du planteur de forêt. Pour le vaincre et arrêter le rêve d’une Forêt maudit, directement, je fonçais en envoyant plusieurs coups de mon glaive en même temps que Pumaska. Ensemble, nous nous acharnions à essayer de le fendre, avant de réalisé que ce maudit Treant semblait vouloir créer une sorte d’énorme forêt vivante. Quand ses membres étaient coupés, il y avait soudainement un amas de noirceur intense qui sortaient de ses plaies. Un bras énorme et dégoûtant attrapa Pumaska, qui se libéra immédiatement, mais ce simple contact lui avait déjà écrasé un peu le bars.

Et soudainement, Yuki frappa. L’explosion intense contre le visage du Treant ne fut vraiment pas des plus agréables, et celui ci en rugissant fit s’agiter la forêt vivante sous nos pieds. Ceux ci se mirent à attraper Yuki, à le griffer, sans cesse. Alors, pour l’occuper, je me contentais de le harceler en réduisant sa visibilité. L’éther défilait le long de mon glaive, le long de l’acier de mes lames, tranchant un peu partout avec des coups puissants le Treant confus. Yuki s’était arraché hors de là, dévastant rapidement les petits Tréants en attendant le corps principal, avant de voir à côté Pumaska : Elle avait brisé le torse du corps de son adversaire, voyant le cœur de noirceur. Cette chose était née du Rêve de Terreur, un rêve de peur intense, contrôlé par un serviteur de Thanatos. Et le seul agent de Thanatos dans les environs dont nous connaissions la présence.

C’était Tzar. Avait-il déjà prit le contrôle de la Terreur ? Pumaska était figé par ce sort, et Yuki fit attrapé brutalement par la gorge, soulevé en l’air lentement par le Tréant massif. Tranchant le bras qui retenait Yuki, le libérant, sous état de Réminiscence, j’allais beaucoup plus vite ! Et je me contentais de fendre rapidement tout ce qui pouvait faire du mal à mes alliés. Pumaska, libérée de l’emprise de la noirceur et protégée par le fragment d’Utopie dans sa besace, arrachant la bride de Rêve de Terreur à l’intérieur. C’est là que Yuki envoya la trombe de feu intense, à l’intérieur du Tréant, le ravageant entièrement. S’écrasant en grondant. Des perles de lumières sortaient sans cesse, gémissant de souffrance véritable. Les échos de souffrances étaient sûrement ceux des malchanceux à qui les sinistres cauchemars avaient été arrachés. Se brisant soudainement, des bulles de lumières sortirent encore et encore, rejoignant les Terminaux pour être rendu à la Mémoire vivante. Les Tentacules restant disparurent, tombant en poussière. Quelque chose d’affreux rôdaient donc véritablement dans le Monde Inéphémère. Peut-être qu’atteindre cette chose serait l’indice de la présence de Tzar, et des restes de l’influence de la mort. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 07 oct. 2025, 16:45

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Derrière la porte d’or, dans la Mémoire vivante.

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Cent-trentième entrée.
«Folie musicale.»
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« L’écho du Rêve Utopique semblait avoir laisser pas mal de trace dans les environs. C’était comme si soudainement, ce rêve si beau avait laissé pas mal d’impact dans les environs, libérant des problèmes et des créatures affectés par sa présence. Le cauchemar continuait de prendre le dessus, risquant de tout envahir, et nous devions mettre toute cette source en sécurité pour que ce sinistre œil arrête. On cherchait encore la source principal du rêve utopique, sans encore la retrouver, jusqu’à avoir un signalement qu’une sorte de folie musicale prenait de plus en plus le dessus. Teyb nous mit sur l’affaire pendant qu’il pourchassait le Rêve, afin d’empêcher un puissant débordement qui pourrait grandement gêné les œuvres locales d’Oblivion. Ainsi, nous avions été envoyés découvrir ce qui se passait, avant de découvrir que nous foncions vers une folle aventure.

En passant à travers quelques stands abandonnés, sur une grande allée faite pour les balades en tout genre. Un robot de surveillance jaillit à toute vitesse en nous tendant de la barbe à papa. Une confiserie locale, très sucrée, et j’admets qu’elle me tendait ! Progressant ensemble en voyant la machinerie devenue totalement folle de joie de pouvoir offrir de nouveau unes de ses sucreries, rendues si hystérique par la solitude, je suppose. Nous descendions la petite spirale ensemble, regardant les environs curieusement, au milieu des fleurs magnifiques de cette balade où j’aurais pu trouver du plaisir à avancer. Le temps était doux, il faisait presque bon passer le long de la spirale, donnant l’impression d’un doux après midi dans un domaine merveilleux. Acceptant une barbe à papa, comme moi, Pumaska semblait particulièrement de bonne humeur.

Après tout, pour l’instant, c’était comme une marche tranquille. Lucian de son côté était encore méfiant, observant un peu partout, cherchant la moindre trace des problèmes risquant de nous tomber brutalement dessus. Continuant notre route vers le sud, il y avait pas mal d’emplacement pour des balades des plus tranquilles. Bigre, je m’imaginais encore en train de marcher avec Yuki dans une de ses balades amoureuses dans des parcs fait pour ça, chassant de nouveau de mon esprit cette vision. Je suppose que l’effet du Rêve Utopique cherchait à attraper dans nos esprits . Plusieurs affaires abandonnés depuis la disparition des éternels, ayant laissés leurs affaires là.

Comme un portrait d’un Hyurois en tenue de Rôdeur-Vipère, jamais terminée. Quel dommage ! Nous continuions en observant les pétales tournoyantes dans des spirales, entendant une musique active et vive comme celle d’une fête. Elle était recouverte de nombreuses fausses notes, comme si quelque chose l’empêchait de pleinement s’exprimer. Quel dommage. Au moins, nous approchions alors tous ensemble, cherchant à découvrir ce qui rendait cette musique si affreuse. Pumaska et moi étions plus peu convaincue par les variations, et comprenions immédiatement que quelque chose n’allait pas. Nous préparant à tirer nos lames, comme prête à tout si une menace venait à apparaître. Rien ne vint, et Lucian était déjà en étude. Il pensait voir simplement la différence entre le Rêve d’Utopie et celui de Peur. Mais il réalisa que tout ça était manipulé par une seule source : La contamination de Thanatos. Identique à celle qui souille encore son bras gauche. Continuant notre route à travers la plaine, tout un tas de fleur jaillirent et se mirent à tournoyer. Des silhouettes furent formés avec les nombreuses pétales, humanoïdes, mais elles n’étaient pas des menaces cette fois. Ce n’était pas les combattants étranges de la dernière fois, mais des danseurs !

Ils se mirent à danser, à s’agiter sans cesse, tournoyant et s’amusant à leurs guises. Sauf que nous étions au milieu ! Il nous fallait progresser, sans être entraînés dans leurs danses. Pour ça, je tournoyais en même rythme, fusant dans des mouvements fluides en pensant que je serais la seule à me mettre en harmonie avec les danseurs. Et je fus alors plus que surprise de voir Lucian faire de même. Il tournoyait, passait avec des mouvements fluides et harmonieux, en étudiant l’éther. Seule Pumaska refusait. Elle frappait les silhouettes trop proche, le vent intense tournoyant autour d’elle éparpillant les feuillages. Bigre, quel violence ! Je me demandais alors si ça ne serait pas un point d’exercice, acquérir un peu de sérénité. Après tout, à quoi bon toujours faire usage de l’épée et de l’éther ?

Du moins. Jusqu’à ce que Lucian ne repère ceux qui étaient affectés par les maléfices de la contamination éthéré. Bien entendu, si c’était presque amusant d’avoir découvert les danseurs qui s’agitaient autour de nous en tournoyant, nous sortant de là ce qui m’avait de mon côté beaucoup amusé. Plusieurs étaient affectés par le cauchemar avec des ondulations d’éthers le long de sa silhouette dans des grondements puissants. Jusqu’à faire apparaître soudainement das danseurs fait d’énergies sombres, nous envoyant soudainement et rapidement plusieurs disques puissants. Pour arrêter ça, je fusais en suivant le rythme des disques. L’un me laissa une petite blessure au bras et à la joue, qu’importe : je suivais, et dès que les adversaires les récupéraient, ils se prenaient un coup de mes lames en même temps, pour les attaqués à chacun de leurs moments de faiblesses.

Je peux vous dire que ça marchait bien ! Pumaska jaillit rapidement, suivie par des vents intenses, en se mettant à tailler en pièce à toute vitesse les autres danseurs. Plusieurs allaient lui lancer des disques dans le dos, mais ils furent congelés par Lucian dans une vague de froid intense. Il ne nous restait qu’à les briser, nous ouvrant un passage ensemble, de façon des plus efficaces ! Pour une fois, ça débutait bien ! Arriver au milieu d’une fête, ça faisait longtemps. C’était en Shaaloani la dernière fois, lorsqu’une de nos missions fini par nous conduire au milieu de caravanes avec des gens qui festoyaient pour une sorte de célébration avec pas mal d’alcool. Des brochettes, des sucreries, tout était partagé dans tout les sens par des petits robots fusant dans tout les sens, ne comprenant même pas qu’ils tendaient leurs denrées à des brides de rêve, disparaissant dans des éclats de lumières doucement sans avoir la capacité d’attraper tout ça. C’était vraiment intense, et au milieu de tout ça, se trouvait un immense Orchestrion dont les échos de ses sons résonnaient dans les environs, créant des vibrations intenses ondulant ici et là.
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Ça pulsait, sans cesse, résonnant dans les environs, mais les fausses notes s’accumulaient sans cesse tristement. C’était vraiment contaminé par la présence du mal souillant le rêve d’Utopique, et risquait de continuer à étendre le malheurs, alors que plusieurs Païssa arrivèrent en agitant leurs bras. Contaminés à souhait, les créatures de la Mémoire tentèrent de nous laisser les faire danser sans cesse. Pour arrêter ça, Pumaska faisait en esquivant encore et encore les poings éoliens, elle était prise à revers dans des coups puissants, mais les esquiva tous en frappant en vitesse. La foudre jaillit de Lucian, les paralysant tout les trois, permettant à Pumaska d’en décapité un à toute vitesse. La tête du Païssa vola dans les airs soudainement, se désintégrant de plus en plus en un souffle léger s’échappant dans les airs. Se mettant sur le trajet entre moi et eux, Pumaska se préparait à subir la foudre des deux derniers Païssa renforcés, frappant sans cesse de leurs poings à toute vitesse dans des coups puissants. Les chaînes de glaces jaillirent hors du sol, en tournoyant soudainement autour des deux bêtes pour les bloqués brutalement.

Coincés par la glace, Pumaska en profita pour en achever un second, mais le dernier n’allait pas être aussi facile. Grandissant soudainement dans un amas d’énergie intense, tournoyant autour de lui, la musique gagnait en intensité : c’était ça, qui provoquait tout ce malheurs. Grossissant, il frappa brutalement de ses poings en envoyant Pumaska brutalement par terre. Tandis que Lucian paralysé, la noirceur ondulant le long de son bras, s’agitant sans cesse dans des mouvements puissants en prenant de l’ampleur petit à petit. Se coinçant soudainement après l’arrêt de la musique, Lucian en profita, une fois les sceaux remit sur son bras, pour créer une explosion de feu particulièrement intense. Sonné par le choc, totalement hébété, le Païssa n’était plus vraiment en mesure d’empêcher Pumaska sous réminiscence de le tailler en mille morceaux. Le laissant se désintégré petit à petit. Je fonçais vers l’Orchestrion. Bigre, comme je n’avais pas l’habitude d’être celle qu’on envoie réglé un soucis de ce genre, sans me battre ! Regardant un peu partout, j’allais saboter l’Orchestrion avec ce que je connaissais le mieux : la foudre. Plantant ma lame au sol, la foudre frappa sans cesse dans des coups puissants, arrêtant la musique de l’Orchestrion.

Celui ci, saboté, recula lentement en chutant en arrière, et la noirceur dedans s’agita brusquement. Créant une sorte d’horreur sans forme, avec des amas d’aciers un peu partout, et des griffes sortant d’ici et là. Une musique bien sinistre en sortant. Sacrée créature que j’avais à détruire ! Alors, il gagna en intensité. Je ne m’attendais pas à ce qu’il grandisse autant soudainement, devenant une sorte d’amas de gélatine noire intense. Un coup de griffe trop rapide me perça l’épaule. Bigre, quel douleur ! J’ai encore un peu mal, malgré tout les soins, sous ce maudit bandage.

Mais sur l’instant, j’ai cru tourner de l’oeil. Habituée à la souffrance, je tentais de créer un effet de Second Souffle, et même ça n’arrêta pas le sang verser. Esquivant un coup de griffe destiné à m’achever en roulant sur le côté, buvant une potion de soin d’urgence. Je parvins à percer ses défenses, plantant mon glaive à l’intérieur de sa carcasse, déchaînant tout le reste de l’éther accumulé dans un éclair intense. Tout s’effondrait, les morceaux d’aciers se brisant un peu partout, je restais au sol dans mon triste état, écoutant la musique sinistre au loin. Prenant la potion de soin de Pumaska, il nous fallait poursuivre. Mon état pourrait attendre. En continuant notre route dans la prairie, n’entendant plus la musique hystérique dans nos oreilles. Nous pouvions poursuivre notre route en entendant au loin des petites sonorités des notes inquiétantes.

C’est vraiment comme si quelque chose de vicié était présent autour de nous, me donnant quelque peu froid dans le dos, alors que nous progressions en observant les feuillages. Des danseurs cherchaient à naître, sans y parvenir, disparaissant dans des feuillages mourant en même temps que nous avions l’impression que quelque chose cherchait à nous dévorer à notre tour. Tout s’accumulait plus loin, et nous marchions au milieu de la danse mourante jusqu’à l’atteindre. Je regardais les environs tristement, alors que Pumaska m’observait en espérant que je ne cède pas. Ma blessure à l’épaule l’inquiétait, et je me tentais à lui souffrir. Après tout, j’avais subi pas mal de blessures dans ce genre, les années à venir. Tenir, il le fallait absolument. Lucian ressentait la présence de l’oeil. Cette force, liée à Thanatos, gardait une présence néfaste intense. Sous la terre. Quelque chose grondait. C’était au fond de la prairie, là où il y avait le plus de force qui se concentrait et créait une véritable impression d’énergie se cumulant sans cesse, créant quelques pulsations éthérés un peu partout se diffusant dans les environs.

L’ensemble me donnait un peu l’envie de vomir, comme si le cumul était de trop, alors que les sonorités musicales sortaient des énergies accumulés dans une sorte de trou. Des vagues souvenirs d’Alexandrins observaient, admiratifs, la puissance de cette musique les faisaient danger légèrement mais d’une façon curieuse, presque effrayée. Deux flash dans nos esprits, une nouvelle fois, l'oeil néfaste se fit voir dans une ondulation éthérée intense. Jusqu’à ce que soudainement, dans un amas de noirceur tournoyante, une créature issue du Rêve des horreurs, jaillit. C’était une sorte de grand scorpion avec un immense dard, incarnant les cauchemars de beaucoup, suivi par un tas d’énergie sinistre autour de lui. La musique du Rêve d’Utopie volée siégeait dans sa carcasse. Il nous fallait le détruire, alors que la bête se préparait à nous tuer.

Alors, pour nous en débarrasser, je fusais peu après qu’un dard énorme ne s’écrase entre Lucian et moi. Une véritable tornade fonçait avec son dard, brisant le sol, donnant un véritable effet chaotique intense. La bête était bien dangereuse, et je tranchais un peu partout sa carapace pour essayer de la briser, essayant de trouver un moyen de le détruire à l’intérieur. Des chaînes jaillirent, formées par l’éther de Lucian, fusant soudainement en attrapant le scorpion dans des mouvements puissants, la foudre ondulant dans des chocs puissants résonnant un peu partout. Pumaska en profita pour frapper plusieurs fois dans des coups puissants, libérant des frappes intenses en tranchant son dard sans cesse, pour essayer de le fendre. Et quand la bête usa du pouvoir qui l’incarnait, un élan d’obscurité jaillit, brisant les chaînes le retenant. Le dard fusa vers Pumaska pour l’embrocher, et je parvins à le dévié dans un coup puissant. Je ne pu rien faire pour Lucian, se prenant un grand coup de pince, l’envoyant s’écraser plus loin. Fonçant à répétition vers le scorpion, faisant fit de ma blessure pour l’instant – de toute façon, Yuki me forcerait à utiliser amplement mon jour de repos. Tranchant un peu partout avec efficacité. Pumaska en profita pour bondir, et fendre le dard. Coupé, volant plus loin en s’écrasant lourdement au sol, Pumaska venait de lui faire perdre son arme principal alors que les vents se déchaînaient.

Une véritable petite tempête tournoyait autour de nous, comme si nous étions dans une tornade. Il se prépara à nous balayer brusquement de ses pinces, mais Lucian envoya son serpent d’obscurité autour de nous. Le coinçant dans cet élan de noirceur, ondulant le long de sa silhouette brusquement. Il fut trop affaiblir pour nous assaillir. C’était exactement l’opportunité qu’il nous fallait saisir, afin de frapper notre proie ! Le vent s’agitait fortement, déchaîné désormais, rouvrant douloureusement un peu ma blessure. La musique, emballée par le vent, était pire qu’avec l’Orchestrion. C’était comme entendre tout une fanfare déchaînée. Il fallait arrêter ça ! Alors, pour en finir, Pumaska affronta le vent intense, aussi intensément que possible, frappant brusquement là où j’avais déjà fissuré la carcasse, jusqu’à créer une blessure pour nous y engouffrer et l’achever. Fonçant avec les sphères d’énergies de Lucian, créant des effets de feu, de foudre et de glace.

Je plantais mon glaive dans la fissure, pendant que le sort de Lucian éclata brutalement à l’intérieur de la créature animée par l’obscurité. Le sol dévorait tout cet éther, jusqu’à éclaté dans une vive nimbant les environs. S’agitant sans cesse, ma bête cherchait à rester là, ne pas retourner dans le cauchemar avec des grondements puissants sans y parvenir. Elle ne pouvait pas s’échapper, et fatalement, une explosion d’éther frappa en désintégrant définitivement notre adversaire. C’était fait, nous pouvions voir les perles de lumières jaillir un peu partout provenant du Rêve d’Utopie. Nous repoussions pour l’instant la contamination, mais il nous fallait récupérer le Rêve d’Utopie lui même. Ce qui serait précisément notre prochaine tâche. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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