[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Derrière la porte d’or, dans la Mémoire vivante.

Cent-quarante-et-unième entrée.
«Celle qui chante pour nos rêves.»

« Ce voyage avait été simplement fantastique. Les souvenirs qu’ils nous laisseraient, autant dire que j’aurais bien du mal à m’en débarrasser – et pourquoi le voudrais-je ? Conserver la mémoire semblait être grandement une des morales de cette grande histoire, et j’espérais que nous pourrions rendre alors de nouveau quelques souvenirs du passés à ceux qui ont perdu les leurs. Cette chose ne pouvait pas rester là, Celle qui chante pour nos rêves, afin de pouvoir enfin quitter la Mémoire vivante pour reprendre notre chasse au Nécromancien. Tural me manquait déjà un peu, bien que ses derniers temps se soient passés dans des lieux ne faisant pas vraiment honneur à ce qu’elle représente. Notre périple arrive vers sa fin, dans ce continent fantastique. Encore fallait-il lui survivre pour raconter nos péripéties à travers nos prochains voyages ! En route pour notre dernière destination, le calme profond se faisait sentir dans les environs, et nos alliés étaient déjà ailleurs, occupés à préparer le terrain.

Le temps était incroyable. Des silhouettes d’or nous saluaient, disparaissaient, alors que nous pouvions voir la Superviseuse et ses laquais guider l’éther mémoriel droit en direction de ceux qui l’avaient jadis. Personne ne resta indifférent à cette vision, Pumaska semblait surprise, et j’étais heureuse de la voir être encore fascinée par ce genre de vision. Dernièrement, j’ai crains que l’intensité des combats n’aient fini par la rendre trop nerveuse. Lucian contemplait les environs, et L’vinus lui découvrait la citée d’or. Il semblait vraiment apprécier les lieux.

Je suis sûre que s’il l’avait autant subi que nous, son enthousiasme aurait été mitigé, haha ! Et Sakari allait retrouver les souvenirs précieux de sa mère. Et ça, c’était vraiment important pour elle, la rendant bien plus motivée encore. C’était comme contempler la chute de la lumière depuis les cieux. Marchant lentement le long de la citée lacustre de la Mémoire vivante, pour une dernière fois, nous contemplions la lumière qui chutait en lieu et place de la pluie en formant des reflets fantastiques un peu partout. Le calme était omniprésent, s’entremêlant à une franche splendeur qui gagnait les lieux. T out se reflétait dans les environs, comme si tout était devenu de verre, alors que des danseurs et danseuses en vieilles tenues d’Alexandrins se mirent à tournoyer hors des flots.

Ils n’étaient eux même que des silhouettes aqueuses, dansantes, tournoyantes, dans un spectacle des plus fantastiques. C’était beau, je ne pouvais admettre l’inverse, alors que nous marchions lentement en profitant qu’il n’y ait pas la trace d’une onde de contamination. Définitivement, l’entité était pure, et le chant du dernier Fragment d’âme se faisait entendre, aussi paisible que possible. L’vinus et moi étions émerveillés, contemplant les environs et sa splendeur, regardant le tout comme si nous observions le bal le plus formidable qui soit. Lucian étudiait déjà l’éther, ses effets, lui et Sakari étaient plus que sur leurs gardes, comprenant la menace qui se trouvait dans les environs en étudiant l’ensemble. Et Pumaska était agacée. Elle qui chantait, s’offrait son ambiance qui la rassurait, se retrouvait coupée dans son élan. Et une note de piano apparaissait pour l’agacer, comme si le rêve réagissait à sa bride d’agacement. Les problèmes advinrent, mais Sakari et Lucian étaient prêts. Touchés par une vague de lumière. Nous étions affectés par cette magnifique énergie. Elle était bien belle, mais aussi intrusive que possible, comme si elle voulait nous.

Bigre, c’était ça ! Elle voulait nous affecté, prendre le contrôle de nous. Ce n’était pas comme une subjugation, plutôt comme un sort conscient intense. Il nous fallait lutter, alors que je voyais autour de nous des lumières d’or dans les yeux de certains de mes compagnons. Pour nous échapper de l’effet, j’utilisais comme L’vinus des techniques de concentration que nous avions appris, de façon différente l’un comme l’autre. Moi, j’utilisais surtout ce qui provenait de mon île, et lui de son entraînement de monial. Lucian et Sakari usèrent des sorts affaiblissant l’effet, formant une purge dans une lueur bleutée intense, alors que nous profitions tous du chant de Pumaska qui nous ancrait dans la réalité. L’vinus fut plus étonnant : il vola l’éther, l’éther brut, créant autour de ses bras une lueur d’or intense. Le petit malicieux, haha !

Naturellement, ça n’allait pas s’arrêter ça. Soudainement, jaillirent plusieurs envoyés. Des combattants destinés à nous arrêtés. Des silhouettes de lumière d’or, donnant l’impression d’entité pure, portant des toges et des tenues plutôt épurée. Certains avaient des lyres, d’autres des épées, et ils tentèrent de nous arrêter directement par la magie et les armes. Pour avancer, je fonçais en avant. Bondissant en esquivant les traits d’énergies frappant ici et là. J’empalais soudainement deux des silhouettes en les plantant brutalement au sol, de deux coups d’épées brusques. Pumaska fusa, le vent autour de ses lames dans des lueurs intenses, tranchant à toute vitesse les prêtres en arrière tandis que L’vinus tenait la ligne.

Son pied fracassa un casque, et il dévia, repoussa des lames, jusqu’à se prendre plusieurs tirs d’énergie contre son armure. Un épéiste tenta de fracasser son épée d’or sur le miqo’te mais Lucian le trancha en deux d’une projection d’éther vif. Arrivant en arrière, le sorcier et Pumaska avaient détruit tout le monde, mais soudainement une glyphe d’éther intense jaillit sous leurs pieds.

Avant qu’une colonne d’éther ne nous tombe dessus. Ça aurait été bien, bien pire, si Sakari ne créa pas un bouclier particulièrement puissant pour arrêter la projection d’éther. Le bouclier céda, envoyant les trois à terre, blessés, mais loin d’être vaincu. Des soins furent nécessaires, et avant que le Chant du Rêve ne recommence, nous reprenions la route. En vitesse. Les nimbes d’or tombaient dans les environs, créant des colonnes d’éthers stables qui cherchait à offrir un côté presque impérial à cet endroit, dont les échos résonnaient avec une grâce admirable. Regardant un peu partout curieusement, nous avions rapidement pu voir que Strausser avait eu quelques soucis. Et pas des moindres. En sang, blessé et coincés par trois sortes de chevaliers étranges. Les échos de la mémoire d’anciens braves d’Alexandrie avaient été créer par le Chant des Rêves.

Voir qu’elle pouvait créer si facilement de tels êtres me glaçait le sang, alors que l’un des deux frappa Bubulle de sa Hallebarde. À cet instant, un brouillard de colère résonnait en moi alors que la petite machine joviale s’écrasait au sol, brisée en morceaux. Comment pouvait-on croire qu’elle avait mérité ça ? En fond, la réponse était presque simple : elle nous avait conduit jusqu’ici, et ça allait être puni par la mort. Une lame d’énergie jaillie au dessus de Strausser, formant un reflet d’éther puissant comme une exécution alors que les trois chevaliers, immenses, dans des armures d’or et au visage brouillés par une sorte d’amas d’image floues.

Il fallait secourir Strausser avant qu’il ne soit tué, et pour ça, Lucian et L’vinus jaillirent droit vers les gardes. Formant des pointes foudroyantes intenses, celles ci jaillirent et se plantèrent encore et encore sur leurs armures, les foudroyants et les gênants. Ce qui fit que quand L’vinus chargea, dans un bélier fantastique en donnant un impact énorme contre le chevalier du milieux, ce dernier voyant brutalement dans l’eau plus loin, s’écrasant brutalement dans l’eau, détruit par l’impact énorme de L’vinus. Ils contre-attaquèrent, alors que L’vinus paraît et repoussait la hallebarde, Lucian n’eut rien à faire. Il faillit se prendre un coup dans le visage, et le bouclier de Sakari forma une protection intense. Sakari était là, elle veillait sur les siens. Mais l’ennemi gagna en puissance. Brisant les chaînes d’éther foudroyante de Lucian, et empêchant la projection de L’vinus. Des ailes naquirent dans leurs dos, leurs donnant vraiment l’impression d’ange de l’ancienne Alexandrie. Fusant dans tout les sens, ils blessèrent de leurs hallebardes, tout nos compagnons s’opposant à eux. Lucian au flanc, L’vinus à l’épaule et même Sakari dans le dos qui venait de soigner Pumaska et de lui offrir des forces. Deux adversaires ailés, terribles et inquiétants, voilà ce qu’ils avaient désormais face à eux.

Sakari trancha les ailes des deux chevaliers dans les ailes. Les fendant brutalement, ils se prirent les serpents d’eau de Lucian, créant des grands serpents les broyant en l’air. En pleine chute, l’un se fit tombé sur Sakari, vaincu, s’écrasant sur la Hhestarro. Et le dernier se relevait, fonçant pour l’achever, avant de se prendre une onde d’énergie fantastique de L’vinus, formant un grand trou dans son torse. De notre côté, avec Pumaska, on cherchait à libérer Strausser. Pumaska forma une tornade de vent intense, les forces éoliennes repoussant l’énorme faux en la ralentissant, luttant brutalement contre la puissance de celle ci, du sang glissant de son nez alors que le vent avait bien de mal à repoussé la faux.

De mon côté, je tentais de libérer Strausser de ses liens, fendant l’énergie d’or, mais d’autre revenait, me frappait, tentait de m’enserrer aussi. Maudite soit-elle ! Alors, pour tout faire pour le libérer, je formais une Réminiscence intense en repoussant les environs créant tout une vibration d’énergie qui détruisit l’or autour de nous. Tranchant tout ce qui le retenait, j’envoyais Strausser vers Pumaska, qui une fois soignée par Sakari, se tenait fortement sur ses pieds. Elle reculait d’un pas, renforçant les vents avec une puissance magnifique, repoussant la faux devenue une flèche d’or qui fonçait droit vers elle et Strausser. Celle ci se figea dans les airs. Il fallait la détruire, rapidement ! Fonçant vers la flèche, je la frappais de ma lame brutalement, mais l’onde d’or m’envoya m’écraser au loin. Bon sang, quel douleur, j’avais mal partout comme si mes os hurlaient. Et Pumaska brisa alors la flèche en frappant au même endroit, l’onde de choc d’or envoyant des pointes aiguisées un peu partout. C’était fait, nous étions tous blessés, fatigués, il fallait pousser le chevalier sur Sakari. Nous prenions un temps pour nos soins.

Mais plus loin, le Chant des Rêves se faisait entendre. Nous touchions au but. En route vers le Chant des Rêves. L’écho de son chant nous apparaissait déjà, donnant l’impression d’un effet d’éther magnifique. Strausser resterait derrière, regardant la petite machinerie. C’était une création de la Mémoire, une sorte de protection pour trouver de l’aide afin d’arrêter l’entité chantante et arrêter la ponction de mémoire. Mais il se sentait triste de sa chute. Trecims et Lea s’occuperaient de Strausser, tandis que nous reprenions notre route vers la musique. Des instruments d’éthers solides, fait de lueur dorées, flottaient dans les cieux doucement tandis que nous approchions de notre destination, la musique s’amplifiait. Des reflets d’or et d’eau dansaient autour de nous lentement, dans un doux mélange apaisant. Tout le monde partageait quelques élixirs, des soins, et tous se méfiaient de sonorités. Plus personnes ne voulait faire confiance en ce chant, et c’était bien compréhensible. Un temple. Voilà ce que ce lieu m’inspirait. Un temple dédié aux flots, semblable à un domaine dédié au divin.

Je ne crois pas que son usage soit réellement lié à ça mais au fond, on à tendance à facilement voir ce qui est sacré quand on ne justifie pas la beauté de quelque chose, vous ne trouvez pas ? Observant curieusement les environs, le Rêve du Chagrin était là, mais aussi tout les autres. Utopie, Gloire et Peur s’était joint à lui. Ils avaient été libérés, mais par ce fait, ils avaient pu rejoindre immédiatement le Chant des Rêves. Elles était là, c’était sa demeure. La créature née de tout ce désastre et à la blessure infligé au peuple Alexandrin, y avait trouvé refuge depuis qu’elle était traqué par Thanatos. Mais ça n’en faisait pas une victime pour autant : plus elle durerait, plus elle garderait la mémoire des Alexandrins et s’opposeraient à leur rendre. Celle ci nous attendait, flottant doucement en nous fixant tandis que nous avions du mal à l’observer en retour à cause des flots mémoriels nous assaillants presque. Pourtant, il fallait en finir, avec cette silhouette de femme faite d’énergies dorées splendides.

Je fusais, mon glaive paré par l’énorme épée du Chant. Celle ci frappa, un coup que j’esquivais d’urgence alors qu’il trancha brutalement un pylône dans mon dos. Quel force ! La frappant à la hanche, rapidement, ce fut à L’vinus de jaillir. Nous frappions ensemble, encore et encore, dans des coups puissants liés avec une harmonie presque parfaite. Tandis que nous la repoussions, elle tenta de nous frapper d’une lame comme flamboyante d’or, mais le coup fut dévié par Pumaska jaillissant soudainement, frappant de son glaive en formant un impact émeraude intense. Lucian vient la retenir, son aile abîmée par le serpent d’ombre la broyant de plus en plus, la retenant avant qu’elle ne repousse la création arcanique faite d’ombre, permettant à Sakari d’entièrement l’analyser : son lien avec la Mémoire Vivante, voilà son point faible. Elle n’en n’avait aucun autre, mais sans ce lien, elle ne pouvait plus gérer de corps ou de conscience. Plantant sa lame au sol, elle nous dit « Que les souvenirs si précieux devaient rester ici », avant de créer des silhouettes d’or avec des arcs. Tous décochèrent, avant de disparaître.

Je repoussais une flèche à si peu de chose, que je m’étonne encore ne l’avoir pas reçue celle là. C’était vraiment le réflexe de survie miraculeux, même pour moi ! Tournoyante à toute vitesse en laissant mes images de miroir « mourir » à ma place, je la frappais une dizaine de fois, avant que Pumaska ne jaillisse. Elle cherchait à couper la main tenant l’épée, mais elle se figea, et tomba. Le Chant venait de lui arracher ses souvenirs néfastes, dans une sorte de vague d’or, et elle s’effondra non loin de Sakari. Revenant à elle, un peu perdue, ses souvenirs volés lui laissant un trou dans l’esprit. Formant une sorte de rayonnement d’éther, Sakari cria qu’il fallait la couper de la Mémoire vivante, définitivement. L’vinus en profitait pour siphonner l’éther, l’aidant d’urgence, alors que Sakari l’empêchait de préserver ce lien.

Elle repoussa les deux, envoyant L’vinus s’écraser contre une colonne de pierre et écrasé Sakari dans un impact d’or intense. Elle aurait fait pire, si Lucian n’avait pas poussé son serpent de brume à former un choc foudroyant intense, repoussant l’entité. Celle ci leva sa lame, et le monde environnant devint comme fait d’or. Pareille impression était hallucinante, et elle tenta de nous balayer tous définitivement, pour nous retirer nos souvenirs de douleurs et de maux, afin que nous allions vivre en paix en Hydaelyn, libéré du fardeau de nos douleurs. Quel charmante attention, n’est-ce pas ? Pour la repousser, Lucian et L’vinus offrirent leur éther à Sakari, leur donnant tout un tas d’énergie dans une lueur intense, la renforçant de plus en plus, si bien que son bouclier fut intense. Je tranchais en avant, cherchant à affaiblir la vague d’éther qui fonçait vers la protection de Sakari, qui tint le coup avec la violence qui nous frappa. Il était grand temps d’en finir. Formant une Réminiscence intense, l’éther me suivant comme une nappe de nuit étoilée, chargeant en frappant sans cesse l’entité de nombreux coup.

Un puissant dôme de foudre jaillit quand Lucian envoya son serpent, isolant sans cesse l’entité, la paralysant partiellement, l’affaiblissant. Sans ça, les coups de sa lame aurait sûrement tués Pumaska et Sakari, qui s’en sortirent avec des blessures bien plus légère. Le plafond s’effondrait, donnant l’impression que de l’or tombait, et L’vinus créa alors pendant que Pumaska, sous Réminiscence, frappait sans cesse, une sorte d’accélérateur d’éther. Tout ce qui passait dedans serait propulser avec une intensité fantastique. Sakari envoya son faisceau d’énergie, frappant sans cesse le chant du Rêve, rayonnant de lueur d’or. Avant que je ne bondisse dedans moi même. Propulsée à toute vitesse, je passais littéralement à travers de l’entité, suivie par Lucian et Pumaska l’acheva de deux coups puissants. Le chant gagnait en intensité malgré la défaite de la créature.

Comme si il était enfin libre de se faire entendre. Nous l’entendions avec un côté reposant, agréable, résonnant les environs doucement tandis que les souvenirs fusaient un peu partout, rendu à la mémoire vivante, enfin libéré du fardeau de cette puissance. Thanatos ne pourra plus jamais atteindre cette entité, cette partie de la Mémoire sera rendu aux Néo-Alexandrins avec les Régulateurs, Teyb s’en assurera. Au fond, c’était certains que nous ne le reverrions pas avant un certains temps.Notre prochain périple nous attends. Il est temps. Il est enfin temps. D’atteindre Thanatos, de l’arrêter pour tout ses méfaits. De terminer notre longue chasse. Mais avant ça ! Une semaine de repos à Tuliyollal ne pouvait que nous faire le plus grand bien, assurément !»

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Au sud égaré du Yok Tural, dans la terre assombrie de Wañuy tukukuy.

Cent-quarante-deuxième entrée.
«La bataille de Pot-en-Feu.»

« Atteindre Thanatos était notre but depuis plusieurs années. Après sa rencontre peu avant l’Apocalypse, alors qu’il provoquait le désordre en Garlemald en soulevant les Telophores dans ses propres intérêts, avant que le ciel rouge n’arrive, le Nécromancien n’avait cessé de survivre. Qao, le Pourvoyeur d’obscurité, et tout ce qui s’est passé en Tural. Combien furent les atrocités qu’il sema avec les années, après tout, avant qu’on ne puisse enfin mettre la main dessus ? En quittant la Mémoire vivante, nous avions rapidement appris qu’il avait décidé d’agir, et Verso fut en première ligne en compagnie de Jinkoo Ja pour essayer de l’arrêter. Surtout quand le premier geste des forces restante du Nécromancien fut d’essayer de s’étendre pour protéger sa tanière. Il devait avoir un projet, un ultime projet, et tout débutait dans la ville Mobelin de Pot-en-Feu.

L’vinus et Yuki m’attendaient alors que j’arrivais légèrement en retard. Il faut dire que les messages paniqués de Verso évoquant l’apparition de la folie de Thanatos semblait m’avoir suffisamment surprise pour m’arrêter un bref instant. Nous partions alors vers le sud en ayant eu à peine le temps de parler, explorant des passages peu empruntés. Il faut dire que ses terres semblaient déjà perdue, même le temps bien morne semblait clairement donner l’impression qu’il n’y avait pas de temps. Comme si les nuages et les feuillages se couvraient l’un l’autre bizarrement. Ça semblait perturber un peu Yuki, qui contemplait les environs étrangement tout en profitant très agréablement d’être dans la nature.

Après la Mémoire Vivante, comme je partageais ce plaisir. L’vinus regardait sa carte et sa boussole de ce recoin perdu. Profitant tous ensemble des environs. Arrivant dans la zone de la ville, voyant déjà les premières structures, nous pouvions voir deux Tonawawta des forces de Verso : Les jumeaux Nestalaw et Nastelew. Ils nous saluèrent en montrant des blessés ici et là, nous disant que Thanatos semblait bien décidé à arrêter tout ceux voulant nous arrêter. Des lumières vives d’un vert intense apparaissaient, mêlés de cri et de grondement puissant. La bataille avait lieu et les membres de la Légion de l’Aurore cherchait à faire évacuer d’urgence les Mobelins encore présent. Il nous fallait partir les aider, bien que nous n’avions pas encore l’ampleur de la situation. Je regardais ici et là, voyant les lumières en constatant nerveusement que la bataille semblait avoir débuté, et L’vinus se mit à foncer en disant sans cesse « Rôdeur en Mission » à ceux qui voulaient lui parler. Même la vieille dame qui lui offrait des biscuits, vous imaginez ? Yuki eut un instant à observer tristement les Mobelins.

Lui, comme moi, savait ce que ça faisait de perdre brusquement sa demeure face à une force affreuse de ce genre. Et nous foncions derrière les jumeaux en ayant vu de tels malheurs de la sorte. Arrivant rapidement proche de la zone des combats, des pots s’effondraient un peu partout avec des amas de rocher. Il nous fallait ne pas être broyés par la chute de leurs demeures-pots tout en sauvant les quelques Mobelins qui se trouvaient dedans. Pour ça, je fusais en fendant une ou deux pierres que L’vinus n’avait pas eu le temps de retenir en formant des chocs éthérés vers les hauteurs, la pression de l’éther éolien empêchait les chutes trop rude, et les Mobelins que j’envoyais vers la zone d’éther de Rine furent attrapés par L’vinus, leur évitant de la casse dans la chute, même vers un recoin sécurisé isolé.

Ce fut rapide et efficace, même si je fus en partie écrasée par une des demeures, me relevant bien douloureusement, du sang aux lèvres et au crâne, quand Yuki vint me récupérer. Rine me soignait doucement alors que nous marchions, tandis que je maudissais ma malchance. Une semaine de repos, et je finissais avec une demeure Mobelin dans la figure ? Quel farce ! Fonçant au niveau de la bataille. Les membres de la Légion de l’Aurore luttaient contre les Spectres de Thanatos. Encore ses maudites capuches flottantes avec des silhouettes vaguement de bustes humanoïdes. Portant des faux, des grandes lames courbes, même des crochets de rôdeurs. Il nous fallait leur venir en aide, et pour ça, L’vinus et moi avions joint nos lames. Lui pour tenir plus facilement les défenses, des parades vives et des impacts puissants se firent sentir le long de son avancée, progressant dans les coups puissants en m’évitant plusieurs coup,s retenant ceux arrivant dans mes arrières.

Je tranchais, les dents serrées, le regard un peu fou due au choc reçu. On s’en sortait bien, et ce fut en partie grâce à Yuki : son chant libérait les âmes que Thanatos avait empêché de rejoindre la Mer des étoiles. Confus, entre liberté et contrainte, ils furent brisés et leurs essences put rejoindre le lieu où ils auraient du se reposer pour de bout. Nestalaw nous faisait un grand signe de main : le cœur de la bataille était juste à côté désormais. Le cœur du champ de bataille était clairement animé par les déflagrations d’éthers d’un feu intense. C’était le centre de Pot-en-Feu, alors que autour de nous se trouvait les envoyés de Thanatos ayant chercher à arracher les lieux aux mains des Mobelins. Des cris apparaissaient un peu partout, tandis que nous pouvions voir au centre de cet espace, un cristal d’un vert puissant qui envahissait les lieux. Le Cristal récupérait les esprits des vaincus, quelques soient les camps, pour en faire une source d’éther et préparer la suite. Verso et Jinkoo Ja étaient ensemble alors que le Mamool Ja planta un énorme totem pour arrêter le cristal. Une lueur bleutée bien plus douce luttait contre le maléfice, et plusieurs morts-vivants supérieurs jaillirent. Des corps bardés de sortes d’épines, nous fonçant dessus de tout les côtés en grondant.

Il nous fallait arrêter le Cristal, et vaincre les créatures qui nous fonçaient dessus. Pour ça, L’vinus et moi foncions droit vers les morts vivants supérieurs. Je pensais en décapité un en premier, frappant à toute vitesse, mais ma lame s’arrêta sur un amas de sang coagulé. C’était invraisemblable, comme impact ! Me repoussant avec un coup de poing puissant, m’envoyant soudainement m’écraser contre deux légionnaire plus loin. Foudroyé, il resta un instant immobile, avant que L’vinus ne l’écrase d’un coup puissant, les flammes tournoyantes autour de son glaive, le feu formant un effet puissant autour de lui. Néanmoins, les deux derniers morts vinrent l’attraper et finirent par le balayer très brutalement par terre. Les deux morts vivants fonçant droit vers Yuki pour l’arrêter. Il utilisait le vieux collier de sa mère, l’éclat d’un esprit gardien, créant une véritable zone d’un bleuté pure et magnifique tournoyant dans tout les sens.

Créant des vibrations intenses, magnifiques, et soudainement Rine vint endommagé rapidement le cristal avec des coups puissants. Les lumières vertes jaillirent avec le cristal, reluisant dans les environs avec puissance. Pendant que Yuki luttait avec l’influence de Thanatos, en compagnie de Jinkoo Ja, je refusais d’en rester là. Yuki avait brisé le cristal contenant les fantômes, dans un choc puissant. Des morceaux de cristaux volèrent dans tout les sens, une voix apparut en se moquant de Yuki, disant que celui ci allait devoir se confondre à bien pire, en formant tout un amas d’esprit dans tout les sens. Jinkoo Ja et Yuki avaient formés une magnifique lueur de feu intense, ondulante sans cesse, alors qu’ils devaient apaiser et libérer tout ses esprits déchaînés. Au moins, L’vinus et moi avions arrêtés brutalement l’avancée des trois revenants. Le premier au sol fut tranché par mes soins, quelque peu énervée par l’impact, alors que L’vinus fit une L’vinuserie : les attrapant avec une corde, comme un voyageur de Shaaloani, il les fit tombé au sol en glissant contre la terre.

L’un fut coincé, un autre tenta de frapper L’vinus, mais je parvins à le fendre juste avant pour protéger mon camarade. Nous étions face à lui, tandis qu’il se renforçait sans cesse, devenant un amas de sang coagulé de plus en plus intense. Fonçant vers lui, L’vinus utilisait sa corde pour « jouer » avec : il le bougeait sans cesse, le déplaçait en essayant de bouger sa carcasse énorme d’un bout à l’autre du passage. Jusqu’à comprendre que le prochain coup pourrait lui être fatal. Il l’envoya brutalement au sol, me permettant de frapper avec le coup concentré depuis toute à l’heure. Le tranchant brutalement en deux. Bigre, nous l’avions bien maîtrisé, surtout L’vinus, et je l’en félicitais, et pas qu’un peu !

Yuki en avait profiter pour trancher de ses deux lames, séparant les âmes, libérant tout les esprits qui tombèrent dans les flammes en s’apaisant les unes et les autres. Jinkoo Ja, épuisé, regardait avec émerveillement la disparition des derniers esprits libérés, levant les bras en l’air dans un excès de joie. Thanatos avait échoué. Mais la créature qui menait tout ça était toujours là, elle. Verso ne disait clairement que nous devions aller l’abattre. Lui avait encore une bataille à terminé de son côté. Reprenant notre route au milieu d’une bataille de moins en moins intense ; Verso était là, nous rugissant de continuer notre route jusqu’à atteindre le maître des forces adverses qui permettait encore une pareille avancée. En fonçant rapidement, nous tombions sur un allié inattendu. Avec Cirmo, il était un des premiers à faire la chasse à Thanatos : Adel’Delroy, un des maîtres de la Guilde des Occultistes. « Complète stupeur » pouvait être un mot utilisé lorsque je le perçu, mais bon ! Nous pouvions voir qu’il s’occupait de plusieurs Mobelins tout en retenant le maléfice de Thanatos pour l’arrêter, plusieurs étaient en danger, blessés.

Quel triste vision que voilà. J’offrais mes rationnements médicaux – sauf ma dernière potion de soin, en cas d’urgence, je préférais pouvoir survivre qu’offrir littéralement ma vie. Mais ils auraient mes baumes, et tout ce genre de chose. J’eus la nécessité de pressé le pas : Yuki et L’vinus progressaient. Le miqo’te était concentré sur sa proie, et je pouvais voir comme ce choix pesait sur les épaules de Yuki. Il ne voulait certainement pas abandonner ses pauvres bougres ici, et moi non plus, mais ils risquaient tous grandement leurs vies tant que la bête n’avait pas été retrouvée et détruite. Le chaos, voilà comment je pouvais parler de la situation. Des mouvements flous, des personnes fonçant dans tout les sens, des cris et de la panique. Les Mobelins restant, malheureusement, observaient ensemble cette créature qui se trouvait au fond du champ de bataille. Des cristaux d’éthers corrompus étaient installés un peu partout, alors qu’un Nestalaw, blessés, nous criait que c’était un véritable monstre qui se trouvait ici. Soudainement, une horreur énorme jaillit et s’écrasa au milieu du passage. C’était une sorte d’horreur faites de chairs raccommodées, des lueurs vives d’énergies vertes intenses passant le long de l’abomination ressemblant à une sorte de Géant du Coerthas.

Agitant ses poings, frappant du pied en fissurant ce dernier, la bête cherchait à dévorer des Mobelins attachés à des chaînes autour de nous. Yuki profita de mon attaque pour libérer les Mobelins. Ma ruée acharnée avait libéré plusieurs fissures sur son corps, illuminé d’un vert intense rayonnant dans les environs, alors que des images de miroir fusaient dans tout les sens. Et c’est là qu’un énorme soucis pour moi arriva : La tête de la bête vint se tourner lentement vers moi, me faisant aisément réalisé qu’il me voyait, malgré les images de miroir, et envoya un coup qui me fit m’écraser dans la pierre plus loin, sonnée par l’impact. Yuki avait libéré les chaînes et brisé bien des cristaux, les membres de la Légion de l’Aurore en profitant largement pour récupérer les Mobelins et s’enfuir avec rapidement, Nestalaw criant que ce combat était le notre désormais.

Merci, pensais-je, mais trois Rôdeurs-Vipères étaient là pour ça après tout, non ? L’vinus tenait la ligne de front, cherchant des faiblesses, découvrant que son énergie allait tenir ses couches de chairs cousues tant qu’il en posséderait. Et Yuki s’était fait avoir : attrapé par les chaînes, il flottait en l’air, retenu avec Rine, pour voler leur énergie. Pour qu’il s’échappe, je tranchais la chaîne au niveau du bras, permettant à Yuki de se libérer entièrement avant qu’il ne détruise les chaînes de Rine, la mettant en sécurité. L’vinus dévorait l’énergie de ses « Frappes siphons » qui lui fut tellement utile avec le temps. Affaiblissant de plus en plus les forces de l’entité, réalisant qu’il ne pouvait plus se guérir à cause du L’vinus le tranchant. Attrapant le Miqo’te brutalement, son visage devenue une énorme gueule, avec une gueule dedans, puis une autre gueule. De l’excès ?

Jamais, pour les créateurs d’horreurs de Thanatos. Mais le chant de Yuki le déconcentra. Affaiblissant encore plus ses forces, l’abomination, affaiblit et atténué par le chant purificateur, envoya s’écraser L’vinus sur le côté. Mais ce n’est pas Yuki qui lui fonça dessus. Revenant à la charge, quelque peu énervée d’avoir vu ça. Je doublais mes coups grâce à l’apprentissage de la technique sur Lunule, donnant l’impression que mes coups tombaient deux fois en libérant plusieurs fissures vertes sur sa carcasse. L’énorme créature leva alors le poing, frappant au sol en créant une onde de choc d’un vert intense pour tous nous balayer. Esquivant tout les trois l’onde éthérés dans des mouvements agiles. L’vinus usa un de ses Chakras tandis que j’entrais en stade de Réminiscence, fonçant en même temps contre l’entité. Il planta sa lame, conduisant ma foudre qui le bloquait et le mettait à la merci de L’vinus et Yuki qui tranchait sans cesse dans des élans enflammés.

Ses lames carbonisait son corps, et il lui trancha un bras soudainement, jusqu’à ce que la lame de L’vinus ne finisse par atteindre le cœur de l’horreur, l’achevant enfin. Chutant brutalement au sol, fracassant le sol au passage. Des fissures vertes jaillirent de toutes les fissures, formant un reflet de pouvoir intense avant de diminuer petit à petit. Verso et Jinkoo Ja arrivèrent à toute vitesse, tandis que de nombreux cris de joies se firent entendre. L’assaut avait été repoussé, mais Pot-en-Feu était encore en danger. Repoussé Thanatos allait être en longue quête, mais je suis sûre que nous y parviendrons. Et qu’enfin, nous pourrons l’atteindre. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Au sud égaré du Yok Tural, dans la terre assombrie de Wañuy tukukuy.

Cent-quarante-troisième entrée.
«Une arme mort-vivante.»

« Après la bataille de Pot-en-Feu, les Mobelins furent enfin mit en sécurité pour ne pas continuer à être taillés en pièce et leur éther utilisé pour le Nécromancien. Pour autant, c’était loin d’être terminé. Nous voilà comme sur un front de bataille, et ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu ce sentiment. Bien entendu, ça avait loin d’avoir l’ampleur des champs de batailles en Eorzéa, contre un ennemi ou un autre. Mais pour ceux qui le subissaient, c’était un sentiment particulièrement désagréable. Je reconnaissais aussi les visages de la plupart des combattants de Verso, qui nous saluaient et tentaient d’être le plus avenant possible comme pour se rassurer.

Après tout, ils avaient échappés à toutes nos aventures dans le Yok Tural, et même dans l’écho de Vana’diel. Après avoir brisé l’aberration envoyée en avant, nous avions une cible : la source de l’eau pure provenant du village, là où une créature avait été envoyée pour souillé les environs. Alors, en nous retrouvant tous, une équipe plutôt complète avec tout nos compagnons du moment : Si Pumaska avait du retourner en Shaaloani, elle fut remplacée par Mineko. Une ancienne membre de l’Aube Obscure. Sakari, L’vinus et Lucian à nos côtés, notre petit groupe quitta les zones sécurisées en compagnie de Verso nous expliquant qu’un véritable monstre se trouvait dans les lieux. Ils craignaient grandement « l’arme mort-vivante » de Thanatos, alors que nous explorions notre environnement doucement. La pluie tombait fortement autour de nous, en trombe, nous empêchant de voir aisément les environs.

Mineko détestant l’eau observant la pluie avec un long soupire, suivie par sa louve restant toujours à ses côtés, alors que Lucian marchait non loin en guettant les environs. Regardant avec tristesse les disputes du moment. L’vinus arrêta le conflit en discutant un instant avec la jeune soldate, demandant la description de son père pour essayer de lui rapporter la nouvelle – ou son père directement. Sakari discutait avec Verso quelques instants, demandant des informations, essayant de rassurer les soldats rapidement alors que la jeune femme partait. Elle ne disait mot, visiblement, elle était déjà convaincue que le pire était déjà arrivé. Ce qui était tristement probable, je dois bien le dire.

Continuant notre route en observant l’ancien champ de bataille. Qu’il était triste de voir les décombres brisés et fumant encore du chaos provoqué par les envoyés de Thanatos. Adel’Delroy et ses disciples de la Guilde des Occultistes observait les environs en vérifiant que rien de mal ne puisse atteindre qui que ce soit. Au moins avions nous des experts, et depuis le temps, les maléfices de Thanatos n’étaient plus des mystères pour nous. Les corps des quelques rares pertes parmi les combattants de Verso avaient été éloignés de tout ça, arraché aux griffes osseuses de nos ennemis avaient que leurs corps ne soient utilisés contre nous. Avançant en regardant les environs, curieux et inquiets, c’est comme si quelque chose nous regardait au loin en nous fixant avec insistance. Bigre, comme je pensais déjà que cette mission allait nous coûté. Si j’avais l’air déjà un peu fatiguée de cette vision, Mineko et Sakari regardaient aussi les lieux en constatant tout le malheurs des lieux. Ce sentiment très dérangeant semblait déjà les mettre mal à l’aise, et elles regardaient les environs, cherchant ce qui nous observait.

L’vinus et Lucian s’y étaient déjà mit ensemble. Le miqo’te avait attrapé son éthérimètre alors que Lucian utilisait ses sens, ressentant dans l’éther environnant que quelque chose nous regardait vraiment. Et était déjà sur le point de chercher à nous coincé avec un sort-piège ! Avançant lentement en regardant les environs. Des lueurs vertes se mirent à apparaître un peu partout, alors que des silhouettes de crânes verdoyant jaillirent de tout les côtés. Pendant une ou deux brèves secondes, nous étions totalement encerclés par ce sinistre sort. Et ils jaillirent tous vers nous avec des explosions vertes intenses rayonnant dans tout les sens. Quel chaos, soudain ! Alors, pour nous échapper. J’envoyais plusieurs lames de jets brisant des crânes, mais ça ne serait jamais suffisant. Pendant que Lucian renforçait nos camarades avec une lueur rouge intense, avant de repousser les crânes avec L’vinus. Le miqo’te propulsait du vent intense dans les hauteurs, avec les coups de faux de Lucian, détruisant de nombreux crâne dans les hauteurs. Jusqu’à ce qu’ils ne soient totalement encerclés.

Avant d’être broyés par tout les traits d’énergies, Mineko envoya un Chakram en détruire une dizaine tandis que tout les tirs furent absorbés par les boucliers de Sakari, créant tout un tas de lueurs vives dans les environs. Cette vision était fabuleuse, je dois bien le dire ! Sortant de la zone du sort qui cherchait à nous tailler en pièce. Nous pouvions voir le corps d’un Mage de la Légion de l’Aurore nous observer. Il avait été animé tout en lui arrachant quelques secrets de sa magie pour l’adapter à la manière du Nécromancien. Des armes se mirent à flotter dans les airs, des épées de ceux qui furent vaincu, nous fonçant dessus comme animées par des consciences meurtrières. Alors, je fusais en brisant plusieurs des armes flottantes dans les airs, jusqu’à ce qu’un marteau ne me frappe au ventre en m’envoyant m’écraser douloureusement contre un arbre plus loin.

Bigre, quel piège affreux, quel pauvre bougre ! L’vinus prit rapidement ma place, envoyant des poings de vent intense repoussant toutes les armes. Esquivant, repoussant l’ensemble, une lame passant au dessus du casque du miqo’te en voyant des étincelles volant dans tout les sens. Mineko en profita pour envoyer ses deux Chakrams vers l’ennemi. L’une déviait les armes, offrait parfaitement le passage à la seconde qui fissura grandement le mage, le bloquant soudainement. Il envoya toutes ses armes restantes vers Mineko, mais juste avant de l’atteindre, toutes furent bloquées : En effet. Sakari et Lucian avaient joint leurs compétences pour créer un effet de libération purificateur sur le mage. Son corps fit étreint par une lumière rouge intense, et il rechuta lourdement au sol. Son esprit libre. Bigre, j’étais la seule à me relevé douloureusement du coup reçu, mais au moins tout mes compagnons allaient bien. Et nous pouvions rapidement progresser vers une sorte de chorale qui se faisait entendre plus loin. Arrivant au milieu d’un rituel mit en place, ce qui était visiblement en train de maltraité l’éther environnant.

Je m’attendais à beaucoup de chose, mais pas vraiment à ça. Une chorale de crâne flottant, des lumières vertes à l’intérieur, donnait clairement le ton en résonnant doucement dans les environs alors que des effets éthérés donnaient l’impression de perles d’énergies reluisantes dans les environs d’une façon vraiment bienveillante. Même les pots, ainsi nimbés de lumière, et mêlés par les ombres, donnaient alors l’impression aussi d’être rendu plus lugubre. Tout ça, entre les bulles tournoyaient dans l’eau, se mêlait à une énorme lanterne qui se trouvait au milieu de tout ça. Et devant, une Elezen. Celle ci semblait être une Ishgardaise ayant rejoint le Tural avec les forces de Thanatos, pour une raison ou une autre. Elle portait une tenue sombre et un teint très pâle, regardant tristement la Lanterne en claquant des doigts. Plusieurs Chevaliers jaillirent, portant il me semble au moins un symbole de la Grande Maison Haillenarte. Ce n’était pas la première personne qui était endoctriné par le Rêve de vaincre la mort. Et nous pourrions découvrir ses raisons une fois avoir vaincu les chevaliers revenants, et arrêter le rituel de cette Lanterne.

Pour arrêter ça, L’vinus, Mineko et Sakari firent équipe contre les morts-vivants. L’vinus tentait de les bloquer, et fut retrouvé en pleine parade contre quatre épée lui tombant dessus avec une synchronicité effrayante. Toutes coincées par le miqo’te, mettant un genou à terre difficilement, les lames furent repoussés par un Chakram de Mineko brisant la parade dans un éclat d’éther particulièrement intense. Mineko envoyait ses Chakrams sans cesse, un chevalier tranché et brisé par un coup de poing tomba finalement en morceau au sol, tandis que les trois autres se renforçaient de plus en plus. Il y avait une main perfide qui provoquait ça, Sakari en était sûre. Ses boucliers avaient permit un combat bien moins dangereux jusque là, créant des lueurs vives, mais elle ressentait aussi la présence qui allait rendre les chevaliers revenants bien plus dangereux encore. Il fallait arrêter ça. L’vinus tenait le coup, ses renforcements le rendant vraiment, vraiment très résistant.

Les Chakrams de Mineko étaient rejointe par une sorte de pression éthéré sombre et son loup, Yuko – bigre, j’ai faillis écrire Yuki, ce qui me fait encore rire - jaillit en broyant un des revenants au sol, avant qu’il ne soit écrasé par L’vinus et Mineko. Les deux derniers devinrent simplement énorme, et ça ne pouvait pas continuer. Pendant que Mineko poursuivit la pression de ses Chakrams, L’vinus avec son éthérimètre trouva la source : en un instant, les noulithes de Sakari punirent la silhouette d’ossement d’une sorte de créature dont les os translucides apparaissaient vaguement, jusqu’à être totalement désintégré. Fini les renforcement. Pour en finir, L’vinus laissa éclaté un chakra puissant dans une lueur intense, avant d’attraper un Revenant pour l’écraser sur l’autre. Une lame fusa vers le Miqo’te, mais le coup fut largement diminué par le bouclier créer par Sakari. Au lieu d’être éventré littéralement sur place, il ne fut blessé sur le flanc avant de broyer le revenant contre l’autre, sauvé par son alliée. Mineko en profita alors : une vague d’eau et d’obscurité créer par la danse d’elle et de son loup, jusqu’à broyé totalement les deux revenants, en finissant enfin. Avec Lucian, nous nous sommes chargés de la lanterne.

J’espérais lui ouvrir un passage dans la trombe d’eau, mais je fus repoussée par le « valet » de l’Ishgardaise. Le fantôme se mêlait aux eaux en créant un buste de glace et des flots aussi obéissant qu’absurdement violent. Même après un coup douloureux, je revins à la charge en le repoussant, permettant à Lucian d’avancer. L’Ishgardaise l’observait sans un mot, une larme perlant le long de sa joue, pendant que Lucian subissait le terrifiant contre-coup mental alors qu’il écartait l’eau pure de la lanterne, afin de ne pas laisser la corruption s’y infiltrer.

Celle qui semblait s’occuper de ça ne faisait rien, elle n’avait vraiment pas l’air de vouloir être là. Ce qui n’était pas étonnant, si elle était une des victimes des promesses de Thanatos. Je luttais avec acharnement contre un adversaire qui paraissait presque immortel. Nos coups tombaient sans cesse l’un contre l’autre, mais l’eau et la glace qui se brisait au contact de mes lames finissaient par revenir. Même le détruire en état de flaque d’eau ne suffit pas, et je fus blessée en m’interposant entre lui et Lucian pour qu’il continue ses effets. Créant un fantastique dôme éloignant entièrement les eaux et la lanterne. C’était fantastique à voir, et l’Elezen se mit devant la lanterne. Elle expliqua que « Varsifer » détenait son bien-aimé, et que si elle le laissait faire, elle allait tout perdre, tandis que ses larmes glissait le long de ses joues. Lucian la résonnait pendant que je détruisais le valet de mon glaive, ne laissant rien de lui qu’un esprit libre. La noble, Elizabette comme je l’appris plus tard, tomba sur les deux genoux en sanglotant, les deux mains sur son visage. Derrière le son de ses larmes, Lucian se contenta de frapper, détruisant définitivement la lanterne et le lien entre Elizabette et Varsifer. Mais quelque part, l’horreur était encore présente.

Il nous fallait encore la traquer, et la détruire. Laissant la Dame aux mains de Verso, nous reprenions notre chasse. Des eaux coulaient un peu partout, nous montrant bien que nous approchions de la bonne destination, celle de la source pure du village. Celles ci coulaient dans plusieurs installations, donnant l’impression que les Mobelins l’utilisaient pour tout un tas d’affaires afin d’équilibrer les environs et leurs travaux. Les pots de leurs demeures étaient installés de façon harmonieuse, et tout ça aurait pu rester ainsi, si Thanatos et ses forces n’étaient pas passés en détruisant le tout. Des lanternes abandonnées gisaient au milieu du saccage. Au moins, la magie profane était de plus en plus bloquée dans une impression de calme, comme cessant d’entendre une maudite vibration au fond de l’oreille.

Le cri de Nastelew se fit entendre, et il nous fallait la rejoindre rapidement, surtout si elle était en danger. Tous craignaient que quelque chose d’énorme ne nous tombe dessus, Sakari nous annonçant déjà que cette chose allait nous écraser avec une force absurde. Mineko grimpait sur Yuko, son loup qui avait la même nature que Rine : pouvant reprendre sa « vraie forme » pour devenir un loup bien plus grand. Et tous fonçaient vers les cris. Nous étions arrivés à la source d’eau qui avait justifié cette installation de Pot-en-Feu qui avaient su l’utiliser jadis en respectant la nature. Du moins, jusqu’à ce que Thanatos arrive en provoquant tout ce désordre dans les environs, bien décidé à souillé cet endroit pour s’en servir. Adel’Delroy était arrivé ici le plus vite possible pour essayer d’arrêter la contamination de cette gelée noire infâme qui gagnait en intensité de plus en plus. Mais ils avaient été attaqués par quelque chose de vraiment inquiétant. Une des créatures Cendrées qui me donna le plus froid dans les dos. Les gardes de la Légion de l’Aurore qui l’aidaient étaient étendu au sol, inconscient, après avoir reçu des terribles impacts.

Immédiatement, Nastelew vint nous prévenir que « l’arme » était encore là, jusqu’à l’apparition soudaine de la créature s’écrasant non loin d’ici. Se relevant lentement, il s’agissait du corps d’un énorme Roegadyn massif, animé par l’éther, portant un casque sinistre avec une lueur verte intense en sortant. Il portait un cercueil à chacun de ses bras, avec des rires en sortant, deux sorciers à l’intérieur qui se moquaient, ricanaient. Il nous fallait détruire cette chose, absolument ! Pour ça, je fusais droit vers le flanc, esquivant plusieurs sorts de Ruines alors que je parviens à frapper un des cercueil, l’endommageant brusquement en laissant un cri à l’intérieur se faire entendre.

Celui à l’opposé fut brisé brutalement par Mineko et ses Chakrams, envoyés à toute vitesse en dévastant son entrée alors que L’vinus contenait la menace de ses poings enflammés, frappant à toute vitesse l’ennemi. Mais quand l’Arme bondit en l’air pour écraser Mineko, le Miqo’te lui sauva certainement la vie en bondissant, roulant plusieurs fois loin du point d’impact monstrueux. Se relevant lentement, l’arme allait agir, mais le premier sorcier fut détruit quand Lucian créa tout un tas de pointe de cristaux, le détruisant dans sa tombe. Tout ça permit à Sakari d’atteindre les blessés. Les soignant d’urgence, découvrant tristement que le Père de la jeune soldate rencontrée plus tôt était là, avec une jambe et une partie du visage contaminé par la noirceur de Thanatos. Soudainement, des glyphes jaillirent partout dans les airs, créant des sorts de Ruines un peu partout, dévastant le sol et les environs. Esquivant tout les impacts, je parvins à le leurrer avec des images de miroir, jusqu’à le foudroyer à plusieurs endroits en le tranchant un peu partout sur sa carcasse.

L’vinus l’envoya s’écraser au sol très brutalement pendant que Mineko et Lucian détruisirent le dernier sorcier dans son cercueil. Il eu à peine le temps de se plaindre quand Lucian brisa le couvercle le protégeant en se mangeant l’eau sombre projeté par Mineko. Mais deux de nos compagnons furent mit à terre : Un coup envoyant L’vinus s’écraser sur une branche plus loin, et un coup de casque envoya Mineko s’écraser au sol. Il se défoulait, se déchaînait, pendant que Sakari tentait de sauver au moins le père de la jeune femme. Quitte à ce que cela lui coûte une jambe et une partie du visage. Hélas. Un coup m’envoya m’écraser brutalement contre un pot se brisant au passage. Passant sous état de Réminiscence avant de me faire achever au sol, je frappais sans cesse, la foudre résonnant avec l’impact de mes coups à toute vitesse. L’vinus formait son cercle d’accélération, profitant que le Roegadyn monstrueux ne soit bloqué par les eaux sombres et les Chakrams de Mineko.

Ainsi, je fusais à toute vitesse en même temps que la vague d’énergie et suivie par la sphère de noirceur de Lucian, détruisant enfin totalement le géant en même temps que Sakari fini de sauver la vie au Père de la jeune fille. Ayant perdu une jambe et un œil, certes, mais au moins il survivrait. Tombant sur un genou dans un grondement puissant. Une voix jaillit, encore plus stridente et agaçante que celle des sorciers qui étaient dans les cercueils. Le casque du Roegadyn se brisa et s’écrasa au sol, alors qu’il relevait un visage bien plus doux que je ne l’aurais cru possible pour une pareille entité. Souriant doucement, il nous demanda de nous occuper du Maître des Ossements pour lui, avant de s’écraser lourdement au sol. Nous avions un nom. Le nom du responsable de l’attaque de Pot-en-Feu : Il nous fallait détruire le Maître des Ossements. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Au sud égaré du Yok Tural, dans la terre assombrie de Wañuy tukukuy.

Cent-quarante-quatrième entrée.
«Mortiférius, la dernière expérience de Nemess.»

« Combattre Thanatos ne nous empêchait pas de devoir poursuivre un de ses derniers rares alliés. Bien sûr, il avait ses serviteurs comme le Maître des Ossements ou Varsifer. Et je ne sais pas quels autres pantins utiles à ses projets il pouvait bien encore rester entre tout ça mais il nous restait quand même une proie importante avant de pouvoir croire en finir avec Thanatos : Nemess. Nous traquions ce maudit sorcier depuis Shaaloani, et le « contrat » établit avec Setkhis nous donnait au moins l’avantage d’avoir un information régulier quant à ses projets. C’est dans la Mémoire Vivante que Nemess s’échappa avec ce qu’il nommait un « Avatar de la Mort », ce que je pense encore être possiblement une entité en lien avec l’invocation du Primordial sur place il y à quelques temps maintenant. J’ignore parfaitement ce que Nemess à en tête désormais, mais il fut suffisamment ravi d’avoir trouver sa perle rare qu’il abandonna derrière lui sa dernière expérience en place : L’expérience trente-trois, Mortiférius de son « doux nom rêveur » qui trouva refuge dans une ville Mobeline abandonnée depuis bien longtemps.

Visiblement les anciens habitants de Pot-en-Feu décidèrent de changer de vie et de quitter Pot-en-Fer afin de se destiné à de nouvelles pratiques – ou bien était-ce un drame aussi qui les poussèrent à s’éloigner ? Dans une terre ayant bien des traces d’un passé lugubre, C’est là que Mortiférius nous attendait, en ayant terminé son évolution afin de pouvoir profiter des pouvoirs que Nemess voulait lui confier : celui d’avoir une influence sur la Mort, afin de bloquer les corps des vivants dans un état lugubre. Comme faire de l’esprit un fantôme, et le mort un cadavre ambulant, liant les deux en une terrible malédiction afin de leur laisser compétences et parfois même conscience. Si c’était vrai, il fallait rapidement arrêter tout ça.

Lucian, L’vinus et moi discutèrent quelques instants dans un recoin isolé pour préparer notre objectif, tout en craignant le moment où il faudrait écraser quelques êtres immortels : tant que Mortiférius serait là, les affectés par son pouvoir ne pouvaient qu’être reliés à leurs corps. Je me demandais si leur couper les bras et les jambes marcherait. Suggérant ainsi qu’ils auraient à recoller leurs morceaux, même « en vie », ce qui pourrait être compliqué pour eux, non ? Quittant notre recoin solitaire, la route ne fut pas bien longue car Lucian ne désirait pas s’éloigner de sa proie. Nous l’avions rejoint aux abords de Pot-en-Fer, et nous progressions avant de ressentir un contraste particulièrement important qui nous attendait : Ici, tout ressemblait un peu aux recoins paisibles du sud de Kozama’uka. Au fond, nous étions bien au sud de cette terre, et nous nous retrouvions face à des arbres colorés, des fleurs magnifiques, une impression de paix et de sérénité sans pareille.

Je contemplais curieusement les environs, mais l’absence d’animaux était déjà fort oppressante. Une odeur écœurante gagnait de plus en plus les sens, réellement dégoûtante comme celui d’un charnier, dont j’avais déjà peu sentir le genre d’effluve me donner envie de vomir. Les pots étaient vraiment fait en fer, me laissant tapoter contre plusieurs comme curieux de les voir comme ça dans des petits impacts. Nous avancions alors relativement tranquillement malgré cette vision particulièrement oppressante, alors que nous arrivions au niveau d’un escalier menant vers les hauteurs en observant les environs. Un avatar de Setkhis avait été incarné comme une lueur d’ombre ondulante que le démon était capable de former – pas très longtemps, et pas très efficace si ce n’est pour faire passer des messages. Il était venu pour aider Lucian dans sa tête, et il était là aussi pour nous avertir que la créature que nous pourchassions, Mortiférius, allait devenir de plus en plus dangereux.

Il dévorait le mémoria qui était utilisé pour lui donner les souvenirs et la force d’un ancien démon, et quand il aurait totalement terminé, il ne serait plus qu’une sorte de reflet de ce démon. Je laissais Setkhis dans son coin en hochant doucement la tête, n’ayant aucune envie de discuter longtemps avec un démon – plus loin les créatures du néant sont de moi, ou bien, proche de mon épée là je veux bien ! En tout cas, je vérifiais un tas de sang au sol. Imaginez vous bien que dans cette situation, la tâche qui avait des ondulations étranges était particulièrement suspecte, et c’est peu dire. Mettant quelques de mes parchemins autour, des sceaux pour évité que quoi que ce soit n’en sorte, avant de laisser la foudre frapper à l’intérieur de la liquidité poisseuse, formant un début de ce qu’on nomme un « Pudding », un démon inférieur des Rangs du Néant.

Son sang formait des créatures du néant inférieur, et je fuis prise d’une profonde inquiétude en regardant L’vinus. Il discutait avec un Mobelin survivant. Le dernier survivant de Pot-en-Fer, pour les quelques rares vivant dans cette ville normalement abandonnée. Il avait entassé les ossements des siens, et L’vinus s’en occupait jusqu’à ce que je ne craigne que le sang vicié ne provoque bien des soucis au niveau des ossements. Mettant son éthérimètre, L’vinus fouillait déjà les environs en urgence, regardant un peu partout pour voir le réseau des flux éthérés provenant du sol et des environs. Tout n’était un fantastique réseau brumeux permettant de lié l’éther vicié partout dans les environs. La marque de Thanatos était donc mêlée à un triste pouvoir : Celui du Néant, apporté par l’Expérience Trente-trois. La brume se mit alors à s’élever de plus en plus pendant que je pistais notre adversaire, créant un effet de froid particulièrement inquiétant qui envahissait les lieux de plus en plus avec le temps.

Le Mobelin se mit à hurler quelques instants après la chute de l’avatar de Setkhis, qui ne pouvait lui donner forme plus longtemps, le petit être braillant que la créature revenait pour le tuer à son tour. Tirant mes deux lames, je me servais de l’état du sang et des environs pour guetter la moindre apparition possible alors que nous foncions vers les escaliers et les pots dans les hauteurs. À ce moment là, les pots fait de fer semblaient être le meilleur moyen de le garder en vie, et nous l’installions dedans alors que la brume se renforçait. Pendant que celui ci s’enfermait le plus possible, nous observions nous dans les brumes des créatures jaillissant de tout les côtés.

Formées de brumes noires sinistres, donnant l’impression de sorte de créature d’ossements sombres, traînant au sol en progressant rapidement vers nous. Je repoussais une première griffe, avant de trancher mon adversaire. Pendant que L’vinus tenait comme souvent le front, envoyant des coups de poings un peu partout pour les dissipés, je fonçais à toute vitesse en donnant un coup d’une lame voir des deux pour trancher à toute vitesse nos adversaires dans des lueurs foudroyantes. Néanmoins, quelque chose va vous surprendre : pour les habitués des confrontations, elles ne durent jamais si longtemps que ça. Quand on se donne souvent des moyens de nous tailler en pièce l’un et l’autre, finir par affronter pendant des minutes longues, entières, était particulièrement épuisant il faut bien l’admettre. Lucian fini même emporté par les ombres, risquant d’être déchiré en mille morceaux par les griffes, avant que nous ne l’arrachions rapidement de là. J’avais reçu un coup de griffe léger, heureusement suffisamment pour ne pas être réellement blessée, mais soudainement un hurlement brisa le fil de mes pensées.

J’étais en train de chercher une solution avant qu’elle ne nous tombe littéralement dessus soudainement : toutes les ombres s’arrêtèrent un instant, se tournant toutes alors qu’elles dévoraient le sang perdu de Lucian pour devenir plus puissante. Toutes observaient vers une demeure plus loin, comme si elles attendaient l’apparition de leur maître, ce qui me donna clairement l’envie de prendre l’initiative. Envoyant plusieurs parchemins droit vers la porte cachant le Mobelin dans sa demeure, afin que l’éther des créatures de brume ne puissent pas essayer de nous gêné. Il fallait vraiment que le pauvre habitant ne soit pas menacé, et nous foncions vers la demeure alors que j’aidais Lucian à avancer. Le pauvre ayant reçu un sacré coup, avait eu un bref instant pour se soigner, alors que L’vinus repoussa les ombres avec un fracas terrestre particulièrement puissant. L’impact de roche créa une explosion de pierre fantastique, dans un grondement puissant envoyant des pierres un peu partout. Les ombres tentaient d’avancer, mais le souffle mortel transforma de nouveau les ombres en os humains s’étendant par terre.

Reprenant notre trajet rapidement. Nous pouvions voir en vitesse Mortiférius jaillissant brusquement hors du pot. Celui ci avait bien plus de conscience que les autres, devenue une sorte d’énorme amas d’ossement flottant en l’air, dans une lueur verte intense. Il était immense et immonde, une créature effrayante qui flottait en l’air, comme une véritable incarnation du malheurs. Voilà ce qui était la fierté de Nemess, mais le scientifique fou avait clairement faire comprendre à son expérience finale qu’elle n’était qu’une inférieur à l’avatar de la mort qu’il avait récupéré. Celle ci espérait revenir dans ses bonnes grâces en lui rapportant nos cadavres, et le combat pu débuté avec une hardeur intense. Je fonçais dessus avec plusieurs coups vifs, mes images de miroirs dissipés par des chocs intenses les laissant disparaître dans des lueurs intenses.

Ne laissant que des vagues lueurs d’éthers, avant que je n’apparaisse pour le frapper depuis les hauteurs. L’vinus parvint alors à le frapper à de nombreux endroit, tandis que Lucian se préparait à nous aider. Mais l’éclair vert émanant de Mortiférius l’envoya s’écraser plus lien, tenant son bras contaminé avec une souffrance réelle. Visiblement, notre ennemi savait frapper où ça faisait mal. Hurlant en créant une onde de choc pour nous étourdir sous l’impact de ce cri de fureur, je le frappais en plein contre son sinistre crâne dans un impact puissant, avant de revenir à l’attaque. Je visais les ossements, réalisant que je devais trouver ce qui contenait le sang qui l’animait ainsi. Plusieurs dagues de jets s’écrasèrent sur les ossements, jusqu’à ce que je ne parvienne à en briser plusieurs, jusqu’à être repoussée par un sacré coup de griffe.

L’vinus vérifiait l’entité, cherchant avec son éthérimètre les moindres moyens de trouver dans son corps quelque chose qui permettrait de le détruire totalement. Jusqu’à le gros problème : un énorme coup de griffe m’écrasa au sol après avoir brisé plusieurs ossements. La douleur finie par petit à petit me faire perdre connaissance tandis que je sentais mon sang et mon éther lui servir. Jusqu’à risquer d’être perdue, vaincue. L’vinus arriva avec Lucian, et leurs assauts finirent par me libéré dans des impacts puissants, me repoussant sur le côté doucement tandis qu’un coup de griffe envoya valser au sol L’vinus et Lucian plus loin. Serions nous sur le point de perdre ? Allions nous échouer là ? Non. Bigre, je n’avais en rien envie de mourir et d’échouer là. Me relevant en utilisant l’éther qui me restait, je fusais et frappait vers son cœur dans un impact éthéré intense, en même temps que L’vinus frappait dans une explosion d’éther et que la lame de cristal de Lucian ne détruise son cœur.

Vacillant, s’agitant, hurlant à son maître qu’il venait d’échouer comme si ça lui fendait vraiment le cœur. Il cherchait à rester en vie jusqu’à ce qu’une lueur verte intense ne l’engloutisse. La brume s’échappa en un instant, redonnant une impression que je dois bien dire, sinistre, des lieux. Mais au moins relativement reposante. Le Mobelin survivrait, avec le fardeau de la peine d’avoir perdu les siens. Et plus personne n’en souffrirait. Néanmoins, je ne pouvais que rester inquiète : alors que nous nous enfonçons entre les griffes de Thanatos. Qu’est-ce que Nemess pouvait-il bien préparer de pire à nous envoyer ? Son « Avatar de la Mort » peut-être, quoi que ça puisse bien être ? J’ignore encore ce qui nous attends. Mais tout ça ne me dit rien qui aille. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Au sud égaré du Yok Tural, dans la terre assombrie de Wañuy tukukuy.

Cent-quarante-cinquième entrée.
«Dans les griffes du Maître des Ossements.»

« Arrêter l’assaut sur Pot-en-Feu était désormais essentiel. Nous allions pouvoir rendre leur terre aux Mobelins qui étaient bien traités par les aides de Tuliyollal à travers les efforts de Verso et de ses alliés. Jinkoo Ja se sentait vraiment être un de ses protecteurs des opprimés. Il avait énormément changer depuis notre rencontre en Thavnair avant le départ en Dalmasca lors de sa quête pour retrouver son frère. En plus d’une année et demi, Jinkoo Ja était devenu totalement assuré, et protégeait les autres désormais. Et quant à nous, notre rôle était d’arrêter celui que nous étions conscient être à l’avant de l’attaque contre la pauvre ville des Mobelins n’ayant RIEN demander à personne : Le Maître des Ossements. Et l’accès était connu pour aller mettre la main dessus. Le temps était calme, simple, comme si il n’y avait rien de spécifique dans les environs qu’un soleil déclinant au loin, à peine visible et aux couleurs quelconques. Les Mobelins œuvraient avec plusieurs soldats, sous la supervision de Verso et un Jinkoo Ja particulièrement épuisé à cause de tout son travail.

Mineko et Yuki étaient bien là, formant une petite équipe habituelle pour traquer le monstre ayant attaqué un lieu aussi paisible que je regardais une dernière fois tristement. Rine, la chouette de Yuki, offrit un peu d’éther à Jinkoo Ja – et ce qui semblait être un câlin de tête, surprenant de la part de cette râleuse de première. Alors que le Viera vérifiait déjà l’éther environnant, tandis que Mineko aidait quelques habitants sur le passage, ne pouvant se résoudre à les laisser dans leurs malheurs. Progressant vers le sanctuaire du Maître des Ossements, comme il fut visiblement cité la dernière fois, nous observions les environs curieusement et inquiets des menaces pouvant apparaître autour de nous. C’est là que nous traversions un accès surprenant, avec pas mal de poussières, et de cendre qui tombaient dans les environs. Un malaise se faisait profondément sentir, et c’est comme si nous passions un voile spirituel pâteux et dégoûtant. Et nous pouvions avoir voir un peu partout la gelée noire sinistre que nous avions déjà tant éprouvé dans la Mémoire vivante. Et nous découvrions alors une étendue brisée.

Tout ça m’évoquait la Forêt de l’Ouest, ou encore le Mornemaux : un mal affectant l’éther, le dévorant à petit feu. Bigre, comme tout semblait dédié à la poussière et au temps de chagrin. Posant un genou à terre, je regardais entre mes mains, un peu de poussière qui tombait provenant de la terre maltraitée. Voilà l’héritage de Thanatos, se partageant avec bien d’autres héritages d’êtres aussi malveillants. Mineko et Yuki étaient particulièrement mal à l’aise. Sur le point de tirer leurs armes, eux aussi, cherchaient dans les environs des menaces. Nous pouvions voir plus loin Nastelew et Nestalaw, nous faisant un signe de main, en approchant avec des membres de la Légion de l’Aurore.

Ce qui était soudainement les renforts d’alliés devint un moment de panique. Ils reculèrent quand dans une grande lumière d’ambre, des pierres jaillirent et se mirent à tout briser dans tout les sens. Quel chaos soudain ! Des chocs de pierres jaillirent partout, tandis que nous devions partir pour ne pas finir écrasé par des pierres énormes. Il nous fallait nous sortir de là, tant pis pour les renforts, tant qu’ils restaient en vie. Fonçant à toute vitesse, je cherchais à m’écarter de là où les pierres chutaient, tranchant plusieurs petites roches pour les écarter de la route en utilisant une vibration d’éther intense. Je ne devais pas non plus partir loin de mes camarades, ça aurait été les abandonnés derrière. Soudainement, la Louve de Mineko passa à toute vitesse à côté de moi, ayant reprit sa forme bien plus grande. Installée dessus, Mineko fusait ainsi facilement, mais les pierres chutaient étrangement bien moins qu’avant : formant un effet de glace puissant. Rine passa, congelant les pierres dans les airs, pour nous ouvrir en grand le passage. Après tout les chocs des pierres et de la confusion totale, entre les amas de poussière et de chaos dans les environs.

Nous aurions pu avoir un temps d’attente dans la poussière et l’agitation, mais déjà, des silhouettes silhouettes apparaissent autour de nous. Des spectres de Thanatos, des sortes de capes vertes aux lueurs pâles avec des os en griffes et des faucilles, portant encore quelques morceaux d’armures de la Légion de l’Aurore flottante avec. Pour nous en débarrasser, je fonçais dans le tas dans une lueur foudroyante. Envoyant mes lames à toute vitesse vers mes adversaires, je luttais dans la foule, mêlant esquive, parade, et frappes nettes. Pendant une double parade, Mineko en profita pour trancher mes deux adversaires de ses chakrams. Nous avions encore un bon esprit d’équipe ! Et Mineko fut assaillit dans son dos. Tournant la tête, elle allait se faire tailler en pièce, mais Yuki intervint en taillant en pièce les assaillants de ses lames enflammées.

Notre affrontement fut intense, mais nous nous extirpions de là tous entier, la Louve de Mineko continuant d’agiter un mort vivant dans tout les sens entre ses crocs. Nous y étions. Le passage qui menait à ce fameux Maître des Ossements, le responsable du chaos sur Pot-en-Feu qui devait être brisé si nous voulions secourir les Mobelins. Dans les environs, la première chose significative dans cet environnement morne, c’était tout les amas d’ossements créer à partir de la pierre. Heureusement, ce n’était pas la résultante de centaines de morts, mais bien des os taillés dans la roche pour donner un effet. Après tout, même les entités inquiétantes aux allures maléfiques peuvent avoir leurs coquetteries, non ? Tout un amas d’ossements ainsi façonnés, formaient une grande porte close comme un énorme monticule, qui ne tenait que grâce à la présence des esprits liés. Mais honnêtement, quand nous avions fait face à la porte des ossements, celle ci ne dégageait pas une impression intense ou malveillante.

L’éther n’était pas saturé de négativité comme on pourrait le ressentir face à de tels présences. C’était plutôt comme contempler un domaine relativement paisible, presque apaisant, alors qu’il nous fallait choisir comment ouvrir cet accès. Et soudainement, trois fantômes jaillirent. Des spectres verts de Thanatos, donnant l’impression de flamboyer avec une pure malveillance, alors que des morceaux d’aciers jaillirent vers en, créant des massives armures animées. Leurs lames s’enflammèrent d’un vert intense, nous coupant le passage.

Il nous fallait ouvrir l’accès, et nous débarrasser d’eux. Et pour ça, je fusais avec Mineko pour arrêter les armures, pendant que Yuki s’approchait de la grande porte. Envoyant des coups vifs en cherchant à créer la confusion avec des images de miroir, que nos ennemis tranchaient sans vergogne. Ses maudites armures animés au moins n’avaient pas une vision éthéré aussi efficace que certains autres adversaires. Me repoussant avec bien des lames jaillissant du sol, je reculais rapidement pendant que Mineko préparait un énorme amas d’eau qu’elle propulsa contre les deux armures, s’écrasant très brutalement contre l’arrière. Une à l’avant fut même détruite, brisée en mille morceaux, alors que les deux autres s’approchaient lentement. Yuki à côté avait su atteindre la porte, sous la protection de Rine formant un bouclier autour de lui. Portant sa main sur son collier, il se mit à chanter doucement en laissant une lueur bleutée intense, gagnant la vision de la glyphe formant la porte des ossements. Une sorte de symbole de la mort, créant de l’Aube au Zénith jusqu’au crépuscule, et les différentes phase de la vie. C’était une sorte d’énigme qu’il résolu rapidement en un instant : déplaçant les glyphes aux bons endroits, arrivant à désactivé la protection de la même façon qu’un serviteur de Thanatos l’aurait fait.

Une grande lumière apparaît, rayonnante clairement, jusqu’à ce que petit à petit un crâne n’apparaisse en formant une silhouette d’énorme squelette, rugissant en disant que Yuki n’avait pas le droit de faire ça. Il devait l’empêcher d’exploser – et de tous nous tuer au passage, pendant que Mineko et moi dévastions les armures. Elle s’acharnait sans cesse, les eaux frappant encore et encore en les repoussant, leur laissant des immenses blessures, mais les armures gagnaient en énergie elles aussi. Une sorte de lueur verte intense apparu autour de la silhouette de l’armure – et à l’intérieur ! Attrapant Mineko par la gorge, il aurait pu lui faire du mal si je ne lui avais pas trancher le bras avant de le fendre en morceaux. N’en laissant qu’une seule, une armure massive, pour nous affronter toutes les deux.

Rapidement, je tiens le choc en tranchant encore et encore, repoussant, bloquant la lame immense pour le tenir rapidement en avant. Et brutalement les Chakrams de Mineko jaillirent en tranchant brutalement l’armure, passant par les blessures provoqués par mon glaive, jusqu’à laisser l’armure tomber en mille morceaux par terre dans un terrible impact. Nous laissant retrouver Yuki qui gisait au sol. Du sang aux lèvres : il avait tenté de détruire l’influence néfaste provoqué par cette intense affrontement entre les flammes et l’énergie d’un vert intense. Il était blessé, et nous lui offrions un peu de soutiens, tandis que nous pouvions contempler le passage sinistre grand ouvert. Là-bas, nous attendait l’ombre du Maître des Ossements. Passant l’accès grand ouvert, les os de pierres gisant au sol un peu partout. Nous progressions désormais dans un domaine rocheux de nouveau en intérieur, en voyant que ce domaine était donc dédié aux expérimentations du Maître des ossements pour préparer des « armes » pour Thanatos. Des ossements, des véritables cette fois, flottaient un peu partout, mais aucun ne tentait de nous faire du mal.

Un squelette entier flottait à l’envers, nous faisant un petit coucou de la main, avant de reprendre sa flottaison pendant que des esprits aux allures de tout petit être en sphère semblaient coincé dans des lanternes-cages. Partout, il se trouvait d’innombrables parchemins gravés de recherches et autres informations quant à des sorts lancés plus tard. Nous étions vraiment au milieu de l’esprit malade de ce maudit envoyé de Thanatos. En progressant dans sa tanière, Mineko ouvrit doucement une cage, libérant un esprit qui lui fit doucement un bisou sur le nez.

Sous le regard de Yuki, nous observions quelques impressions bien adorable, alors que les esprits locaux semblaient bienveillant. Du moins, très heureux de ne pas avoir à finir entre les griffes de ce maudit maître des Ossements. La tanière du Maître des Ossements était encore pire que nous le pensions. Il y avait des crânes flottant un peu partout, donnant l’impression qu’ils volaient partout, des bougies aux flammes vertes installés dessus, mêlés à d’innombrables parchemins flottant dans les airs lentement avec les crânes. Plus j’observais les environs, plus le fond de la caverne malgré le trou permettant de voir les cieux, donnait une impression d’être malade, plaintif. Nous contemplions les environs doucement en cherchant à comprendre ce qui se préparait ici, alors que la silhouette du Maître des Ossements se trouvait là. Préparant comme un sinistre alchimiste des nouveaux rituels. Se tournant vers nous, il nous rugit que Delroy n’était pas là, alors qu’en claquant des doigts, des énormes pointes rocheuses vinrent s’écraser dans notre dos pour nous couper la sortie. Lui se mit alors à rire avec un grondement rauque inquiétant, déformant un corps d’ossement flottant en l’air, dans une grande roche couverte de colifichet, son crâne entouré de flammes vertes.

Bigre, j’avais l’impression d’être face à un spectre des profondeurs du Palais des Morts. Il tenta un sort, mais Adel’Delroy le bloqua, nous criant de se débarrasser de son ancien disciple, nommé visiblement « Sarel. » Alors, pour vaincre le Maître des Ossements, je fonçais dans sa direction à toute vitesse en tranchant deux de ses créatures gardiennes, les éparpillant en morceaux autour de moi. Il me lançait un regard plein dédain, certain que je ne pourrais rien lui faire, et il perdit de cette arrogance quand je le frappais en brisant sa protection. Il gronda, et ses laquais ne pouvaient même pas l’aider, occupés à être brisé par Yuki dont les lames enflammés dévastait les ossements. Il chantait pour apaiser les âmes des défunts, créant une douce radiance autour de sa silhouette, jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un seul Mamool Ja d’ossement.

Un ancien Rôdeur-Vipère, au vue de ses lames, opposées aux crochets de Yuki. Mineko blessa sérieusement le crâne du Maître des Ossements, une fissure de lumière verte apparaissant au niveau de sa tête, alors que l’eau sombre suivie son Chakram. En retour, le maître des ossements lui envoya un faisceau d’éther que je parviens à dévier. Il n’allait pas s’arrêter là. Créant une grande incantation, une griffe quitta le plafond pour essayer de nous massacrer. Tout le monde esquiva la griffe immense, et j’en profitais pour le frapper encore et encore. Jaillissant dans toutes les directions, mes lames entaillait sa carcasse, jusqu’à ce qu’il ne me fige en l’air et ne me repousse dans un impact puissant et très douloureux. Mineko lui envoyait ses chakrams accompagnés des eaux sombres, soutenue par sa louve Yuko et Rine. Yuki avait détruit le Mamool Ja d’ossement après un enchaînement particulièrement bien orchestré, ne laissant que Sarel, qui devint simplement fou de rage. Formant plusieurs symboles ici et là, des crânes d’un vert néfaste se formèrent, nous fonçant dessus en donnant un effet de bombardement : en un instant, toute la salle éclatait sans cesse !Fendant plusieurs des crânes avant qu’ils n’explosent, dispersant leur éther. Je passais sous état de réminiscence.

Hors de question qu’il garde une protection. Je brisais ses défenses, et dévoilait un peu plus la lanterne présente dans son torse. Mineko envoya ses chakrams vers lui, en même temps que Yuki créant un phénix enflammé suivant sa lame. Mais les deux furent piégés dans les airs. Foudroyés sans cesse, pendant quelques instants, jusqu’à ce qu’Adel’Delroy ne parvienne à briser son sort. Les Chakrams et la projection de feu brisèrent ensemble la Lanterne, broyant le corps de Sarel qui se mit à hurler de rage et de douleur. S’écrasant au sol, cessant de flotter, alors que des os se mirent à jaillirent un peu partout. Il rugissait, braillant que Thanatos n’avait pas respecter son engagement en maudissant le Nécromancien.

Adel’Delroy et les jumeaux arrivèrent, regardant le Maître des Ossements, Sarel, tristement en s’installant à ses côtés. Il se désintégrait, son corps éthéré ne pouvant contenir la charge effrayante d’éther vicié, les deux se fixant quelques instants alors que Adel’Delroy lui disait qu’il comprenait sa peur. Sa frayeur de la mort, des Enfers dont ils traitaient tant jadis à la Guilde des Occultistes. Qu’il à su voyagé vers Tural avec cette triste promesse d’immortalité. Alors que Sarel disparut, cela signifiait que l’assaut de Pot-en-Feu était terminé. Et pour nous. Ce n’était que le début de notre ultime chasse du Nécromancien. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.