[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

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Akayane
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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 27 oct. 2025, 23:00

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Derrière la porte d’or, dans la Mémoire vivante.

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Cent-quarante-et-unième entrée.
«Celle qui chante pour nos rêves.»
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« Ce voyage avait été simplement fantastique. Les souvenirs qu’ils nous laisseraient, autant dire que j’aurais bien du mal à m’en débarrasser – et pourquoi le voudrais-je ? Conserver la mémoire semblait être grandement une des morales de cette grande histoire, et j’espérais que nous pourrions rendre alors de nouveau quelques souvenirs du passés à ceux qui ont perdu les leurs. Cette chose ne pouvait pas rester là, Celle qui chante pour nos rêves, afin de pouvoir enfin quitter la Mémoire vivante pour reprendre notre chasse au Nécromancien. Tural me manquait déjà un peu, bien que ses derniers temps se soient passés dans des lieux ne faisant pas vraiment honneur à ce qu’elle représente. Notre périple arrive vers sa fin, dans ce continent fantastique. Encore fallait-il lui survivre pour raconter nos péripéties à travers nos prochains voyages ! En route pour notre dernière destination, le calme profond se faisait sentir dans les environs, et nos alliés étaient déjà ailleurs, occupés à préparer le terrain.

Le temps était incroyable. Des silhouettes d’or nous saluaient, disparaissaient, alors que nous pouvions voir la Superviseuse et ses laquais guider l’éther mémoriel droit en direction de ceux qui l’avaient jadis. Personne ne resta indifférent à cette vision, Pumaska semblait surprise, et j’étais heureuse de la voir être encore fascinée par ce genre de vision. Dernièrement, j’ai crains que l’intensité des combats n’aient fini par la rendre trop nerveuse. Lucian contemplait les environs, et L’vinus lui découvrait la citée d’or. Il semblait vraiment apprécier les lieux.

Je suis sûre que s’il l’avait autant subi que nous, son enthousiasme aurait été mitigé, haha ! Et Sakari allait retrouver les souvenirs précieux de sa mère. Et ça, c’était vraiment important pour elle, la rendant bien plus motivée encore. C’était comme contempler la chute de la lumière depuis les cieux. Marchant lentement le long de la citée lacustre de la Mémoire vivante, pour une dernière fois, nous contemplions la lumière qui chutait en lieu et place de la pluie en formant des reflets fantastiques un peu partout. Le calme était omniprésent, s’entremêlant à une franche splendeur qui gagnait les lieux. T out se reflétait dans les environs, comme si tout était devenu de verre, alors que des danseurs et danseuses en vieilles tenues d’Alexandrins se mirent à tournoyer hors des flots.

Ils n’étaient eux même que des silhouettes aqueuses, dansantes, tournoyantes, dans un spectacle des plus fantastiques. C’était beau, je ne pouvais admettre l’inverse, alors que nous marchions lentement en profitant qu’il n’y ait pas la trace d’une onde de contamination. Définitivement, l’entité était pure, et le chant du dernier Fragment d’âme se faisait entendre, aussi paisible que possible. L’vinus et moi étions émerveillés, contemplant les environs et sa splendeur, regardant le tout comme si nous observions le bal le plus formidable qui soit. Lucian étudiait déjà l’éther, ses effets, lui et Sakari étaient plus que sur leurs gardes, comprenant la menace qui se trouvait dans les environs en étudiant l’ensemble. Et Pumaska était agacée. Elle qui chantait, s’offrait son ambiance qui la rassurait, se retrouvait coupée dans son élan. Et une note de piano apparaissait pour l’agacer, comme si le rêve réagissait à sa bride d’agacement. Les problèmes advinrent, mais Sakari et Lucian étaient prêts. Touchés par une vague de lumière. Nous étions affectés par cette magnifique énergie. Elle était bien belle, mais aussi intrusive que possible, comme si elle voulait nous.

Bigre, c’était ça ! Elle voulait nous affecté, prendre le contrôle de nous. Ce n’était pas comme une subjugation, plutôt comme un sort conscient intense. Il nous fallait lutter, alors que je voyais autour de nous des lumières d’or dans les yeux de certains de mes compagnons. Pour nous échapper de l’effet, j’utilisais comme L’vinus des techniques de concentration que nous avions appris, de façon différente l’un comme l’autre. Moi, j’utilisais surtout ce qui provenait de mon île, et lui de son entraînement de monial. Lucian et Sakari usèrent des sorts affaiblissant l’effet, formant une purge dans une lueur bleutée intense, alors que nous profitions tous du chant de Pumaska qui nous ancrait dans la réalité. L’vinus fut plus étonnant : il vola l’éther, l’éther brut, créant autour de ses bras une lueur d’or intense. Le petit malicieux, haha !

Naturellement, ça n’allait pas s’arrêter ça. Soudainement, jaillirent plusieurs envoyés. Des combattants destinés à nous arrêtés. Des silhouettes de lumière d’or, donnant l’impression d’entité pure, portant des toges et des tenues plutôt épurée. Certains avaient des lyres, d’autres des épées, et ils tentèrent de nous arrêter directement par la magie et les armes. Pour avancer, je fonçais en avant. Bondissant en esquivant les traits d’énergies frappant ici et là. J’empalais soudainement deux des silhouettes en les plantant brutalement au sol, de deux coups d’épées brusques. Pumaska fusa, le vent autour de ses lames dans des lueurs intenses, tranchant à toute vitesse les prêtres en arrière tandis que L’vinus tenait la ligne.

Son pied fracassa un casque, et il dévia, repoussa des lames, jusqu’à se prendre plusieurs tirs d’énergie contre son armure. Un épéiste tenta de fracasser son épée d’or sur le miqo’te mais Lucian le trancha en deux d’une projection d’éther vif. Arrivant en arrière, le sorcier et Pumaska avaient détruit tout le monde, mais soudainement une glyphe d’éther intense jaillit sous leurs pieds.

Avant qu’une colonne d’éther ne nous tombe dessus. Ça aurait été bien, bien pire, si Sakari ne créa pas un bouclier particulièrement puissant pour arrêter la projection d’éther. Le bouclier céda, envoyant les trois à terre, blessés, mais loin d’être vaincu. Des soins furent nécessaires, et avant que le Chant du Rêve ne recommence, nous reprenions la route. En vitesse. Les nimbes d’or tombaient dans les environs, créant des colonnes d’éthers stables qui cherchait à offrir un côté presque impérial à cet endroit, dont les échos résonnaient avec une grâce admirable. Regardant un peu partout curieusement, nous avions rapidement pu voir que Strausser avait eu quelques soucis. Et pas des moindres. En sang, blessé et coincés par trois sortes de chevaliers étranges. Les échos de la mémoire d’anciens braves d’Alexandrie avaient été créer par le Chant des Rêves.

Voir qu’elle pouvait créer si facilement de tels êtres me glaçait le sang, alors que l’un des deux frappa Bubulle de sa Hallebarde. À cet instant, un brouillard de colère résonnait en moi alors que la petite machine joviale s’écrasait au sol, brisée en morceaux. Comment pouvait-on croire qu’elle avait mérité ça ? En fond, la réponse était presque simple : elle nous avait conduit jusqu’ici, et ça allait être puni par la mort. Une lame d’énergie jaillie au dessus de Strausser, formant un reflet d’éther puissant comme une exécution alors que les trois chevaliers, immenses, dans des armures d’or et au visage brouillés par une sorte d’amas d’image floues.
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Il fallait secourir Strausser avant qu’il ne soit tué, et pour ça, Lucian et L’vinus jaillirent droit vers les gardes. Formant des pointes foudroyantes intenses, celles ci jaillirent et se plantèrent encore et encore sur leurs armures, les foudroyants et les gênants. Ce qui fit que quand L’vinus chargea, dans un bélier fantastique en donnant un impact énorme contre le chevalier du milieux, ce dernier voyant brutalement dans l’eau plus loin, s’écrasant brutalement dans l’eau, détruit par l’impact énorme de L’vinus. Ils contre-attaquèrent, alors que L’vinus paraît et repoussait la hallebarde, Lucian n’eut rien à faire. Il faillit se prendre un coup dans le visage, et le bouclier de Sakari forma une protection intense. Sakari était là, elle veillait sur les siens. Mais l’ennemi gagna en puissance. Brisant les chaînes d’éther foudroyante de Lucian, et empêchant la projection de L’vinus. Des ailes naquirent dans leurs dos, leurs donnant vraiment l’impression d’ange de l’ancienne Alexandrie. Fusant dans tout les sens, ils blessèrent de leurs hallebardes, tout nos compagnons s’opposant à eux. Lucian au flanc, L’vinus à l’épaule et même Sakari dans le dos qui venait de soigner Pumaska et de lui offrir des forces. Deux adversaires ailés, terribles et inquiétants, voilà ce qu’ils avaient désormais face à eux.

Sakari trancha les ailes des deux chevaliers dans les ailes. Les fendant brutalement, ils se prirent les serpents d’eau de Lucian, créant des grands serpents les broyant en l’air. En pleine chute, l’un se fit tombé sur Sakari, vaincu, s’écrasant sur la Hhestarro. Et le dernier se relevait, fonçant pour l’achever, avant de se prendre une onde d’énergie fantastique de L’vinus, formant un grand trou dans son torse. De notre côté, avec Pumaska, on cherchait à libérer Strausser. Pumaska forma une tornade de vent intense, les forces éoliennes repoussant l’énorme faux en la ralentissant, luttant brutalement contre la puissance de celle ci, du sang glissant de son nez alors que le vent avait bien de mal à repoussé la faux.

De mon côté, je tentais de libérer Strausser de ses liens, fendant l’énergie d’or, mais d’autre revenait, me frappait, tentait de m’enserrer aussi. Maudite soit-elle ! Alors, pour tout faire pour le libérer, je formais une Réminiscence intense en repoussant les environs créant tout une vibration d’énergie qui détruisit l’or autour de nous. Tranchant tout ce qui le retenait, j’envoyais Strausser vers Pumaska, qui une fois soignée par Sakari, se tenait fortement sur ses pieds. Elle reculait d’un pas, renforçant les vents avec une puissance magnifique, repoussant la faux devenue une flèche d’or qui fonçait droit vers elle et Strausser. Celle ci se figea dans les airs. Il fallait la détruire, rapidement ! Fonçant vers la flèche, je la frappais de ma lame brutalement, mais l’onde d’or m’envoya m’écraser au loin. Bon sang, quel douleur, j’avais mal partout comme si mes os hurlaient. Et Pumaska brisa alors la flèche en frappant au même endroit, l’onde de choc d’or envoyant des pointes aiguisées un peu partout. C’était fait, nous étions tous blessés, fatigués, il fallait pousser le chevalier sur Sakari. Nous prenions un temps pour nos soins.

Mais plus loin, le Chant des Rêves se faisait entendre. Nous touchions au but. En route vers le Chant des Rêves. L’écho de son chant nous apparaissait déjà, donnant l’impression d’un effet d’éther magnifique. Strausser resterait derrière, regardant la petite machinerie. C’était une création de la Mémoire, une sorte de protection pour trouver de l’aide afin d’arrêter l’entité chantante et arrêter la ponction de mémoire. Mais il se sentait triste de sa chute. Trecims et Lea s’occuperaient de Strausser, tandis que nous reprenions notre route vers la musique. Des instruments d’éthers solides, fait de lueur dorées, flottaient dans les cieux doucement tandis que nous approchions de notre destination, la musique s’amplifiait. Des reflets d’or et d’eau dansaient autour de nous lentement, dans un doux mélange apaisant. Tout le monde partageait quelques élixirs, des soins, et tous se méfiaient de sonorités. Plus personnes ne voulait faire confiance en ce chant, et c’était bien compréhensible. Un temple. Voilà ce que ce lieu m’inspirait. Un temple dédié aux flots, semblable à un domaine dédié au divin.

Je ne crois pas que son usage soit réellement lié à ça mais au fond, on à tendance à facilement voir ce qui est sacré quand on ne justifie pas la beauté de quelque chose, vous ne trouvez pas ? Observant curieusement les environs, le Rêve du Chagrin était là, mais aussi tout les autres. Utopie, Gloire et Peur s’était joint à lui. Ils avaient été libérés, mais par ce fait, ils avaient pu rejoindre immédiatement le Chant des Rêves. Elles était là, c’était sa demeure. La créature née de tout ce désastre et à la blessure infligé au peuple Alexandrin, y avait trouvé refuge depuis qu’elle était traqué par Thanatos. Mais ça n’en faisait pas une victime pour autant : plus elle durerait, plus elle garderait la mémoire des Alexandrins et s’opposeraient à leur rendre. Celle ci nous attendait, flottant doucement en nous fixant tandis que nous avions du mal à l’observer en retour à cause des flots mémoriels nous assaillants presque. Pourtant, il fallait en finir, avec cette silhouette de femme faite d’énergies dorées splendides.

Je fusais, mon glaive paré par l’énorme épée du Chant. Celle ci frappa, un coup que j’esquivais d’urgence alors qu’il trancha brutalement un pylône dans mon dos. Quel force ! La frappant à la hanche, rapidement, ce fut à L’vinus de jaillir. Nous frappions ensemble, encore et encore, dans des coups puissants liés avec une harmonie presque parfaite. Tandis que nous la repoussions, elle tenta de nous frapper d’une lame comme flamboyante d’or, mais le coup fut dévié par Pumaska jaillissant soudainement, frappant de son glaive en formant un impact émeraude intense. Lucian vient la retenir, son aile abîmée par le serpent d’ombre la broyant de plus en plus, la retenant avant qu’elle ne repousse la création arcanique faite d’ombre, permettant à Sakari d’entièrement l’analyser : son lien avec la Mémoire Vivante, voilà son point faible. Elle n’en n’avait aucun autre, mais sans ce lien, elle ne pouvait plus gérer de corps ou de conscience. Plantant sa lame au sol, elle nous dit « Que les souvenirs si précieux devaient rester ici », avant de créer des silhouettes d’or avec des arcs. Tous décochèrent, avant de disparaître.

Je repoussais une flèche à si peu de chose, que je m’étonne encore ne l’avoir pas reçue celle là. C’était vraiment le réflexe de survie miraculeux, même pour moi ! Tournoyante à toute vitesse en laissant mes images de miroir « mourir » à ma place, je la frappais une dizaine de fois, avant que Pumaska ne jaillisse. Elle cherchait à couper la main tenant l’épée, mais elle se figea, et tomba. Le Chant venait de lui arracher ses souvenirs néfastes, dans une sorte de vague d’or, et elle s’effondra non loin de Sakari. Revenant à elle, un peu perdue, ses souvenirs volés lui laissant un trou dans l’esprit. Formant une sorte de rayonnement d’éther, Sakari cria qu’il fallait la couper de la Mémoire vivante, définitivement. L’vinus en profitait pour siphonner l’éther, l’aidant d’urgence, alors que Sakari l’empêchait de préserver ce lien.

Elle repoussa les deux, envoyant L’vinus s’écraser contre une colonne de pierre et écrasé Sakari dans un impact d’or intense. Elle aurait fait pire, si Lucian n’avait pas poussé son serpent de brume à former un choc foudroyant intense, repoussant l’entité. Celle ci leva sa lame, et le monde environnant devint comme fait d’or. Pareille impression était hallucinante, et elle tenta de nous balayer tous définitivement, pour nous retirer nos souvenirs de douleurs et de maux, afin que nous allions vivre en paix en Hydaelyn, libéré du fardeau de nos douleurs. Quel charmante attention, n’est-ce pas ? Pour la repousser, Lucian et L’vinus offrirent leur éther à Sakari, leur donnant tout un tas d’énergie dans une lueur intense, la renforçant de plus en plus, si bien que son bouclier fut intense. Je tranchais en avant, cherchant à affaiblir la vague d’éther qui fonçait vers la protection de Sakari, qui tint le coup avec la violence qui nous frappa. Il était grand temps d’en finir. Formant une Réminiscence intense, l’éther me suivant comme une nappe de nuit étoilée, chargeant en frappant sans cesse l’entité de nombreux coup.

Un puissant dôme de foudre jaillit quand Lucian envoya son serpent, isolant sans cesse l’entité, la paralysant partiellement, l’affaiblissant. Sans ça, les coups de sa lame aurait sûrement tués Pumaska et Sakari, qui s’en sortirent avec des blessures bien plus légère. Le plafond s’effondrait, donnant l’impression que de l’or tombait, et L’vinus créa alors pendant que Pumaska, sous Réminiscence, frappait sans cesse, une sorte d’accélérateur d’éther. Tout ce qui passait dedans serait propulser avec une intensité fantastique. Sakari envoya son faisceau d’énergie, frappant sans cesse le chant du Rêve, rayonnant de lueur d’or. Avant que je ne bondisse dedans moi même. Propulsée à toute vitesse, je passais littéralement à travers de l’entité, suivie par Lucian et Pumaska l’acheva de deux coups puissants. Le chant gagnait en intensité malgré la défaite de la créature.

Comme si il était enfin libre de se faire entendre. Nous l’entendions avec un côté reposant, agréable, résonnant les environs doucement tandis que les souvenirs fusaient un peu partout, rendu à la mémoire vivante, enfin libéré du fardeau de cette puissance. Thanatos ne pourra plus jamais atteindre cette entité, cette partie de la Mémoire sera rendu aux Néo-Alexandrins avec les Régulateurs, Teyb s’en assurera. Au fond, c’était certains que nous ne le reverrions pas avant un certains temps.Notre prochain périple nous attends. Il est temps. Il est enfin temps. D’atteindre Thanatos, de l’arrêter pour tout ses méfaits. De terminer notre longue chasse. Mais avant ça ! Une semaine de repos à Tuliyollal ne pouvait que nous faire le plus grand bien, assurément !»
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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