[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-onzième entrée.
«Dans le piège de l’élu.»

« Au moins, Falala et Zephyr se reposaient. Les deux avaient pu profiter d’un soin correct et de l’aide nécessaire pour qu’ils se remettent de leurs blessures, tandis que nous avions nous même pu nous soigner. Le guérisseur m’avait proposer de rester une semaine sur place, avant que je ne m’enfuis, ma main sur mon chapeau, totalement paniquée à l’idée de ne rien faire pendant autant de temps. Ma semaine de repos arriverait, mais elle serait à Tuliyollal pour profiter d’un temps plus qu’agréable auprès de Yuki en ville. Et avec tout les jours des tacos aux Tacos de Tiisol. Mais pour l’instant, nous avions un objectif important : Partir à la poursuite de l’élu. Il nous fallait retrouver le démon, pendant qu’il provoquait le chaos dans les environs et pouvait se permettre de provoqués tout les malheurs possible. Il est temps pour nous d’arrêter ce qui provoquait le plus de maux, mais même à ce moment je n’étais pas des plus optimistes à l’idée de parvenir à l’atteindre et à l’arrêter après tout les travers et les soucis qu’il avait provoqué. Au moins avions nous pu nous préparer un peu, soigner nos blessures depuis l’affrontement avec le démon-corbeau dans les souterrains de la Citée des Interdits. Ne reste plus qu’à savoir ce qui nous attends.

Ainsi, avec Lurhan, c’était reparti pour un tour le lendemain, afin d’essayer d’arrêter ce bouffon errant sur Lunule tout en s’amusant à essayer de créer le désordre. Avant qu’il n’y ait des victimes. Discutant un instant de la situation avec Lurhan, tout en buvant mon thé. Je me demandais comment il pouvait faire pour boire son thé vert sans sucre. Vraiment. Est-il possible de boire cette mixture sans une dose suffisamment puissante de sucre pour lui donner l’impression de vous exploser aux papilles ? Comme la Limonade. Je me souviens de ses bouteilles partagées avec Grobghar, tout deux installés sur un hamac en profitant du temps qui passe, tout en s’enfilant je ne sais pas combien de ses boissons tenu au frais dans une caisse. Mais je m’égare peut-être ? En tout cas, je me délectais de ma boisson tant que j’en avais encore, en traversant le territoire.

Cette fois, personne n’était là pour nous saluer. Les marins n’étaient pas uniquement là pour faire cuire de la viande et manger des sablés, eux aussi travaillaient. Beaucoup cherchaient des moyens d’atteindre les morceaux de l’île encore inaccessible, et plusieurs faisaient des recherches sur des thèmes différents. De notre côté, il nous fallait atteindre encore bien des problèmes, aussi profitais-je un peu trop de mon thé vert en parcourant les étendues verdoyantes lors d’une journée ma foi, particulièrement tranquille. C’est après avoir traverser les étendues, esquivés les bêtes qui règnent encore sur ses terres, que nous avons su approcher de la Citée des interdits. Les démons craignaient encore ce qui se trouvait sur place, peu habitués à se voir disputer le règne sur les environs de Mhach. Du moins, surtout les plus petit, cela impressionnait moins les démons présents qui eux, y voyaient plutôt une sorte d’opportunité. Un démon mineur dévorait une bête non loin, et je m’en chargeais avec quelques lames de jets au passage. Pas la peine de plus, mais je n’avais pas envie que le moindre gagne en courage et se mette à attaquer qui que ce soit dans une envie monstrueuse de dévorer de l’éther. Progressant doucement en contemplant les environs, il fallait se faire vraiment à l’idée que notre destination infusait les lieux d’une présence désagréablement malveillante.

C’est en retournant dans les profondeurs sous la pyramide, que Falala et Zephyr nous attendaient. Vous vous en doutez, je les sermonnais quelques instants de les retrouvés ici, en danger, au lieu de se reposer paisiblement au campement. Vraiment, ses chercheurs, pourquoi passes t-ils leurs temps à se mettre en danger au lieu de se reposer convenablement ? Je vous jure. Continuant à cheminer cette fois loin du ciel et de ses bienfaits ; Nous découvrions rapidement l’équipe d’Ice Storm installés autours d’une vieille porte scellée. Il y avait quelques mélanges de reliques de Skalla apportées par ici, et j’avais du mal à me dire que c’était un fait du maître de l’île. Peut-être y avait-il quelque chose dans la partie évoquant l’antique citée-état de Skalla, qui aurait poussé des créatures du néants à apporté ça dans les terres de la Citée des Interdits ? Ouvrant l’accès, nous avons pu les salués sincèrement avant d’entrer à l’intérieur. Lurhan me regardant bizarrement car je n’avais pas fini mon thé.

Nous progressions à l’intérieur en faisant bien attention aux pièges. Moi, je repérais les pièges mécaniques, usant de tout mes sens pour évité que ceux ci ne finissent par nous tuer affreusement. Tandis que Lurhan ressentait l’aura des pièges magiques, évitant ainsi soigneusement les glyphes, voir les sabotant pour que les lieux ne soient plus aussi dangereux. C’est alors que nous avons pu passé outre les différents pièges, ce qui croyait moi allait clairement nous garder en concentration active tout le long de notre mission, qu’une première énigme apparue. Du moins, c’était plutôt l’effet d’un sabotage fait pour nous arrêter, mais on pouvait presque considérer tout ça comme une énigme après tout. Je laissais à Lurhan le soin d’étudier d’étranges tâches, pendant que j’observais une fausse ombre avec une glyphe dessus. Les tâches d’obscurités n’étaient que des preuves que des démons avaient été tués, sacrifiés plus tard sur un grand autel. Bigre, je sais bien que je ne suis pas la plus douée aux énigmes, mais je me sentais relativement perdue. Imaginant difficilement ce que je pouvais faire, je ne suis vraiment pas sûre d’avoir fait autre chose qu’être là avec mes épées en me préparant à les agités dans tout les sens. C’est toujours un sentiment frustrant que de se sentir dépassé.

Mes parchemins pour scellés l’éther ne servaient à rien, et je du me résoudre à attendre que Lurhan trouve la solution plus loin en s’occupant principalement du lieu sacrificiel. Des démons avaient été offert pour ponctionner leur éther, devenant des sortes de petites créatures d’ombres à quatre bras, ayant l’air floue et perdue. Celle qui bloquait le passage apparue alors, et il ne fallut qu’un instant pour lui couper la tête. Même cela fait, je du attendre que Lurhan s’étant débarrassé d’un corbeau, ne vienne réparé les glyphes que je ne pouvais pas faire fonctionner. Ils étaient brisés, et je n’avais qu’essayer de former un peu d’éther dessus quittant la paume de ma main. Bien sûr, un glyphe brisé ne risquait pas de marcher, aurais-je vraiment pu le réparer sans ses compétences ? Un sentiment de honte gagnait mes entrailles, à l’idée de n’avoir pu faire qu’attendre en levant mes lames, et j’essayais de me remonter le moral en contemplant les environs. Nous marchions sur une sorte de plaque d’éther solide formant un reflet pourpre intense, nous pas résonnant dessus en formant des petites lumières à sa surface, tandis que nous avancions. Je regardais un instant en arrière. Au fond, c’était le travail de Lurhan – un mage, un sorcier, qui avait eu son rôle à effectué.

La grande tête de corbeau qui nous fixait s’était éteinte désormais, et peut-être que je sentais un peu de honte parce que j’avais passé trop de temps avec mon thé vert, qu’à réfléchir sérieusement aux possibilités ? Le cumul, l’agacement provoqué par l’élu et l’envie de le vaincre, tout commençait à former dans mon esprit une angoisse qui avait affaibli ma réflexion, et je me retournais rapidement pour ne pas que Lurhan ne se fasse d’idée sur mon état de santé mental. Nous progressions en découvrant ce vestige, regardant un peu partout, alors que les ombres présentes étaient bien plus naturelles cette fois. Des flambeaux bleutés ondulaient doucement en formant des reflets à la surface de la pierre un peu partout, donnant l’impression d’être mise en valeur avec une beauté grandiose. Et alors que nous progressions, profitant des environs, c’est là que les ombres jaillirent. Il ne s’agissait là que des écho des restes des démons qui n’eurent même pas eu la chance d’être détruit.

Les créatures du néants de Lunule captive furent transformés en ombres à quatre bras, les corps déformés, fusant de tout les côtés pour essayer de nous massacrer. Ils n’étaient pas les plus dangereux, tranchés rapidement de mes deux épées quand ils s’approchaient, le pire était dans la présence de certains murs s’approchant un peu trop rapidement. Des têtes et des griffes de démons jaillirent en ayant l’air presque amusé d’arriver pour essayer de nous écraser. Au fond, je les comprenais, c’était toujours hilarant d’essayer de broyer des aventuriers quand on est un monstre hantant un mur. Joignant mes lames, j’espérais pouvoir en trancher le plus possible, jusqu’à ce que l’un ne m’attrape brusquement avant de m’envoyer à terre dans un choc intense. Lurhan donna un grand coup de faux à celui qui venait de me repousser. Me relevant rapidement, nous quittions les lieux alors qu’il envoyait quelques sorts pour détruire les dernières ombres. Nous sortions des passages faits d’éthers mauves, comme si la course s’était effectué sur un amas de verre mauve lumineux. J’aurais préféré profité de la vision des lieux, mais le trésors ancien qu’abritait la grande salle finale liée aux antiquités de Skalla, fut remplacée par un voile de noirceur qui se déposait sur une brume rouge.

Voilà bien quelque chose de fort peu rassurant. Observant les environs, nous pouvions clairement voir une souillure qui dansait, et l’odeur sucrée était sans équivoque : l’élu était dans les environs. Le démon aurait certainement été très occupé si nous l’avions retrouvé lors d’une œuvre importante, mais ce que nous avions craint lors d’une conversation hier soir s’avéra exact : Il s’était préparé à notre venue. Il ne souffrait pas d’être atteins si facilement, et notre poursuite fut fatalement un échec. C’était un cumul épais, sur mes épaules, que de subir le contre-coup d’efforts vains. Il ria alors, « Vous arrivez trop tard, mes petits mortels préférés. Mais je vous laisse un petit cadeau volé. Désir se fera un plaisir de vous accueillir » - je dois admettre que j’ai relativement écrit ça en imitant sa voix, dans ma tête. Mais avec un côté geignard.

Néanmoins, la situation était très loin d’être amusante quand nous y étions. S’échappant hors d’ici, l’élu ne nous avait pas fait venir là simplement pour se moquer de nous. Il avait volé Désir, un des noms de Nocta Ombra, et probablement l’être qui lui avait permit d’entrer sur Lunule avec l’expédition. Le démon ressemblait à un œil énorme avec plusieurs tentacules, certainement lié au maître des regards que nous avions affrontés plus tôt. Ce dernier formait des effets intenses dans son œil et un cristal de mémoria flottait dans son dos. L’ancre qui lui permettait d’évité la mort définitive s’il était vaincu. Formant plusieurs effets intenses, nous progressions à sa rencontre, luttant avec acharnement alors que je frappais contre son cristal avant d’être repoussée soudainement dans un choc puissant. Joy était utilisé avec adresse par Lurhan qui tentait de l’affaiblir. Revenant à la charge une fois repoussée, après avoir esquivé un rayonnement d’éther censé nous envoûté pour nous perdre dans les visions et dans la suggestion mentale. Je ne voulais même pas imaginer ce qui se serait passé si Lurhan et moi avions été charmés, forcés de nous entre tués par la volonté du Désir de ce maudit démon. Avant d’être utilisé comme des pantins, nous foncions dessus de nouveau, l’affaiblissant de plus en plus jusqu’à ce que son œil principal ne soit remplacé brusquement par un cristal.

Gravé dans son regard, il se fit de son mieux pour nous détruire, jusqu’à ce que je ne passe à travers soudainement après l’usage d’une Réminiscence. Fusant à toute vitesse dans tout les sens, venant frapper un peu partout le démon, jusqu’à le traverser. Je pensais que ça serait une réussite, mais cet instant d’hésitation provenant d’une pensée de victoire faillit me coûté extrêmement cher. Tournant la tête, surprise de le voir ne pas tomber en poussière. Il tourna vaguement son corps meurtri vers moi, sa voix résonnante dans nos têtes à l’idée qu’il nous emporterait avec lui.

Je vis ma vie défilée devant mes yeux quand l’explosion m’envoya me fracasser contre les trésors plus loin, m’effondrant au sol en partie inconsciente, sonnée, voyant tout flou. Les soins de Lurhan furent rapidement effectif, et il tentait sans que je ne comprenne pourquoi à m’aider à me relevé immédiatement. Ma gourde de thé sucré gardait un fond, et je tentais de le boire, avant de faire choir mon outre pendant qu’il me poussait à partir en progressant rapidement. Mon esprit et mon corps furent enfin capable de comprendre les vibrations, les chocs, les sons puissants : tout était en train de s’effondrer ! Ressortant de là poussiéreux et éreintés, l’élu s’était échappé. La mort de Désir aurait du me rassurer pas mal, savourant l’idée que le démon était définitivement détruit. Mais à la place, je me sentais encore oppressée. Quelque part, l’élu rôde encore. Et pour une fois, j’étais dépassée : je n’avais pas la moindre idée de comment nous saisir du démon, pour lui tordre le coup. Mais je jure sur mon honneur, que tôt ou tard, nous y parviendrons. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-douzième entrée.
«Le chevalier de Sanguis Ombra.»

« Quand tout semble bien se passé, le malheurs vient vous frapper soudainement et de façon inattendu. Une façon de vous rattraper par la gorge et de vous dire joyeusement que tout ne peut pas se passer à merveille. C’est une sombre façon de commencer un rapport, mais ce n’est pas réellement le rapport de mission que j’écris avec le plus de cœur. Car un ami de longue date est mort lors de cette mission. J’ignore comment les autres le connaissant finiraient par le prendre, mais rien de tout ça ne me donne envie d’écrire. Mais c’est ainsi, comment pourrais-je ne pas le faire alors que cela évoque justement la vie qu’il à mené ? Nous étions censés poursuivre notre cheminement dans la domaine de Landfust, mais le campement où nos alliés continuaient de profiter des connaissances vagues de Valgard pour recueillir de nombreuses informations pour l’expédition, semblait avoir été attaqué. Plutôt que de rester inactif à attendre la mort, Landfust avait envoyé une force interrompre nos tentatives de trouver un moyen de le renverser. Il envoya son propre bourreau, celui qu’on découvrirait comme étant le Chevalier de Sanguis Ombra. Mais dans l’instant, tout ce que nous avions en tête, c’était de rejoindre le plus rapidement possible nos alliés pour ne pas que ça finisse mal.

La journée semblait tranquille quand nous quittions les lieux, et dans l’instant, on pensait simplement qu’on partirait pour la Citée des Interdits afin de poursuivre notre objectif qu’est de rentrer à l’intérieur du domaine de Landfust. Tout le monde était occupé à leurs affaires, je fis de mon mieux pour ne pas accepter le thé vert trop sucré qu’une vieille femme de l’intendance me proposait : peut-être que c’était ça qui m’avait porté malheurs la dernière fois ? En tout cas, hors de question de gêné ma vessie autant une seconde fois. Nous quittions les lieux jusqu’à ce que la combattante Miqo’te de Ice Storm ne nous tombe dessus : presque littéralement vu comment elle s’écrasa devant nous. Nous signalant un soucis immense : les forces de Landfust attaquait la position de Valgard, qui était là aussi où se trouvait Cirmo, Marie et Stanislas. Il fallait absolument rejoindre les lieux ! Alors que nous étions en train de foncer dans la Forteresse oubliée en espérant arrivé à temps. Un des gardes de Vanelope, blessé mais traité, nous appela. Il avait le regard haineux, comme s’il avait vu quelque chose où il pouvait lui envoyer toute sa haine profonde.

Nous tendant un glyphe doucement, c’était le glyphe d’ouverture fait pour nous permettre d’entrer pour découvrir ce qui se passait plus loin facilement. Nous occupant de lui un bref instant avant de reprendre, le temps n’était pas vraiment un luxe qu’on pouvait perdre d’une façon ou d’une autre, hélas. Fonçant à travers les couloirs, nous avons pu rapidement constaté à quel point les maléfices de Landfust envahissaient les environs. La créature qu’il avait du envoyer laissait pas mal de marque. Il n’avait pas mit longtemps avant d’agir pour nous évité d’investir sa demeure, en tout cas. Un corbeau nous fixait, quelques instants, avant de disparaître dans une bourrasque d’un rouge vif. Nous lui avions envoyés brusquement avec Yuki respectivement son grappin et ma lame de jet foudroyante. Mettant de côté rapidement le garde en lui offrant des soins. Il vint le rassurer et l’aider pour ne pas avoir à quitter les lieux en laissant un pauvre bougre prompt à se faire tuer par n’importe qui.

Mais est-ce que ça aurait été Yuki à mes côtés sans venir en aide à ceux qui en ont besoin ? Néanmoins, croire que nous pourrions avancer aisément était une vaine idée. Soudainement, jaillirent plusieurs tissages pour bloquer les chemins et créer des passages particulièrement difficile à prendre et autres moyens de nous empêcher d’avancer le plus possible. Les rires des servants de l’élu se firent entendre, ils ne voulaient pas que nous n’arrivions à temps, une fois de plus. Pas question que tout ça finisse comme Vanelope, pensais-je, et nous forcions le passage le plus possible pour traverser les tissages sans fini collés comme des mouches. Je pensais utiliser principalement mon agilité, fusant à toute vitesse avec des bonds rapides, mais Yuki trouva une solution bien plus adaptée : si brûler les tissages n’était pas une solution durable, car ils revenaient sans cesse et parfois plus vite qu’il ne pouvait les brûlés. Ça nous offrit au moins des ouvertures pour nous engouffrer en vitesse à travers des trouées, afin de progresser rapidement. Bondissant dans les trous formés par les flammes, fusant en vitesse pour avancer droit vers l’intérieur et rejoindre le campement. Il fallait s’attendre à ce que tout ça ne soit pas aussi facile que ça. Plusieurs explosions de glaces jaillirent un peu partout.

Quelques démons fusaient, même en ayant été réduit par les défenseurs des Explorateurs. Les Minisatana ricanaient cruellement en envoyant des effets de glace un peu partout pour essayer de nous noyés dans des sorts de Glace du Néant répétés sans cesse, explosant partout. Il fallait progresser envers et contre tout. Tout en massacrant les démons au passage. Pour ça, je ne fus pas peu fière d’en avoir pousser certains à s’envoyer leurs sorts en pleine figure en les orientant les uns contre les autres . La surprise marquante sur leur trait sera quelque chose que je noterais mentalement pendant encore longtemps ! Tranchant, déviant, plusieurs adversaires et leurs attaques. L’oppression douloureuses sur mes bras en contenant leurs impacts de glaces s’arrêta soudainement quand Yuki forma une vague de feu intense, consumant brutalement la glace des démons environnants, fondant sous nos yeux. Yuki les laissa totalement confus pendant un instant, avant de les taillés en pièce de ses lames. Surprenante technique, mais elle marchait pour le mieux. Néanmoins, le temps n’était pas un luxe qu’on pouvait s’accorder, et nous voilà fonçant à toute vitesse vers une grande salle plus loin. Regardant un peu partout, dans tout les sens, on pouvait clairement voir que les golems d’Amdapor étaient venu affronter les démons Mhachois dans une sorte de reconstitution historique des combats de jadis.

Au fond, c’était très démonstratif, dommage que ça ait encore lieux. Des golems brisés gisaient un peu partout, ainsi que quelques restes d’énergies du néants qui se désintégraient petit à petit. Mais alors que nous contemplions les environs et tout les restes saccagés, on pouvait clairement voir ce qui permit à nos ennemis d’arriver jusque là : Un grand cercle d’invocation avec plusieurs coraux autours. Contemplant le cercle, les coraux rouge intense. Ce qui se trouvait à ses côtés était un Aventurier avec une grande hache. Il se tourna vers nous, la lueur rouge intense au fond de ses yeux. C’était lui. L’aventurier qui avait donner le coup de hache au Halo des Profondeurs. Il disparut dans une lueur vague alors que la glyphe formant comme une sorte de pression fantastique dans les environs. Tout menaçait de s’écrouler, alors que la glyphe disparaissait. Il fallait trouver un moyen d’empêcher les lieux s’écrouler entièrement. Des familiers étaient là pour aider, et même Corail qui était venu en ressentant un peu de son pouvoir volé. Mais après la déflagration éthéré, jaillirent deux sortes d’humanoïdes en armure. Ils avaient le dos courbés, des armures leur donnant l’air démoniaques. L’un portait un fléau d’arme et l’autre une grande lame. Des limiers de Sanguis Ombra. Alors, pour empêcher les lieux de s’écrouler, Yuki se mit à offrir de l’éther aux golems. Les redynamisant rapidement pendant que j’affrontais les limiers. Repousser un boulet avec pleins de pointes d’un fléau d’arme en plein dans le casque de son porteur restera toujours une activité que j’apprécie particulièrement.

De prime abord, je parvins à tenir bon, offrant à Yuki le temps de débuté son chant. Repoussant l’Essence rouge et découvrant dans les hauteurs, les glyphes éthérés. L’une semblait être en moins bonne « santé » que les autres. Il fallait l’atteindre, pour lui rendre son énergie, et pour ça, il fusa dans les airs en progressant avec son grappin. Esquivant les pierres qui chutaient et le chaos de l’essence rouge, l’éther éolien apporté par Rine lui offrit une immense aide pour arriver en vitesse dans les hauteurs, jusqu’à atteindre le glyphe. Se concentrant dessus, il se mit à tout faire pour lui rendre son énergie, mais quelqu’un tentait de le saboter. Il devait tout faire pour le repousser, alors qu’en bas, je luttais contre le dernier limier. Le premier avait perdu, littéralement, la tête, énervant quelque peu celui me fonçant dessus avec son fléau d’arme déchaîné.

Esquivant le boulet s’écrasant à côté de moi, je fusais en frappant sans cesse de mes deux lames, affaiblissant sa carcasse, jusqu’à ce qu’un coup de griffe ne m’envoie à terre. L’éclat de lumière puissant prouvait que Yuki avait réussi, et que les réparations des lieux débutaient, mais j’étais à terre, mon adversaire s’approchant de moi. Fit de la douleur, surtout que Rine paniquée m’avait offert des soins très rapidement – même s’ils étaient très léger aussi. Ma lame trouva immédiatement le torse du limier, le poignardant brutalement en plein cœur en l’écrasant par terre lourdement. Tué sur le coup, je me laissais m’écrouler à côté, prenant une potion de soin, l’air un peu absente. Il fallait continuer, c’était assuré, et Yuki vint m’aider en me soutenant lors des soins, progressant ensemble vers le couloir d’où des lumières vagues sortaient. Plusieurs lames lumineuses étaient plantées un peu partout le long du passage, qui se désintégreraient dans les temps à venir. Cela ne voulait dire qu’une chose : Valgard s’était battu dans les environs. Les marques un peu partout laissaient voir qu’il avait perdu, jusqu’à le retrouver lui même effondré au sol.

Heureusement, les familiers étaient déjà en train de procédé à quelques réparations dessus, et il outrepassa un bref instant ses protocoles pour nous dire de partir, ce qui donna clairement l’impression que son incarnation souffrait. J’ignore ce qu’il en est vraiment de tels constructions d’Amdapor, mais ça me faisait de la peine. Que sa douleur soit réelle ou simplement une mimique issu de son état catastrophique. Fonçant rapidement en avant, le mur se brisa soudainement sous nos yeux en faisant apparaître un Taurus. Le démon avait été laissé là pour arrêter quiconque gênerait une avancée vers le campement de nos amis. Les pierres chutaient un peu partout, il nous fallait tuer le début et évité de finir écraser. Pour ça, malgré la douleur, je bondis un peu partout en envoyant plusieurs coups de glaives avec la ferme intention de détruire le Taurus. C’était intense, vu que je progressais sur les pierres qu’il propulsait, me donnant l’impression de courir à nouveau dans une structure qui s’effondrait. Une expérience toujours dangereuse et intense, et encore plus quand on est blessée ! Envoyant mon glaive dans le torse du démon après avoir été repoussée contre un mur, je sentais comme ma blessure au flanc ne me permettrait pas plus. Ce serait à Yuki d’agir !

Le Viera, en vitesse, arriva après avoir brisé plusieurs des pierres pour protéger Rine et moi. Malgré tout, il parvint à planté une des lames de lumières de Valgard en plein dans le torse du démon, l’éclat de lumière brisant brusquement la créature, qui s’écrasa lourdement sur le côté, détruit. Revenant en me rendant mon glaive, nous avons pu rejoindre le campement de nos alliés. Encore inconscients qu’il était déjà trop tard. Stanislas rampait au sol. Du sang quittant une sale entaille à son flanc, alors qu’il tentait de récupérer son arme à feu. La Sharlayanaise, Marie, l’arrêta un peu brusquement en lui criant de ne pas avancer, quelque peu agacée par son acharnement avec sa blessure, débutant ses soins. Nombreux étaient les blessés, et un seul des gardes avait été tué par un mauvais coup, gisant plus loin. Cirmo de son côté nous regardait. Le campement était ravagé dans les environs, et il préparait visiblement un sort de protection pour arrêter les assauts.

Quand il nous regarda, son sourire se fait doux, profond et sincère. Il nous offrit une véritable vision de quelqu’un heureux de nous voir, comme soulager de notre venue, alors qu’une grande lame passa à travers son torse. Stanislas hurla son nom, mais c’était trop tard. Le regard de Cirmo se fit vide quelques instants, avant que la lame ne ressorte soudainement. Assassiné sous nos yeux, notre ami s’écroula lourdement, alors que dans son dos apparut un Garde noire. Un type de démon ressemblant un à grand chevalier aux ailes noires. Il avait des ailes de corbeaux, une tenue rouge, et la brandit vers nous. S’annonçant comme étant le Chevalier de Sanguis Ombra, le bourreau de Landfust. Je me fichais de qui il était. Tout mon esprit n’avait qu’une seule pression en tête : le détruire. Frappant sans cesse, je fus repoussée d’un terrible coup en retour, m’effondrant sur le dos. La perte du sang froid provoque ce genre de contre-coup très désagréable. Marie et Rine firent de leur mieux pour limité les dégâts, pendant que Yuki chargea en ayant revêtit un manteau de flamme, tel le phénix de l’été de Yanxia. Frappant brutalement le démon, brisant son casque en révélant un œil mauve et des cheveux blancs. Il était d’une beauté rare sous son casque, et parvint à repoussé Yuki brusquement.

Nous deux, blessés, il pensait pouvoir nous brisé. Mais rapidement, Yuki parvint à le gêné avec un tourbillon de feu intense, tournoyant autour de lui, jusqu’à ce que je ne me joigne à lui en renvoyant vers le sol le chevalier. Sérieusement blessé, il se présenta au nom d’Avokk, la Lame de Sanguis Ombra. Il aurait rejoint les rangs pour brisé la Magie. Sûrement une conséquence de la Guerre de la Magie. Et qu’il nous libérerait du poids de notre Magie. Je tentais de le contenir, mais un coup m’envoya m’écraser contre un mur si fortement que je perdis connaissance quelques instants. Les soins que les flammes de Yuki et Marie apportaient me permirent d’ouvrir un instant les yeux. Voyant Stanislas tirer sans cesse sur le démon, jusqu’à ce que Yuki ne soit libéré de l’épée qui le transperçait, laissant les lames de lumières hérités de Valgard, broyés le démon sous la masse des épées se plantant dedans. Portant une main à ses blessure, le Chevalier de Sanguis Ombra grondait avec plusieurs éclats d’énergies quittant sa carcasse régulièrement. Il leva son épée, mais celle ci tomba au sol dans un grand bruit puissant.

Mettant un genou à terre. Retirant lentement sa main de sa blessure, il vint tendre lentement les mains sur les côtés en « s’offrant » comme s’il savait que son retour au néant serait offert à l’intérêt de son maître. Disparaissant en ne laissant qu’un amas d’armure au sol, les autres fonçaient aux côtés de Cirmo. C’était trop tard. Le vieil Elezen venait de mourir à nos côtés. Mon cœur fut brisé, alors que Stanislas pleurait à chaude larme non loin de là. Marie le prenait dans ses bras, ressentant aussi ce chagrin qui montait. Je n’eus pas une larme. Fatiguée, trop fatiguée par la perte, et affectée par la haine. Landfust avait fait sa pire erreur. Il aurait du rester dans le Halo des Profondeurs, car je promet de le détruire. Définitivement.»

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

[Akayane]

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

Soixante-treizième entrée.
«Dans l’eau, le Corail pleur.»

« La mort de Cirmo résonnait encore au fond de mon cœur, alors que je regardais dans le vide. Il rejoignait les noms de l’immense tombe des amis et des gens que j’ai connu, tandis que j’envoyais des petits cailloux vers le lointains, comme si une des pierres finirait par atteindre Landfust. Nous devons reprendre notre exploration pour atteindre le démon, et détruire définitivement Sanguis Ombra. Et pourtant le calme qui résultait de l’attente ne pouvait que me rendre de plus en plus nerveuse. Il nous restait presque rien pour l’atteindre, et je fis de mon mieux pour ne pas pété les plombs tout ne brisant tout ce qui se trouvait autour de moi. Non, il fallait qu’on agisse ensemble pour arrêter le Corbeau écarlate, et cela était simple : Continuer notre route. Retrouvant la porte qui était après les geôles où se trouvait le maître des Regards. On pouvait continuer et découvrir ce qui nous attendait plus loin dans ce vague espace ressemblant à un antique château de Mhach. Marie avait capturé un Minisatana pour avoir des informations, ayant découvert que deux êtres empêchaient encore l’accès vers Landfust : Dame Repos, celle qui avait provoqué la souillure du Corail. Et celui qui avait brisé le Halo des Profondeurs. Le Guerrier. Pour l’instant, Dame Repos était notre cible, et nous progressions en voyant la fatigue de nos alliés. Qu’il était triste de les voir dans cet état. Le temps était plutôt paisible sur Lunule, et le long de notre trajet, plusieurs des membres de l’expédition nous offrit leurs respects pour la mort de notre ami.

Leurs chapeaux ou leurs mains sur le cœur. Même le lézard bavant de Ice Storm voulu nous noyé sous la considération. Lurhan avait le regard un peu fuyant. Il n’était pas glacial, mais il était bien plus alourdi par le poids de notre quête, si bien qu’il préférait uniquement regarder vers l’avant. C’est l’objectif qui lui permettait de rester sur ses deux souliers, la pensée bien éloignée du mal provoqué par nos ennemis. Offrant de la considération à Stanislas et Marie, surtout au jeune machiniste qui avait un lien profond avec Cirmo depuis l’époque où il travaillait pour lui dans le groupe des Poussiéreux d’Ul’dah. Je cru néanmoins devoir l’empêcher de faire exploser la cage et le Minisatana dedans, mais il su avoir un peu de contrôle. La grande porte était ouverte. Il nous fallait simplement avancer. Avançant alors que le démon dans sa petite cage braillant. Stanislas agita la cage nerveusement alors que le démon s’agitait dans tout les sens en braillant, la tête balançant dans tout les sens.

Il paniquait, mais qu’importe. Tant pis pour lui. Après la mort de Cirmo, mon mépris pour de tels créatures avait gagné encore un peu plus en force, et nous progressions tous ensemble en contemplant les environs. Tout était fait pour nous accueillir, nous mettre à l’aise, alors que Marie et Stanislas restaient derrière en nous regardant partir. Des grands tapis furent changés pour nous donner l’impression d’être bien accueillit, confortable et moelleux. Des bougies flottaient dans les airs, bougeant comme si des vagues passaient doucement dans les airs. Il y avait même des petits fours, et bien qu’on pouvait attestés qu’ils étaient mangeable. Je n’avais pas vraiment l’appétit, ni l’envie de grignoter alors que seule la vengeance résonnait dans mon esprit. Lurhan non plus ne touchait à rien. Ce qui était plutôt logique au fond : qui toucherait à des petits fours dans l’antre d’un démon ? Joy ricanait à l’idée que c’était Dame Repos, le petit four, et mon esprit un peu idiot tenta d’imaginer une allure de créature entre deux tranches de pains. Non, un peu de sérieux, pensais-je. Même avec l’aspect apaisant tenté par les environs, il ne devait pas sombrer dans les boutades mentales habituelles. Lurhan de toute façon leva la main : sur ses gardes, il avait ressenti la soudaine élévation d’une force éthérée intense. Une voix d’un serviteur hystérique se fit entendre, paniqué en nous voyant arrivé, en hurlant qu’il fallait nous arrêter.

Plusieurs vagues jaillirent vers nous pour nous frapper sans cesse afin de nous arrêtés, les flots s’écrasant sans cesse sur nous dans des effets intenses quand les eaux nous frappèrent sans cesse. Et au milieu des eaux, jaillirent plusieurs Corsaires, recouverts de coraux, nous fonçant dessus en agitant des épées. Contrôlés, ils ne servaient plus Corail, mais bien l’intérêt de la créature du néant locale. Il fallait s’en débarrasser et surmonter les vagues, pour ça, je fonçais en envoyant de nombreux coups d’épées aux Corsaires pendant que Lurhan en fit de même, avec sa faux, l’éther d’un rouge intense se liant à ses jambes. Quelques adversaires tombèrent en eau flasque au sol, tandis que je vins joindre mon glaive pour fendre la vague, l’affaiblissant grandement lors de l’impact. Je reçu quand même un choc en m’écrasant contre un vase qui vint se briser en milles morceaux par terre, alors que Lurhan lui, congela une bonne partie de la vague en détruisant les coraux, arrêtant l’emprise du démon sur les forces de Corail, libérant les pauvres Corsaires qui disparurent petit à petit. D’habitude, nous étions un peu plus éprouvés par des problèmes.

Et alors que la dernière vague passait, l’eau ondulante autour de nous. Soudainement, des trompettes se firent entendre. Comme si les serviteurs ne s’accordaient pas vraiment sur les intentions de Dame Paix. La porte s’ouvrit lentement au milieu des eaux dansantes, et nous fûmes accueillit avec les honneurs. Aussi perturbant que ce soit, c’était plutôt plaisant, et nous progressions lentement en direction de l’intérieur du domaine, espérant retrouver Dame Repos pour la vaincre. Nous nous sentions mal devant tant de politesse, surtout après la mort de Cirmo. Rien ne pouvait réellement nous détendre dans les tentatives de cette créature, surtout provenant de notre ennemi. Je voyais que Lurhan se sentait aussi mal à l’aise que moi. Mais ça n’allait pas durer longtemps, car les problèmes allaient rapidement revenir. Dans les environs, l’ensemble donnait l’impression d’être le témoin d’une richesse absurde. Partout où je regardais, j’avais l’impression que les tableaux nous suivaient du regard et s’assuraient de notre présence. Nous progressions doucement en essayant de suivre avec Yuki les regards qui nous étaient portés, alors que soudainement un grand tableau se détacha du mur.

Plusieurs rires se firent entendre, et nous pouvions voir pas mal de silhouette se déplacer dans les tableaux. L’eau jaillit et forma plusieurs spirales, dans un effet aqueux tournoyant soudainement plusieurs fois, alors que l’eau envahissait doucement le sol et les environs. Et d’un coup, nous pouvions voir apparaître dans les flots, Stanislas et Marie. Ils avaient été enlevés visiblement, et attachés, avant d’être balancés dans les tableaux pendant que nous progressions en avant. Les retrouvés consisterait à une course poursuite à travers des tableaux différents de salles pleines de richesses, alors que plusieurs armures animés tentaient de retenir quiconque les suivraient. Et face à nous, sortant de leurs tableaux, apparurent deux armures animées plus décorées que les autres. Des yeux bleutés intenses en sortaient, et quelques coraux volés étaient installés sur leurs armures. Ils se battraient avec des lances, les flots suivant leurs lames. Alors, pour secourir Cirmo et Stanislas, je fusais dans le premier tableau en dévastant une armure à grand coup de glaive. Lurhan était dehors, repoussant les deux énormes armures aux lances sous des chocs éthérés d’un rouge intense, les ayant fort maltraité de prime abord quand elles reçurent une avalanche de frappe puissante.

De mon côté, j’arrivais alors jusqu’à nos compagnons, tranchant le mobilier qui m’était envoyé dessus comme si j’essayais d’empêcher un Poltergeist de me tuer sauvagement. Attrapant Marie, je la fis surtout des tableaux avec une vague aqueuse détournée, celle ci parvenant à tomber au sol loin de cette folie avant d’être amenés là où il ne fallait surtout pas. Malheureusement, ça n’allait pas être aussi facile que prévu, surtout quand la vague m’emportant en me faisant m’écraser plusieurs fois contre des murs, tendant la main vers Stanislas. Lurhan aussi avait un peu de mal : ayant détruit une des deux armures, ça aurait du bien poursuivre, mais l’autre l’avait soudainement attrapé à la gorge en l’étranglant de plus en plus fort. Marie sortie du tableau, sonnée, fit de son mieux pour l’aider. Et ainsi, il parvint à se dégagé, tranchant son adversaire en deux de sa faux relativement au même moment où j’arrachais Stanislas du tableau où il était, nous effondrant par terre après une lutte intense contre une dernière armure. Marie et Stanislas en sécurité, on pouvait voir une porte qui s’ouvrait doucement.

Pendant que Joy récupérait un peu d’éther sur les armures vaincues, nous progressions, laissant nos deux amis retourner en sécurité, pendant que nous irions chercher des explications auprès de la dame responsables de tout ça. Le long passage menant vers la Dame Repos était plutôt tranquille. Ce devait être une sorte d’anti-chambre ressemblant à un grand couloir où était exposé ses ouvrages. Je me demande combien de temps elle y passa depuis qu’elle fut enfermée là, mais ça suffit à ce qu’elle créer une sorte d’espace où elle offrit vie à la danse et à la musique. Une sonorité agréable se faisait entendre, joué par des instruments invisibles, alors que nous contemplions les environs emprunt d’une certaine douceur. C’était une marche lente et tranquille, tandis qu’un bassin tout le long du côté droit était rempli d’eau. Les flots se soulevant régulièrement en s’agitant de droite à gauche. Nous éclaboussant même un peu parfois de sa fraîcheur. Des quelques coraux bleutés visibles, Dame Repos les utilisaient pour généré les danses des silhouettes aqueuses se mêlant en parfaite synchronicité avec la musique. Si nous n’étions pas lors d’une quête mortelle, je suppose que j’aurais pu percevoir cette vision comme étant particulièrement passionnante. Je n’étais pas vraiment heureuse d’être ici en contemplant les environs, mais la musique m’inspirait. Les sonorités proche du piano étaient enivrantes pour moi, et la vision du Capitaine Corsaire, luttant pour ne pas être un pantin d’un démon, me rendit fort triste. Il voulait qu’on la sauve, et je suppose qu’il parlait de Corail.

Lurhan sur le passage, identifia principalement les coraux pour vérifier qu’on aurait pas à détruire celle que nous avions aidé. Heureusement pour nous, ce n’était qu’une sorte de contrôle, comme une main sinistre installée sur la conscience de notre alliée. Elle pouvait encore être sauvée ! En suivant la piste rapidement, Lurhan ne mena droit à elle, la dernière grande salle de ce passage. Des coraux bleutés étaient installés partout. Au milieu de quelques statues, c’était comme si celles ci formaient une véritable décoration fantastique installées un peu partout. Il y avait eu beaucoup d’efforts de décorations alors qu’un trône avait été déposé plus loin. Visiblement, tout avait été installés pour mettre en valeur ce dit trône afin de le rendre magnifique, rayonnant, mais celle qui était installée dessus était très loin d’être heureuse de l’être. Corail avait été mise sous un état de stase. Ce n’était pas difficile, étant un Familier arcanique de base, alors qu’elle gardait la tête baissée doucement.

Retenue contre son gré, elle ne pouvait rien faire d’autre que subir en étant là, alors que la démone jaillit des flots tournoyant autours des coraux environnant. Malgré son apparence, il se dégageait d’elle une grâce inouïe. Le haut de son visage au dessus du nez finissait en de nombreux tentacules ondulant lentement dans son dos, s’agitant doucement au gré des vents. Elle flottait comme si elle était au dessus de l’eau, doucement, et vint passer sa main sur la joue de Corail. « Tu voulais évité tout ça. Ce que l’eau préservait, tu l’as laissé partir. Maintenant tu peux te reposer. » Elle lui murmurait cela aux oreilles avant de se tourner vers nous, tournoyante dans les airs, en préparant les flots pour nous assaillir avec. Fonçant droit vers elle, je tentais de la déborder, mais elle me repoussa brusquement avec les flots, formant une colonne serpentine avant de m’écraser douloureusement au sol. Le choc me fit ressentir toutes mes vieilles blessures tant il fut brusque, et je restais au sol tandis que Lurhan congelait son corps sans cesse. Oppressée par la glace, elle fusa avec un hurlement parfait, formant un raz de marée à sa suite en créant un effet intense de dévastation. Évitant tout deux agilement d’être touché, nous parvenions à l’acculé sans cesse, jusqu’à ce qu’elle soit suffisamment sonnée pour la frappe finale. Brisant ses défenses, repoussant les flots qu’elle convoquait sans cesse, avec une Réminiscence.

Cela ouvrit le passage à Lurhan qui prit la forme d’un lémure. Arrivant à toute vitesse en levant sa faux. Il traversa les eaux le lacérant un peu partout, se moquant des dégâts, mitigés par sa vitesse et son envie d’en découvre avec la créature du néant. Quand celle ci frappa Dame Repos, toute l’énergie éthéré d’un rouge intense s’écrasa contre elle dans un choc intense, lui laissant une blessure fatale. En regardant un peu partout. Dame Repos semblait paniquée. Le coup mortel aurait du la laissé disparaître simplement, mais les victimes de la Dame ne voulurent pas la laisser partir. Aussi gracieuse et belle fut-elle, elle avait noyé, coulé, plusieurs voyageurs.

C’était notamment de sa faute que les Corsaires du Corail n’avaient pas eu le choix que d’accepter la proposition de Corail pour « survivre », au lieu de rejoindre la Mer des étoiles. Ils se jetèrent sur elle, l’emportant dans les eaux avec un grand cri. Derrière, la porte s’ouvrait lentement avec un regard du Capitaine du Corail qui vint récupérer l’Apa inconsciente. Disant qu’il l’emportait là où elle devait être, il retourna certainement au Versant des Visions. Quant à nous, nous étions conscients qu’une des dernières tâches nous attendait pour atteindre Landfust. Mais avant ça, il était obligatoire de prendre un peu de repos, sans quoi ce serait nous qui nous ferions étripés.»

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.