[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

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Akayane
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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 08 avr. 2025, 18:58

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Onzième entrée.
«Ceux que les flots rejettent.»
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« Alors que nous traquions toutes informations sur la présence du totem volé, un des trois Savastta Anvu, des rumeurs parlant de problème avec plusieurs touristes dans l’Embarcadère de Poga se firent savoir. Des histoires de fantôme, diverses et variées, traitaient de visages dans les eaux notamment et de murmures en dormant pas loin des flots déchaînés à côté de l’embarcadère. Dans les faits, ça ne pouvait être qu’une histoire pour faire un peu de publicité aux lieux pour qui souhaite des frissons, mais étant bien loin de la saison des récits d’horreurs devant un feu de camp. Ça pouvait être des problèmes plus graves. Bien entendu, les responsables de la zone concernée de l’Embarcadère ne cessèrent de dire qu’il ne s’agissait que de mauvaises forces. Le Pelu-pelu nommé Vino, qui avait reçu Mist en pleine enquête, lui fit comprendre que ce n’était là qu’un moyen d’attirer des touristes dans une expérience nouvelle. Ce ne fut pas difficile pour la jeune femme de découvrir qu’il mentait, et qu’il n’avait simplement pas envie qu’on lui retire ses gains. Ainsi, nous nous retrouvions à devoir enquêter sur une étrange histoire, non pas grâce aux informations qui étaient au final en bonne partie préservée par un idiot ayant trop peur d’y perdre des Pels. Mais une fois de plus, il nous fallait espérer que Mist nous guide vers les problèmes, ce qui allait nous tomber dessus plutôt fortement.

Au moins allions nous empêcher le Règne Pourpre de gagner des forces, mais ça n’allait pas passer sans devoir combattre quelques victimes du Moindre Mal, une fois de plus, qui n’avaient tout simplement rien demander. Attendant tranquillement sur un ponton proche de l’Embarcadère, Yuki vint me rejoindre quelques instants avant qu’une Mist dépitée ne nous rejoigne. Duoahanu était bien entendu présent à ses côtés, et ne cessait de dire à Mist qu’il vaudrait mieux partir d’ici avant que ceux qui sont dans l’eau ne finissent par en sortir pour venir nous manger. Naturellement, il avait entendu et fini par craindre tout les récits que les locaux avaient fait des apparitions fantomatiques.

La journée était au moins plutôt tranquille. Quelques nuages parcouraient un ciel plutôt vide, couvrant que rarement un soleil plaisant, ce qui avait tendance à attirer du monde. Et ça, c’était moins une bonne nouvelle. Les flots avaient l’air toujours aussi puissant, ce qui n’était pas vraiment étonnant avec la présence de l’énorme cascade d’où provenait tout ça, s’écoulant à toute vitesse. Mais au moins ça n’était pas particulièrement violent pour une fois. Ce qui m’inquiétait un peu plus, c’était la foule de personne qui se trouvait sur place, et nous voilà avec Yuki au milieu de tout ses gens qui se baladaient, curieux de découvrir pourquoi Vino et ses Vinettes – je ne veux même pas réellement vous expliquer pourquoi elles se nommaient ainsi – étaient devenu si populaire d’un coup. Attendant proche de l’embarcadère de Poga, il nous fallut peu de temps pour rejoindre les lieux, envahit d’un esprit tout d’un coup très vacancier alors que les touristes locaux provenaient aussi bien de Tural que parfois, de bien plus loin. J’ai pu encore apercevoir le jeune Lalafell aventurier ayant tendance à fini dans des mauvais coup, et supposait que ça signifiait que toute cette histoire allait encore fort mal fini.

Si je savais à quel point, à ce moment là, peut-être aurais-je pu comprendre les craintes de Duoahanu qui n’attendait que la première occasion de partir se cacher. De notre côté, nous nous mêlions à la foule, finissant au milieu de tout ce bruit et des gens qui étaient guidés par quelques engagés qui les menaient pour observer quelques curiosités apportés par Vino dans les environs. De notre côté, c’était le Pelu-pelu notre objectif, et deux Mamool Ja qui nous observaient finirent par nous laisser passer. Yuki, faisant le Paon, démontrait bien là qu’il était un Rôdeur-Vipère de par les lames provenant de Mamook par ailleurs, créant un certains respect. En écoutant ici et là, plusieurs parlaient de ses fameuses histoires de fantômes, mais rien encore provenant du Moindre Mal ou d’un membre du Règne Pourpre venu dans les environs.

Tout ses bruits n’étaient pas vraiment des aides pour Yuki, ayant du mal à se concentré, suffisamment pour renverser la glace d’un petit garçon qui vint dégouliner sur son pantalon. Frottant la tête du petit garçon, en lui offrant une nouvelle glace plus grosse encore. C’était amusant, d’être pour une fois dans la foule entière, en début de mission. Discutant rapidement avec le garde personnel de Vino, un Mamool Ja particulièrement massif et musculeux, que nous sommes arrivé en face du Pelu-pelu. Dès qu’il reconnu Mist, il se mit à débuté une sorte d’accueil musical. Un Orchestrion se mit en route, et il se mit à danser avec ses Vinettes, des jeunes femmes de toutes races de Tural, habillées en son honneur, envoyant des paillettes un peu partout. La plus jeune tarda, et nous recouvrit entièrement, faisant tousser cette pauvre Rine. La petite chouette bien agacée. Nous prîmes un temps pour lui parler, mais dès qu’il entendit ne serais-ce que l’idée de fermer son attraction, il se mit à hurler et à s’agiter dans tout les sens, son garde n’attendant qu’un horde pour nous attraper par le col et nous conduire « gentiment » loin d’ici. Mais il n’eut pas le temps. Nous ressentions avec Yuki une forte présence, poussée et inquiétante, comme si on était certains que des fantômes arrivés, et pas qu’un peu.

Un visage d’une Shetona nous murmura de retrouver le Totem volé. Et soudain, des cris, un peu partout. De très nombreux visages se firent voir dans l’eau, ceux de noyés comme convoqués pour apparaître, et l’intensité fit paniquer tout le monde. Yuki avait rugit aux locaux de s’enfuir, alors que Vino hurlait de payer leurs Pels avant de le faire. Pendant que Yuki et moi poussions les curieux à s’en aller, surtout loin de l’eau, et que Duoahanu se trouva une cachette dans une caisse. Un esprit invisible attrapa soudainement Mist, quittant en vitesse les lieux, alors que celle ci hurlait en se demandant pourquoi elle se faisait toujours attraper. Hélas, en tant que fille de celui qui était derrière le Moindre Mal, ça se justifiait facilement. Fonçant derrière, Rine s’occupait des habitants menacés par les trombes d’eau qui sortaient du sol, et qui venait tournoyer autours des boucliers éoliens qu’elle avait créer autours de nous. Nous mettions ses gens en sécurité tout en fonçant à travers, dans un exercice d’adresse pour ne pas percuter certains et les envoyés à l’eau. Au moins les Gardes furent convaincu qu’il valait mieux qu’ils sortent de là, que d’écouter Vino qui hurlait encore de récupérer tout les Pels qu’il était en train de perdre. Une bonne partie des habitants avaient été mit en sécurité, ou était sur le point de le faire, alors que nous arrivions tout proche de Mist pour essayer de la récupérer. Sa main tendue effleura les doigts de Yuki, alors qu’une vive lumière apparue et que le Viera n’ait pour obligation d’agiter les bras pour ne pas finir soudainement à l’eau.
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Devant nous, des amas d’énergies cyans fracturaient le pont en cercle où les Punutiy vivaient, nous empêchant de pouvoir la rattraper aisément. Bondir d’une plateforme brisée à une autre aurait pu se faire plis facilement, si plusieurs noyés n’étaient pas sorti de l’eau. Dérangés par la présence du Moindre Mal, les esprits n’étaient pas parmi ceux qui étaient mort pour créer ce sort, mais principalement des malchanceux et autres raisons d’avoir fini sous l’eau. Ils étaient incarnés avec de l’eau tournoyante, de la pierre et quelques amas de végétation aquatique provenant sûrement d’eau dessus de la cascade. Nous fonçant dessus, ils furent taillés en pièces par nos lames alors que nous progressions en vitesses, les dispersants dans les airs en les tranchant rapidement, jusqu’à rejoindre Mist.

Celle ci se trouvait derrière une sorte de mur aqueux, qui ne fut pas bien difficile à traverser, on se contentait de marcher à travers en regardant les visages endormi reflétés dessus, miroitant encore étrangement quand on finissait de passer à travers. Avant de se retourner en direction de Mist qui se trouvait au cœur d’un étrange rituel. Les noyés formaient une sorte de chant, s’agitant de haut en bas, préparant des cercles sous la supervision d’un des sacrifiés. L’ancien Corsaire avait un corps un peu mieux faire que les autres, le Moindre Mal créant une véritable lumière cyan à la touche orangée, en compagnie d’une plus petite silhouette d’une magicienne à ses côtés. Les deux utilisaient un Punutiy possédé, au vue des fractures d’éthers visibles sur lui, pour se déplacer. Me faisant confiance pour m’en charger, je filais vers lui pendant que Yuki s’ouvrait un passage en faisant disparaître les noyés de quelques coups d’épées. Mais le tir d’éther cyan intense me laissa une blessure sérieuse au flanc, m’empêchant de lui mettre la main dessus. Au sol, les dents serrés, je regardais le corsaire lentement mettre en ligne de mire ce pauvre Yuki qui se débattait avec les noyés, repoussant leurs bras. Sabotant rapidement les runes, le corsaire ne voulait pas laisser passer ça, mais il fut surprise de me retrouver sur son chemin. J’avais pu briser l’éther qui condamnait le Punutiy, laissant l’animal se débattre et se préparer à fuir.

Notre duel sur son dos fut intense, pendant que Yuki arrachait Mist des flots déchaînés tentant de l’emporter loin de là. Le transperçant de mes deux épées, il ricana, promettant de revenir pour nous abattre, nous qui n’étions que des maudits adeptes de Thanatos à ses yeux. Revenant auprès de Yuki avant que le Punutiy ne m’emporte dans les flots, en vitesse. Mist allait bien, reprenant ses esprits auprès du Viera, assurant qu’elle allait bien tout en s’assurant qu’aucuns esprits ne restaient par ici. Un cri puissant se fit entendre, celui de Vino qui était attaqué par ce qui provoquait tout ce désordre. Laissant Mist à ses affaires, en lui faisant confiance maintenant qu’elle pouvait se défendre, nous foncions le long du grand cercle là où il ne fut pas fracturé, avant de nous rendre compte que nous étions poursuivi par une vague. Celle ci était immense, emportant la caisse où Duoahanu était caché, ce dernier se mettant à hurler trimbalé un peu partout. Finissant sur des planches, repoussant quelques esprits noyés cherchant à nous envoyer sous l’eau. Ce moment à toute vitesse me fit percuter brutalement un poteau, me donnant l’impression d’avoir toutes les dents qui résonnent. Ça aurait été un intense amusant et intense, si je ne m’étais pas cassé le nez au passage !

Arrivant dans les hauteurs en bondissant là où la vague se fracassait à peine au vue de la hauteur, les locaux s’enfuyaient, paniqués. Surtout le petit couple auquel j’avais gâché le repas en tombant dedans. Oups. Nous contemplions alors la bête qui était responsable de tout ça : Un énorme crabe, titanesque, provenant de bien plus loin. Sa carapace était d’un cyan magnifique avec la pointe orangée, des visages hurlant gravés dessus lui donnait un aspect effrayant. Des chaînes sinistres autours d’un cristal du Moindre Mal, prouvait que le Règne Pourpre était responsable de tout ça. Ils avaient pu usé du Totem du Savastta Anvu pour créer sa propre bête massive, comme pour s’entraîner. Fonçant en libérant Vino de sa pince, nous avons lutter avec coordination pour briser la pince qui le retenait, avant de briser les chaînes et le cristal. Ce ne fut pas du tout évident, la bête se déchaînait particulièrement, mais j’étais déjà particulièrement inquiète à l’idée que le Règne Pourpre avait déjà pu créer ce genre d’horreur. Nous retrouvant tout deux au sol, regardant Vino et ses Vinettes danser ensemble en nous déclarant que nous avions gagner des glaces gratuites. On espérait que tout ça allait permettre à Mist de retrouver le totem perdu. Notre prochaine mission ? Récupérer le totem du Savastta Anvu aux mains du Règne Pourpre. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Message par Akayane » 10 avr. 2025, 00:47

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Douzième entrée.
«La main de fer de Volkern.»
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« L’enquête de Mist fut plutôt concluante. Les marques laissées par le Règne Pourpre en utilisant le totem du Savastta Anvu qui avait fait apparaître le crabe possédé. Bien entendu, elle du passer outre les centaines de milliers de demande de Vino qui n’arrêtait pas d’essayer de profiter de la situation, tout en lui expliquant avec moult diplomatie que non, il ne pouvait pas utiliser la situation à son avantage pour une raison ou une autre. Et encore moins pour essayer de créer des attractions idiotes où des civils seraient attaqués par des entités tout en étant protégés par des aventuriers divers et variés. Son « expérience pleine d’adrénaline » était le même moyen de provoqué des tueries contre quelques Pels, sans parler de sa non-considération du fait que ça manipulait des esprits. Ce n’était même pas de la malveillance de la part du Pelu-pelu : Il n’avait simplement aucunes conceptions du bien et du mal, du problème que pouvait entraîner de pareilles dérives.

Dans tout les cas, Mist avait ce qu’elle voulait : une trace. Et même un nom. Volkern, un immense Tonawawta qui était censé être un membre de la Légion de l’Aurore, aurait retourné sa veste comme avait pu le faire Silk ou encore Othern. Après avoir entendu ça, Verso ne voulait même pas y croire. Il ne voulait pas imaginer que le « gentil géant » qui était considéré comme un ami silencieux et bienveillant, ait pu soudainement accepter de servir les intentions obscures du Règne pourpre. Mais une autre chose pouvait être comprise : l’utilisation de l’eau. Toutes leurs tentatives se faisaient désormais à des endroits où l’eau était abondante, et en Kozama’uka, on ne peut pas dire que c’était rare d’avoir des positions noyées. Nous retrouvant non loin de la position découverte par Mist, alors que plusieurs membres de la Légion de l’Aurore se trouvaient dans les environs. Je retrouvais Lurhan, sous un temps plutôt capricieux. En vérité, les quelques nuages n’auraient certainement pas vraiment déversé de pluie, pas ici. Mais quelques choses les tenaient dans les environs comme s’ils étaient soumis à une sinistre obligation. En regardant les nuages, je constatais comme une lumière cyan apparaissant parfois à l’intérieur, ainsi que dans la pluie. Lurhan nous assura que c’était sans danger, mais tout de même, entre ça et la lumière cyan et orangée dans les eaux juste sous le pont où nous étions, ça n’était pas vraiment quelque chose de très agréable pour le moral des jeunes combattants qui suivraient Verso dans ce combat.

Nombreux étaient ceux qui démentaient la simple idée que Volkern pouvait être coupable, et tandis que Lurhan et moi progression droit vers Verso qui finissait de discuter avec Mist, on pouvait ressentir la confusion dans cette situation. Verso nous accueillit chaleureusement, marchant quelques instants avant de nous montrer ce qu’il visait : Un rituel sur des hauteurs rocheuses au dessus de l’eau, proche des cascades. Visiblement, pour une raison ou une autre, le Totem semblait particulièrement bien réagir à l’eau qui lui donnait une force inattendue, ce qui permettait à l’ennemi de s’en servir pour créer de pareille pouvoir. Quelque soit le résultat final de ce rituel, on ne voulait pas imaginer ce dernier entre les mains de quiconque, et surtout pas du Règne Pourpre. Nous laissant un bref instant avant le signal, Lurhan contemplant l’oeil de ce flot d’énergie avec agacement. Une petite musique se faisant entendre au loin l’inquiétait un peu plus.

Et moi aussi, je dois dire. Les notes de violons se mêlant à des chants ne rendait pas du tout ceux ci agréable, au vue de qui pouvait possédé ce genre d’instrument dans la région. La musique fut alors remplacée par le bruit lourd de la corne de bataille sonnée par Verso, mêlés à quelques autres instruments, et nous nous retrouvions à progresser avec la Légion de l’Aurore. Plusieurs étaient des jeunes que nous ne connaissions pas, dont un qui nous ria au nez en disant que des combattants de Tuliyollal n’avaient pas besoin d’aventurier. Son regard était orienté vers nous, mais il se mit à ouvrir grand les yeux en réalisant ce qui nous fonçait dessus. D’un coup, les eaux s’agitèrent, se soulevant bien haut, et ce qui était une petite pluie devint un festival aqueux chaotique à cause du déchaînement des flots. Le Rituel avait gagné en intensité, à cause de notre approche, pour scellé le destin du totem du Savastta Anvu. S’il était totalement corrompu, nous aurions perdu, même en les repoussant. Plusieurs poissons aqueux jaillirent, blessant gravement les plus jeunes soldats qui n’eurent pas le réflexe de se protéger à temps, dont le jeune soldat arrogant qui eut la jambe cassée. Et ça aurait pu être bien pire si Lurhan n’avait pas désobéi à Verso : Peu habitué aux aventuriers, il nous hurla de foncer vers le rituel, mais il y avait trop de blessé. Lurhan détruisit une partie des poissons nous arrivant dessus pendant que je mettais à toute vitesse les soldats en piteuse état vers une relative sécurité où ils seraient traînés loin d’ici.

Dès lors que la situation se stabilisait, Verso nous offrit un regard plein de gratitude, avant de reprendre la route silencieusement. Le pont où nous étions était totalement déchaîné, s’agitant dans tout les sens, en craquant de plus en plus. Quel situation désagréable que de progresser autant que faire se peut, alors que les eaux se soulevaient en cherchant à nous emporter. Mist et Duoahanu se trouvaient plus loin derrière, elle parvenait à apaiser un peu le Moindre Mal, consciente de sa maîtrise plus qu’instinctive de cette énergie, alors que le Hanu-hanu se contentait de rester dans son dos en paniquant, agitant un peu son éventail pour que le vent opposé épargne Mist des problèmes. Sous la protection de Lurhan et des mages de Verso, nous avons pu atteindre là où le plan de la Légion de l’Aurore consistait à préparer un sort pour atteindre les grandes pierres sur les flots.
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Mais le Règne Pourpre nous attendait. De nombreux brigands, portant des tenues allant des bandits locaux à quelques anciens novices de la Légion de l’Aurore. Ceux provenant de la troupe de Silk et de tout ceux qui trahirent pour une raison ou une autre. Ils ricanaient, renforcés par l’énergie cyan et orangée du Moindre Mal qu’ils volèrent à leurs utilisateurs. Au milieu des quelques éclats de lumière ressemblant à la foudre, avec la pluie et l’eau remontant soudainement hors des roches, la scène avait quelque chose d’une confrontation terrible. Nous rentrant dedans soudainement, je tentais d’épargner ceux que je battais, les laissant à la justice de Tural. Un grand coup de pied arrêta le Shetona qui tenta d’achevé un Lurhan coincé, et celui qui tenait sa botte se décida à le lâché, l’air penaud, abandonnant. Nous avons pu rejoindre un mage Mamool Ja qui avait incanté un pont d’éther, nous permettant de progresser dans les airs en vitesse. Alors que nous étions sur le pont mal formé, en urgence, progressant vers les plateaux de pierre. Le mage fut tué soudainement pendant la bataille plus loin, dans une vision attristante qui me donna presque envie de repartir en arrière. Ce qui n’était plus possible : le sort se mourrait littéralement sur place.

Faisant de son mieux pour le retenir encore un peu, Lurhan nous empêcha de littéralement tomber dans le vide en posant sa main sur les restes d’éther, nous aidant à foncer en avant. Le massif Hanu-hanu aux plumes étincelante d’un cyan-orangée vif, se moquait de nous, avant que Verso, en tant qu’immense Xbr’aal, ne s’écrase dessus en le renversant brutalement au sol. Je me chargeais de l’autre massif Xbr’aal, ne lui laissant aucune chance, pour investir les lieux. Ici, le Moindre Mal était en suractivité. Des fissures cyans s’étendaient un peu partout, se mêlant à la couleur orangée. L’eau partait vers les airs, et retombait plus loin, d’une façon ravissante, donnant un caractère singulier et magnifique à l’endroit.

Mais le passage vers le rituel était bloqué. Visiblement, une trombe d’eau intense coinçait l’accès à cause d’un sceau de pierre, une sorte de stèle avec des gravures dessus faite pour être ouverte en suivant une piste d’énigme. Ils n’avaient pas eu le temps de sceller l’accès par la force, au vue de notre arrivée en vitesse, mais le Hanu-hanu encore là offrit ce temps. Lui et deux sorciers, créant des poissons fait d’eau tournoyant autours du Hanu-hanu, tentèrent de nous bloquer la route. Malgré plusieurs coups l’envoyant valser ici et là, Lurhan parvint à abattre les deux mages, m’offrant la voix pour trancher le Hanu-hanu. Lui qui se vantait et se moquait, ne fut plus si rieur quand je parvins à l’empaler plein torse. Bon, je ressortais de ce combat avec la lèvre inférieur et le nez en sang, mais que voulez-vous ? On gagne pas des combats sans casser Akayane, comme il est coutume bizarrement de dire. Me traînant vers Lurhan, ce dernier avait fini par ouvrir le passage en usant de la force brute : Concentrant l’éther suffisamment pour broyer la pierre et le sceau, il n’avait pas le temps de déchiffrer celle ci et de réussir l’épreuve. Ainsi, le passage s’ouvrit, dévoilant des pierres qui flottaient doucement au dessus d’une eau les projetant en l’air. Mais l’eau faiblissait déjà pour nous interdire l’accès. Tout le monde ne pourrait pas passer, seulement Lurhan, Verso, quelques de ses soldats et moi-même. Un pauvre soldat chuta à l’eau, rattrapé par les trois derniers qui n’avaient pas pu nous rejoindre, et nous nous retrouvions à bondir d’une pierre à une autre en urgence.

C’est la que la musique revint. Le chœur, et ce maudit violon, jusqu’à ce qu’un Elezen aux ailes noires ne passe sur le côté de notre champs de vision. Vermeille. Le violoniste sinistre qui était à l’origine de la contamination de Ketzukoal. Visiblement, il était là pour une dîme d’éther promise par le Règne Pourpre, une sorte d’offrande pour des dons. A quoi pouvaient-ils bien jouer en s’alliant à un être aussi dangereux ? Repoussant les quelques poissons enchaînés rendu servile, les libérant de leurs entraves en vitesses. Nous contemplions les hauteurs où l’eau ondulait avec harmonie, dans les airs, là où quelques visages endormi flottaient parfois lentement quand une lumière cyan jaillissait.

Alors que tout autour était sous l’effet d’un intense déchaînement. Ici, seulement ici, tout était si paisible. Volkern était là, un immense Tonawawta devenu plus massif et grand à cause de ce qui le souillait. Son bras droit était fait de fer, de la même façon que j’avais pu voir la magie volée de Thanatos en action, en affrontant Qao. Il enchaîna Verso et ses alliés, Lurhan et moi brisant les chaînes avant d’être touchés, et Lurhan réfléchit à comment le sauver : La réalité était glaciale. Il avait usé de Vermeille pour recevoir suffisamment d’éther Astral afin de corrompre le totem du Savastta Anvu, maîtrisant ainsi le Moindre Mal au lieu de le laisser indomptable. Il était cruel envers les sacrifiés, cruel envers tous, et de son propre chef. Quand Verso et les siens furent libérés par Lurhan, le désespoir le gagna en réalisant que son ami avait ainsi sombré. L’affronter ne fut pas chose aisée, il était un formidable adversaire, et nos coups eurent bien du mal à passer ses réflexes. Je le tenais sous ma lame, le blessant sans cesse, jusqu’à être écrasée contre un arbre. Il tenta de tuer Lurhan, en arrachant Valhd de son corps, ce qui sans les bons rituels ne ferait que tuer mon camarade. Mais quand Verso intervint, il hurla sur son vieux camarade. Ce n’est qu’à la fin, quand Verso transperça Volkern en plein cœur, qu’ils purent parler. Quelques secondes à peine, mais Verso, en larme, devait comprendre pourquoi il avait tourné le dos à Tural. La peur. Les membres du Règne Pourpre comme lui, sont effrayés par le futur de Tural. Quoi qu’ait bien pu leur montrer le Viera, ce perfide envoyé de Thanatos, il avait suffisamment manipuler leurs esprits pour qu’ils soient mort de peur. Lurhan récupérant le Totem, souillé mais sauvable nous quittions lentement les lieux en laissant le deuil de Verso. Ce ne serait pas le seul fier défenseur de Tural à avoir sombrer dans cette peur qui les tourmentes. Mais il faut les arrête,r pour qu’ils soient les derniers, sans que personne d’autre ne les rejoignes. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Message par Akayane » 10 avr. 2025, 19:50

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Treizième entrée.
« L’embuscade d’Aurora, la démone aux pétales.»
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« Rater l’escorte d’une caravane, c’est un évènement lourd pour les épaules d’un aventurier. Souvent, des jeunes aventuriers voir des mercenaires débutent par des tâches où ils doivent amener une ressource quelconque dans un chariot, ou non, d’un point A vers un point B. Celle ci comporte de nombreux risques, surtout au vue de la quantité de ressource possible à l’intérieur du chariot et de la dite rareté. Bien entendu, des facteurs comme la dangerosité de l’endroit, la situation actuelle, voir même si la personne qui se prépare à mené l’escorte possède ou non des ennemis et des bonnes raisons pour ceux de l’arrêter. L’échec d’une escorte n’est donc pas un évènement aussi rare qu’on aimerait bien l’imaginer, mais il faut dire que les caravanes n’en n’ont pas toujours besoin. Néanmoins, quand ce n’est pas des pommes et des aubergines – même si j’admets, j’irais bien attaquer des caravanes d’aubergines pour ne plus jamais avoir à en manger. A quoi rime d’en cultiver si cette maudite chose est simplement immangeable ? On dirait un complot. Mais je m’égare. Nous avions à nous occuper d’une affaire récupérée par Yuki.

Le Viera avait rencontrer un Pelu-pelu du nom de Atulu, demandant de l’aide pour une escorte. La nécessité d’apporter des cristaux d’éther aux Hanu-hanu lui offrait sa rente en Pels, et aux Hanu-hanu, c’était un fort bon mieux de récupérer des richesses. Ils avaient ainsi trouver un moyen de faire un échange particulièrement convenable, bien qu’en cette période, ça n’allait pas apporter du mieux. L’éther dans les cristaux attirait l’attention des bêtes affectées par Ketzukoal, sans parler des créatures contaminées par Vermeille. Mais pour ma part, je ne m’attendais pas une pareille menace. Si j’avais sue, j’aurais pris la menace bien plus au sérieux, et en conséquence je me retrouve à écrire mon rapport dans un recoin relativement confortable, les stigmates sur le corps moindre par rapport à ce que j’ai en tête. Mais l’explication viendra.

Ainsi, nous nous retrouvions avec Lurhan à la sortie de l’embarcadère de Poga, nous préparant à partir joyeusement vers une mission censée être simple en espérant retrouver Atulu tout en escortant sa caravane, conscient des menaces possibles sans qu’elles ne soient particulièrement dangereuses de prime abord. Le temps n’était pas bon, les cieux disparut sous des couches nuageuses totalement étouffant les rayons du soleil et le bleuté splendide. A la place, nous avions droit aux vents plutôt fort, et à l’impression morose d’un jour gris. Ainsi, en quittant les lieux, laissant une Vinette nous faire un mouvement de salutations avec des amas de couleurs dans tout les sens en nous saluant au nom de Vino. Nous progressions avec quelques aides pour rejoindre la caravane, espérant que celle ci serait prête rapidement pour le départ. Car je ne voulais surtout pas que Vino me retrouve et ne me réclame encore pendant deux heures de faire un spectacle d’épée pour ses visiteurs au Tural Voyage. Plutôt que des salutations lointaines, ou tout ce qui aurait été plutôt positif, ce que nous entendions me fit un grand frisson tout le long du dos : un grand cri de douleur. Quelqu’un venait de hurler de souffrance, au loin de là, pile dans notre direction.

« Pas déjà ! » me dis-je, pas avant même que nous ayons pu arriver. Fonçant à toute allure, je reconnu plus loin la silhouette d’un Mamool Ja blessé, un dénommé Jeekero Ja, comme je l’appris beaucoup plus tard. Laissant Lurhan inspecter une lumière, ce qui n’allait être qu’un des cristaux vendu aux Hanu-hanu par Atulu. Mais de mon côté, je trouvais le Mamool Ja au milieu des racines vivantes l’enroulant totalement. Ce n’était pas comme les racines vivantes du Moindre Mal, c’était loin des effets fantômes. C’était à la place, un effet néfaste provenant de plusieurs Necrosis, des énormes plantes vivantes, touchées par la marque du néant.

Des yeux se mirent à me fixer, de partout, laissant un sentiment particulièrement oppressant. Les racines tentèrent de m’attraper, mais je parvins à trancher celle ci tout en fendant les liens qui coinçaient le Mamool Ja, lui criant de partir. Il me brailla « Il y en à d’autre ! » ce qui était parfaitement idiot, car sans me dire s’il s’agissait d’ennemi ou d’autres blessés. Il le précisa, non sans que je lui hurle dessus pour me donner l’information avant sa fuite. Lurhan était tombé sur l’embuscade des autres Necrosis, jusqu’à ce que nous soyons débarrassés des bêtes en usant du feu et de la foudre : sans ça, elles généraient d’autres Necrosis à partir de bulbe, ce qui fut particulièrement difficile à gérer. Dès que tout ça fut terminé, cherchant les autres membres de la caravane qui furent attrapés, espérant qu’ils n’aient pas déjà été massacrés par les créatures végétales qui s’accumulaient. Mais le temps que Lurhan ne conduise Jeekero Ja et les Pelu-pelu de nouveau vers l’embarcadère. Le Mamool Ja regardant la bête qui tirait le chariot, qui s’était enfuie au premier affrontement. Elle, et le Tonawawta qui voulait garder la caravane en s’estimant être une personnalité importante. Si je retrouve ce lâche, il va m’entendre !
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Une fois les accompagnateurs enfin mit en sécurité, nous avons commencer notre route en piste à travers la forêt, et celle ci laissa plutôt rapidement quelques traces. Fort heureusement, notre adversaire avait laissé quelques restes derrière et une caisse abandonnée. Du moins, abandonnée après avoir été totalement vidé de l’éther, ne laissant quelques traces d’énergies du néants à l’intérieur de celles ci. On pensait alors que Vermeille était arrivé ici, mais la situation allait être très particulière par la suite. De mon côté, pendant que Lurhan veillait à ce que le néant ne cause pas un moindre problème dans les environs, j’étais en train d’inspecter le sol en passant ma main en cherchant des traces. C’était le moment de faire mon rôle de Rôdeuse-Vipère, en fouillant les environs tout en essayant de trouver des pistes. Visiblement, Ketzukoal était passé par ici, et la bête s’était déchaînée en luttant contre la végétation tout en poursuivant ce pauvre Atulu.

Je n’imaginais pas ce que la bête pourrait lui faire, s’il était rattrapé, et le hurlement de l’oiseau qui se fit entendre plus loin ne m’offrait aucun réconfort. Fonçant avec Lurhan à toute vitesse, espérant que nous aurions la chance de l’arrêter à temps, la scène était particulièrement surprenant. Quittant les fourrés pour retrouver un croisement de route particulièrement en désordre, où la végétation avait grossièrement grandie. Ketzukoal luttait contre la végétation qui lui avait gravement blessé une aile. Parfait, on allait enfin pouvoir s’en débarrassé, pensais-je. Jusqu’à ce que je ne réalise quelque chose d’important : l’entité démoniaque qui contrôlait les Necrosis semblait chercher que ça, l’abattre.

Il voulait son éther, et je doutais que si l’horreur l’absorbait, nous ne pourrions pas vaincre l’ancien Bénou contaminé qui rugissait en essayant de dévorer Atulu et ses deux Alpaga. Un des deux était gravement blessé, et je réalisais avec effroi qu’il ne s’en tirerait pas sans soin d’urgences. Une potion pourrait suffire, hors de question de laisser la bête périr sous les yeux de son maître. Il ne méritait pas ça. Fonçant en vitesse, je décidais d’urgence de repousser Ketzukoal, sans le tuer. Je ne pouvais pas laisser la bête périr ici, même si je désirais fortement mettre enfin à terme sa folie et ses horreurs. Pourtant, s’il périssait ici, ça serait particulièrement pire alors. Laissant Lurhan s’occuper d’énormes ronces qui tentaient d’atteindre la bête, brisant un des yeux et aveuglant l’autre alors que d’énormes yeux étranges apparaissaient dans les troncs. Je frappais de ma double lame contre le bec de la bête, formant des effets foudroyants les plus intenses possible afin d’effrayer mon adversaire tout en défendant Atulu. Lui laissant une potion de soin pour soigner sa bête, ce qu’il fit d’urgence en restant caché sous son chariot brisé. Il fallut quelques instants pour repousser Ketzukoal, nos regards se croisant avec une intense hostilité. Mais elle comprit, avant de partir.

Ce ne serait pas pour cette fois, Ketzukoal, mais je te libérerais. Tôt ou tard. Je te le promet. Tandis que je regardais la bête fuir au loin, je propulsais rapidement par la suite ma double lame en plein dans l’oeil d’une créature plus loin en le fendant soudainement, entendant un cri de frustration et de douleur. C’est là qu’elle arriva. La responsable de tout ça. Un des noms de Nocta Ombra, ce dont j’aurais du me méfier sans réellement y croire. Celle qui agissait depuis le début dans l’ombre de Vermeille et jouait avec des sinistres fils comme une marionnettiste. Sortant lentement du sol, portant comme une magnifique robe de pétale sombre, une tenue végétale mauve aussi monstrueuse que fascinante, nous faisons tout deux face à Aurora. Je me souvins de la page de Nocta Ombra évoquant les serviteurs d’Arun’Brakkar, alors qu’elle regardait ses mains avec un plaisir non-dissimulé de s’incarner, avant de propulser ses ronces pour dévorer notre éther avec un rire arrogant.

Fendant les lianes avant qu’elles ne me dévorent, je fis de mon mieux pour l’atteindre de ma lame, tranchant plusieurs fois en lui laissant quelques blessures qui lui fit perdre de sa grandeur, jusqu’à ce que soudainement elle n’essaie de frapper là où ça fait mal : les grands à protéger. Convoquant plusieurs des étranges Necrosis contaminés, ceux ci se dirigeaient vers le Pelu-pelu et ses deux Alpaguas alors qu’ils restaient cacher sous le chariot. Usant de la Réminiscence des Rôdeurs-Vipères, je frappais sans cesse à une vitesse absurde, tranchant tout les Necrosis à toute vitesse en libérant un éclat d’éther intense, pendant que Lurhan retenait Aurora. Je pensais que tout allait pour le mieux, mais je fini attrapée à la gorge par Aurora. C’est là que j’ai vu la mort venir. Je pensais périr, entre ses griffes. L’éther volé, je sentais ma vie disparaître, être dévorée par elle qui était triomphante. Elle voyait déjà son frère, Vermeille, de lui offrir tant de récompense pour m’avoir tuer. Perdant ma double-lame, je fus marquée profondément mentalement par ce sentiment de perdre la vie.

Plantant ma lame cachée dans son bras, la foudre offrit la seconde nécessaire à Lurhan pour lui trancher le bras. Retombant au sol, ma main récupérant ma lame en tremblant sans cesse, deux larmes perlant le long de mes joues. Jusqu’à foncer avec un cri de haine pure, ce que je n’ai jamais habituellement, usant de la paralysie provoqué par Lurhan pour la transpercer plein cœur. Elle était passé en une fraction de seconde d’une victoire triomphante, à sa mort. Elle bafouilla, et les environs semblèrent se figer dans une onde d’énergie. Vermeille était venu récupérer l’éther de sa sœur brisé, et pour nous insulter, mais j’avais su y résister, lui fonçant dessus à cause de mon état mental fort mauvais. Il disparut dans une trombe de fumée, et déclara que notre affrontement viendrait, le moment venu. Restant là, les deux genoux à terre, mentalement très fragilisée par cette expérience de mort particulièrement proche. Vermeille avait perdue une grande puissance à ses côtés, dont nous n’étions pas conscient de sa présence. Et en gain, vu que Atulu n’avait pas pu récupérer ses gains, m’offrit du fromage. Tout ça pour du fromage, pensais-je à cet instant. Au moins, il était bien bon, et nous avions encore terriblement à accomplir. Mais j’allais glisser régulièrement ma main au niveau de ma gorge, ressentant encore ce sentiment immonde. Celle de la défaite. Celle de la mort qui aurait pu m’étreindre, en un instant. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 12 avr. 2025, 23:49

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Quatorzième entrée.
«Arrêter le cycle de la peur.»
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« Malgré le choc encore récent, qui me fit éprouvé une journée et une nuit de repos particulièrement difficile, il nous fallait poursuivre pour arrêter ce qui était le plus urgent désormais : Empêcher quiconque d’autre d’être embrigadé dans les perfidies du Règne Pourpre. Me reposer ne fut pas chose évidente, avec le sentiment que la main d’Aurora était encore autours de mon cou, prête à le rompre, tout en se délectant de l’éther qui quittait mon corps. Un corps qui, à instant prêt, se serait retrouver sans vie. Frôler la mort n’est pas quelque chose d’inconnu pour les aventuriers, très malheureusement, mais à ce point ? C’était rare. Très rare, et ça laisse rarement peu de stigmate tant que le temps n’a pas fini par laisser ça en tant que cicatrice de l’esprit. Qu’à cela ne tienne, il fallait me focaliser sur les problèmes présents, et Verso avait visiblement plus qu’à cœur d’atteindre le Règne Pourpre. Lui aussi avait reçu une forte blessure morale depuis la mort de son ami, ayant sombré dans la traîtrise, et il ne voulait pas que ça recommence avec un jeune de sa troupe : Sessawa ne possédait pas un surnom que certains d’entre eux possédaient, comme Silk. C’était un jeune élément au service de Verso, qui à soudainement disparut après une période de trouble due à la mort de Volkern.

Pour nous, l’immense Tonawawta n’était qu’un adversaire comme un autre rencontré lors de missions dangereuses, mais pour eux, c’était un ami de longue date. Le mettre à mort avait des conséquences bien plus sérieuses pour eux que pour nous, bien que l’image du Xbr’aal en larme, quand Verso l’avait mit à mort, restait marquante. Il craignait que Sessawa ne tente de se mettre sur les traces de Volkern, de le comprendre, de savoir ce qui avait bien pu le pousser à trahir de la sorte. Pour nous, sa piste permettrait alors de mettre la main sur ceux qui mettaient un poison mental très puissant dans l’esprit des protecteurs du Tural : La peur. La peur issue de la guerre, la peur provenant de possibles nouvelles invasions.

La peur d’être un jour trop faible, quand l’ennemi lui sera trop puissant. Et pour l’endiguer, il fallait commencer par arrêter ceux dont la tâche sacrée était de l’instiller dans l’esprit d’autrui. C’est à Maints-Feux que nous nous retrouvions avec Yuki, maintenant que les problèmes au sud étaient tous écartés, on pouvaient rejoindre la beauté des arbres roses auprès des Mobelin et des Pelu-pelu locaux. Notre objectif était de retrouver le jeune Shetona, et d’arrêter ceux qui tentent d’instiller la peur auprès des anciens combattants de Silk et Verso. C’est alors que la nuit tombait lentement, celle ci se trouvait être plutôt calme, bien que la pluie d’hier n’aide en rien notre progression en forêt. Il y avait un peu de vent, rien de si gênant, mais ce qui allait rendre la marche plus difficile, c’était l’omniprésence de la boue. Il y avait simplement de la boue partout, mes bottes s’enfonçaient dans le sol en donnant l’impression que j’allais être dévorée par cette dernière. Yuki et moi furent salués par Jaruuk Ja Ja et Mist qui discutaient ensemble de l’avenir du bébé Bénou sorti de son œuf il y à peu, alors que nous quittions la lumière de la ville pour sombrer dans des recoins qu’habituellement, personne n’empruntaient. La tête un peu ailleurs à côté de ma récente mauvaise expérience de mort proche, je contemplais les fleurs colorées et les myriades d’autres effets magnifiques présents un peu partout dans les environs.

Pas besoin de l’effet de l’éther ou autre, ici, la nature était telle qu’elle était parce qu’elle l’avait décidé, et c’était très bien ainsi. Les environs de Maints-feux offrent quelque chose de particulièrement unique, et je dois dire que j’avais clairement envie d’en profiter. Yuki me fit un signe, concentré sur l’objectif, il était attentif à tout les sons, et bien entendu, aux traces. N’importe qui aurait découvert les traces néanmoins qui formaient un véritable passage dans la boue où des myriades de bottes avaient progressé en grande nombre. Ils n’étaient pas effrayés, poursuivi, ou autre, ils marchaient simplement en laissant derrière eux ce qu’une foule citadine aurait pu faire. Guidés ou non, des petites marques avec le symbole du Règne Pourpre permettait clairement d’avoir des moyens de suivre un piste qu’ils ne cachaient même pas. Pour le plus grand nombre, ils ne pouvaient simplement décider de créer trop de mystère, ce qui prouvaient qu’ils étaient pressés. Nous progressions ainsi dans le noir pendant une vingtaine de minutes, jusqu’à voir des lumières au loin. C’était un des derniers groupes de citadins réuni, visiblement.

Il y avait des civils venant de Tuliyollal, des visiteurs, et même quelques Mobelins locaux. Yuki me regarda un instant, et hocha la tête après quelques signes – des vieux codes militaires mit en place chez nous, il y à fort longtemps. On devait les suivre discrètement : Attaquer leurs surveillants du Règne Pourpre ne pourrait que créer un mouvement de foule, et nous faire passer pour les ennemis à leurs yeux. Si en conséquence, le Règne Pourpre était informé de notre venue trop tôt, d’autres habitants pouvaient être à leurs tours en danger. Ainsi, à la faveur de l’obscurité, nous disparaissions. Progressant dans les fourrés, dans les bois, voilà longtemps que nous n’avions pas eu à faire une petite infiltration en favorisant la discrétion. Cela nous offrit de tomber sur un poste de garde que nous aurions sûrement raté sans, vu qu’ils commençaient à masquer leurs pistes, où deux personnes avaient été emprisonnées. Une amie de Sessawa, Hhetsaro aux pouvoirs magiques. Et encore une fois ce pauvre aventurier Lalafell inconnu qui tombait dans tout les ennuis de Kozama’uka depuis quelques semaines. Laissant partir les civils, il fallait les sortir de là, et pour ça Yuki eut un plan : l’obscurité totale.

En nous déplaçant rapidement, on parvint à éteindre toutes leurs lumières, les laissant paniqués et dans l’obscurité. En assommer plusieurs fut facile, ce qui nous fit découvrir, c’est le feu qu’usa l’énorme Mamool Ja qui s’occupait des lieux. Le superviseur forma un grand cercle de feu cyan et légèrement orangé, rallumant plusieurs lanternes, donnant un petit côté irréel au campement. Pendant que Yuki se chargeait de lui, je m’occupais de secourir les deux prisonniers, non sans me prendre une boule de feu qui m’envoya valser plus loin. Ce qui ne m’empêcha pas de revenir pour tout les mettre à terre, ne tuant finalement que celui qui était sur le point d’abattre le Lalafell qui avait pu s’échapper. En finissant avec eux, je retrouvais le Mamool Ja au sol, les lames de Yuki face à lui, à sa merci. Il lui fit comprendre son erreur avant de l’assommer, contactant Verso pour venir chercher les rescapés, et certainement les civils qu’il nous fallait libérer. Mais la chanson qui se mit à émettre plus loin ne nous rassurait pas, et encore moins le violon qu’on entendait avec.
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Fonçant dans sa direction, laissant les deux illuminés par la légère lueur bleutée provenant du feu encore présent qui s’éteignait lentement. Traversant en vitesse un passage d’arbre aux feuillages roses, ceux ci se mirent doucement à tomber comme un jour d’automne. Il y avait une étrange odeur sucrée, non, trop sucrée. Désagréable. Qui venait nous gagner, et une voix nous murmurait d’avoir peur. C’était donc ce traitement là, qu’ils avaient sur les habitants locaux pour les convaincre de venir voir la Voix Pourpre ? Yuki nous protégeant avec un effet éthéré qu’il connaissait bien pour évité les contrôles mentaux, nous nous retrouvions en progressant face à une porte de fer, et de nombreux Tegu. Des sortes de grenouilles volantes, et en partie boisée maintenant que le Moindre Mal les avaient contaminés, avec l’effet des chaînes du Règne Pourpre autours d’elle. Nous débarrassant d’elle, je parvins à épargner Yuki de se faire écrabouiller par un nombre absurde de Tegu, les foudroyant brutalement au passage. Abandonnant leurs carcasses carbonisées au sol, j’ouvrais le passage en brisant la porte.

Joignant mes épées, les frappes à la double-glaive provoquait une charge d’éther suffisante pour qu’un accès de ce genre ne soit plus un problème. Et nous voilà au milieu de la foule. Ils étaient une trentaine, des habitants locaux et éloignés, allant du Mobelin au Pelu-pelu, tous confus et en partie envoûté par la Voix Pourpre qui chantait encore. Marchant lentement au milieu de tout le monde, qui nous observaient l’air perdu, Rine en apaisant plus d’un et brisant un peu la chaîne de contrôle mental. Certains finirent par réalisé où ils étaient, ce qu’ils faisaient, et ils ne nous empêchèrent pas d’atteindre l’entrée du Dôme où se trouvait la Voix Pourpre, qui entretenait le cercle de la folie et de la haine. Mais juste devant, un avertissement : Valska se trouvait enchaînée, ayant perdue bien du poids depuis. La Xbr’aal au service de Silk avait disparue, entraînée loin de là par l’étrange Viera des plus inquiétants, et était en train d’être endoctrinée de force. Mais la Voix Pourpre n’avait pas réussi à la faire céder.

Elle murmurait, qu’elle ne ferait pas les erreurs de son père, tenu en respect par deux gardes. Un couple entre un Hhetsaro et une Xbr’aal regardait ça, l’air arrogant et hautain, en se moquant de nous. Yuki parvint à se débarrasser d’eux avec un talent fou. En tant que Rôdeur-Vipère, il avait grandement progresser, ce dont je ne pouvais m’empêcher d’être fière, à force de l’aider à s’entraîner et à devenir toujours meilleur. Brisant la sphère servant à utiliser le Moindre Mal chez la Xbr’aal, il lui envoya un tel coup de genou dans le menton que celle ci pu voir des Alpagua danser autours de sa tête. Son bien aimé fut balayé par Rine, utilisant des vents si violent qu’il s’écrasa contre un arbre, perdant quelques dents. Pendant qu’il les attachait, pour ma part, je libérais Valska.

Ce ne fut pas aisé, car ses deux gardes parvinrent à me blessé, mais au moins celle ci en profita pour se relever tout en nous observant. Elle nous tenait encore rigueur pour la mort de son père, Othern, mais pour l’heure elle voulait surtout vengeance face aux responsables de son déclin. Ouvrant l’accès au dôme, avant de s’effondrer au sol inconsciente, nous finissions de préparer les locaux en leur disant d’atteindre la venue de la Légion de l’Aurore, tout en s’engouffrant chez la Voix Pourpre.

Son domaine au milieu des épines et des ronces formant un dôme parfait, avait plusieurs strates d’escaliers où était installés des Mobelins, des Pelu-pelu, des Hanu-hanu. Ceux qui avaient pu répondre à son appel, et être contrôlé. Ils le voyaient comme un homme de Tural, mais en vérité, se trouvait au milieu de la pièce un Raen. Portant le même genre de tenue que l’étrange Viera que nous poursuivons, ainsi que des lanternes à âme tout le long de ses flancs. Il les usait visiblement avec le violon flottant au dessus de sa tête, pour les contrôlés. Fonçant affronter le Raen pour libérer tout le monde, je mis le jeune Sessawa hors combat. Au moins avions nous retrouver le Shetona qui était recherché par Verso, et en parlant avec Yuki, il revint même à la raison. Le libérant, retournant aider Yuki à briser les lanternes du Raen. Il fallait libérer tout le monde, où les fléaux d’armes dont se servait l’ennemi finirait par tuer quelqu’un dans un mauvais coup. Quand toutes les lanternes furent brisés, les ronces du plafond se mirent à disparaître et le violon s’écroula lourdement au sol.

Tout le monde se mettait à fuir, et enragé par sa défaite à venir, la Voix Pourpre s’enfonça les deux dernières âmes du Moindre Mal dans le torse. Au niveau du cœur, un cristal se mit à apparaître comme bien d’autres avant ça, et il devint monstrueux. Plus grand, plus inhumain, bossu, fait d’une lumière cyan et orangée vive. Yuki usa de la Réminiscence, mais l’ennemi était devenu anormalement vif. C’est ainsi que je l’accompagnais. A deux, il ne pu surmonter notre vitesse, et quand Sessawa décida de s’opposer à lui, en le frappant à la tête pour venger Volkern. Le jeune Shetona en larme nous offrit l’ouverture pour frapper : Le tranchant au cristal, ce dernier éclata, emportant le Raen définitivement. M’effondrant au sol en contemplant le ciel de retour, écoutant Verso à l’extérieur qui braillait ses ordres. J’étais heureuse que nous ayons brisé le cycle de la peur engendré par ce fou. Mais il restait encore l’ombre du Règne Pourpre, et il fallait tout faire pour les arrêter définitivement. Et sous peu, car ils vont réagir en vitesse, je le crains. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 13 avr. 2025, 18:45

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Quinzième entrée.
«Vearvalsta. L’ombre du second Totem.»
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« La nuit de repos avant la prochaine mission à été un des joyeux les plus précieux de ma vie. Bigre, que c’est important de pouvoir dormir plus que convenablement dans un lit tranquille, soigneusement installé par les gens de Maints-feux. Ils étaient accueillant, et un peu plus encore depuis que certains avaient été arrachés des griffes de la Voix Pourpre. Cette fois, nous arrivions en ville sans inspirer un peu de crainte : Qu’y à t’il de pire que de voir des aventuriers arrivés en s’installant dans le coin ? Cela signifie souvent qu’il y à des problèmes à résoudre, alors heureuses sont les terres où ce sont des jeunes gens pleins de rêves envieux d’affronter des coccinelles géantes pour découvrir leurs potentiels. Malheureusement, nous avons passé ce stade, et bien souvent les locaux commencent plus par nous craindre que par nous apprécier de prime abord. Cette fois, nous nous installions avec la sympathie des locaux, et profitions donc du repos plus que convenable depuis que nous avions sauvés plusieurs des locaux. Et puis, il me restait du fromage, qu’est-ce qui aurait pu transformer ma bonne humeur ? Peut-être, par exemple, un énorme essaim de Poliste tournoyant dans les airs, attirés par le pouvoir du second totem du Savastta Anvu. Je vous laisse imaginer la tête de Mist quand la jeune fille, toute heureuse et fière, arriva pour nous dire qu’elle avait découvert une trace du second totem. Il me suffit de lui montrer l’essaim pour qu’elle se mette à râler plusieurs fois que vraisemblablement, l’ennemi se moque de ses efforts et fait n’importe quoi à ses yeux. Pour ma part, ne pas avoir à traquer une proie en cherchant le moindre indice, ça m’allait fort bien.

C’est certes la partie plaisante d’une chasse, puisque nous ne sommes pas encore en train de risquer nos vies dans des affrontements létaux. Alors que l’essaim se rassemblait au loin, nous nous retrouvions avec Yuki, Mist non loin de là qui râle, à observer au loin ce qui se trouvait dans les cieux. Et ça se mêlait à un temps rendu particulièrement inquiétant à cause de l’effet d’un sort puissant. L’influence ne devait pas aller au-delà de Maints-feux, fort heureusement, mais ça ne rendait pas la pression éthéré plus agréable pour autant. Une magie puissante liée à la source d’éther du Moindre Mal avait été activé plus loin, et les Polistes touchés par cette force étaient irrémédiablement attirés dans le flot. Des petites perles de lumières, emprunte d’un sentiment de chagrin, tombaient un peu partout. Les habitants étaient bien mal à l’aise en voyant tout ça, et c’était plus que compréhensible. Ils ne pouvaient que s’imaginer quel malheurs se trouvait plus loin, c’est alors sous un ciel morne, teinté de quelques lumières cyans parfois, que nous progressions sur une route boueuse.

Ce froid irréel m’étreignait même moi, et je n’avais pour ainsi dire pas du tout l’habitude de ce genre de sentiment, étant habituellement fortement immunisée aux problèmes météorologiques due à des entraînements spécifiques. Pourtant, je frissonnais, et Yuki m’apporta un peu de chaleur grâce à un effet d’éther. Duoahanu tenta de nous prendre dans ses bras pour se réchauffer aussi, mais le Hanu-hanu allait devoir se contenter d’un cristal de feu. Mist semblait bien portante, une fois de plus, la présence du Moindre Mal ne lui faisait simplement rien. Elle restait fascinée et inquiète par ce qui se passait, et nous progressions ainsi en essayant de nous rassurer et de nous réchauffer un peu sur la grand route pendant une trentaine de minutes. Au bout du trajet, pratiquement, se trouvait un grand chariot avec un Pelu-pelu à ses côtés. C’était un original je dois dire, vu que ce dernier s’amusait à porter une grande barbe pour se rendre plus vieux qu’il n’en avait l’air. Peut-être un moyen de gagner un peu plus de Pels en attirant la sympathie pour les aînés, même si ce n’était vraiment pas difficile de voir que sa barbe était fausse, en fin de compte. Inquiets des Polistes, il nous demanda si nous étions les Rôdeurs-Vipères engagés pour s’en occuper.

Rassurant ce dernier en appelant Verso pour qu’un ou deux soldats ne viennent le récupérer, c’était aussi pour confisquer les chaînes du règne pourpre qui se trouvaient dans le chariot : Involontairement, il avait mené nos ennemis ici. Et ils ne devaient pas être non-coupable des problèmes qui gagnaient en ampleur au dessus de notre tête. Continuant rapidement avec Mist, Duoahanu restant auprès du vieil homme qui à été trompé, nous découvrions une structure un peu plus loin en essayant de la rejoindre rapidement dans une course vive. D’un coup, le long des pavés, dans les interstices, se mit à jaillir plusieurs effets de lumières cyans très intense. Une sorte d’ondulation puissante vint nous recouvrir, risquant de nous faire tomber par terre au vue de la violence de cet effet. Reprenant notre compréhension du monde, des mains fantomatiques jaillirent du sol soudainement, en essayant de nous attraper. Pendant que Yuki déposait sa main sur le sol, utilisant un vieux rite provenant de sa mère pour apaiser les esprits, avec un chant et un effet éthéré magnifique. Je tirais un peu Mist qui fut attrapée par la jambe.

Elle entendit comme une voix, celle d’un proche, dire son nom. La reconnaissant comme Mist, et non comme une servante de Thanatos, elle était en bonne partie hors de danger. Jusqu’à ce que les Polistes n’arrivent. On était sur le point d’atteindre la structure qu’ils esquivaient de façon irréelle, se refusant d’y entrer. Se retrouver au milieu d’un essaim c’est effrayant, mais quand ils font cette taille, ça fit hurler Mist nous avouant qu’elle en avait la phobie. Fonçant en avant, suivant comme on pouvait un Yuki qui ouvrait le passage, on était sur le point de traverser jusqu’à ce qu’il ne soit attrapé, le bras blessé par une mâchoire brutale, s’élevant en l’air. En un claquement de doigt, nous nous retrouvions dans les airs, bousculés ou chevauchant une de ses maudites bêtes, en essayant de nous échapper. Attrapant Mist, je profitais du bouclier fourni par Rine afin de pouvoir descendre alors que Yuki fit usage de son grappin en urgence. Lui et Mist arrivèrent doucement au sol, pendant que je me cassais la figure en traversant le toit. Qui à eu l’idée de mettre un toit ici, aussi ?
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Me relevant avec l’aide de Yuki, nous contemplions la grande structure isolée avec l’impression d’être de nouveau dans une maison hantée. Un flux éthéré parcourait le sol, les environs, ondulant doucement avec un effet d’illumination très léger. Les lampes habituellement orangée viraient toutes au cyan avec une touche de orange, et plusieurs caisses flottaient légèrement au dessus du sol d’une manière bien impossible. Nous marchions doucement en observant les environs, découvrant encore des corps des membres du Règne Pourpre. Ceux que le « vieux » Pelu-pelu avait amené ici avaient tous été tués, et les deux derniers se trouvaient devant nous : Une horreur bicéphale, transformer ainsi par la magie d’un Totem de Savastta Anvu. Ils avaient visiblement tentés de voler encore un peu du pouvoir avec un des totems, une fracture au sol avec une tablette évoquant l’antique combat de Vearvalsta, une héroïne Xbr’aal. Jadis, elle affronta les horreurs d’acier de Thanatos, et gagna pour protéger les Hanu-hanu. Sacrifiée avec d’autres aux trois Totems, créant le Moindre Mal, c’était elle qui était dans la sphère d’éther au milieu des Polistes, en train de découvrir son « nouveau corps. » Il fallait faire arrêter ça d’urgence, et pendant que je brisais aberration formant une silhouette cyan à deux têtes avec des morceaux d’armures fracturés.

Yuki, lui, avait tout fait pour convaincre les quelques esprits autours de la tablette. Ayant évité de plonger dans un état qui l’aurait poussé à croire qu’il était aussi un défenseur de Kozama’uka, vingt ans plus tôt, aidé par Mist. Il brisa la tablette, sous le regard des esprits convaincu, dans un foutoir certain. Quand la tablette explosa dans une lumière vive, s’éparpillant un peu partout, en repoussant Yuki et Mist au sol. Ça avait permit d’arrêter le renforcement de Vearvalsta, la sphère tombant petit à petit depuis les cieux. Il nous fallait rapidement l’atteindre, malgré la fatigue, et Mist resta là pour s’occuper des conséquences de la tablette, s’assurant que toutes les personnes coincées depuis vingt années comme ça, vers la Mer des étoiles. Progressant hors de la structure, en fonçant vers l’eau – dont elle possède définitivement un pouvoir lié au Moindre Mal.

Nous faisons rapidement partir les quelques touristes du Tural Voyage, guidé par un Hanu-hanu totalement paniqué et agitant les bras dans tout les sens, afin d’atteindre la sphère. Bondissant dans l’eau, progressant en vitesse, nous progressions un peu plus facilement avec les boucliers ondulants de Yuki, formant un effet flamboyant l’éther, nous permettant de progresser plus facilement. Plusieurs Polistes tentèrent de nous arrêter, eux mutés comme une véritable avant-garde armé, ne parvinrent pas à nous arrêter. Les taillant en pièce de nos lames, libérant les anciens combattants à l’intérieur de leurs carcasses, nous nous retrouvions alors juste devant la sphère. Une griffe en jaillit, et Yuki tenta de raisonner l’esprit de l’ancienne Héroïne ayant jadis tout fait pour Tural. Mais quand elle sortie de la sphère, on était conscient que c’était trop tard. De la même façon que le Matamata il y à des semaines de ça, jaillit la présence d’un énorme Endeuilleur.

Greffé dans la carcasse brisée de la bête, à travers le cristal là où l’Endeuilleur devait avoir un cœur, se trouvait Vearvalsta. Pour défendre le Tural à ses yeux, il lui fallait nous détruire, et nous voilà livrant un combat particulièrement intense contre la bête. Dans des coups puissants, nos coups vinrent tailler en pièce la bête petit à petit, repoussés par les griffes et les flots déchaînés, jusqu’à ce que nous ayons enfin une ouverture pour briser brutalement le cristal au cœur de la bête. L’Endeuilleur fut vaincu, rugissant avant de s’effondrer au sol, et nous contemplions le départ de l’héroïne, Vearvalsta, vers la mer des étoiles. Rampant jusqu’à la rive, difficilement, en contemplant les cieux revenir petit à petit à la normal. C’était plaisant, réellement, de voir ça. Avec l’idée que la Xbr’aal pourrait reposer en paix. Mais nous étions aussi conscient que le Moindre Mal se refusait à être facilement utilisé par le Règne Pourpre désormais. C’était une bonne et une mauvaise nouvelle. D’un côté, peut-être que le Règne Pourpre sera considérablement affaiblit maintenant qu’ils ne peuvent plus se servir de cette force comme une esclave. D’un autre côté. Le second totem allait-il, après avoir libéré Vearvalsta, causé de nouveaux troubles important avant qu’on ne puisse lui mettre la main dessus ? »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Message par Akayane » 15 avr. 2025, 01:26

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Seizième entrée.
«Son véritable visage.»
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« Les nombreuses rumeurs ne cessaient de traiter de ce qui se déroule auprès du Règne Pourpre. Après son échec à se saisir du second totem, face aux pouvoirs du Moindre Mal lui même bien décidé à ne plus réagir aussi facilement. Les doutes commençaient grandement à planer au dessus de la tête des quelques fous ayant agréer à leurs idées. Les captifs finissaient par demander pardon, essayant de prouver qu’ils ont comprit que la folie les avaient étreints. Certains tentaient de les imités uniquement avec un moyen de s’enfuir pour retrouver Silk et ainsi reprendre le combat. Jusqu’à ce que nous ayons reçu la nouvelle importante de Valska et Sessawa : Quelque chose chercher à remplacer la Voix Pourpre, et ce n’était cette fois pas uniquement un Raen aux pouvoirs infâmes, véritable serviteur de Thanatos. Cette fois, il est fort probable que l’étrange Viera pâle ait décidé de se servir dans une autre source de pouvoir afin d’acquérir des moyens plus radicaux. Bien entendu, le tout était pour faire en sorte d’un jour avoir le contrôle des trois totems, mais il lui fallait une alternative. Au moins, nous avons une piste pour arrêter celui qui aurait pu devenir la nouvelle « Voix Pourpre » afin d’évité que des problèmes graves n’adviennent.

On aurait bien pu imaginer qu’avec une horreur du néant, ça ne serait plus simplement des idiots qu’on devait arrêter tout en les mettant au fer, mais plutôt des êtres dont les corps auraient été souillés jusqu’au bout. Retrouvant mes deux compagnons du soir, Lurhan et Adalhaid, nous nous préparions alors à quitter Maints-feux pour aller essayer de retrouver la piste menant droit vers les forces du Règne Pourpre. On pouvait s’attendre à un peu de discrétion, mais pour une fois, la chance fut de notre côté afin de saisir une opportunité de leur mettre la main dessus. J’étais encore un peu ailleurs, les dernières missions s’enchaînant sans répit avec quelques problèmes du moment, mais mon esprit parvint à se focaliser sur l’objectif important afin de secourir des vies. Quittant la ville, la beauté du crépuscule offrait une magnifique vision sur la grande route en ligne droite menant vers l’embarcadère principal permettant d’arriver jusqu’ici.

Dire simplement que la vision était de toute beauté était une insulte envers la peinture du ciel qui formait des couleurs splendides. Les gens étaient nombreux autours de nous, discutant de tout et de rien, et quelques des personnes ayant faillit finir entre les mains du Règne Pourpre, étaient partagés entre nous remercier ou avoir honte de leurs presque méfaits. En tout cas, le Lalafell qui n’arrêtait pas de croisé notre route, fini par se mettre à hurler en fuyant, agitant les bras, pour s’éloigner de nous en espérant qu’il n’y aurait pas une nouvelle catastrophe lui tombant sur le bout du nez. La route fut relativement peu agitée, une bonne heure de marche le long d’une grande route droite, ce n’était pas quelque chose de très hors du commun.

La foule était occupée, Adalhaid fut agressée par des hordes d’enfants lui posant différentes questions jusqu’à ce que la Hanu-hanu s’occupant normalement d’eux ne vienne s’excuser mille fois en la libérant des jeunots. Lurhan de son côté, se contentait de percuter toutes les personnes qui passait à côté de lui, involontairement. Plongé dans l’éther, à la recherche du moindre maléfice présent, ça allait bien lui servir, du moins, après s’être fait une vingtaine d’ennemi agitant leurs bras vers lui en l’insultant de tout les noms. Il était concentré, et trouva précisément ce qu’il nous fallait découvrir. Un vieil homme possédait contre lui l’insigne du Règne Pourpre, visiblement, il dégageait une aura qui créait une force d’asservissement. Personne ne le ressentait réellement, et Lurhan fit de son mieux pour utiliser la confiance de la Légion de l’Aurore à notre égard afin d’éloigner le plus d’habitant possible. C’est là que la situation commença à dégénéré : trop d’entre eux étaient déjà sous son influence, et en voyant Adalhaid mettre une main sur son épaule et lui parler, plusieurs tentèrent de l’arrêter en la rejoignant d’urgence.

Pire encore, prise d’un profond malaise, Adalhaid se sentait de moins en moins bien, sa volonté vacillante à cause de la puissance exercé sur son esprit. Elle fit alors ce qu’il fallait : Mettre un fantastique et énorme coup de poing en plein dans la figure du vieillard. Ne le faites pas, en général, sauf si le dit Vieillard est un vieux mage dangereux, mais ne frappez pas les vieilles personnes en règle général. C’est mieux. Quoi qu’il en soit, celui ci fini à terre, et le charme fut rompu.

Sous la menace de l’épée, pendant que Sessawa nous rejoignait avec d’autres gardes pour apaiser les civils. Il dévoila les attentes de son maître. Avoir de nouveau soldats pour le Règne Pourpre, même influencé par la force mentale. Visiblement, ils avaient besoin de chair fraîche, et le vieillard fut happé par une chaîne, hurlant de peur en disparaissant dans l’obscurité. Visiblement, son abandon agaça son maître, et nous nous mîmes rapidement en route en fonçant aux côtés de la lumière créer par le cristal de Lurhan. Dévoilant des ténèbres inquiétantes. C’était comme progresser dans une obscurité profonde, des chaînes sur les branches cherchant à nous atteindre, éloignées par Adalhaid et Lurhan pour éviter qu’elles ne tentent de nous faire quelques effets néfastes. En quittant les fourrés sinistres aux lumières néfastes, il ne se trouvait derrière trois membres du Règne Pourpre gémissant au sol, gravement blessés.
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Un Mobelin paniqué nous supplia d’être aidé, en piteuse état, désireux de quelques soins. Ils avaient abandonnés en avant vu ce que la nouvelle « Voix Pourpre » avait fait aux siens. Et les siens jaillirent autours de nous. Encerclés par des anciens humains sont les corps saturés d’énergies du néants, les avaient transformés en sortes de silhouettes pourpres aux airs des plus inquiétants. Ils nous fonçaient dessus avec la simple intention de tous nous tuer. Tandis que les membres du Règne Pourpre se partageaient deux potions de soins et un baume signé « Moutah Pontah ». Nous nous retrouvions dans des combats d’une violence rare pendant trois minutes. Frappant, tranchant, ce fut comme une éternité d’affrontement alors que seul Lurhan reçu un coup douloureux au ventre. Le temps qu’il se remette avec quelques soins d’Adalhaid, une lumière pourpre derrière des broussailles dévoilait la présence de pire encore. Le Mobelin, reconnaissant confirma que c’est là qu’ils avaient condamnés leurs amis à la mort. Et eux au passage. Le son de Violon fit craindre le pire à Lurhan, serrant les dents, conscients que ça signifiait la présence de Vermeille.

Arrivant sur place en urgence, un rituel avait lieu : un vieux rite Turallien créer par un sorcier Mamool Ja, et détourné de son utilité première par le Violon de Vermeille qui jouait sa sinistre mélodie. De ce que j’en ai appris plus tard, il s’agissait d’un rite de courage et d’honneur entre quelques Mamool Ja censé offrir un peu d’espoir, ayant peu réellement d’éther dans le rite. Mais ainsi, ça devenait un terrible moyen d’oppression mental. Adalhaid affronta une sorcière installé sur un énorme parchemin flottant en l’air, congelant ses armes avant de recevoir une volée de sort particulièrement violente. La Mamool Ja tenta de récupérer l’épée du Chevalier, mais elle usa de son contrôle pour dirigé la lame vers la gorge de la sorcière, la décapitant nette. De mon côté, j’affrontais deux Hanu-hanu qui furent terriblement déformé par la nouvelle Voix.

Devenu des horreurs où le néant glissant de leurs plumages, j’eu bien du mal à m’en débarrassé, laissant Lurhan secourir les habitants autours du rite. Il fut de son mieux, jusqu’à ce que le Violon n’explose, risquant de le réduire en poussière dans un cri, s’effondrant sur le dos lourdement. Quand j’en avais fini avec mes adversaires, je me retournais rapidement après la grande lumière vive de la déflagration. Adalhaid et Lurhan étaient à terre, blessés. Sessawa aidait comme il pouvait Lurhan, totalement paniqué, alors que je vins en aide à ma camarade blessée en lui offrant ma dernière potion de soin. Il fallut un bref instant pour que tous se remettent, alors que le jeune membre de la Légion de l’Aurore était impatient de nous amener vers la structure isolée plus loin. Après tout, à la suite de son enquête, il avait enfin de quoi se pardonner d’avoir été manipulé il y à deux jours de cela. Progressant une fois que nous étions tous de nouveau sur nos pieds, on parvint à atteindre plutôt rapidement un accès menant droit vers des profondeurs rocheuses, où la Nouvelle Voix Pourpre se trouvait. Et déjà, avant même de rentrer à l’intérieur des zones rocheuses, on pouvait clairement voir que quelque chose de terrible se trouvait sur place.

Les locaux étaient mentalement en morceaux, affectés au possible par ce qu’ils avaient vu. Sessawa disait que les membres du Règne Pourpre recroquevillés un peu partout le long du passage, au milieu des flammes mauves donnant un effet visuel vraiment peu rassurant. Il était certain que les pauvres bougres avaient vu « Son vrai Visage ». Ce n’était donc réellement pas un être humain, le pire était donc à découvrir. Dans une grande salle où des chaînes pendaient un peu partout, dont une transportait ironiquement le vieillard qui avait encore une partie du visage gonflé par le coup de poing d’Adalhaid. L’ensemble était tâché de sang et puait réellement à cause des corps abandonnés. Ils étaient flétrit par la ponction d’éther, ainsi que terriblement maltraité. Visiblement, le démon avait agit avec cruauté, car voilà le vrai visage de la nouvelle Voix. Le Viera pâle avait su négocier avec Vermeille pour acquérir un démon prétendant à la place d’Aurora. Pour remplacer celle que nous avons tuer, ils s’étaient mit d’accord pour que ce démon face ses preuves en donnant du pouvoir au Règne Pourpre. Terrible erreur, visiblement, au vue de ce que ça à pu produire comme choc pour les survivants. Visiblement, ni Silk, ni le Viera pâle, n’en n’avaient plus rien à faire de créer une cause noble et bienfaisante pour ceux qui se sont offertes à elle. Tout le monde devrait accomplir sa part.

Le démon était un Démon des tomes, sorte de créature massive et terrible aux griffes immenses et à la peau fortifiée. Lurhan fit de son mieux pour arracher l’éther qui le renforçant, ce dernier usant des âmes du Moindre Mal encore en sa possession pour acquérir des forces. Tandis qu’Adalhaid et moi avions fait de notre mieux pour le tenir en respect. Dès lors, lui tranchant chacun un bras, Lurhan pu le transpercer plein cœur et le détruire, renvoyant une partie de son essence au néant. C’était fait, nous quittions les lieux en regardant les malheureux brisés. Ils sortaient doucement, récupérés par la Légion de l’Aurore une fois que Verso fini par arriver avec les siens, en compagnie d’un Sessawa qui revenait à lui après être tombé inconscient en voyant le démon. Le Règne Pourpre se brise, alors ma question étant : qu’est-ce qu’il va en rester, surtout pour ses membres encore actif, quand ils auront détruit eux même tout leurs membres, noyés dans la folie des ambitions de leurs chefs ? »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 16 avr. 2025, 23:44

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Dix-septième entrée.
«L’héritage de l’Homme des bois.»
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« Les Totems du Savastta Anvu. C’était bien là le cœur de tout nos problèmes, autant qu’ils furent tout les trois la solutions aux ennuis causés par Thanatos il y à vingt ans de ça. A première vue, il semblait s’agir simplement de trois totems utilisés pour créer un sort puissant, et à mes yeux cela pouvait provenir de bien des sources possibles, avec bien des raisons possibles. Ce que j’ignorais, c’est à quel point ses derniers pouvaient être dangereux. Ils ne faisaient pas simplement que contrôlé le Moindre Mal, mais je réalisais alors que le Moindre Mal ne pouvait existé que avec l’utilisant de tels totems. Les rumeurs et légendes à sont sujet étaient soigneusement dissimulés, certains Hanu-hanu en savaient peut-être quelque chose, mais ils s’étaient bien gardés de nous en parler pour l’instant. Peut-être était-ce par peur, une crainte instinctive de ce qu’ils pourraient provoquer de plus. Dans tout les cas, il nous fallait découvrir à quel point les totems étaient dangereux, et ça allait nous envoyer directement dans la gueule d’une bête particulièrement crainte des aventuriers. Mais autant vous laisser la surprise, n’est-ce pas ? Ainsi, en suivant les dernières indications de Mist, celle ci tint à essayer de nous faire récupérer le second totem en ayant suivi les conséquences ayant réveillé l’ancienne Héroïne Xbr’aal la dernière fois, tout en espérant sincèrement en découvrir le secret des trois totems du Savastta Anvu.

Autant voir jusqu’à où nous pourrions remonter dans ses origines, et tout ça remontait visiblement en direction des flots, autours du Miyakabek’zoma. C’est ainsi que pour cette mission, je me retrouvais auprès de Yuki afin de rejoindre Mist et Duoahanu, espérant qu’ils trouveraient effectivement une bonne piste pour le second totem avant que qui que ce soit ne mette la main dessus. Nous retrouvant à Maints-feux, le crépuscule s’était éteins doucement au lointains, Mist ayant eue besoin de plus de temps que prévu pour préparer son sort, nous plongeant dans une obscurité plutôt profonde. On ne peut pas dire que c’était le genre de nuit inspirante où on pouvait y voir réellement grand-chose, au vue du voile de noirceur qui s’installait dans les environs. Quittant la ville pour rejoindre notre jeune alliée, les rencontres le long du passage ne furent pas des plus rayonnantes. Sauf les deux Vinettes qui nous suppliaient de rejoindre leur patron, Vino, pour l’aider dans ses prochaines tournées.

Visiblement avoir survécu à un malheurs lui donna l’idée de transformer des problèmes en spectacle, et il voulait qu’on lui sauve la vie encore et encore. Ce qui n’était pas vraiment comme ça que ça fonctionnait. On aurait pu penser que la route aurait un côté amusant, il n’en fut rien. Les braseros le long de la route ne parvenaient pas à créer une lumière suffisante pour ceux qui traversaient le long passage vers l’Est, et ceux que nous découvrions étaient à bout de nerf. Certains reculaient, nous fixaient, deux jeunes soldats prirent même peur avant de réalisé que ce n’était que nous. C’est alors que Yuki se mit à chantonner pour donner un peu d’ambiance à notre trajet. Rassurant Rine et moi, il était bien plus agréable de voyager dans l’obscurité avec un peu de mélodie, et peut-être cela rassurait les autres. En tout cas, ainsi, Mist nous entendit arrivé depuis fort loin, et fonça vers nous en laissant Sessawa et Duoahanu au niveau du cercle de magie qu’elle avait préparer. Visiblement, c’était son moyen de nous offrir un passage vers le second totem, à ses yeux, et elle ne cessait de considérer cette opportunité avec une joie presque dansante.

On en oublierait presque l’obscurité locale, et ça allait rapidement se confirmer par l’effet de sa magie. Mettant tous un genou à terre, avant de déposer nos mains dans le cercle de magie. Une sphère cyan splendide jaillit alors du sol, s’élevant doucement en l’air en créant un effet de lumière vive, presque aveuglante. Et aussi soudainement qu’elle jaillit, la sphère se mit à partir dans une direction, au dessus d’un cours d’eau, filant à toute vitesse en laissant derrière toutes unes traînées de lumières sont les échos tombaient sur l’eau et dans la végétation.

C’était comme poursuivre une splendeur irréelle, et nous nous y mettions en vitesse, courant pour essayer d’en rattraper les effets avant qu’ils ne s’estompent, afin de pouvoir suivre sa piste sans qu’elle ne disparaisse. De prime abord, c’était une course au dessus d’une eau relativement calme et arrivant à peine aux chevilles, sous tout les effets splendides, qui rendait l’ensemble merveilleux. Mais alors que Mist tournait la tête vers nous avec un grand sourire et un rire joyeux, Yuki eut un sursaut, en voyant ce qui arrivait dans tout les sens. Des sortes de Polistes jaillirent, désormais pratiquement entièrement fait de bois. Les massifs insectes étaient totalement déformés, avaient-ils été créer ainsi ou étaient-ils des Polistes transformés ? Difficile à dire. En tout cas, on évitait le pire, progressant en tranchant les bêtes alors que Duoahanu courait dans tout les sens en criant de panique, le Hanu-hanu poursuivi par un nombre absurde de ses bêtes.

De mon côté, je fis attrapé par un amas de racine jaillissant de l’eau comme un monticule monstrueux de végétation. Le Moindre Mal était en effervescence, ce qui montrait certainement qu’une créature comme Vibipabak avait probablement décidée d’apparaître dans les environs. Avant d’être tuée, quand une racine se mit à vouloir rentrer dans ma peau par mon épaule, Yuki me libéra soudainement et nous progressions alors ensemble, tranchant les dernières racines, en libérant un passage en vitesse. Nous étions encore poursuivie par les maudites bêtes de bois, quand les premières pétales furent visible. Elles ressemblaient un peu à celle éthérées présente dans les rosiers, il y à quelques semaines de ça, aussi avions nous l’habitude alors d’essayer de se tailler un passage. Fonçant ensemble, les Polistes boisés furent affrontés par Duoahanu, Mist et Sessawa qui les retinrent courageusement – enfin, surtout pour les deux derniers. Pendant ce temps, malgré les difficultés due à ma blessure, je parvins à fendre l’étrange homme des bois formés au dessus du corps d’un membre du Règne Pourpre. Visiblement, les brigands avaient tentés quelques choses par ici. Et alors que Yuki se débarrassait du ciel en brisant le cristal sur son torse. Rine avait pu ouvrir le passage dans une lumière éolienne intense, la chouette magnifique passant en vitesse, nous laissant nous engouffrer dans la faille avant qu’elle ne s’effondre.
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Derrière, tout semblait bien plus lumineux, bien plus beau, nous progressions en contemplant une eau plus tranquille, avec une impression que les lieux étaient animés d’une tranquillité surprenante. Tout semblait si lent, si paisible, et flottait même parfois dans les airs, des gouttes d’eau, des fleurs ou encore des nénuphars. Et pas toujours à l’endroit, c’est ce qui rendait les choses encore plus curieux. Nous marchions sur nos gardes, dans ce recoin si surprenant, conscients que l’éther qui coulait comme une sorte de ruisseau en modifiant les lieux visuellement. Et nous en arrivions à la source : l’arbre présent était aussi peu naturel qu’il pouvait l’être. Il avait une influence étrange dans les environs, et possédait quelques runes gravés sur le bois, digne d’un des totems du Savastta Anvu. C’est en approchant que soudainement, jaillissant des flots, plusieurs défenseurs sortirent brusquement. Deux étaient des Polistes de bois singeant des humanoïdes, protégeant l’arbre, tandis que le dernier était à l’image des autres anciens soldats de la Légion de l’Aurore ayant été sacrifiés il y à longtemps. Celui là était dans une parodie d’un combattant en armure magnifique, celle ci faites de bois et colorée par les plantes, en faisant des tonnes quand il s’annonçait.

Nous défiant, en nous traitant comme des serviteurs de Thanatos. J’ouvris de mon côté la voie à Mist qui voulait atteindre l’arbre, pour utiliser sa compréhension anormale du pouvoir du Moindre Mal pour essayer d’arrêter l’afflux de puissance. Ce ne fut pas de tout repos, moi même je fus blessée en éloignant toutes formes néfastes de sa personne, alors que Yuki se donnait du mal pour arrêter l’intriguant combattant à l’épée. Quand l’arbre fut brisé, le combattant supplia à Yuki de le libérer de Savastta Anvu. C’était la première fois que ce nom n’était pas traité comme la nomination du Totem, mais bien comme une entité consciente. Brisant son cristal au torse, Yuki le libéra de sa condition, l’amas de bois le formant devenant petit à petit une statue brisée, coincée sous une posture suppliante, un genou à terre et une main tendue en avant.

C’était un bien triste héritage à laissé là, au milieu de la nature sauvage. Mist était consciente que quelque chose de très dangereux s’était installé ici, un héritier à Vibipabak, infusé du pouvoir de Savastta Anvu. L’entité avait vu ses forces imprégnées dans une bête, qui risquait de se déchaîné tôt ou tard, uniquement à cause du Règne Pourpre. Un sorcier brigand, coincé dans des ronces, était en larme. S’excusant pour les folies qu’ils ont causés, mais le mal était fait : Il fallait traquer l’héritier, et le détruire d’urgence avant qu’un second Vibipabak, encore pire au vue de là où était installé l’énergie, ne jaillisse. Sessawa fut clair : Mist devait se reposer, elle était bout de force, et il la garda au sol alors qu’elle voulait partir rencontrer la menace, nous faisant confiance pour l’éliminer. Après tout, deux Rôdeurs-Vipères, c’était précisément fait pour ça ! Quittant les lieux en urgence, nous parcourions alors un vaste passage où des étranges bulbes se trouvaient un peu partout. Des voix se faisaient entendre, écho des dernières paroles des sacrifiés, dont les visages se reflétaient encore sur l’eau. Nous aurions pu prendre un temps pour les déplorés, mais les bulbes devient des sortes de petites sphères de chairs végétales avec des énormes gueules tentant de nous dévorer. Si je parvins à me tailler un chemin, Yuki le fit avec une jambe blessée par les crocs d’une des bêtes. Envers et contre tout, nous progressions, arrivant dans une sorte de grand cercle végétale particulièrement agité, où se trouvait l’héritier. Et autant dire que là, tout fut compris.

Les silhouettes éthérés, les effets, nous réalisions que le Totem du Savastta Anvu était en vérité un seul totem, scindé en trois, comme semblait le dire Mist et l’étrange guerrier de bois. Un Totem possédant les pouvoirs du Tural Vidraal Savastta Anvu, qui devait avoir une influence sur la végétation, l’eau et les esprits. Son porteur avait du s’en servir en usant l’éther des siens comme ultime recours, et maintenant que plus rien ne contrôle cette force convoitée par le Règne Pourpre, L’Homme au Cristal, ancien détenteur du Totem, allait continuer sa guerre en se pensant vingt années plus tôt. Sous nos yeux, ce pouvoir était tombé entre les griffes d’un Morbol Turallien. La bête était simplement énorme, l’énergie cyan coulant de ses crocs. L’affronter et le vaincre, c’était abattre la nature environnante. Nous ne pouvions que rester en mouvement, évitant que les tentacules ne nous broient dans un coup puissant et bien trop vif. C’est surtout son souffle dont il fallait s’échapper.

Je faillis le recevoir, quand mes jambes furent entremêlés par des maudites racines sortant du sol, et seul la vitesse de Yuki me permit de m’échapper d’une mort aussi dégoûtante qu’affreuse. Le temps de m’en remettre, j’envoyais mes épées vers la bête, faisant de mon mieux pour la tenir en respect, pendant que Yuki se faisait une place sur sa tête. Tranchant, forçant le passage, il découvrit le cristal qui liait cette force au Moindre Mal. Je lui offris le temps de frapper en tranchant toutes les tentacules qui voulaient l’arrêter, et quand le coup tomba avec une colonne flamboyante. Le cristal fut brisé en milles morceaux, s’éparpillant en quelques éclats un peu partout. L’héritier de Vibipabak, celui qui aurait du prendre sa place, s’écrasa lourdement sur le côté, détruit définitivement. Nous effondrant à notre tour un peu plus loin, écartés de son odeur, réalisant les implications de ce que signifiait le Totem du Savastta Anvu. Il était encore plus urgent de le récupérer en entier. Ou un morceau du pouvoir d’un ancien Tural Vidraal, pourrait finir entre les mains de Thanatos. Ce qui serait une catastrophe. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 17 avr. 2025, 19:00

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Dix-huitième entrée.
«La tragédie de Ketzukoal.»
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« Commencer une mission en essayant de dissuader celui qui nous engage de l’accomplir, c’est peu commun. Pourtant, quand notre nouvelle tentative d’escorte d’Atulu débuta, je fis de mon mieux pour essayer de le dissuader de partir. La nuit de repos ayant offert un peu de tranquillité, elle fut néanmoins suffisante alors que j’avais envie une partie de l’odeur du Morbol vaincu dans le nez. Verso continuait son intrigue et Mist se reposait en compagnie de Sessawa et Duoahanu. Visiblement, ils étaient tous devenu une petite famille, et j’espérais que ça reste ainsi jusqu’à longtemps après notre départ de Kozama’uka. Pendant que Verso traquait les dernières informations sur le second Totem et ce qu’il était advenu, Lurhan prit la responsabilité de l’escorte, et de mon côté, je fis de mon mieux pour qu’elle n’ait pas lieux.

Comprenez moi : Ce n’est pas parce qu’on vous brandit un sac de Pels à la figure, qu’il devient raisonnable d’amener son employeur vers un périple particulièrement mortel afin de déplacer son chariot. Ketzukoal avait été clairement signalé, ainsi que plusieurs serviteurs directs du démon Vermeille, sur le trajet menant vers l’embarcadère. Sa présence était évidente et provoquait déjà des soucis. Dès que ça me fut signalé, je gagnais le chariot du Pelupelu en train de se préparer à partir non loin de l’éthérite. Son camarade Mamool Ja était à ses côtés, l’air inquiet et très agacé, alors qu’Atulu préparait ses affaires comme si tout allait bien se passé. La dernière fois, il s’était mit en route sans nous, et cette fois son jeune protecteur avait déjà fait de son mieux pour l’empêcher de progresser sans ses protecteurs.

Le Tonawawta imbécile qui l’avait poussé à faire ça n’était au moins pas là, ce qui voulait dire qu’il avait eu une chance de s’en sortir. Retrouvant le Pelupelu, le convaincre de ne pas partir dans la gueule du loup fut plus facile qu’attendu : il suffit de lui faire comprendre qu’entreprendre une pareille expédition avant que la route ne soit réellement praticable, pourrait coûter la vie à ses deux précieux Alpagas. Il se mit alors quelque peu à paniquer, ce qui était compréhensif, pour ses deux braves bêtes. Et saisit enfin que les Pels, une fois mort, ne valaient plus grand-chose. Convaincu de partir demain, nous fûmes quand même renseignés que la précieuse bête du Mamool Ja, Jeekero Ja, avait disparut. Une Wivre provenant de la Sylve-mère, précieux ami ayant accompagné le voyageur depuis Mamook. Récupérant son sifflet, j’espérais sincèrement tomber sur la bête pendant notre traversée afin de pouvoir la secourir. On ne peut pas dire que laisser mourir un animal pouvait être considérer comme une bonne chose. Alors en quittant les lieux, laissant Atulu remettre ses affaires en places en râlant quand même de la future perte de gain, nous quittions les lieux en découvrant ainsi la chasse la plus aisée qui soit en terme de pistage : les traces étaient littéralement partout. Du tissu mauve ensanglanté jonchait les environs au milieu des marques de griffures et de tout autres preuves que des combats violents avaient eu lieu dans les environs.

Si tout ce qui est marque et autres traces de griffures, ça pouvait être signe qu’il y avait eu des affrontements violents. Les tissus mauves mêlés de quelques chaînes brisées évoquaient clairement que le Règne Pourpre avait tenté quelque chose. Encore quelques des membres de ce groupe de brigand étaient utilisés pour faire quelque chose de mauvais, pour le peu qu’il ne restait au sein de leurs factions. Poursuivant les traces, nous nous engouffrions dans la jungle avec l’impression que tout le long du trajet, une bête terrifiée était passé en tracassant tout sur son passage. En vérité, c’était relativement le cas, mais pour l’instant nous étions plutôt à croire que nous traquions enfin Ketzukoal directement plutôt que de s’imaginer faire quoi que ce soit d’autre. Plusieurs chaînes brisées restaient un peu partout comme si quelqu’un avait sans cesse tenter d’arrêter la bête, nous traversions des recoins vraiment difficiles d’accès, forçant des bonds, et surtout de l’escalade ! Voilà bien des moments à faire grimpette avant de pouvoir atteindre nos proies, pendant des longues minutes. J’apprécie toujours grimper vers les hauteurs, le ciel est ma passion, me retrouver alors vers les hauteurs me donne ce sentiment de liberté impossible à trouver une fois les pieds sur terre. Tandis que j’étais un instant dans mes pensées, c’est pendant une escalade qu’une vision en coin de l’œil me fit voir le cadavre d’un Hhestarro.

Visiblement, il s’était fait ponctionner son éther, tellement qu’il avait l’air desséché. Laissant son corps tomber de là-haut, il serait soit récupéré par des locaux en voyage, soit dévoré par les bêtes, mais ne traînerait pas sur les hauteurs rocheuses de la sorte. Continuant ainsi notre route, arrivant vers les premières grandes plateformes, deux membres du Règne Pourpre gisaient blessés au sol. Ils n’étaient pas si touchés que ça, mais l’horreur de notre venue les transits d’effrois. Voilà bien ce qui se passe quand on tue plusieurs de leurs membres importants, mais je n’avais pas ce désirs meurtrier à leurs encontre. Effrayés de la sorte, aussi souvent coincés contre un mur de fatalité, je me contentais de leur envoyer mon baume cicatrisant en leur disant de quitter les lieux et de se trouver des vêtements appropriés à une vie plus calme. La manière dont ils s’en saisirent montraient bien que cette seconde chance inattendue était précisément ce qu’ils voulaient. Au moins, ils ne feraient plus de mal à grand monde ses deux là, et je continuais l’ascension vers les hauteurs avec Lurhan.
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Quelque soit la façon dont elle s’était retrouvé là, la Wivre de Jeekero Ja avait du être en partie transportée par des grandes griffes, au vue de ses blessures. Le sifflet du Mamool Ja le mit en confiance, la bête parvint à se détendre et profiter de ce que je lui offrais à manger tout en la soignant. Pendant ce temps, Lurhan était en train de regarder les blessures abominables des deux membres du Règne Pourpre qui eux, eurent beaucoup moins de chance. Leur cri nous avait alerté, et soudainement, nous avons pu rejoindre la Wivre et les deux corps. Ses blessures traitées, je parvins à lui faire comprendre de ne pas quitter les lieux, tandis que Lurhan et moi finissions l’ascension dans une dernière longue montée, arrivant finalement jusqu’au plus grande hauteur de ce coin élevé de Kozama’uka. Progressant lentement, sur nos gardes, l’essence du Néant se faisait sentir, aussi désagréable que vous pouvez l’imaginer. Mes lames vinrent rejoindre mes mains dans l’immédiat, et je contemplais les environs avec l’impatience d’un traqueur sur le point de rejoindre sa proie. Et quel triste vision que voilà. Ketzukoal était bien là, l’oiseau que nous pourchassions sans cesse, et qui à chaque fois avait l’air de souffrir pour une raison ou une autre, gisait au sol et se débattait. Dès que je le voyais, j’avais l’impression qu’il souffrait et était encore plus en peine que la dernière fois, comme si il ne pouvait définitivement pas échapper au malheurs.

Cette vue me courrouçait : je ne suis pas du tout pour la souffrance, le devoir implique parfois de prendre une vie, mais elle ne doit pas passer par la torture ou autre. Ketzukoal avait passé les dernières lunes à souffrir, si ce n’est pire, et il gisait là, attaché à des chaînes d’éthers mauves, coincés et ponctionnés par un Xbr’aal. Je n’allais pas longtemps nommer cet être ainsi, car il ne méritait pas réellement d’être nommé ni Xbr’aal, ni humain, mais en l’heure, il n’était pour moi qu’un sorcier sinistre de plus aux ambitions détestables. Laissant à Lurhan le soin de briser les chaînes pour arrêter de faire souffrir l’oiseau tourmenté, tout en cessant sa ponction d’éther. Fonçant rapidement vers le Xbr’aal pendant que Lurhan luttait contre les chaînes, qui plusieurs fois vinrent le frapper, le repousser voir essayer de l’enchaîner lui même avec une violence inouïe. De mon côté, je confrontais ce qui allait rapidement se dévoiler comme tout sauf un véritable Xbr’aal. L’avait-il été, ou le pauvre bougre avait-il été simplement tellement débordé par les énergies que sa carcasse fut utilisé par Vermeille pour en faire son homoncule ? Difficile à dire.

Il s’agissait d’un Molech, dont le corps était principalement une sorte de lien direct avec Vermeille pour s’en servir comme un pantin. De prime abord, la forme du Xbr’aal était modifié comme avec des cornes et un bras de cristal. Brisant son bras dans un grand coup de mon glaive en ayant été repoussé par une onde de choc, et mon adversaire décida de passé au chose sérieuse. Utilisant un violon lié au pouvoir de son maître, la mélodie qui apparue se mit soudainement à influencer sa forme dans un crépitement puissant, ondulant le long de sa présence pour former un être de plus en plus monstrueux. Des ailes, des cornes massives, des griffes, et même quelques tentacules d’énergies du néants qui vinrent me saisir pour essayer de me broyer. A ce moment, nous étions véritablement mal barré avec Lurhan, qui lui même luttait contre les chaînes qui étaient sur le point de le tuer. Mais hors de question de finir ainsi. Me libérant rapidement dans une lueur foudroyante.

La foudre frappa sans cesse mon adversaire, alors que mon glaive était planté dans son torse : j’avais déjà pu l’embrocher, réalisant que l’intérieur de son corps n’était pas réellement d’organes ou points faibles. Il fallait faire ce que les Mages noirs adoraient faire pour détruire de tels entiers : frapper fort, avec le plus de puissance possible. Ce fut alors chose faite, broyant l’entité dans un choc éthéré puissant, la foudre le brisant en morceaux en libérant des amas d’éther au sol, se mêlant au rire cruel de Vermeille qui s’était battu à travers son pantin. Ce qui me fit rejoindre rapidement Lurhan. Il était auprès de Ketzukoal, la bête paniqué donnait des coups de becs, l’énorme Zou torturé et traîné à l’autre bout du monde, était dans une véritable scène de supplice, alors que l’énergie du néant le faisait sans cesse souffrir.

L’achevant d’un coup net, précis, pour que sa souffrance s’arrête. Il fut la première bête que j’avais traqué tout ce temps sans jamais l’avoir réellement affronter, sans l’avoir vaincu, juste en l’ayant libéré après tout ce qu’il avait subi. Je me sentais triste pour la bête, encore plus en voyant la sphère éthéré flottant en l’air : Son âme torturée aurait pu bien mal finir, surtout que des fragments étranges liés à son incarnation, avaient été attirés vers le sol et vers le nord-ouest. Peu après avoir aidé à son apaisement, utilisant le cristal à mon coup pour lui offrir un peu de paix, je pourchassais le morceau d’essence, réalisant qu’une silhouette ailée quittait les lieux. Vermeille ! Je le maudissais, le haïssait sans cesse, pour tout le monde qu’il avait pu faire en Kozama’uka. Ketzukoal était une tragédie, la bête n’avait fait que souffrir, ne verrait pas son enfant grandir et ne pouvait même pas être sauvée. C’est au son honneur, que je promet de retrouver le démon. Et de le détruire, de mes propres mains. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 18 avr. 2025, 23:45

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Dix-neuvième entrée.
«Ce qu’entraîne un excès.»
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« Malgré mon profond désirs d’étrangler Vermeille qui enfle à chaque fois que ce dernier provoque des soucis dans les environs. Ce n’était pas pour ça que je pouvais me permettre de refuser la demande de Verso de venir l’aider à mettre la main sur le second fragment du totem. Conscients désormais qu’il possédait l’écho du vieux pouvoir d’un ancien Tural Vidraal, il était simplement hors de question de le laisser entre les mains de n’importes qui. Ceux qui ont récupérer le second fragment semblent l’avoir fait non sans laisser de nombreuses traces, permettant à la Légion de l’Aurore d’essayer de mettre la main sur un vieil ennemi qui aurait du rester vaincue : Silk. De son vrai nom, Tunawaha, elle avait refusé de garder son nom lié à une Tural dont elle possédait une profonde haine.

C’était elle qui avait fini par rencontrer Verso, libérant un affrontement violent entre ancien membre et loyaux sujets de la Légion de l’Aurore, un combat d’où Verso ne s’en sorti pas sans séquelles : blessés à plusieurs endroits, le vieux Xbr’aal ne pouvait même plus se permettre de tenir son épée pour l’instant, et plusieurs de ses compagnons étaient dans la même situation. Visiblement, Silk avait définitivement décidé d’utiliser le pouvoir de Savastta Anvu afin de gagner le pouvoir d’accomplir les desseins de ce qui restait du Règne Pourpre. On ne pouvait pas dire qu’ils étaient encore très nombreux : leurs rangs avaient été désertés depuis la mort de la Voix Pourpre et de sa tentative de remplacement. En pactisant avec Vermeille, la dîme d’éther avait fait réalisé à la plupart des agents du Règne Pourpre qu’ils étaient aller beaucoup trop loin. Et que même si la manière dont Tural était gérée n’était pas celle qu’ils aimaient, qui les rassuraient, alors tant pis. Ils vivraient en paix avec leurs craintes, et nombreux furent pardonnés. Principalement ceux qui n’étaient là que pour gérer les affaires et les stocks, des habitants malchanceux qui reprirent leurs vies avec cette gène honteuse. Mais certains étaient bien trop ancrés dans ce désirs de sang, et Silk en était clairement la représentante.

Ainsi, il fallait tout faire pour l’arrêter, et c’est en compagnie de Yuki que nous avons pu rejoindre et suivre un Sessawa particulièrement motivé à nous guider droit vers Silk. Verso avait refusé de laisser Mist nous suivre au vue du danger, désireux de garder la jeune fille en sécurité. Ainsi, au crépuscule tombant, nous quittions Maints-feux sous une temps plutôt clément. C’était plutôt magnifique d’observer les rayons de soleil à la couleur du miel se mêlant aux feuillages et aux herbes roses, formant un contraste saisissant. Aussi, puisque le début de la route fut plutôt calme, on pouvait alors clairement profiter des lieux avec un air jovial chanté par un Yuki visiblement de bonne humeur. On progressait alors avec une douce impression de voyage calme, contemplant les environs, observant Atulu et Jeekero Ja qui étaient encore coincés. Finalement, la Légion de l’Aurore avait bloqué l’accès jusqu’à ce qu’il soit totalement certains que le Règne Pourpre n’était plus loin.

Il me semble que le Pelupelu à faillit exploser dans une détonation terrifiante en apprenant ça. Enfin ! Nous progressions en renvoyant les deux membres du Règne Pourpre que j’avais aidé hier, attaché à des cordes, s’accusant mutuellement de ne pas avoir su négocier correctement. Au fond, c’était mieux de finir comme ça que tuer par je ne sais quel monstre. On fut rapidement rejoint par Sessawa et Valska, visiblement, la Xbr’aal était encore froide à notre égard depuis la mort de son père. Mais elle voulait encore plus retrouver le responsable, et Silk en faisant indubitablement parti. Le voyage fut alors plutôt tranquille, Yuki plutôt bienveillant montrait à Valska sa camaraderie. Et celle ci fut interrompue par de nombreux blessés. Les pauvres soldats étaient au sol, au milieu d’énormes traces de griffes où des pulsions éthérés se retrouvaient encore, d’un cyan intense. Concentré sur l’éther, Yuki avait pu voir que le lieu était totalement saturé d’énergie, risquant de rendre fou ceux qui, blessés, s’étaient retrouvés coincés là. Avec une pareille force, le responsable aurait facilement pu en tuer plus d’un, et je me rendais compte qu’elle avait délibérément laisser des survivants. Pour qu’ils soient contaminés et rendu hystérique, par l’éther de Savastta Anvu.

Soignant les blessés en vitesse, et les éloignant avec l’aide de Rine et des vents soufflés par la chouette, tous furent mit à l’abri en urgence alors que des problèmes avaient lieux dans l’embarcadère. Laissant à Verso le soin d’envoyer des soldats récupérés les blessés stabilisés et hors de la zone d’éther souillé, on progressait rapidement pour voir des lumières vives apparaître depuis l’installation en bois de l’embarcadère. Quelque chose de grave hantait les lieux soudainement, des caisses et des pots volaient dans tout les sens avec une fureur rare, laissant deux pauvres Pelupelu en panique essayer de tout faire pour arrêter ça.

Laissant Sessawa et Valska s’occuper des blessés pour vérifier qu’aucun ne risque une crise de délire génocidaire, on fonçait les aider. Enfin, surtout Yuki. Moi je m’étais prise rapidement un des pots sur le visage, volant dans un tas de caisse, savourant amèrement le goût de mon sang quittant mes narines. Je tiens à dire que j’en avais esquivé sept, avant que celui ci n’arrive bien plus vite que prévu. Qu’à cela ne tienne. Revenant rapidement dès que Yuki eut fini de les mettre en sécurité, ce fut à temps pour voir une créature à en donner le frisson même aux vétérans. C’était une sorte de parodie d’humanoïde, aux formes plus longues, son corps portant des vestiges d’armures de la Légion de l’Aurore mais il n’y avait plus de peau. Plutôt une sorte d’ectoplasme veiné de lumière cyan et orangée. Il fut transporté par un des immenses radeau, quittant les lieux, tandis que des vives lumières jaillirent. Je m’attendais à tomber encore contre des esprits coincés par le Moindre Mal, et je fus aussi surprise qu’attristé que ce ne fut pas le cas. Les esprits formés d’eau, de bois, et d’éther intense étaient des membres du Règne Pourpre.

Le pouvoir du Totem avait fini par les coincés eux aussi, devenu esclave de la volonté de qui contrôlait les énergies du totem. Se préparant à nous arrêter, nous foncions pour essayer de libérer les lieux, ainsi que Duoahanu. Le grand Hanu-hanu n’avait visiblement pas eu de chance en se trouvant ici, sûrement sous la demande de Mist, mais il lui était trop loyal pour s’enfuir. Flottant dans les airs, coincés par un éther puissant, Yuki parvint à percer les forces fantomatiques pendant que je lui ouvrais le passage, ma double lame en fendant plus d’un. Une fois libéré, quand les liens d’éthers prirent comme feu grâce aux frappes enflammées du Viera, le Hanu-hanu se mit immédiatement au travail en fonçant droit vers un emplacement plus loin, assurant qu’il pouvait nous aider à rattraper le second Totem. C’est là que les problèmes advinrent : Je fus écrasée par l’éther. Le pouvoir de Savastta Anvu avait été laissé là pour nous piégé, et c’est moi qui le reçu en plein dans le dos. Écrasée au sol, j’avais bien essayer de me relever, mais il m’écrasa de nouveau au sol, comme si une patte de l’énorme quadrupède spectrale avait décidé de me retenir par terre. Yuki fonçant vers moi avant que je ne sois réduite à l’état de crêpe sanguinolente. Il m’arracha de là, me portant sur son dos alors que j’étais en piteuse état, fonçant vers ce que Duoahanu avait préparer : Un radeau !
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Tiré par un énorme Punutiy, le Hanu-hanu se préparait à nous faire remonter une partie de l’Ihuykatumu, afin d’essayer d’atteindre en urgence la créature qui avait le second totem entre ses griffes. Esquivant la plupart des coups, Yuki bondit peu après Sessawa et Valska, abandonnant les derniers fantômes aux soldats de Verso arrivant sécurisé les lieux. On à bien faillit tomber à l’eau, Yuki s’accrochant comme il pouvait au rebord, tout les deux essoufflés, tandis que nous remontions ensemble lentement. Me laissant me reposer dans un coin, je profitais de la vue du crépuscule un peu plus tombant, rendant la vision magnifique de la traversée de la rivière, tout en buvant ma potion de soin et en étant guérie par la magie de Rine. Sessawa m’aidait un peu, tandis que Valska guettait avec Yuki. C’est en inspectant, après quelques longues minutes de repos, que les problèmes revinrent. Il guettait l’eau cyan dans laquelle nous progressions, alors qu’une silhouette apparue.

D’un coup, un serpent de mer immense jaillit, passant au dessus de Yuki et Valska, et remontant de l’autre côté. Il avait déposé une Shetona du Règne Pourpre, portant encore son armure, teinte en sombre, de mage de la Légion de l’Aurore. Pendant que le Serpent massif s’enroulait dans un coin, des poisson aqueux volant autours, et envoyant plusieurs traits d’eau perçant. Elle se mit à incanté rapidement un sort puissant pour briser notre embarcation. Yuki fit de son mieux pour percer la protection. Créant un effet éthéré ressemblant à celui d’un phénix, ondulant autours de la bête, utilisant les vieilles techniques apprise de sa mère. Le bouclier d’éther explosa en milles morceaux pendant que je retenais le serpent d’eau. Ma blessure ne m’aidait que peu à être aussi agile que je voulais, recevant un coup m’envoyant rouler au sol, esquivant de justesse plusieurs traits d’eau. Ce fut alors que Yuki forma un effet des plus puissants, grâce aux vieilles incantations Dalmascienes. D’un coup, des racines éthérés jaillirent, je protégeais d’une projection d’eau, et libérant Sessawa et Valska qui avaient été attrapés par des mains sortant de la fracture créer par la Shetona. Celle ci, au sol, contemplative, réalisait à quel point la beauté de la magie convoquée instinctivement par Yuki l’inspirait. Elle était fascinée par cet élan d’éther intense. Et éloignée du Moindre Mal, son esprit semblait plus lucide. Mais le mal était fait : La barge se brisait !

Le trop d’éther s’accumulait, et rien ne pourrait l’arrêter maintenant. Valska attrapa la Shetona désorientée, et bondit sur la rive, suivie de Sessawa qui faillit tomber à l’eau un peu idiotement. Je m’occupais du serpent, le décapitant enfin d’un grand coup de double lame, offrant le temps à Yuki et Duoahanu de libérer le Punutiy afin que la bête survive. Et elle leur rendit. Quand la barge éclata, Yuki et le Hanu-hanu furent projetés dans une eau déchaînée, et ne s’en sortirent que quand le Punutiy les sorti de là, les apportant vers la berge, trempé, agité, blessé, mais entier. Duoahanu allait rester là s’occuper de la bête, et pendant qu’on trouvait un brin de repos, la chasse à Silk devait se poursuivre dans la jungle. Trouvant une piste quand Yuki décida de se concentrer sur les traces de l’éther qu’il avait déjà ressenti. Pour lui, c’était comme plonger sa main dans de la glace, une sensation particulièrement désagréable, remontant du bout des doigts à la nuque.

Laissant Valska s’occuper de la sorcière Shetona, nous quittions alors les lieux avec Sessawa, traversant la jungle, en quête de Silk. Vous passant la longue traversée au milieu des moustiques, des insectes, mais aussi de tout ce qui se fait de beau dans un crépuscule achevant son lent déclin pour arriver lentement à une nuit de plus en plus sombre. Ce fut une courte expédition à travers la jungle, jusqu’à retrouver un recoin isolé, où se trouvait Silk. Des vieilles ruines étaient installées un peu partout, des structures rocheuses avec plusieurs silhouettes d’esprits semblant vivre une dernière bataille contre le Règne Pourpre, vingt ans plus tôt. C’était parfaitement triste à voir, comme scènes, mais Silk était dans un état encore pire. La silhouette monstrueuse était la preuve de ce qu’entraîne l’excès. Totalement contaminée par l’éther de Savastta Anvu, elle n’était guère plus qu’un esprit en peine immense, avec son armure devenue si sinistre, incapable de dire si elle se battait pour ou contre Thanatos. Yuki savait qu’on ne pouvait plus lui parler, et dans ce spectacle fantastique, il chargea en essayant de lui arracher son totem. Malgré notre assaut coordonnée, Yuki fut blessé par un coup de lame quand elle créa ses deux épées d’ancienne Rôdeuse, et un combat plus intense débuta.

Tout était fait pour arracher son totem, jusqu’à ce que Yuki ne parvienne dans un coup d’éclat à lui sortir, alors que je m’occupais de l’affaiblir avec des frappes intenses. La libérer. Voilà tout ce que nous pouvions faire. Fonçant ensemble pour un dernier coup, les glaives combattant les glaives. Me repoussant plus loin, Silk tentait de retrouver son totem, mais Sessawa l’arrêta, dans une parade intense formant de nombreuses étincelles éthérées lors de la parade. C’est quand une lame de feu jaillit que Yuki parvint à la frapper plein cœur. Il fut écrasé par plusieurs mains spectrales tentant de l’arrêter, mais je parvins à libérer la route, sous état de Réminiscence, frappant assez pour que le coup de Yuki ne la brise de l’intérieur. Quand la colonne de feu disparue, Silk avait reprit un aspect relatif à sa forme de Tonawawta. Elle sourit, évoquant que finalement, ses terres seront peut-être en sécurité. Rejoignant les âmes du second morceau de Totem, libre de rejoindre la Mer des étoiles, nous contemplions la scène en priant pour le repos. Le Règne Pourpre avait perdu sa voix et son visage. Désormais, il ne restait plus qu’à atteindre le Viera pâle qui avait tout orchestré, pour enfin en finir avec les échos du Moindre Mal, et l’ombre de leurs actes si cruels. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 21 avr. 2025, 18:41

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Vingtième entrée.
«Il est partout autour de nous.»
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« Affronter un ennemi qui semble pouvoir être partout à la fois, ce n’est ni commun, ni facile. Pourtant, pas forcément besoin de force surnaturelles évoquant des pouvoirs fantomatiques ou autres. Il suffit d’un adversaire avec la bonne morphologie, la bonne compétence, et nous voilà piégé par la difficulté d’un ennemi se rendant aisément invisible ! Je sais ce que vous pensez : Et le Totem du Savastta Anvu, alors ? Il va aller se récupérer tout seul ? Comprenez bien que les recherches prennent du temps. Mist faisant de son mieux pour essayer de mettre la main sur ce maudit Totem, celle ci demanda quelque chose de toujours difficile à offrir : du temps. Ce qui ne nous empêchait pas alors de nous tenir informé de la situation pour les locaux. Et quand les Mobelins de la Fournée demandèrent un peu d’aide, il devint impossible d’attendre en ne faisant rien. Ainsi, écumant les rumeurs et les informations des victimes, chacune évoquaient un mouvement vif, une langue immense, et une confusion totale jusqu’à ce qu’il ne reste quelques pots cassés au sol et des bruits massifs de quelque chose qui s’échappe en vitesse.

Allons bon, pensais-je, ça pouvait être un Tural Vidraal avec une capacité très, très particulière, mais dans les environs certaines bêtes étaient proches de reptiles avec de genre de compétence. Nous aurions à chasser un Caméléon, et pas un petit. Un dérivé des Iguanes locaux, grandes bêtes cornes et un peu trop grosses dont les yeux ressemblent un peu à ceux des Boonewa. Pour la chasse à cette créature surnommée « Partout autour », en langue Eorzéenne. Je fus accompagnée d’Adalhaid et d’un bien vieux camarade d’aventure nommé L’vinus. C’était inattendu de le retrouver en Tural, mais le nouveau monde sut attirer bien des regards, ainsi, nous avions pu nous retrouver naturellement au Xbalyav Ty’e avec quelques tacos. Il fut découlé une invitation à partir en mission, après tout ça lui apportait quelques Pels bien entendu ! Et nous voilà prêt à poursuivre quelque chose que le regard pourrait à peine saisir. La journée était pluvieuse, un temps qui laisse de la boue le long du chemin, accumulant un peu de pluie depuis les deux derniers jours.

Ça n’était pas une des tempêtes avec des pluies pas possible, heureusement, c’était plutôt une journée banale et grise qui donnait l’impression que le mieux à faire était de rester chez soit avec une boisson chaude, une couverture, en écoutant le bruit des gouttes contre le plafond. Passant outre cette inspiration – peut-être est-ce parce que c’est littéralement ce que je fais en écrivant mon rapport actuellement, un Yuki non loin occupé à faire la cuisine – nous progressions alors en constatant que les Mobelins n’était pas tout à fait ravi de la situation. Le passage bloqué par Sessawa, le jeune Shetona nous salua au passage, essuyant à grand peine la colère des locaux. Ils voyaient dans cet empêchement, une insulte à leurs efforts pour que la Fournée soit active, minimisant le risque apporté par la bête invisible. Quittant les lieux en saluant les locaux, déjà, mes deux compagnons se mirent à vérifier les environs. L’vinus se concentrait sur les traces environnantes, voyant clairement qu’il y avait des marques d’une bête énorme dont il cherchait à comprendre l’identité, faisant déjà le travail d’un véritable chasseur. Il trouvait déjà une piste sur ce que ça pouvait être, et se confirmerait plus tard. Adalhaid de son côté, guettait les sensations éthérés, ce qui lui fit suivre une surprenante piste. En effet, après une demi-heure de marche, nous arrivions au niveau d’une caravane dévastée il y à peu. De l’autre côté il n’y avait pas de barrage, et le Mobelin avait cru qu’il serait bon de voyager quand même, apportant un tas de Pot vers la Fournée.

Mais ce qui était le plus important avec ses pots, c’est bien ce qui se trouvait dedans : effondrés par terre, les pots avaient laissés voir tout un tas de poudre mauve et rose, provenant des fleurs environnantes. Visiblement, c’était ce que traquait la bête, « Partout autour », une sorte de mélange alchimique qui permettait à un groupe de Mobelin fantastique de s’offrir des soirées de repos un peu folle. Sur les bêtes, ça avait eu de grave effet, dont l’addiction que l’énorme Iguane local avait acquise. Il avait défoncé la caravane à coup de corne, et pendant qu’Adalhaid se renseignait auprès du Mobelin sur la poudre et la bête, L’vinus avait trouvé une piste menant vers le nord.

Laissant le Mobelin repartir rapidement chez lui, disparaissant dans la légère bruit créer par la pluie, nous gagnions de notre côté un environnement végétal plutôt dense, progressant ensemble petit à petit à travers un recoin qui aurait pu être compliqué à emprunté, si les locaux n’avaient pas décidé de traverser la région aussi souvent. Visiblement, c’est par là que le groupe de Mobelins utilisant la poudre s’installaient, laissant quelques moyens de reconnaître le passage. Pour L’vinus et moi, il était facile de traverser, mais la taille d’Adalhaid la forçait à repousser les plantes et les branches de façon qui, je l’admet, m’amusait un peu. Tout se passait bien, L’vinus ayant mon éthérimètre sur les yeux en cherchant la bête, jusqu’à ce que les fleurs ne réagissent à notre présence. Elles devaient être infusée par Veineipata, le nom officiel de la bête caméléonien qui se trouvait autours de nous. Ainsi, pendant que des bulles avec pas mal de poudre dedans, se mirent à apparaître.

Un grand nuage de poudre jaillit dans notre dos, éclatante soudainement, quand la bête le créa pour nous déranger. Fuyant le nuage en avant en vitesse, L’vinus avec un sac de poudre en main, prise au Mobelin pour attirer la bête, se mit à bondir en hauteur pour échapper à tout ça. Adalhaid repoussait avec des vents puissants les bulles, pendant que je fendis un arbre de toute mes forces pour que le souffle lors de sa chute, disperse un peu le nuage nous arrivant dessus. Suivant la mélodie curieuse d’un Orchestrion au bout du chemin boisé, nous progressions en vitesse, alors que plusieurs Tegu jaillirent. Les sortes de gros lézards volant étaient totalement affectés par les bulles qui avaient essayer de nous atteindre, pour nous faire avoir des hallucinations, et elles tentèrent de nous foncer dedans. Adalhaid formait plusieurs piliers rocheux, utilisant la vitesse des bêtes pour qu’elles se fracassent dessus. J’ouvrais le passage de mes lames doubles jointes, alors que L’vinus se servait des siennes pour envoyer les bulles vers les bêtes. Le cumul de leur état de psychose les poussières à se bondir dessus et à faire n’importe quoi. C’était aussi surprenant que fou à voir, nous laissant atteindre le lieu de plaisir des quelques Mobelins.
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En ce lieu, des rubans colorés tombaient dans tout les sens, donnant l’impression d’être noyés dans les couleurs mauves et roses, de la même façon que les fleurs et leurs poussières surnommée « Poudre à amusette. », sans qu’ils ne sachent que ça allait causer leurs malheurs. Arrivant au milieu des innombrables rubans et tissus colorés, un Orchestrion troqué à Tuliyollal, était bien abîmé. Le cadavre d’un Mobelin se trouvait devant, ayant offert sa vie pour son amie coincée dans l’Orchestrion, alors que deux énormes Moines des Marécages rôdaient autours lentement, attendant que la Mobelin sorte de là. Comprenant que Veineipata n’était pas loin, grâce à son éthérimètre, L’vinus envoya le sac vers les Moines. Mais le sac se figea en l’air : soudainement, la bête apparue, dévorant la poudre, et se préparant à affronter L’vinus. C’était un Iguane titanesque, cornu, et aux pouvoirs de caméléon particulièrement avancée. Adalhaid s’occupa des deux Moines des Marécages, des bêtes puissantes qui lui offrirent bien des difficultés pour être brisées, jusqu’à ce qu’elle ne transperce le dernier de sa lame, après avoir affronté les flots que les bêtes envoyaient.

Malgré un sérieux coup reçu, je pu libérer la Mobelin en essayant de l’aider, mais je ne pouvais pas laisser L’vinus seul face à notre proie. Adalhaid sauva alors le Mobelin avec une potion de soin, peu avant que la bête ne nous repousse. Face à nos lames, elle fut submergée, malgré une férocité inouïe. La bête ne cessait de rugir et frapper, brisant les environs, et me laissant plus d’une fois à terre. Quand je parvins à la retenir à temps, L’vinus frappa de ses deux lames, plantant la bête dans le dos en lui laissant une blessure suffisamment gravissime pour qu’elle se mette à fuir pour sa survie, fonçant vers son nid en sécurité dans les hauteurs. Les coups de ses épées surchauffés lui avaient laissés des blessures carbonisées, brisant ses écailles : fini l’invisibilité, avec de pareilles marques. Un temps de soin nous fut laissé, très, très court. Mais il fallait essayer de l’atteindre au plus vide : la bête avait utilisé un ancien lieu d’escalade, avec des rubans et du bois brisés. Il faut dire qu’avec le chaos provoqué, elle avait littéralement tout cassé au passage. Laissant la Mobelin dans son Orchestrion brisé, elle se reposerait jusqu’à ce qu’on la récupère pour la ramener à la Fournée. L’vinus utilisait son grappin pour monter, ce qui offrit à Adalhaid une aide grandiose avec son armure, pour avancer efficacement.

L’éther éolien ondulait autours de la main du Chevalier d’Ishgard qui progressait juste derrière L’vinus, repoussant les pierres que la bête nous envoyait en finissant sa montée. Arrivant vers les sommets, tout aurait été plus facile, si les oiseaux paniqués à cause de sa présence et de sa domination, ne s’étaient pas à mit à essayer de nous tailler en pièce. L’vinus faillit être emporté, rebondissant sur deux oiseaux avant de récupérer de peu sa corde. Et il nous fallait rattraper Adalhaid par les jambes : l’énorme Veineipata l’attendait en haut, et lui avait offert une réception avec un énorme coup de tête qui faillit la faire tomber de très très haut. Achevant, éreintés, notre progresse vers le sommet.

Nous découvrions que le nid de l’énorme Iguane caméléon était constitué des pots et autres affaires récupérés aux caravanes des Moblins. Il y avait un désordre pas possible, encore un peu de poudre rose au sol, et tout ce qui fallait pour créer un chaos total. Nous marchions doucement, jusqu’à voir les deux épées de L’vinus flottant en l’air, ainsi que les nombreuses blessures. Consciente qu’elle ne pouvait plus se cacher, Veineipata nous fit face, se préparant à un combat acharné pour sa survie. Les éclairs éthérés et les veines d’énergies s’accumulant sur ses écailles et dans ses cornes, démontrait bien que l’excès d’éther était en train de la faire passer au stade de Tural Vidraal. Si elle continuait ainsi à récupérer la poudre éthéré, elle pourrait alors accélérer sa transition vers le statut supérieur de certaines de ses créatures. Fonçant ensemble vers elle, L’vinus fit de son mieux pour attirer l’attention, esquivant les cornes qui cherchaient à l’embrocher.

La foudre frappant soudainement, Adalhaid et moi tenions la bête en respect, jusqu’à ce qu’elle me balaie d’un coup vif. Elle accumula l’éther, se préparant à utiliser sa gorge pour souffler certainement un effet bien trop dangereux. Avant que ça n’arrive, nous avons pu l’arrêter, une explosion d’éther lui brisant la gorge, la laissant particulièrement sensible à une décapitation : ce qui advint. L’vinus et moi passant en phase de Réminiscence, nous le submergions de frappe, la bête paralysée par nos coup,s jusqu’à ce que la lame d’Adalhaid ne lui tranche soudainement la tête. Veineipata, surnommé « Léon le camé » par L’vinus, était vaincu. Et nous gisions en contemplant les environs, reprenant notre souffle. Pour une chasse d’aide, elle fut particulièrement dangereuse et compliquée, mais au moins c’était fait. En contemplant les quelques rayons du soleil perçant les nuages pluvieux, je ne pu que me sentir ravie d’avoir pu aider les Mobelins, en compagnie de deux compagnons d’armes. Consciente que nous aurons très bientôt pire à accomplir, pour arrêter le Règne Pourpre. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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