Kozama'uka, dans les terres de Tural.

«Sous les ailes de Seiseipa.»

Difficile à dire s’il s’agissait d’un Tural Vidraal ou non, mais la marque éthéré puissante qu’il libérait dans les environs voulait possiblement signifier qu’il en avait le pouvoir. On allait apprendre que comme souvent, les problèmes suggèrent des soucis encore plus sérieux, mais je pense que les conséquences ne se verront que dans les semaines à venir, en Yak T’el. Pour l’instant, Lurhan vint me retrouver à la Fournée auprès des Mobelins. Celui que nous avions sauvé n’arrêtait pas d’essayer de me remercier d’une façon ou d’une autre, mais je n’avais clairement pas cœur à ça. La tête encore si sottement noyé dans quelques soucis d’ordre privé – remarquez, c’est un voyage personnel lisible de tous, aussi dois-je essayer de me concentré sur la mission ! - que Lurhan vint à ma rencontre. Il mit rapidement de côté mon humeur, de toute façon, nous étions en regard pour partir en chasse de Seiseipa, un immense oiseau de Ligaka.
Un retard qui allait nous offrir quelques problèmes avant même que nous quittions la ville. Le Mobelin que nous avions aider avant-hier essayait d’insister à l’idée de ne pas sortir avec un temps aussi favorable pour la bête, mais Lurhan était lucide : plus nous attendront, pire ça sera. Et ce fut la bête qui vint vers nous. Volant bien haut, elle était surchargée de l’éther du vent omniprésent dans les environs. Créant une bourrasque terrifiante, comme un mur de vent, nous fîmes de notre mieux pour nous tenir à l’abri en accusant le choc. J’observais avec stupeur le chariot à choux à l’envers, valsant dans les airs, avant qu’il ne s’effondre au loin brutalement. Heureusement que le Lalafell le dirigeant, si ce n’est un dégât émotionnel pour ses choux, ne fut pas blessé. Créant un puissant dôme de protection, Lurhan fit de son mieux pour empêcher des dégâts grave, si ce n’est pire. Quand le vent se dissipa lentement, nous aidions les quelques Mobelins encore sonnés, avant de quitter les lieux en vitesse, pourchassant Seiseipa qui volait dans les airs, espérant qu’il rejoigne son nid ou quoi que ce soit d’autre pour essayer de l’arrêter en urgence avant qu’il n’ait la moindre chance de sortir de là. Derrière nous, la Fournée s’éloignait ainsi que ses habitants qui remettait rapidement tout le bazars en place, faisant encore bien attention à ce que rien n’attaque la ville dans les environs à cause de la présence du dérèglement élémentaire profond. Nous devions nous y habituer, et ça donnait une impression étrange.
Mon esprit se sentait un peu plus vif, et je me perdais un peu trop dans mes pensées à cause de ça, cherchant à chasser toutes ses idées parasites, alors que nous progressions en vitesse au milieu des décombres éparpillés un peu partout. Et des choux, qui roulaient encore au milieu des arbres. A la manière dont ils étaient soufflés, la présence de cet effet élémentaire si violent témoignant à Lurhan d’une certaine gravité dans le pouvoir ambiant, jusqu’à ce que nous entendions un effet puissant provenant d’un sort. Nous dirigeant, alors qu’il était attentif à tout afflux d’éther spécifique, Lurhan fusa en vitesse droit où l’énergie découlait, essayant d’atteindre le responsable de l’effet.
Dans les hauteurs, se trouvait un Mamool Ja. Impossible de dire s’il nous avait vu ou autre, mais il avait dompter les vents pour créer quelques plateformes de roches soulevées par des bourrasques. Nous pouvions en faire de même, mais les effets qui donnait l’impression que le monde était verdoyant, empêchait très clairement de pouvoir progresser sans quelques risques. Fonçant en avant, mon cœur fut un peu allégé en commençant à faire quelques acrobaties. C’était un moyen de me vider l’esprit un peu bizarre : car nous risquions quand même nos vies, au risque d’être transformés en morceaux de viandes éparpillés dans les airs à cause de la violence du vent. Le bouclier formé par une glyphe rouge et quelques cristaux de Lurhan nous offrit une belle protection, et avant que la dernière pierre ne retombe et que le sort ne s’estompe, je tendais ma main pour récupérer Lurhan. Au moins, nous avions pu arriver plus facilement qu’attendu dans les hauteurs. Un peu plus loin, se trouvait un ballon Turallien. Il portait quelques traces des terres de Yak T’el, de là d’où venait le groupe de Mamool Ja conduit ici pour rencontrer Seiseipa. Des nombreux instruments, allant de la pierre des vents aux carillons, formaient d’eux même de la musique quand les vents puissants tombaient dessus.
Ils n’étaient pas étranger aux rites qui emballaient les vents dans les environs, et de nombreux élémentaires des vents jaillirent autours de nous. Ils étaient particulièrement agressif et agité par tout les effets éoliens environnants, et nous progressions alors tout en repoussant tout les vents qui tentaient de nous trancher en morceaux. La foudre tombait de tout les côtés, quand Lurhan se mit à former des éclairs éthérés pour détruire aussi bien les élémentaires que les instruments afin d’affaiblir tout rituels qui accentuerait la présence des vents. Tout se serait bien passé, si une sorte d’explosion de vent ne nous avait pas propulser dans les airs un peu idiotement.

Alors que la musique reprenait, ainsi que quelques chants joyeux, Lurhan était sur le point de finir le rite quand soudainement, l’oiseau de bois prit « vie » - l’élémentaire à l’intérieur l’usait comme un corps, se déchaînait en propulsant plusieurs vents violents vers les civils, un premier Mamool Ja fut tué avant que je ne puisse intervenir pour protéger les autres. Joignant mes lames, je fus livré à un duel intense contre le mannequin de bois ayant comme prit vie à cause de l’élémentaire fou à l’intérieur. Il me fallut un temps pour le détruire, malgré de fines blessures, en faisant barrage de ma présence pour épargner les autres Mamool Ja. Lurhan de son côté avait faillit être happé par l’étrange créature aux allures de spectres des livres d’horreurs. Ce n’était pas du tout comme le Moindre Mal, qui n’était que les restes de la magie d’un Tural Vidraal.
Là, il s’agissait de quelque chose de bien plus sombre, de bien plus inquiétant. Un de mes éclairs lui évita le pire, jusqu’à ce qu’il ne brise le masque pâle qui flottait dans l’air. Ordonnant aux civils de partir, Lurhan donna quelques indications pour que tous s’échappent en vie, avant de tourner la tête en direction du Chaman. Il était parti vers le nid de Seiseipa, et risquait désormais sa vie, si la bête avait réellement été infectée par ce quoi que ce soit provenant de la Sylve-mère. Le bois noir avait disparut dans un amas d’éther bleuté se dissipant dans les airs. Définitivement, il y avait quelque chose de pas net là-dedans. Fonçant dans la direction du chaman dès que nous fûmes conscients que les civils retrouveraient leur ballon facilement. C’est un véritable déchaînement élémentaire face auquel nous étions livrés : des vents violents emportaient des pierres, des rondins, du bois dans tout les sens. Bloquant les hauteurs sans essayer de suivre les vents correctement, le chaman avait du effectuer un sort pour, dans les airs, suivre correctement la piste du nid. Tirant Lurhan pour bondir ensemble sur un grand rondin, et peu après son cri de surprise qui m’amusa légèrement, je dois bien l’admettre, nous nous retrouvions sur un énorme rondin, fusant dans les airs dans un chaos élémentaire intense. C’est pour ce genre d’instant parfaitement confus, que j’apprécie tant être aventurière, je dois bien l’admettre !
Lurhan fit de son mieux pour nous stabiliser, nous faisant suivre la piste du chaman à toute vitesse. Et ça aurait pu fonctionner encore mieux, si Seiseipa n’avait pas décidé de nous foncer dessus. Ainsi, notre premier affrontement se déroula dans les airs. Créant quelques cristaux, ceux ci détonnèrent un peu partout afin de repousser l’oiseau nous assaillant avec une férocité intense. Ma lame parvint à le blessé à plusieurs endroits, jusqu’à ce que je ne sois repoussé, me prenant une pierre dans les airs. Je vous passe les difficultés absurde entraînant un grappin, un peu de chance, et une situation absurde pour m’en sortir Mais Seiseipa recula quand il fut saturé par les cristaux de Lurhan. Ainsi, quittant le flot d’énergie élémentaire aériennes, le rondin s’écrasa lourdement au sol, bousculant un peu la terre et la boue, alors que Lurhan en bondit rapidement, encore particulièrement agité. Je parvins à le rejoindre, retrouvant le Chaman effondré au sol, aussi bien physiquement que mentalement : C’était une présence dans la Sylve-mère qui les avait envoyer ici secourir Seiseipa, et apporter sa force à Mamook.
Ils n’étaient pas venu créer cette folie qui avait formé un foutoir élémentaire pas possible. Pendant que je tenais tête à notre adversaire venu nous achever dans un amas de débris de navire turalien. Lurhan sauva la vie du Chaman, lui offrant des soins d’urgence, avant de me rejoindre. Je fus repoussé par un impact des vents intenses, pendant qu’il brutalisait ses ailes d’un coup de lame formant des feux violents. Blessées de nombreuses fois, la bête vacillait, nous saisissions alors notre chance d’en finir. Pendant que je harcelais la bête d’innombrables coups, c’est l’épée de Lurhan qui vient l’atteindre plein cœur. La torrent d’éther frappant la bête, la libérant enfin de son fardeau. Celle ci s’effondrant lentement, le gracieux oiseau de Ligaka titanesque sombrant, alors que l’étrange énergie noire disparaissait avec elle. Seiseipa vaincue, nous pouvions enfin nous reposer un peu, laissant le chaman retrouver tranquillement les siens pendant que les environs perdait son déséquilibre élémentaire, nous offrant enfin une nuit reposante. Alors même que nous sommes sur le point d’en finir avec le Règne Pourpre, quelque chose de sombre aurait-il lieu en Yak T’el ? J’ai bien peur qu’il nous faillit attendre encore quelques temps avant de découvrir les secrets des profondeurs de la Sylve-Mère, quand nous arriverons jusqu’à Mamook. Au moins avais-je le cœur plus léger, après avoir protéger des vies, une nuit de plus. »