[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

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Akayane
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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 24 avr. 2025, 00:03

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Vingt-et-unième entrée.
«Sous les ailes de Seiseipa.»
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«Partir en mission le cœur lourd n’a rien d’évident. On voudrait trouver un lieu au confort relative et observer quelque chose où notre regard peut s’y perdre. Si j’avais réellement le choix, peut-être aurais-je trouver un recoin paisible où je pourrais contempler les étoiles, doux astres dans les cieux, voir peut-être contempler la Lune des heures durant jusqu’à être étreinte par le sommet, m’éteignant lentement en laissant enfin mes pensées laisser place aux songes. Que peut bien faire l’étoile filante, celle qui me traita presque comme son enfant ? Jusqu’à ce que mes pensées ne dérivent vers d’innombrables visages. Qu’à cela ne tienne, serais-je en train de divaguer en écrivant mes notes ? C’est fort probable. En tout cas, il n’était pas réellement question de choisir ou non d’aller affronter Seiseipa, alors que le monde environnant se teignait d’un vert surprenant. Pour la région, c’était clairement anormal. Pareille influence élémentaire tirant vers l’éolien n’était pas dans la nature de Kozama’uka, malgré ses nombreuses et violentes tempêtes. Là, c’est comme si le pouvoir élémentaire avait grandement prit forme, démontrant que le pouvoir de la bête gênant les environs surpassait et de loin ce que la prime sur sa tête estimait d’elle. Un oiseau magnifique au plumage verdoyant allant sur de nombreuses nuances colorées, avait été repéré quittant son nid en soulevant la puissance des tempêtes.

Difficile à dire s’il s’agissait d’un Tural Vidraal ou non, mais la marque éthéré puissante qu’il libérait dans les environs voulait possiblement signifier qu’il en avait le pouvoir. On allait apprendre que comme souvent, les problèmes suggèrent des soucis encore plus sérieux, mais je pense que les conséquences ne se verront que dans les semaines à venir, en Yak T’el. Pour l’instant, Lurhan vint me retrouver à la Fournée auprès des Mobelins. Celui que nous avions sauvé n’arrêtait pas d’essayer de me remercier d’une façon ou d’une autre, mais je n’avais clairement pas cœur à ça. La tête encore si sottement noyé dans quelques soucis d’ordre privé – remarquez, c’est un voyage personnel lisible de tous, aussi dois-je essayer de me concentré sur la mission ! - que Lurhan vint à ma rencontre. Il mit rapidement de côté mon humeur, de toute façon, nous étions en regard pour partir en chasse de Seiseipa, un immense oiseau de Ligaka.

Un retard qui allait nous offrir quelques problèmes avant même que nous quittions la ville. Le Mobelin que nous avions aider avant-hier essayait d’insister à l’idée de ne pas sortir avec un temps aussi favorable pour la bête, mais Lurhan était lucide : plus nous attendront, pire ça sera. Et ce fut la bête qui vint vers nous. Volant bien haut, elle était surchargée de l’éther du vent omniprésent dans les environs. Créant une bourrasque terrifiante, comme un mur de vent, nous fîmes de notre mieux pour nous tenir à l’abri en accusant le choc. J’observais avec stupeur le chariot à choux à l’envers, valsant dans les airs, avant qu’il ne s’effondre au loin brutalement. Heureusement que le Lalafell le dirigeant, si ce n’est un dégât émotionnel pour ses choux, ne fut pas blessé. Créant un puissant dôme de protection, Lurhan fit de son mieux pour empêcher des dégâts grave, si ce n’est pire. Quand le vent se dissipa lentement, nous aidions les quelques Mobelins encore sonnés, avant de quitter les lieux en vitesse, pourchassant Seiseipa qui volait dans les airs, espérant qu’il rejoigne son nid ou quoi que ce soit d’autre pour essayer de l’arrêter en urgence avant qu’il n’ait la moindre chance de sortir de là. Derrière nous, la Fournée s’éloignait ainsi que ses habitants qui remettait rapidement tout le bazars en place, faisant encore bien attention à ce que rien n’attaque la ville dans les environs à cause de la présence du dérèglement élémentaire profond. Nous devions nous y habituer, et ça donnait une impression étrange.

Mon esprit se sentait un peu plus vif, et je me perdais un peu trop dans mes pensées à cause de ça, cherchant à chasser toutes ses idées parasites, alors que nous progressions en vitesse au milieu des décombres éparpillés un peu partout. Et des choux, qui roulaient encore au milieu des arbres. A la manière dont ils étaient soufflés, la présence de cet effet élémentaire si violent témoignant à Lurhan d’une certaine gravité dans le pouvoir ambiant, jusqu’à ce que nous entendions un effet puissant provenant d’un sort. Nous dirigeant, alors qu’il était attentif à tout afflux d’éther spécifique, Lurhan fusa en vitesse droit où l’énergie découlait, essayant d’atteindre le responsable de l’effet.

Dans les hauteurs, se trouvait un Mamool Ja. Impossible de dire s’il nous avait vu ou autre, mais il avait dompter les vents pour créer quelques plateformes de roches soulevées par des bourrasques. Nous pouvions en faire de même, mais les effets qui donnait l’impression que le monde était verdoyant, empêchait très clairement de pouvoir progresser sans quelques risques. Fonçant en avant, mon cœur fut un peu allégé en commençant à faire quelques acrobaties. C’était un moyen de me vider l’esprit un peu bizarre : car nous risquions quand même nos vies, au risque d’être transformés en morceaux de viandes éparpillés dans les airs à cause de la violence du vent. Le bouclier formé par une glyphe rouge et quelques cristaux de Lurhan nous offrit une belle protection, et avant que la dernière pierre ne retombe et que le sort ne s’estompe, je tendais ma main pour récupérer Lurhan. Au moins, nous avions pu arriver plus facilement qu’attendu dans les hauteurs. Un peu plus loin, se trouvait un ballon Turallien. Il portait quelques traces des terres de Yak T’el, de là d’où venait le groupe de Mamool Ja conduit ici pour rencontrer Seiseipa. Des nombreux instruments, allant de la pierre des vents aux carillons, formaient d’eux même de la musique quand les vents puissants tombaient dessus.

Ils n’étaient pas étranger aux rites qui emballaient les vents dans les environs, et de nombreux élémentaires des vents jaillirent autours de nous. Ils étaient particulièrement agressif et agité par tout les effets éoliens environnants, et nous progressions alors tout en repoussant tout les vents qui tentaient de nous trancher en morceaux. La foudre tombait de tout les côtés, quand Lurhan se mit à former des éclairs éthérés pour détruire aussi bien les élémentaires que les instruments afin d’affaiblir tout rituels qui accentuerait la présence des vents. Tout se serait bien passé, si une sorte d’explosion de vent ne nous avait pas propulser dans les airs un peu idiotement.
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Je parvins à mitigé ma chute, alors que ce pauvre Lurhan se cassa la figure sur des tonneaux et des poutres d’une tente que nous renversions ensemble. Nous relevant, recouverts de tissu, découvrant ainsi de nombreux Mamool Ja qui nous regardaient, quelque peu choqués de notre apparition soudaine aussi inattendue pour nous que pour eux. Ils étaient occupés à un rituel visiblement, mais ne semblaient pas sur le point de nous attaquer. Sauf les quelques membres des écailles rouges présents dans l’ensemble. Le Mamool Ja que nous avions vu plus tôt, cet étrange sorcier, conduisait un rituel en honneur de Seiseipa. Mais ce qui fut découvert, ce qu’ils tentaient de l’apaiser. Ils cherchaient ses faveurs et la paix de la bête, ce qui se passait vous vous en doutez bien, pas vraiment pour le mieux. Et alors que Lurhan tenta de nous faire apparaître en ami, nous pouvions tout deux voir ce que les Mamool Ja ne pouvaient pas : une sorte de masque flottant dans le vide, particulièrement effrayant, à côté du bois noir provenant de la Sylve-mère qu’ils utilisaient pour que les vents s’apaisent. Acceptant le rituel du chaman, Lurhan se dirigea alors droit vers le bois noir pendant que je surveillais une sorte de création de bois formant un oiseau inquiétant, où une énergie puissante se trouvait.

Alors que la musique reprenait, ainsi que quelques chants joyeux, Lurhan était sur le point de finir le rite quand soudainement, l’oiseau de bois prit « vie » - l’élémentaire à l’intérieur l’usait comme un corps, se déchaînait en propulsant plusieurs vents violents vers les civils, un premier Mamool Ja fut tué avant que je ne puisse intervenir pour protéger les autres. Joignant mes lames, je fus livré à un duel intense contre le mannequin de bois ayant comme prit vie à cause de l’élémentaire fou à l’intérieur. Il me fallut un temps pour le détruire, malgré de fines blessures, en faisant barrage de ma présence pour épargner les autres Mamool Ja. Lurhan de son côté avait faillit être happé par l’étrange créature aux allures de spectres des livres d’horreurs. Ce n’était pas du tout comme le Moindre Mal, qui n’était que les restes de la magie d’un Tural Vidraal.

Là, il s’agissait de quelque chose de bien plus sombre, de bien plus inquiétant. Un de mes éclairs lui évita le pire, jusqu’à ce qu’il ne brise le masque pâle qui flottait dans l’air. Ordonnant aux civils de partir, Lurhan donna quelques indications pour que tous s’échappent en vie, avant de tourner la tête en direction du Chaman. Il était parti vers le nid de Seiseipa, et risquait désormais sa vie, si la bête avait réellement été infectée par ce quoi que ce soit provenant de la Sylve-mère. Le bois noir avait disparut dans un amas d’éther bleuté se dissipant dans les airs. Définitivement, il y avait quelque chose de pas net là-dedans. Fonçant dans la direction du chaman dès que nous fûmes conscients que les civils retrouveraient leur ballon facilement. C’est un véritable déchaînement élémentaire face auquel nous étions livrés : des vents violents emportaient des pierres, des rondins, du bois dans tout les sens. Bloquant les hauteurs sans essayer de suivre les vents correctement, le chaman avait du effectuer un sort pour, dans les airs, suivre correctement la piste du nid. Tirant Lurhan pour bondir ensemble sur un grand rondin, et peu après son cri de surprise qui m’amusa légèrement, je dois bien l’admettre, nous nous retrouvions sur un énorme rondin, fusant dans les airs dans un chaos élémentaire intense. C’est pour ce genre d’instant parfaitement confus, que j’apprécie tant être aventurière, je dois bien l’admettre !

Lurhan fit de son mieux pour nous stabiliser, nous faisant suivre la piste du chaman à toute vitesse. Et ça aurait pu fonctionner encore mieux, si Seiseipa n’avait pas décidé de nous foncer dessus. Ainsi, notre premier affrontement se déroula dans les airs. Créant quelques cristaux, ceux ci détonnèrent un peu partout afin de repousser l’oiseau nous assaillant avec une férocité intense. Ma lame parvint à le blessé à plusieurs endroits, jusqu’à ce que je ne sois repoussé, me prenant une pierre dans les airs. Je vous passe les difficultés absurde entraînant un grappin, un peu de chance, et une situation absurde pour m’en sortir Mais Seiseipa recula quand il fut saturé par les cristaux de Lurhan. Ainsi, quittant le flot d’énergie élémentaire aériennes, le rondin s’écrasa lourdement au sol, bousculant un peu la terre et la boue, alors que Lurhan en bondit rapidement, encore particulièrement agité. Je parvins à le rejoindre, retrouvant le Chaman effondré au sol, aussi bien physiquement que mentalement : C’était une présence dans la Sylve-mère qui les avait envoyer ici secourir Seiseipa, et apporter sa force à Mamook.

Ils n’étaient pas venu créer cette folie qui avait formé un foutoir élémentaire pas possible. Pendant que je tenais tête à notre adversaire venu nous achever dans un amas de débris de navire turalien. Lurhan sauva la vie du Chaman, lui offrant des soins d’urgence, avant de me rejoindre. Je fus repoussé par un impact des vents intenses, pendant qu’il brutalisait ses ailes d’un coup de lame formant des feux violents. Blessées de nombreuses fois, la bête vacillait, nous saisissions alors notre chance d’en finir. Pendant que je harcelais la bête d’innombrables coups, c’est l’épée de Lurhan qui vient l’atteindre plein cœur. La torrent d’éther frappant la bête, la libérant enfin de son fardeau. Celle ci s’effondrant lentement, le gracieux oiseau de Ligaka titanesque sombrant, alors que l’étrange énergie noire disparaissait avec elle. Seiseipa vaincue, nous pouvions enfin nous reposer un peu, laissant le chaman retrouver tranquillement les siens pendant que les environs perdait son déséquilibre élémentaire, nous offrant enfin une nuit reposante. Alors même que nous sommes sur le point d’en finir avec le Règne Pourpre, quelque chose de sombre aurait-il lieu en Yak T’el ? J’ai bien peur qu’il nous faillit attendre encore quelques temps avant de découvrir les secrets des profondeurs de la Sylve-Mère, quand nous arriverons jusqu’à Mamook. Au moins avais-je le cœur plus léger, après avoir protéger des vies, une nuit de plus. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Message par Akayane » 25 avr. 2025, 00:09

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Vingt-deuxième entrée.
«L’œuvre de l’homme du cristal.»
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« Il y eu comme une grande vague de soulagement quand Mist déclara avec enthousiasme avoir retrouver la trace du Moindre Mal, et d’un des derniers effets actifs de ce sort. Le dernier morceau du totem s’y trouvait probablement, d’ailleurs, et nous étions tous conscients que ça pouvait signifier que les problèmes seraient enfin réglés : Le totem une fois scellé, les derniers échos du pouvoir de Savastta Anvu disparaîtrait en libérant les âmes coincées lors de son sort le plus puissant. Verso pensait clairement que ce dernier finirait par être scellé, isolé dans un coin perdu, et à vrai dire j’imagine aussi que ça pourrait être une solution. Du moins, tant que personne avec des intentions parfaitement malveillante ne décide soudainement d’aller le retrouver, isolé du monde, pour commettre de nouveaux méfaits en pensant bien faire avec des sorts aussi dangereux. Le Moindre Mal aurait du s’arrêter à la souffrance de ceux qui ont sacrifier leurs vies, au lieu de ça, ils finirent par être utilisés pour servir l’être qu’ils voulaient jadis détruire. Thanatos avait survécu, et bien des années plus tard, il était revenu en Tural.

Reste aux vivants de l’affronter, pour permettre aux morts de se reposer. Ainsi, nous étions bien conscient que l’Homme du Cristal, le Père de Mist, l’ancien détenteur du totem de Savastta Anvu, n’allait clairement pas se laisser dompter par nos désirs. Bien loin de là. Il lutterait jusqu’au bout, et c’est pour ça que Yuki allait tout faire pour respecter sa promesse : Celle de le libérer de son propre aveuglement, pour que tout ceux qui croyaient en lui puissent enfin reposer en paix. Et croyez moi, ça n’allait pas être de tout repos. Sessawa, Duoahanu et Mist nous attendaient un peu plus loin, voilant leurs nervosités par quelques conversations banales, alors que j’attendais Yuki pour les rejoindre. Pour une situation aussi dangereuse, le crépuscule me semblait plutôt clair. Rares étaient les nuages errant dans les cieux, comme s’ils n’étaient pas décidé à venir gêné ce qui allait advenir lors de notre affrontement. Verso se tenait auprès de Valska, les deux Xbr’aal ressemblant à une fille et son vieux père blessé, fumant la pipe en s’occupant de comment surveiller la Fournée pour que le Règne Pourpre ne gène en rien les Mobelins. Et puis, le Chaman d’hier, celui des écailles rouges, devait s’expliquer pour la folie élémentaire provoqué par Seiseipa grâce à ses incantations. Il n’y avait eu qu’une perte, un Mamool Ja malchanceux sous mes yeux, et pour ça il devait quand même rendre des comptes.

Nous quittions alors les lieux avec quelques signes de main, retrouvant Duoahanu et Sessawa. Mist fonça sur Yuki, j’ignore si elle était contente de le revoir ou si elle voulait simplement attraper Rine, considérant la chouette comme une sorte de doudou. Ainsi, nous avions l’air d’une fine équipe tout les cinq, progressant dans une ambiance rendue presque insouciante à cause de Sessawa et Mist. Au fond, ça m’allait, tout ne pouvait pas être qu’une sombre marche, focalisé sur un périple dangereux, après tout. Mais les premiers effets furent plutôt rapide à observer. Nous marchions depuis une vingtaine de minute, rejoignant l’emplacement repéré par Mist alors que le soleil s’éteignait paresseusement au lointain en mettant la cime des arbres en valeur. Soudainement, en arrivant proche de l’eau, les premiers effets surprenant jaillir. C’était bien l’eau qui était une grande source de force pour le totem. Peut-être jadis, Savastta Anvu était connecté à cet effet élémentaire.

Marchant dans les flots, de bien nombreuses silhouettes progressaient. Elles étaient trop nombreuses, et leurs formes étaient parfois identiques, comme des simples échos multiples de ceux qui furent offert au Moindre Mal. Nous marchions au milieu des souvenirs, ceux ci progressaient lentement, comme attirés par quelque chose. C’est en passant une sorte d’arche que nous découvrions l’inattendu. Des sortes de reflets de vieilles structures, en silhouette éthéré d’un cyan pâle, comme des dernières gravures fantômes présentes dans le réel. Nous progressions avec curiosité, comme si nous étions dans un vieux village Hanu-hanu. Peut-être était-ce même un morceau de Ok’hanu, il y à des années plus tôt ? Difficile à dire, en tout cas, les Hanu-hanu étaient nombreux. C’est là que je me disais que nous allions peut-être vaincre Thanatos sous peu. Mist agitait mon épaule et celle de Yuki, et nous nous regardions idiotement en réalisant les effets néfastes dans les environs : Rester ici, c’était risquer de se perdre mentalement, et de croire que nous étions des années plus tôt ! Utilisant son petit cristal, celui de sa mère, Yuki se mit à chanter. C’était un des chants apaisant dont il avait le secret, celui libérateur qui permettait aux gens de sortir de transe de la sorte, d’un contrôle involontaire. Mist lui offrait un certain contrôle sur le Moindre Mal, et nous fûmes rapidement libérés de cette emprise.

Revenant à nous, ce ne fut malheureusement pas du goût de nos hôtes, mais nous avions un nom : Bavalawe. Nous vivions les derniers instants de Bavalawe et des héros sacrifiés au Moindre Mal. Ainsi, sont fantôme se pensant encore à l’époque de Thanatos allait désormais tout faire pour essayer de recréer le même effet, espérant vaincre une bonne fois pour toute son vieil ennemi. Mais puisque Thanatos n’était absolument pas là, je ne voulais même pas imaginer sur qui tomberait les effets de son sort s’il arrivait à son terme. D’un coup, plusieurs esprits de Hanu-hanu ayant jadis été tués par les serviteurs de Thanatos, se dressèrent, en nous prenant encore pour ses suppôts. Leurs corps étaient formés à partir de l’argile de la rivière, formant des golems aux armes de bois. Nous progressions en les brisant, les éliminant les uns après les autres en évitant les reliefs éthérés pour ne pas que nos esprits ne replongent. Ce que Sessawa ne cessait de faire, visiblement, au vu de la colère de Mist. Libérant le passage en vitesse, quittant les illusions et les reflets, cela nous conduisit à mettre les pieds dans l’eau, littéralement.
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Les bottes au niveau des flots, nous contemplions ceux ci particulièrement agité. Les eaux ondulaient en formant des effets surprenants, montantes et descendante, créant un grand cercle à l’aspect quelque peu poétique. Nous progressions tous au milieu des flots tournoyant, créant que quelque chose se cachait à l’intérieur de l’éther qui animait les lieux. Mist fit de son mieux pour arracher cette présence, surtout au vue de l’infect effet du néant qui s’en dégageait, pendant que nous contemplions les quatre silhouettes. Il s’agissait des quatre héros, les quatre compagnons de Bavalawe qui avaient sacrifier leurs vies. Chacun avaient été retrouvés dans un cristal greffé à une grande bête que nous avions affronter. L’Endeuilleur, le Maip, le cadavre réanimé de l’énorme Matamata, et même le Xbr’aal avec son Orchestrion. Yuki dissipa leurs reflets, devenant de la brume bleutée, craignant qu’ils ne soient l’objectif du sort en préparation de Bavalawe, mais un rire rauque se fit entendre. Un démon affreux jaillit alors, accompagné de plusieurs Ahriman. Ils tenaient un étrange artefact, les symboles de Nocta Ombra gravés dessus. C’était la dîme d’éther, l’artefact qui permettait à Vermeille de récupérer l’éther, et ils comptaient bien prendre celui du sort de Bavalawe. Yuki fonçant vers l’artefact, tranchant les deux Ahriman le retenant, ce dernier fit de son mieux pour briser l’artefact en le saturant de flammes.

Mais de notre côté, la catastrophe se déroula alors. Le chambellan de Vermeille était particulièrement puissant, il me repoussa Rine et moi, et évoquant que nous étions un de trop, attira Sessawa à lui pour le transpercer. La blessure était mortelle, même de là d’où j’étais je pouvais voir qu’on ne pouvait revenir d’un pareil coup. Libérant le corps de Sessawa au sol, Yuki eut un dilemme : Après avoir briser l’artefact, due à sa soudaine colère en voyant ça, il pouvait tenter le tout pour le tout et chercher à sauver Sessawa, ou empêcher le démon de potentiellement tuer Rine ou moi. Il fit son choix, et nous frappions ensemble pour détruire le chambellan, noyé dans les flammes et la foudre après quelques frappes bien ajustés. Il se moqua, dans son agonie, cherchant à nous faire douter. Et tandis que le dernier Ahriman disparaissait, chassé par Duoahanu et son éventail immense, la scène de Sessawa fut particulièrement blessante. Le pauvre Shetona voulait protéger Kozama’uka, Tural même, il avait faillit sombrer dans les ténèbres du Règne Pourpre, mais s’en était arraché. Il sourit, nous faisant promettre de les arrêtés, et vint s’éteindre dans les bras de Mist avec qui il avait développé une profonde amitié. Laissant Duoahanu repartir vers la Fournée avec le corps de Sessawa, pour que Verso récupère son jeune protéger, il nous fallait poursuivre.

Arrêter Bavalawe, récupérer le dernier totem, il ne pouvait en être autrement. Mist, sombre, marchait devant nous. Traversant les derniers eaux, où des bulles cyans flottaient un peu partout, donnant aux environs un aspect mystique des plus merveilleux. Mais la beauté des environs, de l’îlot floral où le rituel avait eut lieu il y à des années de ça, et là où il voulait en faire usage de nouveau. Des fragments de cristaux flottaient un peu partout, errant dans les airs doucement, alors que nous faisons face à Bavalawe. L’ancien Tonawawta, conscient qu’il manque une personne au rituel, vu que Duoahanu à été renvoyé vers la Fournée, nous fit face. Il avait l’air majestueux, dans sa magnifie tenue Turalienne, bien que tout son corps ne soit qu’une nuance de cyan et d’orange. Il tenta de convaincre Mist, sa fille, de l’aider à en finir, mais celle ci lui hurla dessus. Elle déversa sa frustration d’avoir vu tant de gens bien périr à cause de lui. Jusqu’à ce que Yuki ne parle à son tour.

Lui faisant ouvrir les yeux. Bavalawe n’en revenait pas. Nous brisions les sentinelles des bois qu’il avait convoqué, les esprits habitants des corps de bois et d’argiles ne furent pas aisé à vaincre, mais cela permit à Bavalawe de réalisé jusqu’où il était aller. Offrant le dernier fragment du Totem à Mist, ils étaient sur le point d’en finir, de détruire le Moindre mal une bonne fois pour toute. Tout en murmurant à sa fille qu’il allait retrouver sa mère dans la Mer des étoiles. Mais intervint alors Vermeille. Le démon, conscient de la destruction de la dîme, avait amené le Viera pâle. Le Maître du Règne Pourpre était encore plus livide, enchaîné, il était devenu un serviteur involontaire de Nocta Ombra alors qu’il avait été envoyé ici au nom de Thanatos. Quel cruelle ironie pour ce monstre. Récupérant une partie du Moindre mal, tout le reste fut propulsé à l’intérieur de Bavalawe. Il hurla, sans cesse, de frustration, de peur, tandis que Vermeille disparaissait avec son pantin dans une brume sinistre. Et nous nous retrouvions face une parodie du corps qu’avait Savastta Anvu. Un Netzach de Tural, une sorte de quadrupède des bois immense avec des branches et des feuillages sur le dos. Les Netzach sont généralement verdoyant, mais lui était cyan et orangé, signe de son changement en Tural Vidraal.

Heureusement ce n’était qu’un fragment de l’ancien être dont la force fut offert au totem, où je ne pense pas que nous aurions pu le vaincre. Fonçant en avant, Yuki fut noyé dans une vague d’éther pendant que je tendais de le perturber. Il faillit être médiatement tué, si Mist ne l’avait pas arraché de là, se retrouvant blessé, au sol. Faisant barrage de mon glaive, je fis de mon mieux pour le tenir, malgré l’agitation de la végétation à son contact. Jusqu’à ce que Yuki, malgré son état, n’intervienne. L’explosion provoqué par l’éther ardent libérant les branchages et les feuillages, dévoilant le cristal où Bavalawe se trouvait. Yuki avait juré de le libérer, et il le ferait. Soutenu par ma Réminiscence, frappant sans cesse avec une violence inouï, il frappa au cœur du cristal pendant que Mist purgeait les environs en utilisant le troisième fragment du totem.

Vacillant lourdement, le corps du Netzach s’effondra au sol. Libérant Bavalawe. Ce dernier fit quelque pas avant de chuter sur les deux genoux. Il pu avoir un dernier instant avec sa fille, avant de disparaître. Mist avait tant perdu, tant subi. Elle méritait du repos, beaucoup de repos, avec ceux qui lui reste. Quant à moi. Il me reste une seule bataille. Un seul combat à mené en Kozama’uka : Retrouver le maître du Règne Pourpre. Et le détruire. Arracher le pantin des griffes de Vermeille. Et faire disparaître les derniers échos du Moindre Mal, qui auraient du rester des années en arrière, uniquement des souvenirs. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Message par Akayane » 26 avr. 2025, 23:45

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Kozama'uka, dans les terres de Tural.

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Vingt-troisième entrée.
«Que le Règne Pourpre disparaisse.»
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« Il était grand temps d’en finir. La mort de Sessawa avait créer une atmosphère particulièrement anxiogène auprès de ceux ayant prit tout ce temps à pourchasser les échos du Moindre Mal. Maintenant que le totem était enfin réuni, Mist le contemplait avec une amertume certaine. Elle avait tant perdu : des années de vies, des proches, tout ce qui la raccrochait à son quotidien et même certains qui s’en approchaient. Mais Duoahanu et Verso étaient encore là, auprès d’elle. Ce n’était plus à elle de défaire définitivement le Règne Pourpre, mais bien à la Légion de l’Aurore. Les défenseurs de Tural. Bien entendu, nous allions y mettre le bout de notre nez, après tout, c’est toujours ce qu’on attends d’aventuriers téméraires ! Cette fois, ce qu’il restait du Règne Pourpre n’allait pas être bien difficile à atteindre : ils se cachaient dans les ruines au nord de la Fournée. Au vue des effets provoqués là-bas, ils furent plus que visible des Mobelins quelque peu inquiétés par la présence des sorciers sur place. Depuis la perturbation provoqué par Seiseipa, l’ambiance était à la crainte de la catastrophe.

De mon côté, j’étais plutôt focalisée à l’idée d’arrêter enfin les malheurs de s’accumuler pour les locaux. Kozama’uka avait eut son lot de problème issue de ses maudits brigands bien trop ambitieux, et du pouvoir d’une bête morte depuis longtemps. Tout ce qui restait était entre les griffes d’un démon, Nocta Ombra c’était joué des malheurs d’une peuplade incertaine. La peur à cet effet : Au fond, quand tout le monde se met à craindre que les fondations de leurs foyers ne s’effondrent, on peut s’attendre rarement à des comportements rationnels. Ils voulaient briser et reconstruire, avant que tout ne s’effondre de soit même. Pendant notre courte journée de repos, tout ce que je voyais autours de moi était des visages focalisés. Valska, une des premières victimes du Règne Pourpre, aiguisait sa hache tout en me portant un regard. J’étais aveugle, car j’aurais du comprendre que la profonde haine qui se trouvait au fond de sa pupille ne m’était pas destinée. Elle s’accusait certainement de la mort de son père, Othern, au début du conflit. Je ne pouvais réellement trouver les mots pour la réconforter, pour essayer de briser cette colère au risque de l’enflammer plus encore. Tout ce qui pouvait être espérer, ce serait qu’elle ne fasse pas un acte de défiance final envers le Viera pâle, quitte à y perdre sa vie. La Légion de l’Aurore frapperait, sous la supervision d’un Verso se déplaçant à peine avec une béquille.

Et nous, aventuriers, servirons de pointe de lance pour arrêter définitivement le sorcier devenu marionnette de celui qu’il pensait pouvoir manipuler. La nuit qui tombait me semblait identique à celles vécue les premiers jours en Kozama’uka quand nous sommes arrivés, il y à un peu plus d’une Lune de ça. Il pleuvait, autant que ce soir, et je trouvais ça plutôt poétique alors que les pétales des fleurs étaient entraînés dans tout les sens. Nous finissions sous le même ciel que tout avait commencé, et après une brève discussion avec Lurhan, il était temps de partir. Quittant rapidement la route, les Mobelins nous offrirent quelques encouragements, craintif de comment cette histoire pourrait finir. Après tout, ils subiraient des conséquences en cas d’échec, j’en ai bien peur. Passant au dessus d’une butte d’herbe et de terre après avoir parcouru la grand route un temps, nous retrouvions les forces de la Légion de l’Aurore.

Verso donnait ses indications en se tenant à sa béquille, sous l’écoute d’une Valska attentive, mais on pouvait voir à quel point ils étaient tous tendu. Silk, Othern, Sessawa. Tous étaient de la même troupe, avec des liens puissants forgés par des années de confiance. Ils avaient survécu à beaucoup de chose, et désormais, ils étaient des noms mit au passé. Des gravures. Je ne pouvais que comprendre cet impression, et quand il fut donner l’ordre de marche par Verso, l’humeur ne s’améliora pas. Pas tant qu’ils ne pourraient pas agir pour que leurs esprits soient occupés par bien plus importants. Les problèmes advinrent plutôt rapidement. Nous pouvions voir les ruines Yok Huy plus au nord, celles ci ayant quelques pulsations sinistres que Lurhan identifia clairement comme la présence du Néant. Nocta Ombra avait définitivement déposé sa griffe sur les survivants – s’il restait des survivants, à ce moment, c’était moins en moins certains. Des ombres de chaînes tombaient un peu partout, comme si les chaînes n’avaient laissés que le reflet de leurs ténèbres, où parfois nous pouvions y voir les silhouettes des membres du Règne Pourpre.

Comme s’ils étaient coincés ici désormais, et à jamais. Valska tenta de remettre ses troupes en ordre, jusqu’à voir son propre père, Othern, murmurant un « Détruisez les » quelque peu rauque avant de disparaître. Difficile de savoir s’il s’agissait de simple d’écho ou de bien pire, mais un soldat se mit à fuir, paniqué. Formant un effet merveilleux, délicat, Lurhan offrit un peu d’espoir dans une lumière blanche créant quelques flux touchant les soldats les uns après les autres. Dans l’obscurité et sous la pluie, c’était magnifique à voir, et ça allait aider quand le piège nous tomba dessus. Arrivés devant les arches de pierre formant le passage, des lueurs mauves ondulantes ici et là. Un instrument joua une note si fortement que je me mis à grincer des dents. Une voix convoqua de nouveau la dîme d’éther. Et plusieurs glyphes prirent vie.

C’était un piège ! Soudainement, elles se mirent à capter l’éther environnant, cherchant à nous ponctionner. Plusieurs nuages d’obscurités jaillirent dans tout les sens, passant un peu partout. Une soldate malchanceuse fut traversée lentement, et ressortie de son nuage, totalement desséchée. J’envoyais plusieurs parchemins pour scellés les glyphes, un héritage du Kurai Yoakke, afin de bloquer l’afflux des glyphes. C’était à peine suffisant, les sorciers de la Légion de l’Aurore finissaient le travail, et je mettais en sécurité les soldats. Jusqu’à ce qu’un de ses nuages ne me touche. Le coup de fatigue était phénoménal. Au sol, haletant, je cherchais à boire ma potion d’éther tandis que les cristaux propulsés par Lurhan dissipèrent le sort. Heureusement pour moi, je dois dire, sinon j’aurais été aussi desséchées que les autres. Tandis qu’il agitait une sorte de fouet en propulsant les cristaux, il fini par m’aider à me relevé en m’offrant un peu d’éther. Les blessés survivants furent mit en sécurité, et les plus courageux suivent Valska dans cette sinistre ambiance. Plusieurs se dirent qu’il fallait être fou pour traverser les arches, où de nombreuses chaînes tombaient.

Je sentais la haine de Lurhan monter, son dégoût envers nos adversaires, en voyant que les membres les plus faibles du Règne Pourpre avaient été tous abandonnés au sol, desséchés, leur éther volé. Et ceux qui avaient pu survivre aux modifications éthérés du Moindre Mal étaient devenu des monstres. Pâle, au sang noir, et aux yeux d’un mauve vive, ils jaillirent en débutant une bataille intense aux portes des ruines. Les coups tombèrent sans cesse, les épées s’entrechoquaient entre les combattants de la Légion de l’Aurore, et ceux qui n’étaient alors que des simples brigands. Lurhan progressait pendant les combats violents, un flot de brume dans le dos, jusqu’à former une faux avec cette obscurité.
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La pointe de la faux frappa en plein dans le glyphe, dévorant son éther, et ouvrant en grand l’accès dans un choc intense. Je finissais de repousser deux adversaires, tranchés par ma lame, en me tournant vers Valska. La Xbr’aal rugit que les siens protégeront le passage, et que nous pouvons aller affronter le Viera pâle. Fonçant dans un enfer de chaîne, installées un peu partout, celles ci avaient du être disposées depuis fort longtemps par les adorateurs de Nocta Ombra. Le Règne Pourpre n’était définitivement qu’une façade. Bien entendu, ils avaient eu pour objectif de servir les intérêts de Thanatos, mais où était-il désormais ? Avait-il encore la moindre emprise ? Visiblement, en rien. Lurhan essayait de s’apaiser, difficilement, alors que nous progressions en quittant les échos de la bataille que nous venions de traverser, armes en main. Jusqu’à atteindre le sanctuaire où les chaînes se réunissaient. C’est là que le Ketzukoal aurait du terminé, on pouvait le voir sur les différents parchemins, les sorts peints par les quelques escales enchaînés qui œuvraient, encore dans leurs tenues du Règne Pourpre, sale et déchirées.

L’oiseau ayant été détruit, ils n’avaient pas pu trouver quoi que ce soit pour remplacer la bête. Peut-être est-ce pour ça que Vermeille à quitté Kozama’uka, finalement. Un vieux Tonawawta, un sorcier, se tenait à côté de l’artefact, protéger par un Livre démoniaque – un énorme livre flottant avec un démon en sortant. Pendant que j’affrontais le livre, Lurhan fit de son mieux pour arrêter le catalyseur de la dîme. Autant pour arrêter définitivement les ponctions dans le secteur, que pour empêcher cet éther d’être utile à Nocta Ombra. Le sorcier aurait du périr quand sa gorge fut tranché par la lame de Lurhan, et tandis qu’il installa ses chaînes autours de l’artefact pour le contenir, le Tonawawta qui cherchait à le séduire avec des promesses de puissance, se contentant de se relevé. Visiblement, ses blessures tombaient sur les membres du Règne Pourpre lié à lui, mourant ou souffrant à sa place. Je fus de mon côté expulsée contre une pierre de l’arche par mon adversaire. Vaincre le livre démoniaque fut d’une difficulté inouïe. Il était vif, puissant, et malgré la douleur cuisante, arrêter de courir signifiait sombrer dans un bombardement de sort. Jusqu’à ce que mon glaive ne tranche le livre, puis ne se plante dans la tête du démon. Il ne resta plus rien quand la foudre fini avec lui.

L’artefact brisé par la lame de Lurhan, il fit de son mieux, cessant d’écouter les jérémiades du sorcier suppliant, finissant par scellé entièrement le pouvoir contenu à l’intérieur. Il fallait être happé à son tour, désintégré comme le Tonawawta qui tenta d’empêcher ça, mais Valska arracha Lurhan de l’artefact se refermant soudainement, coincé par les chaînes. Bien que blessés, confus, la Xbr’aal nous évoqua clairement la nécessité d’aller en finir. Progressant avec nos potions de soins, laissant à la Légion de l’Aurore le soin de s’occuper des pauvres bougres autour de nous. Continuant vers les hauteurs, le ciel était incroyable : les échos du Moindre Mal, souillés, flottaient en un cercle parfait tandis que l’influence de la dîme d’éther, désormais totalement brisé, avaient des morceaux flottant un peu partout, se dissipant lentement.

Partout, les chaînes tombaient, s’effondrant maintenant qu’il ne restait plus rien liant les maléfices. Rien de plus que le Viera pâle plus loin. Les deux gardiens Hanu-hanu firent de leur mieux pour nous arrêter, alors que je pourfendais mon adversaire d’un grand coup de glaive plein cœur, Lurhan se débarrassant du siens en formant un bâton avec son étrange fouet éthéré. Propulsant deux sphères éthérés vers les gardiens, celui que j’avais pourfendu s’écrasa, et le second pu être vaincu par la lame énorme de Valska. Passant à côté de leurs carcasses, progressant à toute vitesse sur les escaliers. Nous arrivions enfin au sommet, en face à face avec le Viera pâle. Il flottait dans les airs, les derniers morceaux du Moindre Mal flottant dans les airs dans une spirale parfaite. Comme des innombrables petits cristaux écarlates, alors que l’éther du Tural Vidraal avait été souillé par le néant. C’était tout ce qui restait hors du totem, et nous devions le détruire, mais nous fûmes tout les trois écrasés lourdement par une pression du néant fantastique. Pendant que nous gisions au sol, le Viera terminait son déclin : il était le dernier sacrifice, son corps se désintégrait alors qu’il maudissait tout le monde. Vermeille, nous, tout ceux l’ayant empêché de trouver un moyen de « Vaincre la mort » pour Thanatos. Ce qui resta de lui était un cristal, sa silhouette visible à l’intérieur, tourmenté par son échec.

Et ce cristal écarlate se trouvait dans le torse d’un important Apollyon. La bête avait vue sa carapace noirceur et être irisé de traits écarlates. Il fut notre dernier adversaire, et pendant que Valska empêchait les derniers gardiens du Règne Pourpre, tous brisés par leurs conditions, ce fut à Lurhan et à moi de le défaire. Nous foncions vers lui, nos deux armes parées par ses énormes griffes en créant de nombreuses étincelles fusantes un peu partout. Plusieurs fois, les impacts se firent, et malgré les blessures infligés, il nous mit à terre presque aisément en forçant sur les impacts. Soignés légèrement par deux cristaux blancs convoqués par Lurhan. Je fis de mon mieux pour lui donner une ouverture, et il brisa en partie le cristal. Il était sur le point d’être enfin brisé, de nous débarrasser enfin de ce maudit serviteur de Thanatos, déclarant avoir vaincu la mort. Pour en finir, Lurhan décida de former de nombreuses chaînes pour briser le cristal. Ma réminiscence lui permet d’agir, mais je reçu une blessure sérieuse au flanc. Tombant de haut, j’aurais pu me cassé quelque chose si Verso ne m’avait pas rattraper. Valska frappant de sa lame le cristal enchaîné, ça donna la force à un Lurhan en souffrance intense, de broyer définitivement le cœur de l’Apollyon.

Vacillant en l’air, le cristal brisé, l’éther du Moindre Mal s’estompa enfin dans les environs. Se dissipant doucement en de nombreuse perles de lumière. Malgré la fine pluie qui tombait un peu moins maintenant, tout ceux dans les ruines contemplèrent les cieux. Les trous dans les nuages se mêlaient aux derniers cristaux, symbolisant la fin de cette lutte. Le Règne pourpre à disparut, emportant avec lui, les échos du Moindre mal. Plus personne dans le présent, ne souffrirait tristement des actes désespérés du passé. Et je lui souhaite. Tout ceux comme Mist ou Valska ayant du tant offrir, pourront peut-être espérer une vie plus paisible. Plus tranquille. Mais nous, aventuriers. C’était donc le moment de quitter Kozama’uka. Car une nouvelle tâche nous attends : Convoqués en Urqopacha. Il est temps de retrouver celui qui se surnomme lui même, l’Héritier de la Calamité. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 27 avr. 2025, 18:55

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Urqopacha, à l’Ouest du Yok Tural.

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Vingt-quatrième entrée.
«Résurgence du feu vivant.»
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« Il ne fallut que peu de temps pour rejoindre Urqopacha. L’écho de Worlar restait un endroit fantastique, et les quelques Yok Huy que nous connaissions semblaient ravi de nous revoir. J’avais pu dormir dans le chariot nous menant en place, tiré par deux Alpaga des plus charmants. C’est toujours surprenant d’ouvrir les yeux, et de se rendre compte que les grands arbres et autres broussailles de jungle de Kozama’uka furent remplacés par les montagnes immenses et lointaines d’une toute autre terre. Urqopacha, j’avais déjà passé tellement de temps dans ses montagnes, et je ne pensais pas les revoir aussi vite. Mais nous n’y étions pas pour si longtemps, et pour une affaire urgente : ça y est, l’Héritier de la Calamité à été retrouvé. Une créature née du feu de Valigarmanda et qui fut choisie comme raison d’adoration de la part de quelques Pelupelu pensant qu’ils auraient besoin de la force de la Calamité pour que Zoraal Ja, alors dans sa quête d’ascension, ne gagne des forces. Les évènements du dôme et la trahison du prince fit perdre les intérêts des rares adorateurs et la créature avait disparue, elle, ainsi que Ugunnomo, le Yok Huy bien décidé à reprendre du terrain sur ce qui était jadis, entre les mains de son peuple.

C’est Nablu, la fille de Yopli, nos amis Pelupelu, qui vinrent à notre côté. La jeune Nablu, toujours en possession du Bâton du Berger, la puissance arme domptant les flots, restait attentive depuis longtemps à son retour. Kellipili, un Tonawawta de la Légion de l’Aurore, un des amis de Verso d’ailleurs, s’offrit de surveiller la jeune Pelupelu et de nous aider à en savoir plus sur les problèmes causés par l’apparition du Feu vivant. Et soudainement, au Nord-Est de l’écho de Worlar, jaillit une vague de feu immense partant vers les cieux, se mêlant à la silhouette de l’héritier de la Calamité. Il semblait être parti, mais quoi qu’il ait provoqué sur place, il nous fallait découvrir quels étaient les ennemis que nous allions devoir subir maintenant que nous sommes arrivés pour aider les locaux. Ainsi, retrouvant Kellipili et Nablu. C’est Yuki et moi qui étions bien décidés à mitigés les problèmes bien avant que quiconque ne soient en danger : quitte à être sur place, on pouvait être utile, et ça, c’était quelque chose de particulièrement précieux à mes yeux. Sur le point de quitter la ville, l’après midi me semblait alors plutôt admirable.

Le ciel était de toute beauté, d’un bleuté penchant vers le cyan particulièrement paisible, mettant tant en valeur les montagnes environnantes. Nous contemplions les passages montagneux en quittant l’écho de Worlar, alors que l’heure de route à travers les pierres et la contrée, nous sembla particulièrement paisible. Plusieurs Yok Huy passèrent autour de nous, nous saluant au passage avec enthousiasme et lenteur. Ils œuvraient comme au quotidien, conscient qu’il ne se passait rien de spécifique si ce n’est cette grande colonne de feu. Voilà qui était plaisant, après avoir parcouru des contrées où les locaux étaient nerveux précisément à cause du feu et de l’ambiance flamboyante, là, nous nous retrouvions enfin avec un peu de tranquillité. Un groupe d’aventurier écoutait un Yok Huy leur parlait d’histoire, de légendes. Le Roegadyn de leur groupe faillit tombé sur un Lalafell qui se mit à hurler en voyant ça, ne manquait pas de me faire rire.

Comme notre balade ressemblait à une marche tranquille d’un petit couple vagabond, bien que j’étais encore sonnée de ma dernière bataille contre le Règne Pourpre, il faut bien l’admettre. Retrouvant au bout de notre voyage, Kellipili et Nablu, ceux ci furent bien heureux de nous revoir après tout ce temps, et nous progressions vers Naryor Gorna, le territoire affecté par le feu de Valigarmanda, bien envieux de découvrir la raison de la colonne de feu. C’est là que Yuki se sentit de moins en moins bien. Il avait l’impression que quelque chose voulait se mettre à brûlé à l’intérieur de son esprit, se focalisant pour ne pas soudainement prendre feu.

Il nous offrit des protections éoliennes, avec l’aide de Rine, mais j’étais triste de le voir ainsi. Un appel à l’aide se fit entendre peu après avoir aider Yuki à s’en remettre, tandis qu’une caravane semblait en flamme. Deux chariots effondrés au sol brûlaient, un Pelupelu inconscient coincé sous un chariot tandis qu’un Yok Huy tout tremblant était au milieu du feu. Pendant que Rine et Nablu éteignaient le feu, je m’occupais avec Kellipili de sortir le Pelupelu coincé hors de là. Voir le visage de Kellipili essayant de soulever le chariot était presque comique, mais au moins nous avons pu le sortir de là. Pendant que Yuki était occupé à arracher le Yok Huy des flammes, nous finissions de mettre les Pelupelu en sécurité alors que le feu avait fini par s’éteindre. C’est là que le géant nous montra la grande curiosité qui allait nous guider le long de notre mission : une sorte de blob de flamme. Ce dernier était recouvert de croûtes de pierre ondulante, mais ne réagissait pas comme un pudding. Il ne s’agissait visiblement pas d’une créature du néant, mais d’une sorte de création du feu de Valigarmanda. Néanmoins, il était beaucoup plus calme, stable, et nous doutions avec une brève étude que quelqu’un était responsable de son état de stagnation.

Qui ? Ça, c’est une question qui perdure, mais dans l’instant nous avions d’autres Coeurl à fouetté, puisque la gelée de lave semblait vouloir nous guider quelque part. Ainsi, pendant une quinzaine de minutes, nous traversions les recoins les plus dangereux de Naryor Gorna, espérant être conduits là où la colonne de feu avait prit vie. C’était très confus comme possibilité, mais qu’à cela ne tienne, au moins, il y avait un côté très aventure au milieu d’un volcan ! Progressant ensemble à travers le territoire ardent, bondissant sur quelques plateformes créer par les flots propulsés par Nablu, nous avions fait réellement en sorte de créer un passage rapide afin de progresser droit vers une sorte de cratère bien plus loin, échappant aux flammes parfois de justesse.
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Le cratère se trouvait un peu plus loin, mais des bruits puissants se firent entendre, donnant l’impression que quelque chose était propulsé dans un choc intense. Des pierres noires, calcinées, jaillirent partout en s’effondrant un peu partout. Il fallait que l’accès en soit pas condamné par ses maudites pierres, tandis que des sortes de petites créations de roches volcaniques formée d’une grosse tête et de deux petites jambes, nous fonçant dessus en nombre. Je tranchais tout les petits golems qui fonçaient vers Nablu, tandis que certains se mirent les uns sur la tête des autres pour créer une colonne surprenante vers le ciel pour se laisser tomber et atteindre Yuki. Ce dernier, avec Rine, repoussait et brisait les pierres, avant de se prendre le coup de tête le plus inattendu qui soit. L’aidant à se relevé, nous progressions rapidement en échappant aux pierres qui coupaient le passage derrière nous, tandis que nous arrivions enfin au cratère. La gelée de lave ondulait, nous laissant des étranges sensations d’agitation – celle ci communiquait en diffusant ses émotions de façon inattendue, et pendant que nous descendions doucement en explorant un instant, la gelée quant à elle, fait ressortir du sol le cœur du problème. C’était précisément ça qui avait provoqué la colonne de flamme : une sorte de Croc.

Un Croc de lave planté là, pour diffusé de l’éther de feu dans le sol encore et encore, et l’étendre. Difficile de savoir pourquoi l’héritier de la Calamité à installé ça là, pour l’instant, mais le Phoebad immense et flamboyant qui jaillit juste à côté donnait clairement une importance à ce lieu, créant des flammes un peu partout. Yuki fonça droit vers le croc, essayant en urgence de bloquer son éther et de comprendre comment l’arrêter, malgré la présence encore des petits golems de pierre gênant se trouvant juste devant. Alors que Phoebad était sonné par mon premier assauts, les éclairs ondulant un peu partout autours de lui en le paralysant, ça me laissa le temps d’envoyer mon glaive joint dans un mouvement circulaire vif. Tranchant les assaillants ayant prit Yuki à revers, ça lui permit d’atteindre le croc et de comprendre qu’il devait l’éteindre. C’était le seul moyen de l’arrêter. Formant une sorte de zone avec les vents, coupant l’accès à l’éther vers le Croc, ce dernier se mit de plus en plus à étouffé. Quelque chose lui parlait, mentalement, cherchant à le convaincre d’accepter ce pouvoir plutôt que de l’éteindre.

Tandis que je finissais par percé le Phoebad, remplaçant son visage pas un grand trou béant quand mon glaive le brisa par la foudre. Yuki venait d’éteindre le Croc, le laissant fumant légèrement, se brisant à certains endroits. Au moins, notre mission était dans les faits déjà en bonne partie accomplie, et nous contemplions après un instant à observer, la gelée de lave. Elle s’agitait, comme appelant à l’aide, jusqu’à ce qu’une énorme pince ne jaillisse pour la saisir. Nous aurions pu quitter les lieux, l’abandonner et se contenter de notre fin de mission, mais Yuki semblait s’être attaché au curieux petit être de lave. Fonçant vers les hauteurs, cherchant sa trace de façon un peu alarmé, Yuki se cassa la figure en réalisant qu’il avait oublié Nablu derrière, un peu surpris. Dès que nous fûmes réunit, laissant le croc tomber en poussière derrière nous, nous poursuivions notre route en vitesse en suivant une sorte de tranchée dans le sol, là où la pince avait traînée la pauvre gelée de lave paniquée.

Progressant au milieu de quelques grondements de terre intense, voyant des pierres volant un peu partout dans des chocs puissants. C’est en approchant enfin de la créature, visible à peine au loin avec une lumière chaude. C’était cette entité qui était née du pouvoir du Croc : Peut-être était-ce ça l’utilité de tels Crocs ? Créer de telles entités ? Et soudainement, il souleva un mur de feu pour être en paix, tandis qu’il faisait ce qu’il voulait bien faire de la gelée. Attirés par les feux intenses, des bombos jaillirent vers nous, ayant tendance à exploser un peu partout quand ils étaient repoussés. Yuki ouvrit le passage à Rine, jusqu’au mur de feu, celle ci créant un grand passage pour nous faire passer.

Mais le bombo qui explosa non loin de Yuki l’envoya valser au sol. Le redressant rapidement, il en fallut de peu avant que le mur ne se referme derrière nous, avant de finir en face de la créature : C’était une sorte d’immense Acarus fait de flammes, celles ci ondulantes le long de sa carcasse imitant bien la chitine des bêtes, sortant du mur de flamme comme un prédateur qui quitte sa cachette. La gelée n’avait pas été détruite, elle se contentait d’avoir peur derrière nous, alors que Nablu utilisait le bâton du berger pour empêcher le mur de feu de se refermé sur l’eau. Pendant que Kellipili et Nablu retenaient les flammes, Yuki et moi œuvrions de concert en des frappes coordonnées, esquivant et frappant sans cesse ensemble pour créer une faille. Nous nous acharnions, malgré les coups et les blessures d’une bête usant de ses pinces et de son dard monstrueux, le feu réagissant à ses appels, jusqu’à ce qu’une faille dans sa carapace ne soit parfaite pour se débarrasser d’elle. Yuki pu planté son glaive, brisant définitivement l’Acarus de flamme vivante, s’écrasant sur le côté lourdement. Pendant que nous reprenions notre souffle, et que Yuki se soignait, Nablu apaisait les environs avec les eaux du bâton du berger. Nous nous posions alors de nombreuses questions : Quels sont les intentions de l’héritier de la Calamité ? En tout cas, maintenant qu’il est de retour, c’est notre chance pour en finir avec lui. Définitivement. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 29 avr. 2025, 19:00

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Urqopacha, à l’Ouest du Yok Tural.

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Vingt-cinquième entrée.
«Des adorateurs inconscients.»
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« Il faut toujours que certains en fassent des tonnes. Dès qu’il y à une possibilité de « pouvoirs supplémentaires », certains décident que soudainement, c’est le bon moment pour devenir parfaitement barge. Mais pour ceux dont il s’agit de dompter quelque chose d’aussi compliqué à vivre que la notion de la mort, alors certains y voient des raisons de ne plus avoir peur. De ne plus souffrir. C’était ce qui avait bercé les membres du Règne Pourpre pendant un temps : le principe de se battre à cause de la peur. Et ce que Ugunnomo offrait, ce n’était là que la sombre continuité des desseins de Thanatos. La différence étant que le Yok Huy était bien plus à l’écoute des autres, et qu’il avait envoyé un de ses prélats préparer le terrain pour un « Rituel d’appel » afin de montrer qu’ils pouvaient faire quelque chose pour rattraper la mort. Et quand ils se servent d’une vieille bâtisse de l’écho de Worlar pour leurs méfaits, c’est encore plus inquiétant.

Visiblement, Ugunnomo avait décidé d’agir et de frapper fort, mais nous avions été prévenu par un message envoyé par Yopli, ayant repéré leurs tentatives quelques temps avant qu’ils ne s’y préparent. La lettre ayant eu un peu de mal à advenir, ou bien avaient-ils été informés que nous étions prêts à les recevoir. Avant même de pouvoir agir, ce sont eux qui investir les lieux, en espérant mettre la main sur une pierre mémorielle très spécifique. Ils avaient les moyens apportés par Thanatos pour qu’une lanterne accueil l’éther et les prières pour essayer de « défier » la mort. Dommage pour eux qu’ils firent une effroyable boulette. Mais vous découvrirez rapidement quel erreur ils firent. Alors que nous nous préparions, Lurhan et moi, nous n’étions absolument pas conscient de ce qui se préparait à avoir. Et c’est quand Trontannat, notre ancien allié, arriva rapidement, qu’il nous fallut nous mettre en route à l’intérieur même de la grande ville Yok Huy. La journée me semblait plutôt calme, trop pour se faire foncer dessus par un géant bien décidé à sprinter dans les rues jusqu’à nous retrouver, le souffle court.

Heureusement, il n’était pas aussi empoté que Duoahanu et parvint à s’arrêter avant de nous écraser. Visiblement, les quelques adeptes réuni par Ugunnomo étaient déjà là. Ils s’étaient servi de l’éthérite pour apparaître au milieu de la ville, et avancer comme si rien n’était en portant des tenues pour se dissimulés un peu eux, leurs armes, et surtout la Lanterne qu’ils transportaient. C’était presque en arrivant jusqu’à la vieille structure habitant de précieuses mémoires, dont celles qu’ils visaient, qu’ils furent repérés. Alors rapidement ils prirent le terrain, et les locaux se mirent à s’éloigner dans une grande incompréhension. Il n’y avait pas de blessés, car rapidement les gardes et les aventuriers locaux firent de leurs mieux pour éloigner tout le monde. Ce qui était une journée des plus banale fut pour nous d’un coup, la confusion la plus totale.

Pendant que Trontannat nous en parlait, Lurhan et moi furent prit d’une vision. Le monde comme plus verdoyant, plus inquiétant, observant une griffe d’acier tombant doucement. Ça durant quelques brèves secondes, mais nous avions un malaise comme si ça avait durer bien plus longtemps. Ugunnomo, il mettait sa griffe sur cette maudite présence. Revenant à nous en écoutant vaguement Trontannat, nous nous sommes mit rapidement en route en traversant quelques rues, des grands escaliers, en voyant le désordre local. Lurhan aida un jeune Lalafell à déplacer un des géants quelque peu confus, avant de devoir esquiver plusieurs chutes de choux. Une journée banale quand il y à un peu de panique dans une ville. Il fallait atteindre le sanctuaire, et nous avions fait une halte dans une ruelle en voyant plusieurs jeunes discuter de la situation. Marchant à l’ombre entre deux structures de pierre, les jeunes partirent en vitesse en réalisant qu’ils seraient peut-être considérer comme suspect de traîner à côté de petites pierres messagères. Je ne pouvais oublier la colère et le chagrin dans le regard d’une jeune Yok Huy, comme si elle nous reprochait notre venue. Laissant Lurhan à l’étude des pierres, je regardais simplement où ils étaient parti, jusqu’à voir une silhouette sombre au bout de la ruelle. Ses yeux vert étaient d’un brillant particulièrement inquiétant, et il exigea de nous que nous laissions tomber. Sans autre forme de discussion, les pierres de la ruelle formèrent des grandes lignes courbes, essayant de nous broyer, de nous coincé à tout prix.

Fuyant rapidement les lieux, Lurhan ayant eu le temps de comprendre que le contact des pierres libéraient un message d’espoir. Le message de Thanatos : Celui de combattre le principe de la mort. Pas étonnant que ça ait séduit quelques désespérés. Je parvins à trouver un moyen de m’échapper par les hauteurs, mais Lurhan lui fini coincé. Il aurait pu être broyés brutalement tandis qu’il avait tenté de sortir par la force, mais Trontannat parvint à briser les pierres au dessus de lui d’un énorme coup de marteau. Le sortant de là en vitesse, on pouvait voir que ce maudit Xbr’aal aux yeux verts avait provoqué pas mal de soucis dans les environs. Certains civils étaient blessés légèrement, car les pierres s’étaient déplacés de la même façon ici et là dans la ville. Le plus triste fut de voir qu’un jeune aventurier avait été écrasé, et une de ses compagnes, fonça en criant aux siens que Lurhan éloignait, que si l’ennemi avait un moyen de vaincre la mort. Peut-être eux, pourraient le sauver.

Nous n’avons pas retrouver la Hyuroise, mais j’ose craindre que tout ou tard, elle sera là pour nous mettre des bâtons dans les roues sur Ugunnomo en fait quelque chose. Progressant vers le sanctuaire isolé, l’étrange Xbr’aal aux yeux verts fit de son mieux pour nous arrêtés, propulsant quelques pierres se brisant contre le bouclier de Lurhan. Et les véritables problèmes furent à la venue des premiers adeptes. Ils portaient des larges tenues vertes et sombres, avec quelques chaînes, de la façon dont ils aiment se montrer.
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Marchant lentement vers nous, le Hhestarro à leur tête réalisa rapidement que Lurhan était en train de tous les endormir. Affolé à l’idée de finir dans un sommeil magique à son tour, il brisa le bouclier de Lurhan, mais son coup ne toucha jamais mon camarade : mes lames parèrent la faucille qui arrivait vers son cœur. Lui allait s’endormir de façon un peu plus brusque, et nous laissions alors à Kellipili le soin d’arriver plus tard avec la Légion de l’Aurore pour mettre la main sur un tas d’adepte inconscient. C’est à ce moment là que nous arrivions aux portes du sanctuaire isolé. Un Pelupelu discutait avec la gardienne qui tentait de le convaincre de ne rien faire aux mémoires locales, tandis que le sorcier Pelupelu lui expliquait l’intérêt de sa manœuvre. Au moins, tant qu’ils ne faisaient pas acte de violence, les civils de la sorte n’étaient pas menacés par les envoyés de Ugunnomo. Deux gardes massifs, des Yok Huy en armure massive couvertes de piques et de crânes pour imité l’armure de l’heure maître, se mirent en garde en nous voyant. La grand porte se ferma, laissant disparaître la lanterne et la silhouette du Xbr’aal. Il nous fallait rapidement rentrer à l’intérieur du sanctuaire isolé, et pour ça, j’offris l’opportunité à Lurhan d’atteindre le Pelupelu. Il envoya une chaîne autour de lui, commençant à ponctionner le bouclier éthéré autour du Pelupelu, tout en cherchant à ouvrir le passage.

Tout n’était qu’une question de pression éthéré, et après quelques instants, le sceau fut brisé. Dans sa sphère protectrice, épuisé par l’effort pour qu’elle ne cède pas, il tenta bien de frapper Lurhan d’un couteau aiguisé. Pas sous ma surveillance, pensais-je, et je parvins à briser son arme pendant que je luttais contre les deux gardiens. Ils étaient bon combattant et la pression de leurs chocs pouvaient à elles seule me faire reculer. Mais leurs lenteurs ne leur offrit aucune opportunité pour ne pas que mon glaive joint ne les tailles en pièce. Quand le bouclier du Pelupelu céda, il fut enchaîné, récupéré par la gardienne du sanctuaire qui nous remercia de l’aide. Mais c’était encore bien loin d’être terminé. Nous grimpions les derniers marches, contemplant le passage, en voyant les environs mit à mal par les quelques sorts lancés.

Définitivement, Ugunnomo aurait des comptes à rendre. Le couloir était plutôt long, avec de nombreuses pierres mémorielles. Quelques lanternes aux flammes vertes flottaient dans les airs, installés là uniquement pour l’aspect cérémoniel. La cérémonie de ceux qui défie la mort. Des murmures se faisaient entendre, qui n’étaient en vérité que les récits des pierres, les enchantements locaux les faisaient doucement parler. C’était ravissant, et inquiétant, et la silhouette du Xbr’aal se fit vaguement voir pendant que nos pas résonnaient sur le sol. Il maudissait notre obstination, et envoya plusieurs gardiens de pierres pour nous arrêtés. Ils étaient nombreux, et plusieurs faillirent m’écraser sur Lurhan n’avait pas pu les souffler avec des vagues projections de feu quittant sa chaîne. C’est en approchant au milieu des quelques décombres que les adeptes se mirent à fuir. Dans leurs inconsciences, les adorateurs avaient été jusqu’au bout en imaginant peut être que le Yok Huy allait réapparaître sous ses traits originaux. Il s’agissait de la mémoire d’un ancien brave combattant, un champion, qui aurait pu réapparaître à leurs yeux.

Ils étaient effrayés de voir la naissance d’une sorte de créature de pierre et d’acier, formée par les morceaux de la lanterne. Celles ci créèrent avec l’acier créant son centre, une sorte de golem monstrueux aux jambes fines et au buste massive. Poétiquement, des voix murmuraient les écrits visibles un peu partout là où la pierre mémorielle brisée était installée. Ce qui fut moins poétique, à été la vision de son poing immense broyant le chef de la congrégation espérant trouver un remède à la mort. Tirant nos armes, nous avons fait de notre mieux pour mettre hors d’état de nuire le golem, malgré sa force et sa résistance. Les coups tombèrent avec brutalité, et je dois admettre qu’être projetée contre un pilier de pierre à toute puissance. Lurhan avait réussi à mettre de côté les fragments de la pierre de mémoire, les bloquants sur les côtés, avant de trouver un coup fatal pour le réduire en morceaux.

Les Yok Huy récupérèrent les fragments pour rassembler la pierre, nous remerciant de la considération apportée à leurs cultures. Tandis que nous nous éloignons pour nous soigner, reprendre des forces lentement, Lurhan m’évoquait ce qu’il avait vécu : il avait entendu la voix de sa mère dans ses oreilles. Si Ugunnomo avait des moyens de faire entendre des proches disparus à ses cibles, il était facile de craindre que plusieurs autres finiraient par espérer tromper la mort. Yopli craint encore que les envoûtements du Yok Huy n’atteignent tôt ou tard l’héritier de la Calamité. Mais pour ma part, Ugunnomo était devenu bien plus dangereux. Un ennemi qui sait toucher le cœur des gens. Voilà, un adversaire des plus inquiétant. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 30 avr. 2025, 18:31

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Urqopacha, à l’Ouest du Yok Tural.

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Vingt-sixième entrée.
«Golem-Tombeau.»
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« Après les évènements de l’écho de Worlar, plusieurs alliés se mirent à surveiller les environs avec plus d’attention. J’ai même ouïe dire que Verso pourrait essayer de faire un passage, mais le pauvre Xbr’aal blessé à la jambe ne pouvait pas réellement faire grand-chose dans son état. Au moins avait-il le regard d’un officier pour aider la Légion de l’Aurore que Kellipili ne pouvait pas réellement ordonner. Après tout, il n’en n’était qu’un soldat, aussi motivé soit-il. Nablu enquêtait sur la présence du feu qui se faisait plus discrète, ce qui ne voulait hélas pas dire qu’elle était moins dangereuse. L’héritier de la Calamité n’avait pas de partisans, contrairement à Ugunnomo qui usait des charmes habituels des serviteurs de Thanatos. Ce devait être le même genre de promesses qu’avait pu faire le Viera pâle avant qu’il ne soit trahi et récupéré par Vermeille. Néanmoins, le conquérant restait de son côté avide de parvenir un jour à faire renaître la légitimité Yok Huy.

Alors comme on put le constaté avec Lurhan, il avait du dédain pour ceux écoutant les messages et les appels à affronter la Mort. Le Règne Pourpre voyait les siens comme une famille soudée, ceux qui finissent entre les griffes de Ugunnomo sont quant à eux, des objets de sa volonté. Ce qui fit qu’ils craquèrent facilement lors des interrogatoires : des sourcils froncés et une quête suffit à faire délié les langues, et le plus difficile aura été de faire taire ceux interrogés avant qu’ils ne se mettent à bafouiller et à donner des informations sorties du chapeau afin de donner l’impression qu’ils sont extrêmement coopératif. Ils s’en voulaient, c’est certains, mais au fond je pouvais les comprendre. La plupart ne s’étaient pas battu, n’était pas pour faire du mal à qui que ce soit, et s’attendaient réellement à ce qu’apparaisse un Yok Huy du passé venu leur dire qu’effectivement, vaincre la mort c’est trop bien. Ce qui nous offrit au moins une information clé de la part du vieux Pelupelu de la porte qui avait été captif : Ugunnomo voulait se servir de ce rite pour un test afin de préparer la naissance d’un « soldat géant », de la même façon qu’il avait déjà voulu en envoyer un jadis que Wachunpelo. Nous l’avions arrêtés, alors aucune raisons de le laisser faire une seconde fois, n’est-ce pas ?

C’est avec Yuki que nous nous préparions, au crépuscule, à quitter l’écho de Worlar pour être guidé par Trontannat. Son disciple était à Tuliyollal, il se donnait volontaire pour ce genre de chose, et nous nous mettions en route alors que la nuit tombait, le temps étant plutôt tranquille. Les nuages étaient arrivés, et une douce neige tombait des hauteurs en surplombant le monde d’une brume légère empêchant de voir en partie les montagnes. Certains pics sortaient d’entre les nuages, ce qui donnait un aspect poétique à la chose. Je laissais mon alpaga en ville : hors de question qu’il ait des problèmes puisque nous partions en mission, avant que Yuki et moi ne retrouvions Trontannat afin d’être conduit jusqu’aux Ombres endeuillées.

Un triste nom pour ce lieu plein de mémoires anciennes, et dont les gardiens prenaient le plus grand soin. Il paraît que des gazelles avaient tendance à venir essayer leurs nouveaux bois dans les environs, mais hélas, ce n’était pas seulement pour des gazelles que nous étions convoqués. Voilà une bien longue route à travers la montagne ! Nous progressions le long de nombreux passages éparpillés un peu partout dans les hauteurs, parfois plutôt fin, contemplant les étendues magnifiques alors que la neige tombait doucement. C’était simplement splendide, de nouveau, comme il me manquait de contempler Urqopacha à la beauté grandiose. Nous retrouvions même le Lalafell aventurier qui croisa notre route plusieurs fois à Kozama’uka, dont la surprise de nous voir faillit le faire tomber dans le vide. Rattrapé par Yuki, il fut remit sur ses pattes et se mit à marcher dans la même direction que nous en râlant. Au fond, ça allait nous servir, car il aurait un rôle parfait lors de notre rencontre avec une jeune Mamool Ja. C’était une apprentie venue ici en amie, visiblement passionnée par les Yok Huy, elle avait rêvé de faire tout comme eux et s’était retrouvé à travailler avec un gardien des tombes à l’ombre endeuillée.

Plusieurs envoyés de Ugunnomo étaient venu chercher ce qu’elle avait récupérer, mais la gelée de lave l’avait protéger. Encore elle ? Quel étrange créature, dont les émotions traversaient la conscience de ceux la regardant trop longtemps. Après un temps à l’observer, Yuki identifia avec Trontannat une sorte de clé étrange provenant d’une vieillerie technologique Yok Huy, reluisant d’un mauve vif. Ça avait certainement à voir avec les problèmes environnants, et missionnant le Lalafell râleur de protéger la jeune fille, nous quittions les lieux pour rejoindre les ruines. C’est bien rapidement que nous réalisions ce qui avait bien pu faire peur à la gelée : soudainement, une nouvelle vision nous frappa. Cette fois, la griffe de fer de Ugunnomo se trouvait au dessus des ruines locales. Revenant à nous, haletant, l’impact de l’influence du Yok Huy était tout bonnement terrifiante. Pourtant il nous fallait avancer, découvrant ainsi les effets inquiétants qui défilaient autours de nous.

C’était comme si les tombes avaient des reflets d’un vert intense sous terre, et des souffles les quittaient. Ses souffles s’incarnaient en des effets d’un vert vif, filant dans les environs, et exagérément mortel. Un Tonawawta qui arpentait les environs, émerveillé par le pouvoir de Ugunnomo, fut traversé par les souffles tant de fois qu’il devint un tas d’os avec pas mal de tissus dessus. Repoussant les souffles en les guidant au loin, Yuki fit de son mieux de son côté pour éloigner les souffles et former des boucliers. Cela laissa le temps à Trontannat de réparer les fissures dans les tombes qui provoquaient ça, étouffant les lueurs vertes qui s’accumulaient. Jusque là, tout se passait bien ,et vous serez nombreux à me dire que c’est une mauvaise idée d’avoir ce genre de pensée. A peine me l’étais-je imaginée que Yuki vola au sol, s’écrasant dans les escaliers, alors que la silhouette du Xbr'aal aux yeux vert jaillit.
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Le souffle était identique aux autres, mais en soupirant quant à notre venue, il convoqua plusieurs tombes-totems. Des sortes de grands totems, fin mais pas épais, avec des grands et des jambes, dont les gravures semblaient chanter. Nous les repoussions en empêchant les glyphes abandonnées de retourner souillés les mémoires locales, et j’ai bien faillis me faire écraser par le nombre si Yuki n’avait pas provoqué un souffle explosif particulièrement puissant. Tandis que les pierres chutaient un peu partout, la fumée ondulante dans les environs, je sifflais d’appréciation vers le Viera qui me fit une courbette amusée, avant d’entendre de nombreux souffle rejoindre une position. Toutes convergeaient vers le sommet, et nous entendions des voix. La plus surprenante était celle de Xurrx Rroqr , le vieux Xbr’aal avec qui nous avions arrêtés jadis les intentions du Pelupelu qui voulait offrir Urqopacha à Zoraal Ja. Derrière nous, la goutte de lave se tenait avec le Lalafell et la petite Mamool Ja effrayée, qui voulait retrouver son percepteur, le Gardien des tombes locales.

En avançant, suivant les souffles, tout ça nous fit atteindre une sorte d’artefact ancien. Une vieille machinerie Yok Huy reluisant d’un mauve intense, et qui nous le découvrions par la suite, était ce qui avait permit la création des Crocs de l’héritier. Diffusant de l’éther vers le sol, ils préparaient quelque chose de dangereux, et la clé était la seule chose qui pouvait les arrêter. Swalinn se trouvait devant l’engin, voilà longtemps que nous n’avions pas vu la Hhestarro aux cheveux bleu. Ses yeux étaient larmoyant, comme brisée à l’intérieur, et l’ombre du Xbr’aal l’emporta avec un geste presque affectueux après nous avoir regarder quelques instants. Nous avait-elle finalement trahi ? Qu’est-ce qui avait bien pu pousser la jeune fille à rejoindre ce monstre ? S’écrasant depuis les hauteurs, comme s’il était tombé du ciel, un massif Yok Huy flottant sur des pierres, en armure noire avec plusieurs crânes dessus, nous fit face en riant. Il allait nous interdire l’accès, du moins pas pour très longtemps, pensais-je en lui fonçant dessus. Notre affrontement fut intense, il projetait des traits éthérés à toute intensité avec deux sortes de roches aux glyphes étranges. Et je dois être franche, après en avoir reçu un dans la cuisse, je ne souhaite ça à personne.

Continuant jusqu’à le fendre en morceaux quand je parvins à faire usage d’une Réminiscence, notamment pour l’empêcher de tirer sur Yuki. Il tomba un instant avant que le Viera ne finisse par parvenir à installer la clé qu’avait conserver la petite Mamool Ja courageuse. Arrêtant le flux éthéré soudain, nous profitions d’un instant de répit en cherchant un instant le gardien. Introuvable, aurait-il été enlevé ? Tué ? Dans l’instant, nous pensions en avoir fini, mais la goutte de lave diffusait encore une impression d’inquiétude profonde, de peur. Soudainement, le sol se déroba, et la petite Mamool Ja fut entraîné vers les hauteurs, quand un énorme golem jaillit. Il n’était pas si massif, mais il portait dans son dos de très nombreuses tombes, le rendant véritablement immense. Yuki et moi furent emportés sous le regard effrayés des autres, retrouvant enfin le Gardien des tombes. Le Yok Huy était inconscient, effondré au milieu de celles ci qui avaient été mises sous terre pour être contrôlées et transformée ainsi en cet énorme Golem-Tombeau. Voilà, c’était ça, le fameux « soldat parfait » que voulait Ugunnomo après son échec à l’écho de Worlar. Ils auraient certainement préféré qu’il soit beaucoup plus grand, mais nous l’avions arrêtés avant, ce qui ne l’avait pas empêcher de se former avec l’éther reçu. Swalinn et le Xbr’aal aux yeux verts nous contemplaient au loin avant de disparaître dans une lueur inquiétante.

Quand le Golem-Tombeau envoya valser au loin la goutte de lave d’un coup puissant, la petite Mamool Ja installé tout au dessus chuta. Yuki parvint à l’attraper dans un mouvement acrobatique, bondissant dans le vide, et nous sortions rapidement le gardien et sa jeune apprentie hors de là, enfin en sécurité. Ce ne fut pas de tout repos, autant à cause de leurs poids que à cause des Grosse mâchoire, des bêtes locales ressemblant à des bouches sur patte, dont le corps reluisait d’un vert léger en les liant au massif Golem. Nous dressant tout les deux face à lui, le Lalafell encore là bégayait que c’était impossible de le vaincre. Jusqu’à ce que notre volonté suffise à lui faire patience. Le jeune disciple d’Adel’Delroy forma un puissant sort de feu, s’écrasant contre le golem, nous permettant de foncer à sa rencontre pour prendre l’initiative de l’assaut.

Je délogeais de mon côté une partie des tombes, récupérées par Trontannat dont la carrure et la force de Forgeron suffisait pour lui afin de les récupérer et de les mettre en sécurité. Il ne fallait perdre aucunes mémoires, c’était bien trop précieux pour se peuple, et nous n’étions pas là simplement pour les défendre, mais pour défendre ce qu’ils aiment, ce qu’ils vivent. Yuki brisa la lanterne qui lui servit de tête après plusieurs assauts, et affaiblit, le Golem-Totem immense leva le poing pour le fracasser au sol. Le résultat pour les lieux auraient été désastreux, Trontannat était prêt à se sacrifier pour l’en empêcher. Mais alors que Yuki fendit le poignet de cette énorme poing, je brisais définitivement son cœur éthéré, laissant le Golem-Tombeau s’écraser dans le trou qu’il avait formé. Pendant que Yuki et moi nous reposions dans les hauteurs, contemplant les Yok Huy et la petite Mamool Ja discuter des réparations à faire, de nombreuses questions se pressaient. Swalinn nous avait-elle vraiment trahi ? On ne pourrait le savoir qu’en mettant la main dessus, et en lui demandant ce qu’elle avait par la tête en faisant se terrible choix. En attendant, je fermais les yeux, profitant d’un peu de calme, après ce combat contre un adversaire géant. Ça faisait longtemps ! »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.
Dernière modification par Akayane le 02 mai 2025, 01:41, modifié 1 fois.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 01 mai 2025, 19:52

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Urqopacha, à l’Ouest du Yok Tural.

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Vingt-septième entrée.
«Ce que défendent les écailles rouges.»
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« Après la chute du géant, l’attention fut grandement porté sur l’Ombre endeuillée pour qu’il ne reste plus aucunes traces de cet acte barbare. Il fallait tout réparé, et même si ça n’était pas son domaine d’expertise, Trontannat fit de son mieux pour aider les locaux, et ceux ci firent de leur mieux pour qu’il ne reste rien des traces des affrontements qui eurent lieux là-bas. Comme toujours, les peuplades savaient s’entre-aider, et je ne pouvais que croire que les stigmates seraient très léger et pourraient être facilement nettoyer. S’il était si facile de briser les mémoires des Yok Huy, elles n’auraient pas tenue aussi longtemps après tout. Pendant que Nablu prépare ses quelques informations sur les intentions de l’héritier de la Calamité, cela me laissait du temps de venir en aide à Lurhan pour une enquête très spécifique.

Le sorcier des écailles rouges en Kozama'uka n’était pas retourné vers Yak T’el, mais bien vers Urqopacha, ce qui permit grâce à ses Wivres errantes de retrouver la trace d’un groupe des écailles rouges. En vérité, il s’agissait pratiquement de tout les survivants, maintenant qu’une bonne partie des leurs furent tués par des aventuriers et autres protections de Tuliyollal lors de leur insurrections. De là, je ne pouvais même pas imaginer ce qu’ils pouvaient ressentir, à quel point ils seraient hostiles à notre encontre. Mais il fallait tout faire pour essayer de comprendre ce qu’ils faisaient là, ce qu’ils fuyaient : le Néant. Quelque chose les traquait, quelque chose de dangereux lié à Nocta Ombra, selon les explications de Lurhan. Ça restait tout de même l’objectif principal de l’Ishgardais : Poursuivre et détruire l’oeuvre démoniaque présente dans les environs. Si Vermeille avait une intention en Urqopacha, ça ne pouvait qu’être en la présence des écailles rouges. Si son objectif était réellement la Sylve, alors ça voudrait dire que Vermeille voulait arracher quelque chose aux écailles rouges liés à ce pouvoir. Et il était hors de question que ça arrive. Mais nous en avions beaucoup parler, aussi bien avec Yuki qu’avec Lurhan. Comment aborder des Mamool Ja refusant à ce point autrui et ayant tellement souffert ? Pour une fois, de prime abord, tout ça été abordé comme une mission diplomatique. Je n’étais pas là pour tuer qui que ce soit.

Venir, abattre, porter la mort, quel joie y trouverais-je ? Affronter des brigands et des serviteurs aveuglés me lasse tant. Pour une majeur partie, je fais de mon mieux pour qu’ils ne perdent pas leurs vies, mais j’aimerais parvenir à ce que nos mots puissent les changer. C’est en parlant que Yuki parvint à faire reprendre ses esprits à l’Homme du Cristal, après tout. Donc j’avais bonne espoir de pouvoir communiquer avec eux, en utilisant la légitimité – légère – de l’écaille de Jaruuk Ja Ja. Ils respecteraient au moins cette idée, et je vins retrouver Lurhan sur la grand route au milieu de la journée. C’était un de ses passages au milieu de nulle part en Urqopacha, et le plus proche de où avait été retrouvé une trace du néant : à en voir son visage, ça ne lui plaisait pas du tout. Mais qui au fond aurait été heureux de trouver une trace de ce genre d’énergie quelque part ? Discutant un instant de nos plans et de la situation, nous nous mîmes en route tout en observant les environs lors d’une journée plutôt tranquille, quelques rares flocons, reliquats du mauvais temps d’hier, tombaient dans les environs en tournoyant doucement.

C’était plutôt calme, et bien rapidement, les premières barricades furent en vue. Visiblement, ils s’étaient installés dans une sorte de petit bastion de bois improvisés, ce qui ne valait vraiment pas grand-chose : le bois d’Urqopacha, ça n’est pas vraiment fameux, je dois bien l’admettre. Ils s’étaient improvisés un petit campement à côté d’une source d’eau, bien décidés à se défendre. Ce qui voulait bien dire qu’ils étaient conscients que quelque chose les poursuivaient. Au moins, à notre venue, les gardes ne se mirent pas à essayer de nous tailler en pièce. Ceux ci vinrent simplement nous dire de dégager d’ici avant qu’ils ne nous fassent partir à grand coup de pied dans le croupion. Ma foi, c’est bien ce qu’on attendait de gardes quand le campement est clos, mais nous devions passer. Quelques propos respectueux et l’écaille de Jaruuk Ja Ja sapèrent leurs hostilités pour la mué en un semblant de méfiance délicatement saupoudrer de curiosité. Entrant en nous avertissant de traverser sans détour vers la tente de leur cheffe. Je prenais quand même le temps d’observer l’intérieur, et fut surprise à quel point ils n’avaient plus de défenseurs. Les guerriers se tenaient au nombre d’une poignée seulement, si bien qu’il aurait été presque facile de tout détruire.
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De nombreux enfants se trouvaient présents, aux écailles bleues, brunes, et de ce rouge si particulier qui fait la distinction de ce petit clan. La tutrice mit rapidement les petits en sécurité, sauf un qui fonça nous arrêter, se mettant devant nous. Il nous barrait la route, avant de déclaré que c’était à cause d’étranger comme nous que les leurs avaient été tués. Bien entendu, je n’avais pas décimé leur clan non plus, et Lurhan ne les avaient jamais affrontés. Mais des Aventuriers en Tural, il en à eu plusieurs, ainsi que des défenseurs locaux. Dans leurs folies, ils avaient reçu bien des corrections. Récupéré par leur cheffe, c’est là qu’apparue Majeera Ja. Une immense Mamool Ja aux écailles rouges, signe de son appartenance avec les siens. Elle nous invita à entrer, alors que nous découvrions sa tente. Elle était plutôt modeste, une tente de petite taille avec quelques objets de natures simplistes. C’est le cristal d’éther pur, d’une puissance inquiétante, qui me fit frémir un instant en l’approchant. Il éclatait d’un rouge vif, rien d’hostile au regard, mais on pouvait avoir l’impression de sentir littéralement du pouvoir cristallisé.

S’installant dans les tas de coussins avec Lurhan, je restais de mon côté debout, alors que nous conversions quant à la situation. Elle nommait Vermeille, « l’Ombre nocturne, » ce qui connaît plutôt bien à Nocta Ombra. Visiblement le démon à tué leur ancien chef, celui que nous affrontions il y à quelques lunes de ça. Bien qu’elle nous expliqua à quels points ils étaient fatigués de combattre et de fuir, ils avaient encore leur fierté, celle des Mamool Ja avant tout. Mais tout ça se brisait, s’ébranler, et je poussais pour leur tendre la main et leur montrer que l’accepter ne signifiera jamais qu’ils devront faire le moindre sacrifice. Cela prit du temps, et nécessita qu’elle m’explique leur histoire et pourquoi ont-ils des Mamool Ja aux écailles de la sorte : ça n’avait rien de naturel. Jadis, dans la Sylve, une bicéphale s’occupait de leur petit clan. C’était quelque peu leur âge d’or, plus encore quand une créature tomba des cieux en lieu et place des météores habituels.

Ce n’était pas une créature provenant de Tural, à vrai dire. Qu’elle provienne de Meracydia – s’il en reste, qui sait ? - ou d’Eorzéa, la Dragonne s’était installé pendant quelques temps au milieu de ce clan de Mamool Ja. D’une façon ou d’une autre, sa vie s’était éteinte, et elle avait alors formé le « Cœur de la Sylve », au yeux des écailles rouges, dont les écailles furent teintes en partie par l’influence et l’héritage de la dragonne. Tout ça était surtout des histoires et légendes, dans les faits, ce n’est qu’en découvrant la vérité sur ce qui advint dans la Sylve-Mère que nous saurons réellement si une dragonne était venue, et y était tombée. Le cristal d’éther rouge était au moins une sacrée preuve, ainsi je m’interrogeais : Cette source que Vermeille voulait, ne serais-ce pas les yeux de la dragonne, si elle était vraiment morte ? Je ne cessais de me poser des questions, mais ce qui fut essentiel, à été de convaincre Majeera Ja de me laisser le cristal dont l’éther était si captivant qu’il n’était pas étonnant que tout les démons envoyés par Vermeille retrouvaient toujours leur trace. Et c’est peut-être en me confiant le cristal que Vermeille fut alerté et décida d’agir avant qu’on ne puisse réellement y faire quelque chose. A peine l’accord établit que les écailles rouges retourneraient se mettre en sécurité à Yak T’el, auprès des forces locales, notamment pour protéger les plus jeunes, que des explosions se fit entendre.

Dehors, les flammes ondulaient partout où les sources d’eau ne se trouvaient pas. C’était un véritable brasier, et la silhouette du démon se mêlait au milieu des flammes, tout en rugissant de lui offrir la « clé ». Il pensait donc que le cristal était la clé de ce que les écailles rouges nomment leur « Cœur de la Sylve », et donc potentiellement la source d’éther dont il rêvait tant. La cheffe voulait se battre, mais je lui criais dessus de protéger son œuf avant tout, ainsi que les enfants. Il y avait bien plus important qu’elle ne se suicide face à ce démon, mais quelqu’un devait lui tenir tête. Alors que je criais à Lurhan d’aller mener les écailles rouges en sécurité plus loin, nous nous regardions un instant. Il hésitait, et bon sang, qu’est-ce que j’étais aussi peu sûre de moi. Tenter de gagner du temps face à Vermeille était le meilleur moyen de se faire étriper, mais nous n’avions pas besoin de choix. Laisser libre de ses mouvements, il pourrait aisément s’en prendre aux survivants.

Faisant face à Vermeille pendant que Lurhan formait plusieurs protections pour empêcher les assauts du démon sur les habitants. Je vins m’occuper de lui dans des frappes rapides, le coinçant un instant, et me débarrassant des deux carcasses des gardes qu’il utilisait comme des pantins. Les corps, imprégnés par le néant, étaient devenu comme deux amas de noirceur aux yeux blancs, traînant leurs armes comme si elles étaient trop lourde. Brisés par mon glaive, je fis de mon mieux pour atteindre Vermeille jusqu’à le blessé au flanc. Autant dire que ça, ça l’avait bien mit en rogne. M’attrapant par la gorge, il voulu singer la scène qui se déroula avec Aurora quand elle faillit m’abattre. Ceci dit, dans une explosion éthéré intense provenant du cristal, je fus une nouvelle fois libérée rapidement alors que Majeera Ja bondit, lui envoyant un grand coup de lance. Préférant la retraite pour l’instant, il jura ma mort, quand il obtiendrait un pouvoir nous surpassant tous.

Tandis que les flammes ondulaient toujours derrière nous, dévorant les tentes et les caisses. C’était bien le moment pour eux de repartir vers l’écho de Worlar, demander l’hospitalité aux Yok Huy avant leur moment de continuer vers Yak T’el, là où nous les retrouverons tôt ou tard. Avant ça, Majeera Ja me prévint qu’elle savait qu’un jeune « Roi rouge », un Rathalos provenant du sud, risquait d’être la friandise du démon. Je m’interrogeais alors grandement sur cette chasse : était-il une gène, pourrions nous le pousser à repartir vers le sud lointains de Tural, s’il n’était pas une proie à abattre ? Pour l’heure. Que cessent les questions. Affectée par la vision des flammes, des enfants paniqués, il me fallait du repos. Un repos qui allait durer peu de temps : Bientôt, il faudrait continuer. Pour le bien de ceux qui ne peuvent se défendre. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Message par Akayane » 03 mai 2025, 23:49

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Urqopacha, à l’Ouest du Yok Tural.

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Vingt-huitième entrée.
«Le retour de la Forge-feu.»
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« Ma confrontation suicidaire avec Vermeille m’avait laissé une marque, un choc. Ce n’était pas comme avec Aurora, une démone puissante certes, mais qui pouvait être vaincue. Cette fois, je ne pouvais pas vaincre le démon. Se retrouver face à un adversaire qui ne peut être vaincu garde une amertume sincère, celle de l’excès de crainte vécu à ce moment. Celle de la pensée que c’est terminé, qu’il est temps de baisser le rideau. Contemplant le cristal rubis des écailles rouges, celui à qui je devais d’être encore sur mes deux pattes, sa vision me rendait songeuse. Yak T’el nous attendait, pour découvrir les mystères des écailles rouges ainsi que le secret des ombres dans les profondeurs de sa Sylve. Mais nous ne pouvions quitter les lieux sans avoir défait pour de bon, cette fois, l’héritier de la Calamité.

Tout en arrachant possiblement Swalinn des erreurs qu’elle à pu faire, bien qu’il nous restait encore à savoir à quel point la jeune femme avait fauté. Ce qui était néanmoins le plus urgent, c’était l’intensité de la reprise des tentatives de Ugunnomo à reprendre ses projets et l’ampleur de ceux ci. Trontannat réparait encore l’ombre endeuillée quand Nablu fini par retrouver, grâce à la Goutte de Lave, ce que les sujets du Conquérant étaient en train de faire : utilisant les feux de l’héritier, ils avaient reformés la Forge-feu, afin de préparer des équipements inquiétants pour tout ceux qui seraient dédiés à la cause du combat contre la mort. Difficile de savoir réellement ce que l’héritier de la Calamité avait à y gagné, mais en tout cas, son feu était bien et bien entre les mains d’un adversaire redoutable. Ce que nous pouvions faire au moins, avant que les lieux ne soient gardés par maints adversaires, c’était arriver sur place et briser la source du pouvoir de la Forge-feu : un des Crocs, une nouvelle fois. C’est alors que le crépuscule tombait doucement que nous nous préparions à partir avec une petite équipe : Kellipili affirmait que Verso pouvait faire venir les membres de la Légion de l’Aurore, mais ça aurait transformé cette mission en champ de bataille, ce qui n’était pas le but. Ainsi, Nablu et Kellipili nous accompagneraient, suivant la fameuse goutte de lave droit vers le cœur de la Forge-feu.

De notre côté, je fus accompagnée de Yuki et Adalhaid, présente pour nous aider. Portant de nouveau des autours avec le symbole de l’Aube Obscure et sa couleur. Voilà ce que Vermeille m’avait inspiré : me battre de nouveau avec l’héritage. Afin de pourfendre de nouveau un démon. Pour l’heure, il ne s’agissait néanmoins pas encore d’une chasse au démon. La nuit à venir semblait être plutôt calme. Nous contemplions au loin les rayonnements du soleil qui mourraient petit à petit dans le firmament, devenant des belles couleurs comme du miel s’étendant dans les environs, alors que nous quittions les lieux en compagnie inattendue de L’vinus, notre quatrième compagnon venu à notre aide quelque peu soudainement, quittant les lieux pour retrouver Nablu et Kellipili. Autant dire que la Pelupelu était particulièrement intimidée à la vue des inconnus, et le Tonawawta lui se mit à jouer des muscles et des parures pour se faire passer pour un beau légionnaire de l’aurore des plus pimpant.

Ça fit bien rire Yuki, ainsi que quelques conversations de camarades, et je me dis que le long de cette mission, nous n’aurions hélas pas beaucoup le loisir de rire. Sur le long du chemin, quelques caravanes avaient été abandonnés un peu partout autour de nous. Quelques traces démontraient que plusieurs personnes avaient visiblement été enlevées, brutalement, par des ennemis encore inconnu. Les traces étaient là, et ne manquaient pas de nous inquiéter. Il fallut progresser à peine un peu plus pour découvrir la vérité : la Forge-feu était bien plus active que nous le craignons. Au loin, une lumière vive éclairait ce que le soleil lointain n’était plus en mesure de dévoilé.

La terre semblait subir sa présence, et une lourde fumée noire s’élevait vers les cieux. C’était impressionnant à cette distance, nous pouvions même voir les quelques morceaux de métaux présents un peu partout là où ils étaient en pleine fabrication. Il nous fallait aller là-bas, rapidement, mais plusieurs rescapés avaient su échapper à la Forge-feu. Deux Tonawawta et un Yok Huy, qui furent mit rapidement en sécurité par L’vinus et Adalhaid : Le Miqo’te s’occupait de les mettre en sécurité, aidant Nablu et Kellipili à les mettre dans un chariot abandonné pour partir avec, pendant qu’Adalhaid leur offrait de l’eau, pour qu’ils survivent au vue de leur état de déshydratation. Yuki venait d’étouffer les flammes, refermant sa paume, au moment où L’vinus eut l’information : des bêtes les poursuivaient. Une horde de Turalide jaillirent, des sortes d’énormes crocodiles effrayants avec un visage creux. Habituellement, on peut dire qu’ils me faisaient un peu peur. Mais là, avec des flammes sortant de leurs yeux, c’était pire. Ils étaient touchés par le feu vivant de l’héritier, devenu comme des limiers à sa solde.

Une boule de feu avait été projetée par le maître des lieux, droit vers nous, pour nous balayer par la suite. Celle ci fut complètement brisée par Yuki, formant une sorte de phénix ardent, rencontrant et contrôlant les flammes se dissipant dans une lueur particulièrement vive et poétique. C’était très beau à voir, je dois bien l’admettre. Tandis que la sphère ne fut rapidement plus un problème, Adalhaid congela le sol pour gêné les maudites bêtes. Celles ci valsaient idiotement dans tout les sens, surtout en essayant de foncer vers L’vinus qui fit diversion de son côté. Nous nous chargions d’elles avec vitesse, bien qu’une parvint à m’envoyer une boule de feu en plein dedans, tandis qu’Adalhaid fut écrasée par un mauvais coup de patte. Rien de bien dangereux pour l’instant, comme le disait L’vinus, «ça, ça montre que les problèmes viennent à peine de commencer. » Quittant les lieux, un peu surpris par la violence de cet entremet reçu involontairement.

Nous progressions droit vers la Forge-feu, contemplant tout un tas d’amas d’aciers un peu partout, littéralement plantés au sol. La raison était simple : ils voulaient visiblement diffuser un peu partout un puissant éther de feu, s’installant dans le sol pour essayer de gagner de plus en plus de terrain. Les morceaux d’aciers étaient grossiers, ils s’accumulaient de plus en plus, et visiblement quelqu’un sentait que nous marchions ici. Ils formait des veines de feu, jusqu’à ce que des puissantes colonnes de flammes n’apparaissent dans un brasier intense. Fonçant en avant, il fallait s’échapper d’ici avant que le feu ne devienne trop violent. Je tâchais d’indiquer où les colonnes de flammes apparaissaient pendant que Yuki brisait les morceaux d’aciers de ses lames, qu’Adalhaid congelait encore et encore.

C’était efficace comme maîtrisé, et ça aurait pu nous ouvrir la voie aisément, si seulement Yuki et moi n’avions pas soudainement été enchaînés. Sur le point de finir en cendre, même après avoir coupés nos liens en vitesse, L’vinus bondit et nous plaqua au sol, nous faisant échapper ainsi bien plus aisément aux flammes. Noircit, mais en bonne santé, au grand soulagement d’Adalhaid qui n’eut que la vision de nous noyés dans les flammes. Nous reprenions la route pour découvrir enfin l’intérieur de la forge.
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Les prisonniers furent rapidement remit en place par la voix hurlante du contre-maître. Ils étaient de toutes natures. Des Yok Huy, Pelupelu, et autres habitants de Tural. Aucuns d’eux n’auraient pu imaginer finir comme ça, avec des chaînes et des outils entre les mains pour préparer des armes destinées à être infusés par le feu vivant de l’héritier de la calamité. La forge était relativement grande, en plein air, recouverte de métaux partout de façon plutôt chaotique. Tout était fait pour préparer des armes avec une manœuvre peu habituées, mais usés avec intellect. Heureusement, ceux destinés à prendre les armes n’étaient pas encore là, les protecteurs étaient à un effectif plutôt léger car la plupart devaient encore être convaincu de prendre leurs armes. C’était définitivement le moment parfait, et l’unique, car si nous échouions maintenant, beaucoup plus d’adversaires viendraient nous déranger. Atteindre le Maître du Feu n’allait pas être évident, néanmoins.

Pendant que Yuki allait s’occuper du Cœur de la forge, un des énormes crocs de l’héritier planté au milieu de l’acier et régulièrement frappé par un marteau pour faire couler la lave. Adalhaid confronterait un Naryordor, un tréant local. La créature était recouverte d’acier un peu partout, et perpétuellement en feu, ce qui lui donnait clairement l’air de souffrir sans cesse. Le vaincre n’allait pas être facile pour la Chevaleresse Ishgardaise, qui du l’atteindre trois fois plein visage de sa lame et le recouvrir de glace encore et encore, suivant une blessure sérieuse au flanc qui allait la gêné quelques temps. Pendant qu’Adalhaid brisait le Naryordor, L’vinus et moi affrontions le contre-maître des liens. Un énorme Yok Huy avec un marteau de guerre, ainsi que ses deux séides, des Tonawawta qui au final, étaient aussi esclave que les autres. Laissant l’opportunité à L’vinus de les assommés, je fis de mon mieux pour tenir le Yok Huy en respect, ce qui était très loin d’être facile vue la force de ce maudit monstre. Il fit m’envoyant deux fois à terre, surtout quand il activa l’éther de son marteau, devenu énorme.

C’est là que nous usions, L’vinus et moi quand il m’offrit un peu d’éther, une Réminiscence. Autant dire que le pauvre adversaire aurait eu du mal contre un rôdeur. Mais deux, dans cet état ? Il fut fendu en morceau, poignardé plein cœur dans un dernier assaut. Tout ça offrit plus que le temps à Yuki de briser le croc, même s’il avait été envoyé valsé par la volonté de l’héritier cherchant encore à le séduire, à lui offrir une vie auprès de sa « fraternité enflammée. » Refusant strictement, il mit fin à l’éther du croc, libérant le passage vers le cœur du cratère. Nous prenions tout de même un temps pour soigner nos blessures. Le flanc d’Adalhaid saignait encore, et nous avions tous été sonnés.

Les prisonniers furent libérés en vitesse, soignés et requinqués par un peu d’eau. Eux purent s’échapper rapidement d’ici, Kellipili prévenu que lui et Nablu auraient encore du travail. Dès que nos blessures furent traité rapidement, au moins pour en finir avec le Maître du Feu. Il était temps de dévaler une pente devenue d’un ébène rare, noir de jais, résonnant à chacun de nos pas. La lave coulait lentement à nos côtés, formant un environnement particulièrement délétère, et ça aurait été suffisamment inquiétant comme ça si une horde de Golem de différentes tailles, de celle d’un Lalafell à celle d’un Hyurois, ne vinrent pas nous attaquer. Ils portaient les glyphes des Yok Huy.

Encore un cadeau de Ugunnomo. Se débarrasser d’eux fut presque aisé, avançant avec une harmonie parfaite, quand la foudre d’Adalhaid et la mienne les frappèrent, ils ne purent plus bouger un instant en les laissant à la merci de nos deux compagnons. Ainsi, au milieu du cercle de feu vivant, dans un environnement particulièrement inquiétant, jaillit le nouveau maître de la Forge-feu. Une sorte de créature de flamme faite d’un buste massif, musculeux, avec une tête faisant presque pensé à celle d’un Bombo. Né du feu de Valigarmanda, il était un des frères de la Fraternité Enflammé appartenant à l’héritier de la Calamité. Fonçant vers lui, nous tentions de le débordé sans cesse de nos lames, L’vinus se prenant un sacré coup de poing en l’envoyant valser. Mais Adalhaid faillit être tuée par une lance qu’il arracha du sol, parée par Yuki un instant avant qu’il ne soit trop tard. Un vrai travail d’équipe. En retour, la Chevaleresse frappa de sa lame, formant un trait congelé brutalisant notre adversaire.

Sonné par le choc de glace, nous brisons les runes découvertes dans son corps par L’vinus. Il enragea, se couvrant de pointes d’aciers, essayant de hurler que Urqopacha aurait été désignée par Valigarmanda comme la tanière de ses enfants. Il confondait la fureur du Tural Vidraal avec un choix de la bête. Paralysé par la foudre d’Adalhaid, nous frappions tous ensemble la glyphe centrale. Il fallut tout nos efforts conjoints pour que finalement, elle cède. Malgré des blessures sérieuses pour Adalhaid et L’vinus, le Maître du Feu fut balancé en l’air, éclatant dans une hurlement intense. Brisé, nous contemplions les dernières lueurs du maître du feu disparaître dans les airs tout doucement, reprenant enfin nos esprits. C’était fait. La Forge-feu n’avait plus de maître, et serait enfin détruite. Nablu allait pouvoir arriver, et user des flots pour détruire les stigmates environnants. Mais s’ils préparaient des armes, c’est qu’ils préparaient une force de guerre. Hélas pour nous, il fallait nous attendre à ce qu’advienne, une bataille à venir.»

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 04 mai 2025, 18:36

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Urqopacha, à l’Ouest du Yok Tural.

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Vingt-neuvième entrée.
«Une bataille sous la griffe de Fer.»
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« La destruction de la Forge-feu avait coûté bien des souffrances pour mes compagnons. J’espérais qu’ils pourraient tous se reposer, mais pour moi je le crains, la chute du Maître du Feu n’était que le début des problèmes. Les quelques rares armes récupérées par les adeptes de Ugunnomo serviraient à renforcer leur petite troupe de guerre organisée. Plusieurs étaient des Yok Huy, bien entendu, et ils savaient encore plusieurs personnes qui pensaient clairement qu’ils pourraient récupérer des êtres chers à leurs cœurs quand la « Mort » sera vaincue. Ce qu’ils n’imaginaient pas encore de prime abord, c’est à quel point ils seraient traités comme des esclaves au bout du compte, comme ceux dans la Forge-feu. Le contre-maître n’avait pas hésité une seule seconde à tuer brutalement un des combattants au tison que L’vinus avait mit à terre.

Alors on ne pouvait pas dire qu’ils étaient très maître de la considération pour qui que ce soit. Verso était arrivé, bien qu’il ne participerait pas à la bataille à cause de sa blessure à la jambe, mais la Légion de l’Aurore avait répondue à l’appel. Ce n’était pas la première fois que nous combattrons ensemble, la plupart étant des vétérans des escarmouches en Kozama’uka contre les brigands et autres problèmes locaux. Ainsi, ils étaient bien plus préparés que nombreux autres. Kellipili tentait de se faire passé pour un véritable héros, faisant le paon devant la foule en se montrant des plus beau et vaniteux. Laissions lui cela, après tout. La plus grande problématique était le lieu : La troupe de guerre de Ugunnomo s’était installé au Salin de Chirwagur. C’était notamment pour essayer de convaincre les autres Yok Huy encore envieux de faire renaître la force de leur ancien peuple, mais avec des moyens encore plus brutaux, plus cruels, plus inquiétants.

Ça pouvait en convaincre quelques uns, mais la grande majorité resterait sceptique. Ce qui allait créer un soucis, c’est que c’est là que nous devions les affrontés et retrouver un vieil ennemi déjà vaincu : Tanboon. L’ancienne main droite de Ugunnomo, celui qui avait provoqué tellement de désordre autour de Wachunpelo il y à quelques temps de ça. Son corps n’était plus réellement celui de Yok Huy, il était fait de fer l’animant un peu comme le corps de Qao, le Kojin de Fer que nous avions affrontés il y à longtemps avec l’ancienne Aube Obscure. Tanboon nous avait fait la promesse qu’il nous retrouverait pour nous tuer. Même si Yuki n’était pas là, j’étais contente de lui offrir sa chance – Enfin, pas réellement, mais ça sonnait poétique de l’écrire comme ça dans mon journal de voyage. Ainsi, me retrouvant avec Lurhan, nous arrivions auprès de Verso et Kellipili qui discutait de la bataille à venir. Et rapidement, la troupe de la Légion de l’Aurore se mit en marche, prête à libérer les Salin de Chirwagur de la présence de Tanboon. La journée me semblait alors plutôt agréable. Les cieux ne dévoilaient ni lourd nuages chargés de neige, ni la fumée d’un brasier qui nous attendait. C’est donc avec une humeur plutôt tranquille que Verso confia le commandement à Kellipili, dont le premier ordre fut de faire démarré les mélodies de l’orchestre de marche, progressant ensemble sur les sentiers d’Urqopacha avec une belle mélodie guerrière.

Tout le monde se sentait plutôt bien avec les quelques mélodies jouées, progressant avec un pas synchronisé, habitué à marcher au pas, pendant que Kellipili vantait sans cesse ses exploits passés. L’entendre m’amusait, surtout quand il se donnait l’éloge de plusieurs combats qu’il n’avait pas mené. Au fond, il me faisait pensé à Hervis Liautroix, l’ancien chevalier Ishgardais qui vivait avec maints légendes et victoires, mais difficile de dire quand c’était réellement les siennes ou les miennes ! Ainsi, nous progressions avec une certaine bonne humeur tout le long du trajet, et même Lurhan parvint à se focaliser sur l’éther sans percuter l’intégralité de nos compagnons de voyage. Puis soudainement, nous fumes tous grandement secoué quand une vision jaillit. C’était comme voir le monde avec une couleur parcheminée, sépia, nous laissant voir l’énorme griffe de Ugunnomo se trouvant au dessus du Salin de Chirwagur. Comme de façon bien plus intense, pour montrer qu’il s’agissait là de sa terre à lui, de son domaine. Revenant à nous, Lurhan et moi, nous reprenions nos esprits alors qu’il retenait Valhd, le démon tentant d’essayer de s’arracher de sa psyché en profitant de sa faiblesse. Formant un bouclier éthéré autour de notre troupe, ceux ci touchés par la vague éthéré se reprenant, Lurhan leur offrit quelque mot alors que je motivais Kellipili, censé être leur chef, d’en faire de même.

C’est pendant qu’il était en train de leur parler de courage, d’honneur et de réussite, que le ciel se noircit. Soudainement, des points lointains devinrent des ombres menaçantes, réalisant que l’ennemi venait de nous balancer un flot de flèche intense. Ça provenait de caissons à traits, des sortes de vieux mécanismes permettant de tirer des énormes volées sans armées pour ça, mais ne servant qu’une seule fois en général par bataille. Formant d’urgence un bouclier intense, s’élevant au dessus de notre troupe. Je fis de mon côté en sortant de dévié les traits de mes lames, là où nos compagnons étaient le moins préparer. Néanmoins, le bouclier de Lurhan céda, prit d’une pression inconnue intense. Venant vers lui en le suivant de la flèche qu’il avait dans l’épaule, trois de nos alliés furent mit de côté, laissés avec un médecin pour s’occuper de leurs blessures. Kellipili leva son épée, fonçant vers la porte pour évité que d’autres tirs ne partent.
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Mais quand les grands portes d’aciers ajoutées là de force par les serviteurs de Ugunnomo, ce sont d’autres adversaires bien dangereux qui jaillirent. D’énormes Huallepens, sorte de massif Minotaure locaux dont les cornes et les yeux étaient en flammes, troquant leurs masses de bois pour des masses de fers dont des lueurs de feu vivants d’un vert inquiétant ondulaient dans leurs armes. Les bêtes étaient esclaves du feu du Conquérant, et nous les confrontions avec violence, essayant de passer alors que les portes se fermaient lentement. Lurhan les paralysant dans un grand effet de zone, avant de les sonnés le plus possible par l’éther, pendant que j’en fendais au moins deux malgré un choc violent qui faillit me faire rater la fermeture de la porte. Et pendant que la bataille continuait dehors, c’est à l’intérieur que Kellipili parvint à faire entrer une dizaine des Légionnaires. Observant ensemble les environs, inquiets de la situation environnante, nous progressions en découvrant que les Yok Huy de Chirwagur luttaient contre ceux de Ugunnomo. Visiblement, le Conquérant surnommé ici « le Banni », n’avait pas reçu l’accueil attendu. Tanboon avait alors déclaré que les réfractaires seraient massacrés et des combats se formèrent un peu partout.

Ils continueraient tant que l’influence de la griffe de fer continuerait si fortement, grâce à un artefact installé au milieu de la ville. Swalinn l’utilisait, la Hhestarro aux cheveux bleutés tendait un étrange cristal vert vers l’artefact, dont une forte brume ondulait au sol et s’étendait dans les environs, tournoyante autours de sa silhouette lentement. Quoi qu’elle pouvait bien faire, ça renforçait nos ennemis. La Légion de l’Aurore frappa tout ceux qui défendaient cet emplacement, laissant à Lurhan et moi le soin d’arrêter Swalinn. De mon côté, j’avais du affronter des sortes de maudites marionnettes d’aciers fait de couches et de couches successives, enflammées, et particulièrement dangereuses. La douleur vive d’un morceau d’acier planté dans le bras est quelque chose que je ne recommande à personne. Le temps de boire une potion de soin, j’avais pu propulser mon glaive en plein dans le centre de l’ennemi, laissant ma lame revenir tandis que la foudre le laissant s’écraser en mille morceaux. Ayant détruit tant bien que mal les deux défenseurs, Lurhan tenta de convaincre Swalinn d’arrêter cette folie.

Elle disait avec chagrin qu’elle n’avait plus le choix, évoquant la mort de quelqu’un. On ne pouvait que craindre de qui il s’agissait, mais Lurhan l’arrêta en utilisant une chaîne faisant tomber le cristal de sa main. Et hélas, il du faire un choix : arrêter la Lanterne qui provoquait les ombres, et enfin secourir les Yok Huy, aussi hostile pouvaient-ils l’être. Ou secourir Swalinn emportée par l’ombre du Xbr’aal au yeux vert venant d’apparaître. Criant de frustration, Lurhan brisa la lanterne, contemplant le vide où était tenu Swalinn un instant plus tôt, promettant de la secourir un jour. Nombreux furent les combats arrêtés par ce simple fait. Nous contemplions alors le calme et les flammes ondulantes encore dans le Salin de Chirwagur. Un hurlement se fit entendre, un grondement puissant évoquant mon nom et celui de Yuki : Tanboon nous appelait.

Conscient de notre présence – du moins de la mienne, mais il s’imagina sûrement que Yuki n’était pas loin. Il allait tout détruire, jusqu’à avoir sa vengeance. Après quelques soins, nous progressions avec les quelques membres de la Légion de l’Aurore pouvant encore combattre, un Kellipili blessé et très inquiet menant la troupe. Le long de notre progression, découvrant les lieux meurtri par les combats, plusieurs Yok Huy locaux nous regardaient avec un mélange de crainte et de colère, certains agonissaient et n’avaient rien pour être soignés. Tandis que l’ombre du Xbr’aal aux yeux vert fit venir plusieurs laquais portant des tisons enflammés, je fis de mon mieux pour protéger Lurhan qui offrit des soins aux Yok Huy. Ceux ci, comprenant nos intentions et l’ennemi commun, se rallièrent à notre combat en formant une équipe inattendu de deux forces qui auraient bien pu s’affronter si les choses avaient été bien différentes.

C’est suite à cette alliance de circonstance, que nous étions menés vers là où Tanboon se déchaînait. En sa présence, le sol se calcinait dans une lueur verte, et il quitta une demeure en expulsant un vieux Yok Huy s’écrasant lourdement au sol, roulant plusieurs fois par terre. Le vieillard braillait qu’il n’offrirait jamais un seul des siens à la folie du banni, mais il fut épargné quand Tanboon nous vit. Il hurla mon nom, tandis que nous contemplions la folie qui l’avait mené à devenir un monstre. Une armure vivante, des flammes vertes intenses en sortant, une sorte d’armure monstrueuse faites de pointes et de symboles runiques. Il ressemblait réellement à une horreur de fer, un Dullahan infâme. Il fut de prime abord particulièrement mit à mal : nous avions brisés plusieurs fois la lanterne qui permettait de le contenir. Il tentait tant bien que mal de faire revenir sa lanterne, mais en vain. Il balaya une demeure, et nous avions été écrasés par celle ci. Bon sang, quelle douleur ! Si on pensait le vaincre aisément, il nous broya en un instant. Comme quoi, une situation peut dégénérée en un instant.

Quittant les décombres, il apparaissait rieur et triomphant à travers la fumée. Lurhan reçu un coup de hache qui aurait pu le tuer sans ses protections, et malgré la douleur, je passa en Réminiscence. Les coups furent innombrables, et la pointe de cristal de Lurhan brisa définitivement ce qui le maintenait hors de la mer des étoiles. Au milieu de la fumée et des dernières flammes vertes, nous gisions entre les mains des membres de la Légion de l’Aurore. Le vieux Yok Huy nous offrit nourriture et soins, en nous laissant le temps de nous guérir avant de partir. Même avec cet air si rigide, il avait l’air au fond, reconnaissant. Peut-être qu’une fois de plus, nous pourrons un jour créer une réelle sympathie avec les Yok Huy attachés aux vieilles traditions. Mais notre objectif était clair : Il fallait mettre la main sur le Xbr’aal aux yeux vert. Impérativement, désormais. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 06 mai 2025, 23:04

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Urqopacha, à l’Ouest du Yok Tural.

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Trentième entrée.
«Le Xbr’aal aux yeux émeraudes.»
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« Me prendre une habitation dans la figure avait réussi à me pousser à passer un peu de temps au repos. Ce n’était potentiellement pas le pire que j’ai pu me prendre dans la figure, pour autant, qui se plairait à se dire qu’elle à faillit finir ensevelie tout un tas de gravas ? Au moins après une bonne journée à ne pratiquement rien faire, contemplant les nuages qui passe et profitant des montagnes. C’était plutôt reposée que je pu me satisfaire à l’idée que nous avions une piste pour essayer de retrouver Swalinn : C’était ce qui avait le plus frustré Lurhan, de ne pas pouvoir retrouver la jeune fille depuis qu’elle avait été retrouvé larmoyante dans le Salin de Chirwagur. Le jeune mage se torturait un peu l’esprit depuis que les différents maléfices de Ugunnomo avaient eut lieu, et nous faisons donc de notre mieux pour préparer la suite. Celle ci s’incarnait en la présence de la Goutte de lave, alors que le lien étrange entre elle et Xurrx Rroqr. Il était à craindre qu’il soit le Xbr’aal aux yeux verts, et ça serait même certains si cette étrange goutte de lave consciente n’était pas suffisamment intrigante pour nous pousser à imaginer qu’il s’est déroulé un drame plus compliqué qu’attendu. Nablu nous affirma que celle ci pouvait être suivie, bien qu’elle resterait de son côté au chevet de Kellipili qui s’était manqué une pierre dans le casque à la fin de la bataille au Salin de Chirwagur.

Il était tellement occupé à s’écouter parler qu’il avait finalement, et idiotement, oublié d’esquivé quand une demeure endommagée perdit encore quelques morceaux. Tant pis pour lui, me dis-je, même si Verso était tout de même celui qui soupira le plus quant à l’idiotie de son sous-officier. Ainsi, c’est dans les profondeurs inoubliées que nous nous retrouvions de nouveau, sous la surveillance des Yok Huy vérifiant que rien ne profanait leurs mémoires. Encore heureux, pensais-je, que nous ne ferions pas le moindre mal. Trontannat était notre garant au fond, ayant installé sa petite forge dans un coin pour réparer les équipements et les entretenir. Ce n’était vraiment pas désagréable d’avoir quelqu’un pour faire ça à ma place. Mais je m’égare, n’est-il pas ? Ainsi, avec Yuki, nous étions prêts à suivre la goutte de là. Pour se préparer à découvrir le secret du Xbr’aal aux yeux émeraudes, tout en espérant que cette réussite nous approche de la fin de Ugunnomo.

Alors que nous sortions doucement des profondeurs, le début de soirée me semblait plutôt tranquille. Nous découvrions lentement la lumière hors du bord nord des Profondeurs inoubliées, découvrant la neige qui tombait doucement. Même avec la neige qui chutait, et la brume s’étendant dans les environs jusqu’aux montagnes, la route en Larh Tortoh me semblait simplement ravissante. Pendant un instant, progressant tout les deux avec les chants de Rine, la petite chouette inspirée par les senteurs et les fleurs dansantes au gré d’un vent très léger. Tout ça ressemblait à une vague balade romantique. Un petit regard vers Yuki et un sourire en coin confirma qu’il n’en pensait pas moins. Mais gazouiller comme deux adolescents ahuris par leurs premiers émois n’étant plus dans nos habitudes – et surtout pas en mission – nous progressions sur la piste de la Goutte de lave. Celle ci était simplement un peu plus loin, ayant laissé quelques traces fumantes de sa présence, alors qu’elle nous attendait sagement. De long débat avaient eu lieu sur son état de conscience, mais nous n’en apprendrions plus en la suivant. Elle progressa doucement, menant droit vers la vieille demeure de Xurrx Rroqr, confirmant ainsi qu’il y aurait bel et bien un lien avec le vieux Xbr’aal qui nous avait tant aidé jusque là.

Une vision brusque sous la griffe de fer, nous fit percevoir les environs baignant dans les flammes. Elle était violente, cette vision, prouvant que le pouvoir de Ugunnomo était intense dans les environs. Une lanterne devait se trouver là, domptant le pouvoir offert par Thanatos, et nous progressions sur nos gardes en nous attendant à bien des maux. Sans nous attendre que de prime abord, ce serait dans nos pensées, que l’ennemi frapperait. D’un coup, des voix se mirent à murmurer à nos oreilles, celles de personnes que nous avions connu ou qui avaient disparu de nos vies. J’entendis la voix de ma mère, pendant quelques instants. Elle me demandait pourquoi je n’avais pas défié la mort, au lieu de la laisser partir.

D’un regard, je pu comprendre que Yuki éprouvait tout ça, jusqu’à ce que nous n’observions plus que des tombes autour de nous. Des tombes partout. Elles portaient des noms de ceux qui ont été tués lors de nos péripéties, et de ceux encore en vie, les tombes ouvertes, attendant leurs venues. Des voix nous demandait sans cesse de justifier que nous ne ferons rien pour empêcher ça, jusqu’à être attiré brutalement dans nos propres tombes. Des chaînes tentèrent de nous coincés, pour que nous soyons à jamais perdu sous terre. Nous arrachant des lieux, difficilement, évitant de finir dans nos propres tombes avant l’heure. Cela avait laissé le temps aux protections d’être actives. Une sorte de vague d’éther verte intense, avec comme des visages dedans, ondulait désormais autours de la demeure. Les bêtes locales, des sortes de végétaux meurtriers nommés des Pièges des sommets, se préparèrent à essayer de nous massacrer. C’était des longues plantes aussi mauve que les fleurs locales, jaillissant vers nous en propulsant quelques épines tout en essayant de nous mordre.
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Dans le bouclier de Yuki, les miasmes de l’éther ne pouvaient nous arrêter, Rine s’occupant de l’entretenir avec ses propres pouvoirs protecteurs. Avançant en frappant de nos lames, les bêtes reçurent flammes et foudre quand le tranchant de nos armes finirent par mettre à bas les végétaux avides et corrompus. Jusqu’à ce que l’un ne me percute. Tombée dans les miasmes éthérés, il ne m’aurait fallut que peu de temps pour périr au milieu d’effets aussi vicieux. Mais Yuki vint m’arracher hors de ses effets maudits, quittant soudainement cette condamnation. Progressant côte à côte, jusqu’à la porte, celle ci n’était pas verrouillée et nous permit enfin de nous mettre quelque peu à l’abri.

Tout en découvrant enfin le sanctuaire personnel de Xurrx Rroqr. Des notes étaient simplement partout, innombrables étaient les recherches du Xbr’aal pour essayer de déterminer la nature véritable de Thanatos. Ce n’était pas Ugunnomo donc sa proie, ou bien l’héritier des Calamités, mais bien l’ombre de notre proie qui arpente encore le Tural et provoque des catastrophes. Si nous avions pu l’arrêter en Kozama’uka, visiblement après avoir trouvé ses marques en Urqopacha, qui sait ce qui pouvait se préparer en Yak T’el ? Et nous le confirmions en voyant une gravure de Thanatos discutant avec Vermeille. Il y avait de quoi avoir froid dans le dos. Swalinn était au bout de la demeure qui était comme brisée. Les pierres, les caisses, les étagères flottaient dans un vide fantastique où naviguait des couleurs vertes ondulantes un peu partout. Cet effet était due à la lanterne, dont la malédiction formait une véritable vision aussi délétère que fantastique. Elle était installée sur des plaques noires, flottante au milieu de nulle part, en contemplant la lanterne. Yuki lui parla, essayant de la convaincre que ce Xbr’aal n’était pas Xurrx Rroqr.

Qu’elle devait accepter sa mort. Quelque soit son déni, au fond de ses yeux, on pouvait voir que toutes les conséquences provoquées par le Xbr’aal aux yeux vert l’avait convaincu que oui. Ce n’était plus lui. D’un coup, l’ombre de Xurrx Rroqr jaillit, emportant Swalinn et la goutte de lave avant de nous coincé dans cette demeure. La Lanterne active, celle ci bloquait notre sortie dans une lueur vive, protégée par plusieurs petits golems-tombes de Ugunnomo qui empêchait son passage. Derrière, fut arraché de l’ombre du Xbr’aal, un Megapita local. J’en avais déjà chasser plusieurs, des énormes sortes d’ananas vivant étrange, aussi musculeux que des Roegadyn, avec des visages perdu dans l’obscurité dont brillait deux yeux jaunes. Il brûlait d’un feu verdoyant, sa couleur tourné vers le vert, et il m’en mit plein la figure. L’affronter m’avait coûté plusieurs blessures, jusqu’à ce qu’il ne soit littéralement tranché en deux par mon glaive après un duel intense qui m’avait fait brisé plusieurs caisses dans les environs. Yuki vint me rejoindre après avoir très astucieusement brisé la lanterne en se débarrassant de ses ennemis : Détruisant deux des golems-tombeaux, ceux ci vinrent former avec les morceaux des vaincus, un golem plus massif. Lent, pataud, mais bien plus puissant, il avait su esquivé ses coups jusqu’à le faire frapper lui même une lanterne glacée par les vents froid de Rine, la brisant sur le coup.

Le domaine sinistre qui flottait vint se clore, disparaissant petit à petit en emportant ceux se trouvant dedans, laissant Yuki en pleine course poursuite pour échapper à une mort certaine, tandis que le Golem-tombeau massif voulait le rattraper. Le frappant pour l’envoyer valser dans le vide, le réel revint se clore en laissant Yuki à mes côtés, haletant, Rine le disputant pour ses manœuvres bien trop dangereuses. Pendant une petite période de soin, buvant ma potion au goût toujours indéterminable et mauvais. C’est là que Yuki découvrit le lien entre Thanatos et Vermeille. Xurrx Rroqr avait payé ses recherches de sa vie, car il était sur le point d’en savoir plus. Une fois soigné, nous quittions les lieux en espérant trouver un moyen de retrouver Swalinn en urgence, découvrant une étendue brûlante.

Comme la vision que nous avions subi, les fleurs environnantes calcinaient d’un feu vert se rependant tout autours de nous, bloquant le passage vers Swalinn et le Xbr’aal aux yeux verts, qui avait visiblement arraché l’éther de la goutte de lave. Fonçant vers eux, Rine ouvrit le passage avec des vents puissants, nous ouvrant un accès net vers ce que le faux Xurrx Rroqr et Swalinn pouvaient bien faire. Brisants tout une bande de petits golems dont les glyphes centraux leur donnait leurs pouvoirs, bien que Yuki reçut deux traits de feu douloureux dans le dos. Tout ça ne nous empêcha pas de lui faire ça, Yuki essayant de l’arrêter. Ils discutèrent un instant, Yuki tentant de convaincre le Xbr’aal aux yeux verts qu’il n’existait pas réellement. Ce n’était que de l’éther mémoriel, formant ce corps et ayant de tels pensées. Tout ce qui était bon dans la mémoire du Xbr’aal avait fini dans la goutte de lave, animée par le feu de Valigarmanda, et décidée à sauvé Swalinn.

Désormais, tout cet éther revenait au faux Xurrx Rroqr. Il grandissait, devenait monstrueux. Swalinn contemplait ce qu’elle avait suivie en pensant qu’il était vraiment sauvé de la mort, et bien qu’elle savait déjà que son cher ami était perdu, c’était là, l’effondrement. Balancée au sol, protéger par Rine qui s’occupait d’elle. Le faux Xurrx Rroqr devenu si monstrueux vint faire naître ses glaives, des lames faites par la Forge-feu pour créer deux épées ardentes, opposant ses flammes vertes à celles de Yuki. Nous coups tombèrent sans cesse, se parant et revenant à l’assaut. Il fallait faire preuve d’une maîtrise des armes intenses, et nous nous bloquions avant de revenir sans cesse à l’attaque, en accumulant les frappes. Jusqu’à ce qu’il ne soit brisé. Le feu du phénix le frappa, Yuki le faisant ployer sous cette intensité alors qu’il se fracturait. Contemplant Swalinn un instant, le souvenir de Xurrx Rroqr parvint quand même à lui souhaiter une belle et merveilleuse vie, avant de s’effacer. Notre ami Xbr’aal était donc déjà bel et bien dans la mer des étoiles, et ce depuis longtemps. Il faudrait s’occuper de Swalinn, et Yopli, ainsi que Nablu, aideraient certainement à ce qu’elle remonte la pente. Nous contemplions les eaux de Larh Tortoh. Conscients que sans Tanboon ou encore le souvenir de Xurrx Rroqr, notre prochaine proie serait le conquérant. Désormais, nous allions faire chuter Ugunnomo lui même. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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