[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

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Akayane
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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 07 mai 2025, 18:06

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Urqopacha, à l’Ouest du Yok Tural.

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Trente-et-unième entrée.
«Ugunnomo le conquérant.»
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« Nous y voilà. Le moment de se débarrasser de Ugunnomo. Si j’étais encore curieuse de connaître la raison qui à fait prendre conscience de son être à l’héritier de la calamité, le Yok Huy de son côté était impardonnable. Vouloir redevenir un conquérant et jouer avec la mort et le chagrin n’était en rien une noble cause, surtout au vue des malheurs infligés à des personnes ne le méritant pas. Souvenirs souillés, tombes profanées, le puissant serviteur de Thanatos avait provoqué de bien nombreux maux. Il était temps d’en finir, après bien longtemps à pourchasser ce monstre. Kellipili avait reçu une Swalinn brisée, et la Hhestarro n’allait certainement pas nous être utile pour vaincre Ugunnomo. Ça ne lui était de toute façon en rien demandé, elle avait suffisamment souffert comme ça. Pourtant, c’est bien elle qui nous confia où il se trouvait en ce moment. Il n’en fallut pas plus pour que la troupe de la Légion de l’Aurore de Verso se prépare à frapper fort afin d’arrêter définitivement le conquérant. Là où il siégeait, il pouvait faire usage de son pouvoir afin de créer la présence de sa « griffe de fer » pour tourmenter autrui et étendre son pouvoir.

Il fallait donc s’attendre à le découvrir auprès d’une puissance relique, certainement liées aux antiques mécanismes Yok Huy comme nous l’avions vu faire usage. Tels anciennes créations auraient du rester perdue, pourtant, il n’eut aucune gène à s’en servir dans son ultime baroud d’honneur afin de nous arrêter. La mission pour une fois c’était simple : Atteindre, et pourfendre Ugunnomo le conquérant, afin de nous ouvrir la voie direct vers le dernier des Héritiers de la Calamité, le maître de la Fraternité flamboyante. Bien que penser à arrêter la créature la plus dangereuses de cette histoire était encore un peu trop rapide, il nous restait encore un peu à accomplir. Et si j’étais consciente que demain, ça n’allait déjà pas être évident. Aujourd’hui, affronter Ugunnomo, m’offrait quelques sueurs froides.

Le Yok Huy monstrueux nous avait infligé bien des revers, mais je me sentais très fière d’être enfin sur le point de nous débarrasser d’un pareil meurtrier. Lurhan serait à mes côtés cette fois, Yuki guidant Swalinn pour qu’elle surmonte son deuil, et se remettant de ses blessures. C’est ensemble, avec nos alliés de Urqopacha, qu’il était temps de marcher sur la demeure d’un monstre. L’après-midi venait depuis peu d’arriver, tandis que le ciel, en ce jour de bataille intense, me semblait des plus agréable. Autant dire que le firmament ne représentait en rien les épreuves terribles qui allaient être vécue, et ce, très rapidement après le départ des combats. Pour l’heure, nous profitions d’une journée délicate, animée par deux joueurs d’instruments. Une des deux avait une voix délicate, agréable comme un jus de fruit frais une chaude journée de repos au Xbalyav Ty’e. Si hier, j’avais presque l’impression d’une balade romantique, là, on aurait pu croire à un départ en un recoin vacancier avec des amis en armure. Ils discutaient, Kellipili se vantait jusqu’à ce que Nablu ne lui installe un peu d’eau sur la tête pour se moquer de lui, faisant rire la petite compagnie. Oui, tout semblait aller pour le mieux les quelques dizaines de minutes de marche sur les grands sentiers menant à la demeure de Ugunnomo. Et tout cette bonne ambiance allait se tarir rapidement une fois en vue du domaine de ce maudit conquérant.

Il y avait de l’acier installé un peu partout, on pourrait presque dire que ça n’avait pas de sens. Il n’y avait pas une réelle harmonie, même pas une tentative de créer vraiment des défenses. C’était plutôt une sorte d’amas d’installations faites pour mettre en honneur son aspect monstrueux, qui me fit grandement songer une fois de plus, à ce que pouvait jadis faire Qao en Yanxia. Les deux partageaient la même source de pouvoir, en fin de compte : celui de Thanatos. Plus nous progressions, moins nous nous sentions à l’aise dans cet environnement. Plusieurs esclaves étaient encore présents, desséchés et tremblants. Les libérant d’urgence en leur offrant tout ce qui leur fallait pour survivre, deux des légionnaires furent désignés pour les ramenés d’urgence à l’écho de Worlar. C’était pendant qu’ils disparaissaient au loin, alors que nous progressions sous les fanions, que Lurhan eut une impression détestable : Trop tard. Vermeille était passé par ici. Du moins, un des démons de Nocta Ombra avait sauté le pas, et Ugunnomo risquait le même destin que le Viera pâle du Règne pourpre.

S’ils parvenaient à le manipuler, ils pourraient reprendre leurs projets bien plus facilement. D’un coup, plusieurs flammes verdoyantes s’agitèrent, et Lurhan bouscula Kellipili avant qu’une pointe de flèche ne le transperce en plein dans la tête. Pendant qu’il mettait son casque avec affolement, le métal dans les environs s’affolait en formant des barrages dans notre dos, nous empêchant de partir désormais. Plusieurs s’effondraient un peu partout, et nous progressions en essayant d’évité les pertes. Je déviais d’une de mes lames, plusieurs des traits, couvrant tout le monde et aidant certains à passer des obstacles pendant que Lurhan renforçait notre vitesse. Jusqu’à repousser une plaque d’acier dans un choc cristallin. Arrivant tous ensemble hors de ce piège, cela laissa le temps aux créatures envoyées par Ugunnomo pour couvrir sa demeure : Des Silex. Des énormes créatures de pierres rondes flottante en l’air et avec deux grands bras, des airs très agacés sur leurs traits. Les flammes vertes sortaient de leurs bouches, de leurs yeux, leur donnant une impression d’être surchargés par le pouvoir du conquérant.
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Il fallait défoncer la grande porte de fer, et celle ci subie une pression intense de la part de Lurhan. C’est alors que les sorts bombardaient l’immense porte, que les problèmes advinrent. Jusqu’à là, nous les tenions tous en respect, jusqu’à ce qu’un choc du néant ne quitte la porte entre-ouverte pour frapper Kellipili. Le jeune officier Tonawawta s’était mit devant Lurhan pour le protéger, mais ni son bouclier, ni son armure, ne parvint à supporter la charge puissante qui venait de le briser. S’effondrant contre Lurhan, heureusement, il pouvait encore être sauvé. Je suivais Lurhan malgré la douleur due à plusieurs coups reçue dans la fumée et la brume mauve, tout n’était plus que des silhouettes vagues et des cris. Trois soldats furent tués dans la soudaineté du chaos. Ce qui était jusque là une avancée confiante devient la plus haute confusion. Des soldats luttaient, risquaient de périr à leurs tours. Traînant Kellipili vers la porte ouverte, je fis de mon mieux pour le couvrir et l’installer là où des soins d’urgences pourraient le sauver. La brume fut repoussée soudainement par Lurhan, libérant la vision et permettant la cohésion des troupes de revenir. Ils tiendraient le passage, pendant que nous découvrions l’intérieur de la demeure du Yok Huy.

Celle ci était particulièrement vaste, et les traces du Néants s’y faisaient sentir. Nablu s’occupant de Kellipili et des blessés, nous marchions doucement sur la pierre rude de cette demeure, contemplant au plafond ce que j’aurais préféré ne pas voir : Peint d’une main habile, la page de Nocta Ombra y était présente, mais encore plus grande. Des nouveaux noms, aussi bien décernés que à venir, peignant la nouvelle hiérarchie liée à Arun’Brakkar. Vermeille avait apporter une vision à Ugunnomo de ce qu’allait devenir Nocta Ombra, et dans son hall couvert de colonnes de pierres, deux démons luttaient l’un contre l’autre. Le premier était le Hérault qui avait informé Ugunnomo du lien avec Nocta Ombra, et le second était un Suceur de Sang massif, plus puissants et conscients que les autres dans la région. Visiblement, ça n’avait pas plu au démon qui se sentait être le plus fort des siens au sud d’Urqopacha, de ressentir la présence du Hérault : Un cavalier sinistre en armure noire, à la longue cape et possédant une grande lame. Un certain type de démon plutôt rare, mais particulièrement inquiétant.

Les deux avaient laissés des grandes traces de leurs luttes, et se battaient pour devenir le démon « Soudoiement» de la page de Nocta Ombra. Un des nouveaux titres. Mais en nous voyant, ils cessèrent et acceptèrent tout deux l’idée qu’ils gagneraient beaucoup à nous massacrer de prime abord. Surtout celui qui arracherait Valhd du corps de Lurhan. De mon côté, j’étais un beau trophée à apporter à Vermeille, une fois décapitée. Affrontant le Suceur de Sang, ce dernier profitait encore du pouvoir volé à l’Héritier de la Calamité. Des flammes vertes ondulant le long de son corps, le rendant plus vif et monstrueux.

Envoyant des grands coups de griffes, à toute allure, les frappes rapides tentèrent de m’abattre et étaient d’une difficulté intense à dévié. Heureusement qu’aucunes d’entre elle ne me toucha directement, où j’aurais été occupée à écrire ce rapport dans la Mer des étoiles. Après l’avoir sérieusement endommagé avec de nombreux coups, Nablu, qui avait stabilisée un Kellipili gravement blessé, m’offrit un peu d’aide. L’eau propulsée avait la capacité d’éteindre ce feu intense. Elle s’attira les foudre du démon, mais heureusement pour Nablu, la foudre était précisément ce qui était de son côté. Tranchant le démon en deux, ne le laissait s’écraser au sol, maudissant son adversaire qui n’avait pas su vaincre Lurhan. Le Cavalier avait été brisé, chutant de sa monture qui se désagrégeaient en poussière, il fut ponctionner par des chaînes comme le maître de Lurhan, Lucian, savait le faire. Refermant lentement son poing, avant de laisser une simple armure au sol. Nous contemplions plus loin le passage menant vers Ugunnomo au sommet.

Des marches flottaient dans les airs, et il n’était pas difficile de comprendre qu’il se moquait de notre venue. A ses yeux, son triomphe ne faisait pas le moindre doute. Demandant à Nable de finir le traitement de Kellipili, et de tout les blessés, seuls les combattants de la Légion de l’Aurore encore apte purent nous suivre. Elle avait désespérément besoin de conseils, et sa tâche la soulagea énormément. Autant que les soldats se sentaient mieux avec un objectif, que simplement un chef tombé inconscient à cause de la douleur.

Progressant sur les marches flottantes, nous retournions à l’extérieur sans pouvoir profiter de la présence du soleil. L’ombre de l’immense griffe de fer installé au dessus de la demeure de Ugunnomo se tenait au dessus de nous comme une perfide menace. Les quelques Yok Huy qui tentèrent de nous arrêter, ses derniers adeptes, ne purent nous arrêter. Brisés par une charge intense, Lurhan fit de son mieux pour empêcher les pierres de nous faire tomber, jusqu’à atteindre le disque principal flottant en l’air, sous la griffe. Ugunnomo se tenait sur un dispositif comme s’il était sur un trône. C’était une vieille technologie Yok Huy, comme celle utilisée dans l’Ombre endeuillée. Pensif, sa hache contre lui, il semblait ennuyer de notre présence. Et fini par se relevé lentement, dans les mouvements de son armure massive, qu’une fois la lanterne installé sur son dispositif ne fut brisé par Lurhan. En retour, il l’écrasa aussi aisément que s’il avait voulut simplement lui faire un signe de main, et un affrontement mortel débuta. Les morceaux de la griffe de fer chutaient des cieux, s’effondrant autours de nous autour de cette arène mortelle où nous étions en train d’affronter Ugunnomo. Un seul coup réussi de sa hache pouvait nous tuer, aussi, nous faisions de notre mieux pour dévier et esquivé ses impacts.

Autant dire que la parade n’était pas, ni pour Lurhan, ni pour moi, une option. Formant le mimétisme de sa faux, après un duel intense, je parvins à lui ouvrir le torse, brisant son armure, avant qu’il ne m’écrase plus loin d’un coup. Ce fut suffisant pour que la pointe de la faux de Lurhan ne s’enfonce dans sa cuirasse, le brisant, le bombardant intérieurement de suffisamment de magie pour qu’il n’éclate en rugissant de frustration. Son armure, vide, s’effondra au sol en même temps que le dispositif se brisait. Voilà la chute du conquérant. Ugunnomo pouvait rejoindre ses aïeuls, désormais. Quittant en vitesse les lieux avant que tout ne s’effondre, en même temps que les morceaux de pierre et d’acier qui tombaient. Dans les sommets, nous pouvions voir nous observer, la présence de l’Héritier de la Calamité. Qui attendait avec patience. Conscient qu’il serait le prochain adversaire que nous confronterions. Afin de mettre un terme à cette histoire. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Message par Akayane » 08 mai 2025, 23:11

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Urqopacha, à l’Ouest du Yok Tural.

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Trente-deuxième entrée.
«Un vain sauvetage, œuvre du démon.»
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« Bien que mon cœur était plus qu’avide d’aller vaincre une bonne fois pour toute l’héritier de la calamité. Ce n’était pas une raison pour évité les problèmes plus grave, et notamment la création d’un second Ketzukoal comme voulait le faire Vermeille. Son plan avait été des plus sinistres pour la pauvre bête : attirer un jeune « Roi rouge », comme il était surnommé par Majeera Ja. Rares sont déjà les Rathalos, et encore plus quand ceux ci sont jeune et pensent qu’ils vivront ici et se trouveront une femelle, comme des jeunes conquérants inconscients. Avec ce genre de mentalité, pas étonnant que l’un ait fini par atteindre la Steppe, pensais-je. Mais nous devions tout faire pour qu’il ne finisse pas dans un cruel jeu de torture que l’ancien oiseau avait subit, afin de limité les forces que voulait accumulé Vermeille une nouvelle fois. J’ignore à quel point cette bête avait un lien avec les écailles rouges et leurs légendes sur le Dragon qui à chuté à leurs côtés, mais maintenant qu’ils sont parti, il était de notre devoir d’agir. Néanmoins, trop de questions se posaient encore : Comment le faire quitter les lieux ? Comment pouvait-il être convaincu que ce n’est pas ici qu’il trouverait un nid et un avenir, afin qu’il reparte vers le sud éloigné et ne menace plus personne ?

C’était encore beaucoup trop de « On y va et on verra », mais j’ai l’habitude que ça devienne une presque obligation que de partir en mission avec un risque quasi constant que les choses se déroulent avec un brin de folie. Retrouvant Lurhan alors que la nuit tombait petit à petit, le crépuscule était aussi tranquille que celui d’hier, alors que les lueurs du soleil s’éteignaient en même temps que le destin du Conquérant. Enivrée par la réussite, et le bon repas suivant la conséquence de la chute de Ugunnomo, j’espérais que cette tâche ne soit pas trop difficile. Malheureusement, je n’avais pas conscience que les problèmes nous tomberaient dessus à une vitesse hors norme. Autant dire que je me trompais grandement. Aussi bien sur la vitesse où nous tomberions sur les problèmes, que sur le temps avant de tomber dessus. Cette fois, pas de péripétie sur la grand route, pas de problèmes à résoudre ou de mystère à comprendre pour atteindre notre proie. Elle était là, simplement, et nous marchions dans sa direction. L’éther du néant avait décelé sa présence à quelque lieux d’ici, et nous pouvions simplement remonter la piste.

Qu’est-ce que je me sens idiote d’avoir été aussi détendue le long du trajet, sans croire que Nocta Ombra n’allait pas avoir quelque surprise après leur échec vis à vis du Conquérant. Ils avaient perdu beaucoup, mais n’estompaient pas quitter Urqopacha sans rien. Alors je contemplais les rayons du soleil tandis que nous marchions, une demi-heure durant, dans les étendues d’Urqopacha en croisant parfois quelques tombes isolées, dont les mémoires étaient encore vive. Bien entendu, les animaux s’étaient éloignés. Ils n’imaginaient pas pouvoir rester bien longtemps proche d’une bête de la sorte. Mais bien avant de mettre la main sur le Rathalos, les évènements se mirent à tourner court, devenant soudainement bien plus menaçant. La tombée de la nuit s’était faite trop rapidement, de façon bien anormale. C’était comme si nous étions entrer dans une cloche, où la nuit avait décidé de s’installer au dessus de nos têtes. Jamais les étoiles ne m’avaient parue aussi vive, que dans de tels contextes : Là où l’éther formait un reflet dans le firmament. La lune, les astres, tout semblait presque une parodie gravée pour sembler plus belle encore. L’oppression était constante autour de nous, donnant l’impression que le néant avait un poids effroyable autour de nous.

C’était comme si partout autour, dans tout les environs possible, un regard se plongeait pour nous observer, juger le moindre de nos mouvements, et dévorer notre peur. Voilà bien un sentiment effroyable qui avait jadis, brisé le moral de nombreux anciens combattants du Kurai Yoakke, lors qu’ils affrontèrent pour la première fois des entités démoniaques. Du moins, là, l’intensité était peu commune. Ça ne pouvait dire qu’une chose : Vermeille avait une dernière chose à accomplir dans les environs, surtout après avoir échoué à récupéré la clé de la Sylve. Tant mieux au fond, pensais-je, si Majeera Ja et son nourrisson pouvaient être en sécurité. Endormi un peu plus loin, se trouvait le jeune Rathalos endormi. Il semblait presque paisible, alors qu’une cloche éthérée infâme se trouvait au dessus de lui, donnant l’impression d’une silhouette circulait ressemblant à une éclipse. Une lame en main, j’approchais en espérant que la bête reste endormie, malgré le contexte aussi fantastique visuellement, qu’inquiétant. A ce moment là, j’espérais simplement que ça ne soit qu’un résidu éthéré des dernières tentatives du démon d’agir.

Mais il était bien là. Ses ailes claquantes dans les airs, il semblait que notre présence avait été repérée dès que nous étions arrivés dans ce domaine infâme. Volant en nous narguant de sa présence, il fit choir une puissante sphère vers le Rathalos qui reprenait à peine conscience, quittant ses songes. Je voulais foncer à son aide, mais la magie qui l’encerclait se brisa, nous envoyant un fragment comme celui d’un immense fragment d’une vitre brisée, que je trancha en nombreux morceaux afin que Lurhan et moi ne soyons pas balayés. Tandis que la fumée et le souffle se formait, Vermeille riait en annonçant la venue de son nouveau champion.
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La bête avait les yeux éclairée d’une lueur mauve vorace, mais elle était loin d’être perdue. Les colonnes et les chaînes autours démontraient le début de contrôle que le démon voulait sur la bête. À ce moment là, je pensais que tout ça était simplement lié à la tentative de Vermeille de créer une sorte de contamination, je n’avais pas encore la moindre idée de ce qu’il se préparait à faire. Donnant l’indication à Lurhan d’arracher l’éther du néant qui risquait de le condamner, le plus vite possible, c’est avec mon glaive que je vins détruire les premières chaînes à toute vitesse. La bête n’allait pas vraiment m’aider, affolée et devenue si dangereuse, elle m’envoya valser en arrière dans un choc puissant avant de commencer à s’élever lentement en l’air, sans pouvoir réellement s’éloigner à cause des liens.

La boule de feu qui éclata par terre, m’envoyant m’écraser un peu plus loin dans un choc douloureux. Me redressant difficilement, je vins essayer de le noyer sous les images de miroirs pour qu’il soit suffisamment confus, jusqu’à le foudroyer lui même. Tout était fait pour le sonner, sans avoir besoin de le mettre à mort, continuant à détruire toutes les chaînes. Au bout d’un moment, lui même décida de briser ses chaînes, et c’est là que je réalisais une chose importante : C’était trop simple. Bien trop simple. Que faisait Vermeille réellement ? Que préparait le démon ? Ayant un regard à droite et à gauche, craignant ce que pouvait bien préparer notre ennemi. C’est peu de temps après que la dernière colonne fut brisé par la bête que l’horreur débuta. Vermeille jaillit à toute vitesse, brisant la créature en la poignardant mortellement. Mon coeur chavira sur l’instant, je restais ainsi abasourdie de ce meurtre si soudaine, d’une créature aussi tenace. Son jeune âge n’était pas une justification pour l’avoir tué ainsi, il avait du être grandement affaiblit par les chaînes et les liens éthérés. S’effondrant au sol lourdement, une silhouette se mit à se relevé, alors que le rire de Vermeille se fit entendre, vantant son champion. Il devait être une sorte de gardien pour lui, promit à rester à ses côtés. Sortant de ses entrailles, la créature était humanoïde, comme un grand chevalier portant deux lames, recouverts des écailles du Rathalos.

Le démon dormant c’était éveillé, nourri de l’éther de la créature, et se mettant en garde vers nous en se préparant à nous assaillir. De prime abord, il semblait plutôt inconscient, et je vins l’assaillir de mes lames pour ne pas lui donner le temps de se réveiller. Que nenni ! Il m’envoya valser plus loin d’un coup de lame après les premiers impacts, mon épaule mal traité et saignante suite au choc. Sans un effet d’un second souffle, le saignement m’aurait empêcher de combattre en sapant mes forces. Ce n’est que plus tard que j’eu le temps de boire une potion de soin, après qu’il ait provoqué un tel impact qu’il nous envoya valser Lurhan et moi au sol. Le déborder n’était pas évident, même avec les assauts de Lurhan mêlé à des images de miroirs se répétant de mon côté. Il faiblissait au fur et à mesure, autant que nous, un de ses bras devenu inutilisable quand une de ses lames fut brisée, un sang noir glissant le long de son bras et de l’épée elle-même.

C’est là que je parvins à envoyer mes deux lames. Se plongeant dans le corps de mon adversaire en criant à Lurhan de retenir son bras. Créant plusieurs chaînes, il fit de son mieux pour que la lame qui fonçait vers mon crâne s’arrête avant que ma tête ne soit fendue en deux. Ce fut de justesse, et mais ça m’offrit le temps de joindre mes lames en les tirant de sa plaie, lui offrant une blessure que même ce genre de démon ne pourrait pas surmonter. Cette fois, c’était fait, il recula sur le point de s’écrouler dans le grondement du tonnerre. Reculant soudainement, prête à reprendre le combat, le démon et les restes du pauvre jeune Rathalos se mirent tout deux à disparaître pour former des sphères d’éthers blanches flottant dans les airs. Voilà un autre effet prévu par Vermeille, qui pensait pouvoir récupérer tout l’éther qui se dégagerait de cet affrontement, comme un ultime pied de nez. Cette fois, on était prêt. Lui envoyant un parchemin de sceau en plein dans la figure, la maigre puissance de ses derniers n’allaient pas vraiment changer grand-chose. Mais au moins, ça pouvait le retenir et le gêné un bref instant.

Repoussant les sphères jusqu’à ce que Lurhan parvienne à les faire disparaître. Le démon s’échappa avec une fumée intense, conscient qu’il n’avait simplement plus rien à gagné ici maintenant que sa créature avait été vaincue et que l’éther ne pouvait lui être rendu. On ne pouvait plus que contempler les restes de la bête, que des perles de lumières, que nous étions venu secourir. J’étais amer, furieuse, l’idée d’une vie volée sans avoir pu empêcher son décès était dans ma poitrine comme un feu brûlant qui m’empêchait de faire autre chose que de grincer des dents devant le spectacle poétique du ciel reprenant sa forme nocturne au milieu des échos d’éthers disparaissant lentement. C’est du chagrin que je ressentais, que Vermeille ait eu ce qu’il veut ou non, la consolation de l’échec du démon ne rendrait pas la vie à l’être que nous étions venu secourir pour qu’il rentre vers ses terres. Installée sur les hauteurs, je contemplais les cieux, consciente que nous n’aurons qu’une journée de repos avant l’affrontement avec l’Héritier de la Calamité. Vermeille nous attendrait en Yak T’el. Il était donc temps de finir ce qui nous retenant en Urqopacha, pour nous préparer à rejoindre Iq Br’aax. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Message par Akayane » 10 mai 2025, 23:45

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Urqopacha, à l’Ouest du Yok Tural.

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Trente-troisième entrée.
«L’Héritier de la Calamité.»
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« Une nouvelle fois, se préparer à en finir avec ce qui provoque des troubles dans une région, à tendance à me laisser aussi nerveuse qu’agité à cette idée. Après tout, nous pouvions bien être carbonisés, disparaître pour ne laisser que des ossements et de la cendre, d’autres aventuriers prendraient alors notre place après une nouvelle période de trouble. Mais ce n’est pas vraiment le genre de pensée parasite qui m’anime en général : ce sont plutôt des espoirs, un désirs de vaillance gagnant mon cœur. Contemplant les hauteurs, celles ci ne m’inspiraient que les flammes d’un être qui n’aurait jamais du acquérir sa conscience. Nous avions découvert qu’effectivement, les créatures de la Fraternité enflammée liée à l’héritier de la Calamité, avaient reçu des fragments de consciences provenant d’un éther mémoriel brisé.

Difficile de savoir à qui pouvait appartenir celui de l’héritier lui même, mais il était par tout évidence, torturé par tout ça. Ou du moins, n’était-il qu’un simulacre de la peine d’un autre être ? Beaucoup d’adversaires vivaient avec leurs souffrances, qu’ils soient aveugles ou non aux conséquences de leurs actes. Mais rares sont les ennemis qui ne sont littéralement que des fragments d’une douleur passée, condamnés à exister sans le faire. Il nous fallait nous débarrasser définitivement de cette emprunte du malheurs, avant que qui que ce soit n’y perde la vie. Kellipili était encore en soin intensif, et d’autres pouvaient finir bien pire que cela tant qu’il resterait là. Nous devrons ce soir, grimper le long d’une partie des montagnes d’Urqopacha avec l’espoir que nos forces seront suffisantes pour affronter ce terrible adversaire. Je me sentais néanmoins nerveuse. Comme à chaque fois qu’il était temps d’en finir avec une menace locale. On ne sait jamais si au dernier moment, on ne risque pas un pas de travers. C’est toujours vers la fin d’une épopée qu’on se sent le plus inquiète, et je n’y coupais pas. Au fond, je tremblais un peu, à l’idée de ce qui pourrait m’arriver. Nous arriver. Car nous serions trois lors de cette avancée : Yuki et L’vinus affronteraient avec moi l’héritier de la Calamité.

Des compagnons avec qui j’ai déjà pu éprouver cela. Et alors que je contemplais une dernière fois au loin la montagne pendant que le jour déclinait, il était grand temps de nous mettre en route après avoir converser quelques instants avec mes compagnons d’armes. Le crépuscule était clément : ni tempête de neige, ni nuage chargés de chagrins, ni vent brutaux. Ce n’était qu’un soleil las qui retombait vers l’horizon, emportant avec lui les dernières lumières solaires, avant que la nuit ne gagne au jeu de qui conquiert les cieux jusqu’au petit matin. Bien rapidement, en approchant de la montagne, les décombres de la bataille contre Ugunnomo commencèrent à se faire voir un peu partout. Il restait des morceaux d’aciers ici et là, tout brisés lors de la chute du maître des lieux. C’était plutôt triste à voir, tout les restes de ses ambitions, jusqu’à retrouver les Yok Huy ayant accompagnés Trontannat. Il était en train de gravé une grande pierre mémorielle qui évoquerait la vie de Ugunnomo, tout en citant bien des noms de ceux des disparus. Aussi bien nos amis comme Xurrx Rroqr, que nos ennemis comme Tanboon.

Il était très important de se souvenir des actes même de nos adversaires, pour comprendre leurs raisons et essayer de ne jamais répété leurs erreurs. Sous le regard des Yok Huy et contemplant la montagne avec le crépuscule qui tombait, une fois aux pieds de ses escaliers, notre périple gagnait quelque chose d’héroïque, d’inspirant. Une fois de plus, je me répétais que tout ça n’était pas vain. Qu’il y avait un noble objectif dans les moindres de nos actes, fussent-ils pour une vie, ou pour toutes, et nous voilà en route. Les escaliers n’étaient plus vraiment des gênes pour des combattants entraînés. Je me souvins de quelques vieux compagnons qui auraient été épuisés rapidement, mais tout les trois avions été éprouvés par tant d’exercices et de tâches d’endurances, que même gravir le sommet par ses marches semblait être relativement accessible. Contemplant sur le trajet de nombreux petits monuments. C’était des histoires qui évoquaient ceux qui étaient passés par là lors des dernières années.

Couvertes de quelques fleurs et offrandes. Ça évoquait un peintre ayant dépeint magnifiquement Urqopacha, ou encore là où un futur héros de Tural avait crier qu’il vaincrait tout les Tural Vidraal qui existent. Bien entendu, beaucoup de ses vestiges avaient bien des années, ressemblant à des hommages pour des rêves passés. C’est en progressant en contemplant les mémoires, qu’un vieille homme nous apparut. Il était installé là, contemplant les flammes du passage ardent qui nous attendait, les mains jointes dans le dos. Le vieux Tonawawta avait une tenue sombre, des chaînes autours de lui, évoquant un des serviteurs de Thanatos. Pourtant, quand il l’évoquait, il en parlait presque avec peine. Visiblement, la quête de « vaincre la mort » de Thanatos aurait débuté à la mort de son fils. Depuis, il aurait commencé à œuvrer de bien des façons, comme avec le Néant dont il se chagrine de voir l’état des démons et leur immortalité tant rêvé à ses yeux. Ce qui animerait donc l’Héritier de la Calamité, serait une partie de l’éther mémoriel du fils de Thanatos, qu’il gardait et tentait encore et encore d’user. Il évoqua le Moindre Mal : la magie aussi, avait été distordue par ce qu’avait fait Thanatos pour son enfant. Il nous sourit en comprenant que qu’importe les déceptions, on continuerait à tenté de l’arrêter, avant de disparaître. C’était étrange, un peu inquiétant, mais hélas, j’ai bien l’impression que nous le retrouverons tôt ou tard.

Et pas dans le même camp. Fonçant vers le passage en flamme, la voix de l’Héritier se fit entendre, hurlant que nous n’avons rien à faire ici. Les vagues de feu jaillirent, brisées par l’éther projetée de L’vinus tandis que Yuki et Rine dressaient une barrière ensemble, pour que le reste des flammes ne nous affectent pas. Les flammes étaient partout, ici, l’environnement était sombre calciné, quelques pierres flottant en l’air montrant bien le débordement d’éther dans les environs. Trouvant un passage, je guidais mes compagnons, avant qu’une déflagration n’envoie des pierres m’envoyer valser plus loin, frôlant la chute de la montagne avant que L’vinus et Yuki ne récupèrent mes chevilles à temps. Reprenant ainsi la route en m’évitant une sacrée chute, le passage vers le sommet était bien plus clair, du moins, l’aurait-il été s’il n’avait pas littéralement exploser sous nos yeux. La déflagration était intense, et les roches projetées dans tout les sens se mirent à flotter dans les airs, stagnant, retenue par l’intensité de l’influence éthérée locale. Tout s’effondrerait tôt ou tard, et puisque le choc ne ressemblait pas à la chute de Dalamud gardant les pierres flottantes dans ce qui reste de la Forêt de l’Ouest, en Sombrelinceul, il fallait agir rapidement.
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Fonçant tous ensemble, Yuki fut le premier à progresser, bondissant d’un coin à l’autre, L’vinus ayant eu un instant où il fut impressionné par la violence de l’impact. Au milieu des gravats, utilisant les roches calcinées par l’explosion, jaillirent de nouveaux ses maudits petits golems, avec leurs têtes en forme de glyphes de feu. Nous envoyant un tas de boule de feu, explosant ici et là, heureusement, aucuns d’entre nous ne fut touché cette fois. Yuki progressait en avant, tandis que j’étais au dessus sur les autres pierre, nos lames brisant les glyphes en coupant la chaîne d’éther les alimentant, les laissant s’effondrer en morceaux au sol. L’vinus avait absorbé beaucoup d’éther en volant l’éther des boules de feu lancées vers lui, et un bon coup de poing lui permettait de briser les glyphes d’un coup vif, jusqu’à nous rejoindre en laissant leurs morceaux choir. Les débris flottant tomberaient tout ou tard, au moins étions nous en sécurité maintenant. Progressant doucement sur un haut plateau, nous cherchions l’accès vers l’Héritier de la Calamité qui n’était plus bien loin, contemplant les stigmates laissés là par Valigarmanda.

La Calamité, l’immense Tural Vidraal, avait simplement dévasté la terre en laissant ses flammes vives, comme immortelles. S’y coulait un feu liquide et autres stigmates un peu partout, et alors que nous marchions en contemplant les lieux, la terre se mit à trembler lentement. Un croc, le dernier croc, se dévoila enfin. C’est à cause de lui que la montagne était dans un pareil état. Un état ma foi déplorable, issue de tout l’éther dévastant les environs. Plusieurs Silex enflammés arpentaient le Croc, et un énorme golem fait des pierres surchauffés prit vie, protégeant le passage dans un grondement puissant en utilisant une des colonnes de pierre brisée comme gourdin. Yuki se débarrassa en un instant des Silex avec une expertise formidable, ses lames jaillissantes dans des coups vifs, ils ne purent l’arrêter. Ainsi, le Croc affaiblit par les vents de Rine, ne pu résister ni consumer Yuki quand ce dernier le brisa. L’éther qui en sortait était emprunt de chagrin, il eut une vision vague, d’un homme disant à un autre qu’Urqopacha est une terre magnifique. Était-ce un instant de la mémoire du fils de Thanatos ? Guidant l’éther pour le faire disparaître en douceur. Yuki libéra enfin les environs de la présence du Croc, s’effondrant en morceaux, et arrêtant la dévastation s’étendant partout sur la montagne. Le passage fut même libéré, quand les pierres volcaniques qui bloquaient l’accès s’effondrèrent, en même temps que le golem.

Il avait été bien difficile à atteindre, et ne cessa de nous repousser, jusqu’à ce que L’vinus ne m’offre un moyen de le frapper plein cœur. Ma lame brisa son noyaux élémentaire, dans un choc puissant, détruisant toutes les glyphes complexes à l’intérieur. Ne laissant que des décombres s’effondrer par terre. Prenant doucement nos aises, le temps d’une potion de soin au goût discutable. Il était temps de finir notre route en ayant reprit au moins les forces nécessaires pour avancer une dernière fois. Progressant sur les dernières hauteurs, le déclin du soleil arrivait lentement à son terme, ses derniers éclats mettant en valeur les innombrables pierres volcaniques qui flottaient doucement, de différentes tailles, leur donnant la couleur de l’or. J’avais l’impression d’être dans l’écume des cieux d’Abalathia ! Tout ça retomberait bientôt, mais ce dont je ne m’attendais pas, c’était à l’embuscade sortant des pierres. Plusieurs Vodoriga jaillirent, accompagnant un démon envoyé par Vermeille. Avec Ugunnomo mort, et le jeune Rathalos, ils ne pouvaient pas quitter Urqopacha les mains vides.

Alors l’Héritier de la Calamité était un élément intéressant. Hors, ils n’avaient plus beaucoup de ressource, et ne pouvaient pas craindre que nous l’emportions. Je brutalisais les Vodoriga pendant que Yuki et L’vinus se chargèrent du démon dans les escaliers. Malgré leur enchaînement dévastateur, l’écho de la lame du démon les frappa douloureusement dans une onde du néant. Ils avaient peut-être été brisés, mais ils ne nous laissaient pas entier. Maudit Vermeille, que Nocta Ombra se brise mille fois ! Les soins apportés par Rine étaient léger, mais au moins, ils évitaient que nous arrivions en saignant encore dans la tanière du maître des lieux. Au sommet de la montagne, Valigarmanda avait du se déchaîné avant de partir. Des coups de griffes partout, étaient encore rempli de flammes ondulantes. Le Tural Vidraal avait laissé une grande partie de sa présence, et c’est ce qu’y avait été utilisé pour faire naître l’Héritier. Un cercle de flamme paraît ondulait, et un Vodoriga malchanceux se consumait lentement dans les flammes. Il ne devait pas être très réceptif à la présence de Nocta Ombra, ce qui était rassurant au moins, mais ça ne l’empêcha pas d’apparaître soudainement au milieu de la dévastation. Nous étions sur une vieille stèle évoquant des histoires de paix, et d’harmonie, après la maladie. Celle ci était totalement calcinée, devenue noire et fracturé par les flammes. Quel chagrin pour l’héritage des locaux.

L’Héritier était une créature surprenant : Un buste humanoïde, mais monstrueux, avec des cornes et un visage aux allures démoniaques. Un long corps ophidien terminait le bas de son corps, s’agitant doucement comme un serpent en colère. Il parlait lentement, mais difficile à savoir si c’était des automatismes de l’éther mémoriel qui lui donnait une bride de conscience, ou s’il avait vraiment la moindre autonomie. On ne pouvait pas lui parler, pas lui ne vouloir, ou pas le convaincre de tout arrêter comme nous le tentions parfois. Ici, il fallait l’arrêter, dissiper la tragédie lui ayant donner naissance. Et je peux vous dire que ce n’était pas évident ! Notre premier assaut l’endommagea à plusieurs entre, nous harmonisant parfaitement avec Yuki pour repousser son épée de feu et le trancher, tandis que L’vinus dévoilait ses faiblesses avec des poings de vent. Nous repoussant, et blessant L’vinus au flanc. Immédiatement, L’vinus se redressa, soigné par Rine, en analysant son adversaire. Préparant un chakra pour une frapper d’une violence rare, je parvins à le protéger en arrêtant tout les coups dirigés vers lui, passant en Réminiscence pour se faire. Tenant en face de lui, déviant ses attaques, cela offrit l’opportunité à Yuki de briser le glyphe à son torse, dévoilant étrangement un cristal, ressemblant un peu trop à un Hicor à mon goût.

Fonçant avec L’vinus, ce dernier frappa avec un impact fantastique, brisant de nombreuses runes, tandis que je le protégeais de mes frappes. Sans se laisser faire, il nous repoussa alors d’un coup vif, nous laissant au sol avec des blessés surchauffés. Grondant fortement, il releva sa lame, mais Yuki arriva à toute vitesse. Plantant son glaive dans le cœur de l’héritier de la Calamité. Le cristal se brisa, libérant enfin l’éther mémoriel, donnant l’impression, le temps que ce dernier sortait en des perles de lumière jaune, que le temps s’était arrêté. Vacillant, l’Héritier perdait de son incarnation petit à petit. Il regardait un peu partout, comme s’il comprenait qu’il n’avait rien à faire ici. Contemplant la dévastation provoqué par Valigarmanda, il avait l’air comme apaisé, tandis que son corps se décomposait en flammèches éthérées avant de se dissiper lentement dans les airs. C’était terminé. L’héritier avait enfin été détruit. Plus rien ne nous retenait en Urqopacha. Et nous profitions d’un peu de calme, avant notre départ vers Yak T’el, à la poursuite du démon Vermeille, pour l’arrêter dans ses projets. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 11 mai 2025, 17:29

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Yak T’el, au Sud-Est du Yok Tural.

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Trente-quatrième entrée.
«Quelques pantins de bois.»
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« Nous retrouver en Yak T’el était dépaysant. Ce n’est pas la première fois que j’arpente cette terre, mais jamais avec l’idée d’y rester fort longtemps. D’une chasse, nous voilà en pleine péripétie depuis que les dernières informations sur Vermeille nous mena vers le Cœur de la Sylve. L’objectif de ce maudit démon était encore flou, mais les Xbr’aal locaux, ceux de la ville de Iq Br’aax, nous informèrent rapidement que les problèmes étaient présents au-delà de la Sylve-mère et des terres Mamool Ja. C’est envieux d’en savoir plus que nous avons commencer à enquêter dans les environs. Verso, natif de cette ville, avait naturellement apporté la Légion de l’Aurore en promettant que ce dernier empêcherait quiconque de faire du mal aux siens. Sa jambe allait mieux, le Xbr’aal allait pouvoir agir, mais il était bel et bien occupé à vérifier les lieux. Celle qui nous aiderait était alors une locale surprenante. Une Tonawawta du nom de Savantta, particulièrement motivée depuis que son petit-frère semblait avoir disparut il y à quelques jours. Tout était lié aux outils que les écailles rouges avaient reçu quand ils étaient parti en Kozama’uka.

Dans les faits, nous aurions pu commencer moult recherche pour essayer de remonter la piste du jeune Vastoya, mais hélas les rumeurs n’étaient pas bonne. Notre arrivée avait été remarquée, peut-être pas par les Xbr’aal du hameau local qui nous connaissaient à peine, mais bien par les ennemis qu’on poursuivait. Et au nord de l’Horizon d’Ut’ohmu, la contrée où se trouve Iq Br’aax, des rumeurs traitaient qu’un ballon s’était écrasé sur la piste d’atterrissage locale. L’avarie ne semblait certainement pas être de nature accidentelle, et un survivant arriva auprès des chasseurs locaux en parlant d’une sorte de créature de bois et de tissu, animée par les vents, qui avaient dévasté leur ballon et saccagé les environs. L’urgence était double : En plus de libérer la piste et de secourir les éventuels survivants, il nous fallait essayer de dénicher le moindre indice sur ce qui avait pu créer de telles entités, afin de comprendre leurs natures.

On avait pas pu découvrir quoi que ce soit en Kozama’uka, alors peut-être aurions nous des indices directement sur place ? Dans les faits. J’espérais surtout de prime abord que tout ça ne serait pas lié à Vermeille et ses créations. Nocta Ombra avait suffisamment de projets malsains pour lui rajouter des pantins de bois maudits essayant de tuer tout ce qui bouge. Nous retrouvant au hameau, c’est avec Lurhan que j’allais essayer d’arrêter le trouble des pantins vers la Piste d’atterrissage. C’était peu de temps après la chute de l’Héritier, Yuki restait encore douloureusement au repos, mais de mon côté, que voulez vous ? Quand le mot « mission » et « urgence » m’apparaît. Hors de question de lui interdire la porte ! L’après-midi à travers les arbres de la jungle locale, était plutôt tranquille. Le beau ciel bleu donnait l’impression que nous aurions toutes nos chances de vivre une simple expédition. Mais hélas, rares sont nos missions qui sont si simple que ça. Ou en tout cas, en général, je ne les met pas à l’encre sur mon journal de péripétie, là où je ne parle pas des jours où je vais aider aux récoltes, à la cuisine, ce genre de chose.

C’est très intéressant, tout ça ! Mais je digresse. Nous quittions donc les lieux sous les regards curieux des chasseurs Xbr’aal, certains se demandaient encore pourquoi des Aventuriers étaient utiles quand ils étaient là, eux, pour régler les soucis. C’est souvent ainsi : il faut faire ses preuves avant d’acquérir la confiance des locaux. Et nous nous retrouvions alors dans un espace dégagé, un des rares je suppose que nous traversions sans être totalement noyé dans la végétation, progressant tranquillement vers la Piste d’atterrissage. De prime abord, les passages étaient tranquille. Plusieurs marchands coincés loin de Tuliyollal espéraient faire quelques ventes, et s’outraient de ne pas avoir la considération de Lurhan. Je m’excusais à sa place, achetant au moins une figurine en bois de Vino avec la tête qui s’agite.

Même ici, le Pelupelu fou me donnait mal à la tête. Progressant jusqu’aux membres de la Légion de l’Aurore qui bloquaient le passage, ceux ci nous offrirent l’accès en inclinant doucement la tête vers nous, la Hhestarro nous reconnaissant avec un sourire paisible sur les traits. Ainsi, nous avions l’accès aux zones de danger, ayant eu le droit à quelques minutes de marche jusqu’à atteindre le fameux ballon brisé. Effondré au sol, il donnait vraiment un air de zone ravagé avec un peu de céruleum enflammé là où il en restait. C’était chagrinant de voir l’effondrement, nous poussant à grimper parfois d’un arbre effondré à un autre, contemplant les environs et ce qui avait bien pu se passé. Sous le ballon, se trouvait le jeune aventurière Lalafell qu’on à tendance à croisé plusieurs fois. Ce dernier confié à la Hhestarro de la Légion de l’Aurore après avoir été soigné. Il était hors de question de laisser quelqu’un en danger sur le trajet. Même si une sinistre augure avait été perçue : un pantin articuler brisé gisait contre une branche. Comme un corps de Mamool Ja en bois, avec une tête étrange d’oiseau, couvert de bandeaux colorés et de plumes.
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Une brume noire en jaillit, fusant avec un puissant éther éolien, droit vers notre destination. Lurhan l’avait marqué, suivant son éther en essayant de découvrir ce qui convoquait les Vents sinistres. Et ceux ci apparurent partout autours de nous. La route n’était pas vraiment large, ce qui fit que nos esquives devaient être rapide pour les vents violents ne viennent pas nous tailler en pièce soudainement. Et tandis que le trajet était déjà assez difficile comme ça, les vents apportaient plusieurs outils abandonnés. De la houe à la lame, jusqu’à un chariot nous fonçant dessus brutalement. Avec Lurhan, nous avons repousser ce dernier dans deux impulsions éthérées intenses, créant une grande déflagration envoyant le chariot se briser en milles morceaux. Progressant en surmontant les arbres effondrés et tout le chaos. Le pont menant vers notre destination était proche, mais n’allait pas se faire atteindre aussi aisément que nous aurions pu espérer. Soudainement, plusieurs des pantins en bois jaillirent, et eux étaient bien animés. On pouvait voir le Vent sinistre, entre l’éther éolien et la brume noire, ondulante à l’intérieur en leur permettant de se déplacer. Leurs corps n’était pas si tenace et leurs articulations flottaient, mais c’était surtout les lames quittant leurs bras qui m’inquiétaient. Et au loin derrière, un ballon fut frappé par la griffe d’une créature jaillissante des bois, avant de s’effondrer sur la piste dans une vision spectaculaire.

Maintenant, atteindre les lieux était devenu encore plus urgent. Fonçant à leurs rencontres, nous luttions pour les repoussés rapidement, Lurhan formant de nombreuses pointes détonante avant de se prendre un pantin contre lui brutalement. Repoussant ce dernier, me laissant tailler les dernières en pièce dès que je parvins à trouver leurs faiblesses les réduisant à l’état de tas de bois, certes bien taillé et bien fait, mais fort moins létaux. Ce qui nous offrit un accès au pont, que nous espérions traverser d’un coup pour atteindre en vitesse la piste d’atterrissage plus loin. Néanmoins, tandis que nous progressions, j’avais une impression de plus en plus étrange avant de comprendre que, même si ce ponton de bois était particulièrement ravissant – j’aime les ponts – il semblait infini. Nous étions prit dans un maléfice formant une sinistre boucle, nous empêchant d’avancer ou de fuir, alors que les Vents sinistres se mirent à souffler de plus en plus fortement.

Créant une spirale comme une tornade, avec nous coincés dedans, une silhouette étrange jaillit lentement du vent. C’était une effigie, comme une forme humanoïde vaguement féminine, dont les articulations étaient absentes, permettant à tout les membres de flotter les uns proches des autres. L’idole étrange avait fait accumulé des planches dans les vents, formant comme une cage qui se resserrerait de plus en plus pour essayer de nous broyer en arrivant jusqu’à nous. Il fallait se sortir de là, rapidement, et jaillit des flots brusquement une bête locale dont le Vent sinistre semblait sortir de sa carapace. Une sorte d’énorme crustacé massif lui donnant un air monstrueux, un Balyaborr, dont une de ses pinces fut remplacé par une lame. Lurhan m’envoya l’affronter, ce qui m’allait complètement, et l’énorme bête dépassant largement les siens. L’affrontant en cherchant un point faible, je décidais alors de créer l’emplacement où je pourrais le détruire, brisant sa carapace, avant de le transpercer de ma lame tout en l’embrochant au sol. Il avait été bien difficile de l’atteindre après quelques passes d’armes, mais le problème fut à sa mort : le Vent sinistre quitta son corps, me laissant une blessure très douloureuse au flanc, m’écrasant par terre avant que Lurhan ne vienne à mon aide.

Ce dernier avait pu briser difficilement l’idole, confronté avec l’éther éolien et le spectre étrange au masque blanc et au corps noir, avec qui il était lié. Il parvint à surmonter sa force, malgré la vision effrayante du spectre, jusqu’à sa disparition total, en ayant transformé l’éther éolien en glace. Dès que les planches retombèrent et que l’accès fut ouvert, Lurhan vint à mon aide pendant que je buvais une de mes deux potions de soins d’urgence, progressant lentement en quittant enfin ce très beau pont, et ce foutu piège, avant d’atteindre la Piste d’atterrissage. C’est là que le soucis principal dans la panique des civils, entraîna presque la mort de certains quand un Xbr’aal hurla que des secours étaient enfin arrivés.

Tous se mirent à fuir en paniquant, ayant transformé l’intérêt urgent de rester caché avant tout, pour devenir une ruée paniqué laissant tout le monde s’enfuir dans tout les sens. Lurhan parvint à donner de la voix pour canaliser un peu cette fuite sans queue ni tête, tandis que soudainement, plusieurs pantins en bois aux allures bien plus terribles jaillirent. Ils ressemblaient plus à des sortes de centaures, bien moins humanoïdes, mais tout aussi mortels. Je me débarrassais de la plus part d’entre eux, malgré la douleur à ma hanche, tandis que nous découvrions les lieux. Des flammes ondulaient encore ici et là, depuis la chute du ballon que nous avions vu s’écraser au loin. Des décombres de bois chutaient encore, donnant un aspect particulièrement chaotique surtout quand des habitants étaient mit en sécurité. Le jeune frère de Verso jaillit. Vrenkk, un Xbr’aal de la Légion de l’Aurore qui était visiblement dans les environs, offrant son aide en hurlant à Lurhan qui rallierait les civils. Il fallait atteindre la créature responsable, et c’est elle qui vint à nous. Progressant vers le centre de la piste, entre les décombres du ballon et les quelques flammes bleutées, jaillit en brisant une tour mobile faite pour récupérer les ballons, la bête. Le bois frappa les boucliers d’éthers formés par Lurhan.

S’écrasant devant nous au milieu de tout le chaos formé, l’énorme pantin de bois, d’acier et de tissu, était grandement renforcés par le Vent sinistre, et possédait tout un rite incantatoire gravé sur le torse. Le symbole de Nocta Ombra n’y trompait pas : C’était bien ce culte malsain qui avait créer les pantins, et ceux ci étaient venu débuté la dîme d’éther de Yak T’el, pour leurs intérêts. La création de bois ressemblait grandement à un T’ohsoq local. Une sorte de wyverne locale faite de pierre arpentant les plaines cendrées de Xobr’it. Enchaînant directement la caudale dangereuse qui récoltait l’éther, Lurhan fit de son mieux pour l’affaiblir, alors que je cherchais déjà ses faiblesses. Retenant la créature le plus longtemps possible de mon glaive, lui infligeant de nombreux dégâts, Lurhan récupéra grâce à ça la tablette possédant les incantations qui lui avait offert sa vie, avant de l’isoler de côté pour essayer de trouver un moyen comprendre bien mieux ce qui l’avait créer.

Mais ainsi, nous découvrions sa source : la présence d’un Hicor. Les vieux projets de cristaux d’âmes touchés par le néant, n’avaient donc pas tous été détruit. Cette implication était très loin d’être rassurante, surtout si c’est Nocta Ombra qui avait entre ses griffes cette puissance. Je reçu un terrible coup en protégeant Lurhan, alors que le Pantin de T’ohsoq s’acharnait à frapper sans cesse sans que je ne puisse tout parer ou esquivé. Jusqu’à ce que je ne le décapite, pour laisser le temps à Lurhan de faire exploser l’Hicor dans un choc terrible . S’écrasant au sol, s’était fait, enfin terminé, et la dîme avait échouée. Nous avons récupéré l’incantation, et peut-être trouverons nous rapidement ou non des réponses aux questions : quels sont ses pantins ? Qui sont ses spectres au masque blanc ? Où en est Nocta Ombra ? Pour l’heure. Notre prochaine tâche, serait de poursuivre les pistes des disparus, en ayant à essayer de retrouver le jeune Vastoya. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 12 mai 2025, 18:03

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Yak T’el, au Sud-Est du Yok Tural.

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Trente-cinquième entrée.
«Les Rôdeurs pâles.»
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« Affronter ceux qui auraient du être des alliés n’avait vraiment rien de très agréable. Pourtant, plus on développe parfois une intrigue, plus on se rend compte que les ennuis peuvent provenir de ceux dont on espère un coup de main. De toute façon, n’est-ce pas souvent le cas ? La plupart des ennemis qu’on se fait auraient pu être des alliés dans un autre contexte, fussent-ils homme ou bêtes. Mais j’imagine bien qu’on pourrait mettre Ishgard en bouteille avec des « dans un autre contexte. » Aussi Verso ne put qu’exprimer ses regrets en ayant été trahi par un groupe de rôdeur-vipère dont il espérait l’aide. Alors qu’il broyait un peu du noir en fumant la pipe en bois, dessinant doucement dans les airs quelques formes, la jeune Savantta faisait les cents pas à ses côtés en ayant suffisamment de contrôle pour ne pas s’arracher les cheveux. Il y avait eu des possibles nouvelles de son petit frère, Vastoya, mais celles ci s’étaient étouffées quand un des trois Rôdeurs-vipères qui devait donner des nouvelles, avait soudainement massacrer les deux envoyés de la Légion de l’Aurore qui devait récupérer les informations.

Et le tout dernier soldat n’avait été épargné que pour rependre la peur. Il n’avait qu’un souvenir : des visages parfaitement pâle, figés, comme s’ils ne pouvaient plus avoir la moindre expression. Même leurs tuniques jadis brunes et avec quelques couleurs des plumages portés, avaient déclinées comme si elles avaient perdues leurs couleurs. Désormais noire et blanche. Il nous fallait apprendre ce qui avait affecté ainsi les rôdeurs-vipères, et si c’était volontaire ou non. J’avais du mal à imaginer des confrères et consœurs perdre leurs morales et s’offrir à des puissances opposés à la liberté des peuples de Tural. Mais comment pourrions nous parler à la place de ceux qu’il nous fallait traquer ? Ainsi. Avec Yuki. Nous étions bien décidés à retrouver les Rôdeurs pâles, et à décelé la vérité. Deux choses était importante : savoir s’il y avait un lien avec Nocta Ombra, cette fois encore. Et trouver les informations sur le destin du jeune Vastoya, en espérant qu’il soit encore en vie pour le ramener à sa sœur.

La journée, alors que nous quittions Iq Br’aax, me semblait plutôt tranquille pour être franche, mais ce n’est clairement pas la journée qu’il fallait craindre, plutôt les obstacles sur le trajet. En effet, après quelques conversations d’usage – notamment sur mon anniversaire et le gâteau bien mérité que Yuki allait me faire. Nous quittions les lieux tandis qu’une Xbr’aal à la fourrure pourpre nous regardait. Comprenant notre destination, elle nous fit un grand sourire bardé de croc en nous souhaitant bonne chance là où nous allions, d’un air quelque peu moqueur. De prime abord, je pensais qu’elle nous prenait pour des touristes égarés, mais je convins très rapidement que tout ça n’avait pas l’arrogance et la malveillance d’une locale qui se jouerait de la faiblesse des étrangers. Non. C’est simplement que le passage était un maudit bourbier ! Nous passions alors notre temps à devoir grimper des obstacles végétaux, à devoir faire les équilibristes sur des branches, tout en devant parfois utiliser une liane vers l’autre pour ne pas tomber dans des broussailles pleines de ronces. Les petites bêbêtes étaient partout, et je me fascinais de la taille de certaines araignées et autres libellules aux couleurs magnifiques. Bien entendu, fascinée, mais pas en allant les déranger pour recevoir une piqûre mille fois empoisonnée : au fond, ça pourrait voir des bons venins utilisable pour les chasses, tout ça !

Nous n’arrêtions pas de nous égaré, et je dois bien dire que c’est de ma faute : j’avais la carte à l’envers. Mais la différence était minime, à l’endroit et à l’envers. Yuki, je sais que tu lis mes rapports, alors je le répète. Confondre était tout à fait normal et pas une marque de laissé aller à cause de mon esprit égaré à l’idée de faire la fête le lendemain en mon honneur. Ça non ! C’était presque la même chose, simplement ! Qu’à cela ne tienne. Étrangement, quand Yuki récupéra la carte dans le bon sens, il nous fit traverser quelques recoins tout aussi peu praticable au milieu de la jungle sauvage, faisant peur à un serpent énorme endormi qui n’avait rien demander à personne, avant d’arriver à l’orée d’un bosquet.

C’était en tout cas bien plus vivable par ici, mais ce n’était pas vraiment plaisant de tomber nez à nez avec le cadavre d’un des deux membres de la Légion de l’Aurore tués par les rôdeurs pâles. Contemplant les environs, les traces étaient nombreuses, entres celles d’animaux en fuite et autres léger dégât. Il y avait bien la présence de cet éther étrange qui ne me rappelait définitivement pas les cas des créatures de l’apocalypse. Ce n’était clairement pas du Dynamis, mais plutôt, une sorte de présence spectrale emprunte d’un chagrin profond. C’est comme si la tristesse avait tourmenté tant l’éther, qu’il l’avait irrémédiablement transformé. Prenant un temps pour apaiser l’esprit du soldat, voyant qu’il repartait vers la mer des étoiles, il se retourna pour partir. Mais le bras du soldat attrapa celui de Yuki. Lui murmurant avec intrigue et mystère, mais parvenant à faire comprendre que Vermeille avait provoqué quelque chose dans la Sylve-mère. Et ce quelque chose ne s’était pas laissé faire.
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Joie, quoi que cela puisse être, ça va su repousser un démon de son acabit. Dès que l’entité cessa, le corps s’effondra lentement sur le côté, libre. Nous l’abandonnions pour l’instant, certains qu’un mauvais esprit ne naîtrait pas de son déclin, avant de constater que nous étions observés. Un des trois Rôdeur pâle se trouvait dans l’étendue de hautes herbes du bosquet, nous fixant, avant de prendre la suite. Il provoqua la panique vers un énorme amas d’Ibruq, des sangliers locaux, qui chargèrent à toute vitesse en espérant quitter les lieux rapidement. Sauf que nous étions sur le passage. Yuki m’embarqua avec lui grâce à son grappin, nous faisant esquivé la majorité du flot de bête, jusqu’à ce qu’une des dernières ne le percute lourdement. Heureusement, il n’y avait pas le reste pour nous piétiné à mort par la suite, et je fus rapidement sur lui pour l’aider à se dégagé de là. Quittant l’étendue d’herbe à la suite du rôdeur et de sa maudite tentative de nous renvoyer d’où nous venons. Tout ceci semblait surtout être un piège pour nous retarder, car en arrivant de nouveau entre les arbres, nous étions attendu.

Des silhouettes noires, des corps faits d’un éther sombre ondulant, créant des simulacres de corps fait de cette énergie sinistre, contrôlés par le masque pâle. Des Tourmentés, comme ils seraient nommés plus tard. Des pauvres bougres n’ayant visiblement pas de chance, que ça soit hier ou il y à quelques années de ça. L’affrontement fut d’une intensité rare, restant dos à dos, nous n’avions pas le choix que de nous débarrasser de chacun d’entre eux, jusqu’à ce qu’ils ne soient finalement tous que des morceaux de masques brisés au sol. Laissant Yuki et moi reprenant notre souffle, après avoir sans cesse agir en se défendant l’un l’autre tout en portant des coups puissants. Un passage s’était ouvert dans la végétation dense, mais elle était comme plus sombre, donnant l’impression d’être un morceau de la Sylve-mère s’étant élevée jusqu’ici. Des petites lueurs bleutées passaient à droite et à gauche, merveilleusement, avant de réalisé que l’ensemble était maintenu par une étrange créature.

C’est proche d’un grand arbre que l’ensemble se trouvait, comme une serre où nous étions enfermés. Bienvenue, mais enfermés, afin de pouvoir être potentiellement transformés en des nouveaux Tourmentés, des nouveaux rôdeurs pâles. S’écrasa alors face à nous le Shetona qui nous avait attiré ici, ce dernier gagnant de plus en plus en masse comme s’il grandissait avec un effet de puissance inquiétant, les énergies rentrant à l’intérieur de sa carcasse alors qu’ils rayonnait de pouvoir petit à petit, se transformant en espèce de parodie de Shetona monstrueux, avec ses deux lames, pour nous massacrer. La végétation de la Sylve était amenée et maîtrisée par un Necrosis. La créature végétale abritait le corps du deuxième et dernier envoyé de Verso, qui servait désormais à contrôlé le cocon qui nous servait de prison. Pendant que j’affrontais le Shetona monstrueux, esquivant ses attaques qui balayaient les environs et laissés des traces au sol. Cela laissa le temps à Yuki de détruire en bonne partie le Necrosis, libérant comme il pouvait le corps pour lui arracher sa source éthéré dans une vague de feu, isolant enfin le corps en le soulageant de ce mal. Permettant à son esprit d’être libre, il eut quelques visions vagues du Démon repoussé par une noirceur évoquant le « Vent sinistre », jusqu’à ce que la végétation ne se mette à s’éloigner soudainement.

La Necrosis brûlait encore au sol, finissant d’être dévoré par le feu, en une sorte d’amas de végétation ressemblant à un gros insecte d’un bleu vif. Peu après que j’ai transpercé plein cœur le Shetona, l’embrochant de mon glaive, après avoir pu esquivé le pire face à un adversaire aussi coriace. Son corps redevenu celui d’un Rôdeur-vipère pâle, mais bien mort maintenant, je le déposais auprès du cadavre du soldat de la Légion de l’Aurore. Lui aussi, était une victime. Et je commençais à craindre que la plupart en soient elles aussi, au fur et à mesure de notre avancée. Progressant à travers le passage désormais ouvert, un chant magnifique se fit entendre. La langue dans laquelle elle parlait m’était incompréhensible, et la sonorité rauque ne lui retirait en rien une douceur infinie.

Elle touchait l’âme, vraiment, et s’amplifiait au fur et à mesure que nous progressions à travers un décors irréel. Sans cesse, nous avions l’impression de voir apparaître des cristaux colorés flottant, comme si nous contemplions le reflet du fond d’une mine riche en minéraux différents. Au moins, la vision était de toute beauté, jusqu’à voir plusieurs Tourmentés gardant le passage. Des masques blancs flottant avec des corps d’éthers sombres, des spectres sinistres qui nous barraient le passage. Fonçant vers le passage qui semblait mené vers leur provenance, comme si nous bondissions au milieu des cristaux, chacun furent taillés en pièce jusqu’à ce que je ne pousse Yuki avant d’être rattrapés par ce qui semblait être le Vent sinistre, nous faisant tombé le long de l’effet coloré – ce qui dans les faits, était surtout une chute d’une hauteur rocheuse, voilée d’illusions. Retombant tout deux au sol. Nous étions face de ce qui provoquait cette mélodie enivrante : une colonne de lumière qui ondulait paisiblement, quittant la sylve, et où se trouvait le jeune Vastoya. Le Tonawawta cherchait sa sœur, et tendit la main vers nous.

Immédiatement, Yuki tenta de le rejoindre, mais il fut repoussé et disparu dans la lumière, avant de laisser place aux deux derniers Rôdeurs pâles. Une Tonawawta et un Mamool Ja, se mettant en garde. Sous ce chant magnifique, nous étions sur le point d’exercer un cruel affrontement fratricide envers d’autres chasseurs, mais ils n’étaient plus que les esclaves des Tourmentés. Fonçant en avant, les coups pleuvaient avec un rythme effrayant. Autant dire que la moindre erreur pouvait nous faire périr, et Yuki trouva une parade inattendue : son propre chant. Lors de son chant apaisant, les figures des Rôdeurs pâles eurent enfin une expression sur leurs traits. Après plusieurs coups, quand la lumière déclina, nous avons pu frapper une ultime fois en nous débarrassant des deux rôdeurs, quand de mon côté je pourfendais la Tonawawta en laissant à Yuki le soin d’incinéré son adversaire. Tandis qu’ils trouvèrent enfin la paix, nous progressions de quelques pas, contemplant les étendues de la Sylve-Mère. Ce n’était pas encore le moment de s’y rendre. Bientôt. Nous irons découvrir quels sont les maux libérés par Vermeille. Nous irons découvrir ce qui se trame, dans les profondeurs de la Sylve. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 14 mai 2025, 23:20

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Yak T’el, au Sud-Est du Yok Tural.

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Trente-sixième entrée.
«Vastaratt l’arpenteur.»
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« Chasser une sale bête, voilà bien la nature de notre travail avant tout. Alors quand une créature locale à décidé de se déchaîné, même si on peut s’accorder qu’il y ait un fort lien avec nos affaires du moment, traquer la créature restait impératif. Vastaratt n’en n’était pas à son premier coup, les chasseurs Xbr’aal parlent de cette créature comme une hantise dans l’Horizon d’Ut’ohmu. Jaillissant sans cesse pour happer les proies des chasseurs – voir les chasseurs eux même s’ils osent lui opposer une résistance. La créature était devenue un défi, accumulant les blessures avec les années à être retrouver et confronté par plusieurs combattants. Ainsi, quand la téméraire Ty’at Vaal s’est mise en tête de prouver sa valeur à Verso, ou « Br’uk Voya » de son vrai nom que j’apprenais enfin. - De ce que j’en sais, comme Silk ou encore Mist, ils avaient principalement leurs surnoms depuis qu’ils avaient changés de vie. Verso était son nom d’Aventurier avant de devenir membre de la Légion de l’Aurore.

C’était une des raisons du malaise du Xbr’aal à revenir chez lui : il avait totalement changé de vie. Et désormais, il était rattrapé par ses vieilles connaissances, et Ty’at Vaal allait faire de son mieux pour lui prouver, en rapportant la tête de Vastaratt, qu’elle était devenue bien plus forte en restant dans leurs terres d’enfance. Pour autant, les choses ne sont pas passés comme prévu. Et quand une enquête retrouva la main perdue de Ty’at Vaal entre les fourrés, le désespoir envahi Verso quand il nous demanda d’aller retrouver la bête, et possiblement le corps de son amie d’enfance, s’il en restait quelque chose, pour l’enterrer. Nous avions une proie, mais l’inquiétude étant qu’il fut découvert une trace de l’éther du néant. Tout ça me faisait pensé aux marques qu’on pouvait retrouver en chassant Ketzukoal en Kozama’uka.

L’ennemi avait quelque chose à voir avec la folie de Vastaratt, et nous étions donc bien décidé à en apprendre plus sur les méfaits de la bête. Adalhaid serait ma seule camarade de bataille pour cette tâche, et alors que nous nous préparions au départ, la soirée qui débutait me semblait plutôt agréable. C’était facile de se dire que la journée serait bonne : Le soleil déclinait, mais pas un nuage à l’horizon. Il ne semblait presque pas un vent gênant, et le passage n’était cette fois pas au milieu de la jungle en formant une véritable dangereuse aventure à travers la sauvage nature, ce que j’apprécie peut-être tout autant, je l’admets. Un soldat de la Légion de l’Aurore sursauta quand il ne vit, rassuré par Adalhaid pour évité qu’il ne se mette à tomber au sol en faisant des bulles à cause de sa crainte que Vastaratt n’arrive et ne le taille en pièce. Ce sont les locaux qui étaient néanmoins heureux de nous voir. Des Xbr’aal de tout âge, confiant à l’idée qu’une étrangère en armure de bataille et une rôdeuse-vipère, puissent secourir Ty’at Vaal. La vie de leur amie semblait plus importante à leurs yeux, que celle de se charger définitivement de Vastaratt.

Au moins, acceptant le collier en cadeau offert par un jeune Xbr’aal, Adalhaid lui expliqua qu’elle espérait ne pas avoir à l’abîmer en s’en servant. Visiblement, la grand-mère du petit bonhomme était ravie qu’une héroïne offrait une belle morale à son petit bout de chasseur. Et nous pouvions alors progresser vers la zone de danger, quittant les sentiers empruntés par les communs, en nous aventurant là où les problèmes nous attendaient. Des mouvements semblaient s’effectuer autour de nous. C’est comme si quelque chose cherchait à nous atteindre, nous contemplait, et gravait en nous une impression détestable que quelque chose voulait s’en prendre à nous. De nombreux symboles avaient été peint un peu partout le long du passage, pour nous forcer à prendre en considération que nous allions mourir d’une façon inattendue et affreuse.

La pancarte avec une petite tête de Xbr’aal triste était celle qui était la plus comiquement sinistre. Mais je suis sûre que ce n’était pas le message attendu. Un peu plus loin, un chasseur Xbr’aal malchanceux étaient tombé dans un piège local. D’après les traces, il ne fallait pas être une rôdeuse pour comprendre qu’il s’était battu contre bien plus gros que lui ,et qu’il s’en était sorti que de justesse. En voyant les traces et le chasseur en piteuse état, Adalhaid décida de le récupérer avant tout. J’envoyais une lame trancher la corde, tandis qu’elle réceptionnait comme elle pouvait le pauvre bougre en l’installant au sol. Une brève inspection le confirma : il avait été empoisonné ! Et soudainement, un appel à l’aide se fit entendre dans la végétation. Bigre, ça tombait mal. Nous étions pressés par deux problèmes, et je proposais à Adalhaid de prévenir Verso à distance pour pouvoir poursuivre en vitesse. La potion de soin qu’Adalhaid lui offrit avait très probablement sauvé la vie du Xbr’aal, reprenant conscient un instant pour nous prévenir des pièges. Et des pièges, il y en eut ! Courant derrière les appels à l’aide, qui s’éloignaient étrangement, le vent sinistre se mit à jaillit en tournoyant dans tout les sens, formant une impression de noirceur dansante un peu partout.

J’expliquais rapidement la nature de ce « Vent sinistre » et sa nature touchée par le néant, avant que le vent ne se mette à déclencher la plus part des pièges sur notre trajet. Des dards, des rondins, des fléchettes empoisonnées. Tout ce qui pouvait permettre de nous massacrer brutalement lors du passage Un dard cogna le casque d’Adalhaid peu de temps après qu’elle ne l’ait mise, sans l’atteindre, assurant au moins à celle ci qu’elle avait bien fait de l’enfiler en définitif. Moi, je reçu en partie un rondin dans les flancs, rien de très agréable, et Adalhaid vint m’aider à marcher. Elle s’inquiète trop, mais qui irait en vouloir à une camarade d’avoir une crainte pour la santé d’une amie ? C’est là que nous nous rendions compte qu’on était tombés dans le panneau. Une silhouette amusée, entourée par les vents sinistres, gloussa en disparaissant à travers les fourrés. Elle laissa le Vent sinistre rejoindre les pantins en forme de Hanu-hanu, tombant des hauteurs dans des bruits de bois ressemblants à des craquements osseux. Ils étaient nombreux, les bougres, mais il nous fallait progresser pour atteindre la même sortie qu’elle.
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C’était les pantins qui hurlaient des « Au secours ! » et oui. Face à nous, en le faisant, je trouvais ça aussi particulièrement effrayant comme façon de faire. Libérant un fouet de feu avec sa lame, Adalhaid dévasta et brûla plus d’une armure, tandis que je vins trancher de mon glaive joint. Il fallait frapper très fort pour les détruire, alors autant y aller à fond. Je parvins à garder les arrières de ma camarade, tranchant les griffes arrivant dans son dos, pendant qu’elle ouvrait le passage. Et nous nous arrachions des pantins et du chaos, pour marcher doucement en contemplant une vision magnifique, incroyable, apporté par le crépuscule sur la carrière et les environs.

Je fus soufflée, car là il n’y avait pas un seul effet de magie. C’était beau. Simplement beau, et nous profitions de la vue une demi-seconde avant de poursuivre notre marche. Une masure se trouvait derrière la végétation et les obstacles que nous venions de parcourir. Au moins, nous étions enfin en relative sûreté, alors que nous découvrions un endroit plutôt calme. Le passage de la carrière était juste à côté, nous pouvions enfin essayer de mettre la main sur cette sale bête, en espérant que Nocta Ombra n’avait pas encore pu mettre la main dessus. Néanmoins, il fallut pu de temps avant d’être interrompu : La demeure avec trois énormes traces de griffes acérées, comment ça à grincer fortement. Une Mamool Ja clairement en tenue de ceux qui sont envoyés par Thanatos, nous fit face avec un rire sinistre. Elle avait visiblement été envoyée pour suivre et surveillé la croissance de Vastaratt afin d’en faire une arme à la façon de Ketzukoal. La Mamool Ja usant du Vent sinistre, allait avoir à ses côtés un énorme pantin en forme de Tigre local, un Vawtsaral Br’aaw. Il nous fallait nous débarrasser d’eux deux pour espérer atteindre la carrière sans être taillé en pièce, et pour ça, je fonçais de mon côté vers l’étrange tigre de bois. J’admets que ni moi, ni le tigre de bois, ni la Mamool Ja ne s’attendait à se prendre le fléau de feu d’Adalhaid dans le ventre quelque seconde à peine alors qu’elle continuait de sa vanter. Mais au moins, s’était efficace ! Mon adversaire ne se laissait pas faire, et me repoussa plusieurs fois avec des grondements puissants.

Mes assauts l’affaiblissaient, malgré les chocs, jusqu’à ce qu’il ne me fasse traverser une barrière. La chute aurait été douloureuse, mais je parvins à m’accrocher et à rebondir en fendant son cristal sur le crâne, avant de le fendre en mille morceaux. J’avais mal, mais au moins, lui n’était simplement plus qu’un tas de bois. Adalhaid de son côté avait lutté contre les vents de son adversaire. Ether éolien comme force du néant, ce fut un combat magique intense, jusqu’à ce qu’elle ne s’ouvre la voie à travers les Vent sinistres, tranchant d’un coup particulièrement infusé d’éther. La lame chanta, touchée par une lumière vive, et tranchant son adversaire en deux. C’était un coup puissant, un brin lugubre, mais efficace. Nettoyant sa lame et prenant une potion de soin. Adalhaid se préparait en se retournant, comme moi, vers le hurlement venant de la carrière. Vastaratt n’avait plus de gardien, ni de surveillant. La bête était libre, et n’avait plus de chaperon pour l’empêcher d’être affrontée.

Il fallait s’en débarrasser maintenant, avant que l’énergie du néant n’en fasse quelque chose d’horrible. Quittant la demeure et progressant dans la carrière doucement, nous découvrions un passage particulièrement dévasté par la colère de Vastaratt. Alors que nous étions sur nos gardes, l’impression de létalité des plus intenses sur nos épaules comme si quelque chose se préparait à nous bondir dessus pour essayer de nous massacrer avec moult brutalité. Je constatais dans les traces provenant des griffures qu’une présence du néant s’y trouvait, à n’en point douter. Ce n’était en rien un bon constat. Elle se débattait pour repousser d’elle ce pouvoir, et Nocta Ombra empêchait clairement qu’elle y parvienne. Nous progressions sur les abords de la carrière. Jusqu’à ce que la bête ne décide d’elle même de nous tomber dessus. Brutalement, son visage fini devant celui d’Adalhaid, émettant un hurlement des plus puissants en finissant nez à nez avec l’Elezen. Disparaissant en un instant, elle fit chuter de nombreuses pierres. Fuyant les roches qui s’effondraient vers nous. Plusieurs fois la bête tenta de nous fendre en morceaux, ses griffes jaillirent en donnant des coups puissants avec une lueur du néant la suivant.

Si je parais les premiers coups, Adalhaid finie par transformer un amas de pierre en chute, en de nombreuses pointes de roche acérées, blessant la créature. C’était une belle réussite, mais je parvins à sortir Adalhaid de là avant de finir comme deux crêpes écrasées au sol. Dévalant le reste de la hauteur en chutant par terre, légèrement sonnées, c’est couverte de poussières que nous avons pu avancer, alors que le son cessait de vriller dans nos tympans, des chutes de pierre, tandis que le nuage de fumée s’estompait lentement. Enfin. Le milieux de la carrière. Tout semblait donner l’impression que quelque chose rôdait autour de nous. Une sorte de silhouette qui passait parfois, dans des recoins d’obscurités. Mais le plus important c’est que Ty’at Vaal était là. La pauvre Xbr’aal était au sol, blessée sérieusement.

Cruellement, elle l’était assez pour ne pas périr, mais trop pour s’échapper hors d’ici. Un autre chasseur gisait à ses côtés, en partie dévoré, et je comprenais alors avec stupeur qu’il s’agissait du garde-manger de la bête. Soudainement, secouant le sol dans un grondement puissant, Vastaratt jaillit. L’énorme mante végétale était bien trop grande. Vraiment, trop grande. Elle émettait d’étranges vibrations, l’énergie du néant animant sa carcasse voulait clairement montrer que quelque chose ne tournait pas rond avec elle. Fonçant pour laisser le temps à Adalhaid de préparer son sort, de prime abord, notre premier assaut fut particulièrement efficace. Mes lames frappèrent un peu partout tandis que l’éther tellurique convoqué par Adalhaid le coinça, le mêlant à la foudre, le paralysant un instant pour se préparer à frapper plus fortement encore. Nous le harcelions ainsi de frappe, brisant sa carapace, jusqu’à ce que je le lui tranche un bras pendant qu’Adalhaid ne brise sa carapace dans son dos, là où la pierre taillée par un sort l’avait transpercé. Il ne suffisait plus qu’à frapper fortement la bête.

Le violon de Vermeille résonnait, tentant tant bien que mal à offrir sa force à Vastaratt, ce qui fut insuffisant . Je bloquais la bête, fendant son second bras, permettant à Adalhaid de bondir et d’enfoncer son épée dans la nuque de la créature, la poignardant mortellement de son épée. S’écroulant enfin au sol, morte, Ty’at Vaal criant un « j’aurais pu le faire moi même » en soufflant, aussi soulagée qu’amusée par elle-même. Verso serait soulagée de retrouver son amie en vie, et nous, nous venions de gagner du temps. Sans Vastaratt, Nocta Ombra perdait un élément puissant à user contre nous. En espérant que cela nous approche du moment où nous pourrons frapper directement les œuvres du Démon et de ses laquais. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 15 mai 2025, 18:48

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Yak T’el, au Sud-Est du Yok Tural.

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Trente-septième entrée.
«Brisés par la fatalité.»
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« Apprendre que des alliés supposés ont attaqués et prit le contrôle d’une bâtisse appartenant aux Xbr’aal de Iq Br’aax n’était pas vraiment ce que je peux nommer une « bonne nouvelle. » Les écailles rouges avaient l’air convaincu lors de notre rencontre diplomatique, finissant même par revenir chez eux en acceptant de traiter avec les autres villages comme des alliés. Ils devaient se défendre des œuvres de Vermeille, alors pourquoi se seraient-ils mit en tête de voler une forge destinées aux armes des Xbr’aal ? En vérité, sans le contexte, les réponses pourraient être nombreuses. Ils pouvaient avoir besoin d’armes pour leurs propres combats, et les Xbr’aal leurs ont refusés fermement tout accès à de l’équipement. Ce qui au fond, aurait été relativement compréhensible : les écailles rouges ont provoqués pas mal de malheurs dans les environs lorsque leur ancien chef était à leur tête. Alors comment faire confiance aisément à d’anciens ennemis ? Mais j’avais de l’espoir, au moment où Lurhan évoquait le problème, que les écailles rouges n’avaient pas été motivés réellement par un désirs de voler les terres des Xbr’aal.

Ça ne leur servirait à rien, si ce n’est à avoir plus de problème, mais il suffisait que Majeera Ja ait perdu la raison ou même la maîtrise des siens, pour que le cycle de la haine revienne un instant. C’est souvent facile de créer la braise du conflit, et à tout instant, tout ça peut provoquer un conflit d’une ampleur de plus en plus grande. Et nous devons rester attentif à ce que ça ne prenne jamais de mesure de la sorte. Mais comme Lurhan me le disait : ils ne sont plus vraiment nombreux, alors comment pouvaient-ils espérer s’opposer ne serais-ce que aux chasseurs de Iq Br’aax ? C’était un mystère de plus en plus surprenant, mais au moins, qui donnait l’espoir que les écailles rouges n’y soient pour rien.

Quittant les lieux, j’observais bien que les chasseurs du coin étaient plus qu’agacés. Ils commençaient à ne plus autant apprécier la visite d’étranger, si nous pouvions être coupables de problèmes par la suite, on voyait que la confiance avait reçu un véritable impact à cause ce qu’il s’est passé. Même vers nous, ils nous regardaient en doutant de ce que nous pourrions faire. De ce que Nocta Ombra pourrait faire de nous, peut-être. En tout cas, tous n’en n’étaient pas à ce point. Un jeune Xbr’aal se mit devant nous, nous suppliant de ne pas tuer les écailles rouges. Il ne voulait pas d’une guerre, peut-être à cause d’un ami, ou parce qu’il ne voulait pas qu’un proche parte se battre. Lui frottant la tête, je lui fis la promesse que nous ne ferons que discuter, et que nous rentrerons sans un seul blessé.

Bigre, qu’est-ce que je me sens amère à l’idée de cette pensée. Certes, c’était moins pire qu’une catastrophe menant à une bataille absurde, mais au moins une personne que nous devions secourir fut exécutée. Ce qui allait me rendre de bien mauvaise humeur pour la suite de la soirée. Quittant les lieux en parcourant la grand route, il y avait une tension palpable qui gênait grandement la faune locale. Un Ibruq massif passa à toute vitesse en râlant, alors que le sanglier faillit nous renverser. Pourtant, pas de trace de lutte, même pas une trace éthérée dans les environs. Simplement, cette impression gênante que quelque chose n’allait pas. Je restais clairement sur mes gardes, espérant que rien de trop mauvais ne nous attendait, avant de voir la demeure du forgeron un peu plus loin. Ironiquement, j’étais de retour proche du Xmun Hojaw où nous avions affrontés Vastaratt. Une grande carrière. Il était donc évident que l’ennemi avait du réagir rapidement à la perte de cette sale teigne. Approchant de la demeure, il y avait déjà quelques traces locales d’une poudre noire et d’une caisse ouverte. L’inspection de Lurhan fut rapide : c’était bien de la poudre noire de Vylbrand, quelque chose que les Gobelins dans la Noscéa avaient pu récupérer.

L’implication de Nocta Ombra se faisait bien plus évidente encore, tandis que j’inspectais plusieurs plumes. Les preuves étaient mit en évidence, et les lieux étaient scellés. Quelqu’un avait fait beaucoup pour préparer une grosse explosion qui ferait tombé en fumée la demeure elle même. Si vous vous demandez si je me sentais à l’aise à cet instant, absolument pas : une grande partie de mon instinct de survie me hurlait de quitter les lieux en criant et en agitant les bras dans tout les sens, avant de finir dans la déflagration. Mais on ne pouvait pas se permettre de perdre des informations précieuses. Lurhan s’occupait de rassembler la poudre noire qu’il pouvait, usant d’un éther doux et paisible, guidant les vents, sans provoquer la moindre étincelle qui aurait pu tous nous tuer. Pendant que lui restait dehors, je m’introduisais à l’intérieur, passant par une fenêtre, en laissant Lurhan me retrouver rapidement tout en découvrant les lieux. Être furtive, ce n’est pas ce que j’ai le plus fait dans ma vie d’aventurière, en témoigne ma tenue blanche. Mais ça restait un entraînement du Kurai Yoakke, et pas mal de missions de ce genre en tant que militaire. Alors je fis de mon mieux pour atteindre celui qui se cachait pendant que Lurhan rejoignait une personne captive.
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Une lame au cou, je vins faire comprendre à ma cible de ne plus faire un geste, sinon il périrait. Avant qu’une voix juste à côté ne se fasse entendre. Je tournais lentement la tête, pour voir l’autre tête de Jaruuk Ja Ja. Mais que faisait-il ici, pensais-je de façon beaucoup moins poli. J’avais du mal à comprendre, et visiblement, il avait lui été envoyé par les écailles rouges pour enquêter sur ce qui s’était passé. Visiblement, Majeera Ja ne voulait pas non plus être jugée coupable. Et le captif ? Un Tonawawta qui avait déjà roulé Atulu en Kozama'uka. C’était un couard, un idiot, un lâche, mais pas une mauvaise personne. Il ne comprenait même pas ce qu’il manipulait, ni les conséquences de ses actes. De toute façon, signalé ainsi à Verso pour qu’il récupérer la poudre noire, le Tonawawta finirait entre les mains de la Légion de l’Aurore. Il avait néanmoins encore un objectif : après lui avoir « doucement» demander de nous conduire vers le Forgeron et son disciple œuvrant dans les environs.

Il nous guida, parfaitement effrayé, et sans l’usage de la force. Pour les aventuriers qui me lirait : ne torturez pas ! Contentez vous dénoncer les risques et les faits avec clarté, et les avantages à coopérer pour une fin convenable. La peur des conséquences et souvent plus violente que la peur des coups. De toute façon, la torture, ce n’est pas vraiment concevable quand on souhaite devenir ce que le commun imagine d’une Héroïne. Alors il se contenta de sortir alors que Lurhan finissait de réunir la poudre noire dans les caisses, pour être récupéré par les membres de la Légion de l’Aurore. Cette fois, Jaruuk Ja Ja vint nous accompagner, il grondait fortement, très mécontent de la situation, et le reste n’allait certainement pas lui plaire. Descendant à travers la carrière de Xmun Hojaw, guettant les environs avec attention, le Sorcier Mamool Ja qui détendait les deux pauvres Xbr’aal se trouvait tout au fond. Il ne fallait surtout pas qu’il finisse son incantation, et en arrivant, je propulsais plusieurs lames de jets vers le cercle de magie pendant que Lurhan envoya quelques sphères de feu. Son sort fut saboté avant d’avoir lieu en plusieurs déflagrations intenses, celui ci nous maudissant encore et encore suite à son échec.

Un crâne de Sylve-plume de la Sylve gisait au sol, visiblement, il voulait l’animer avec beaucoup d’éther et une grande énergie du néant pour gagner sa carcasse et en faire une horreur sans nom. Ce fut un profond échec. Il nous maudissait sans cesse, après avoir tué le disciple du Forgeron. C’est là que tout bascula dans ma tête. Nous étions passé à une mission où tout le monde pouvait être sauvé, à la mort d’un jeune Xbr’aal, qui périt avant de choir au sol, le dos criblé de pointes d’éthers malsaines. Il était toujours en train de se plaindre quand mon pied lui arriva dans la figure, l’assommant en un coup dans une frappe violente. Le vieux sorcier était le conseillé de Majeera Ja, un écaille rouge, que j’avais déjà vu à leur campement fortifié. Il avait totalement perdu l’esprit, influencé par les murmures du démon enfermé dans son bâton.

Ainsi, alors que je libérais le Forgeron de ses chaînes, laissant Lurhan arracher le crâne de Sylve-plume de là pour ne pas constitué une source d’éther supplémentaire. Ma lame était orienté vers le Mamool Ja, qui inconscient, se relevait quand même. Son allure se déformait, devenant plus monstrueux, plus inquiétant encore. Tandis que Lurhan se chargeait du crâne, moi, je devais vaincre le démon. Protégeant mon camarade des impulsions éthérés qu’il provoquait, fendant l’énergie du néant de mon glaive. La double-lame tournoyait sans cesse à mesure que je le frappais, jusqu’à ce que je ne touche précisément – et je dois bien l’admettre, absolument involontairement – exactement ce qui le libérerait : son bâton. Brisant en morceaux son focalisation, c’était là où le démon avait une influence sur le vieux sorcier.

L’éther néfaste fut happé par Lurhan, et le vieux sorcier s’effondra au sol, gisant, murmurant d’en finir avec lui. J’aurais effectivement pu le tuer, ma lame brandie, mais tout ses regrets allaient vers les siens. Ils murmuraient que les écailles rouges manquaient de force, que leur chef ne pourrait pas les protéger, qu’il voulait les sauver. Au lieu de l’achever, je vins lui sauver la vie, le soignant à mesure que je pouvais avec ce qui traînait dans ma besace médicale. C’était militaire et très archaïque, mais au moins il survivrait, alors c’était une bonne chose. Jaruuk Ja Ja vint enfin nous rejoindre, tandis que j’enquêtais avec les quelques connaissances du sorcier. Il évoquait que tout les sorciers des écailles rouges étaient désormais entre les mains de Vermeille. D’une façon ou d’une autre, il avait grandement happé le moral et les forces de ce pauvre clan, depuis que quelqu’un les à trahi : ça y est, il sait que Majeera Ja est la clé vers la mère de la Sylve. Il ne lui suffit plus que de récupérer la cheffe, afin de pouvoir atteindre son objectif. Ainsi, il fallait rassembler de nombreux alliés pour la protéger.

Le sorcier et Jaruuk Ja Ja iraient rejoindre les écailles rouges, après que je parvins à convaincre le vieux Sorcier que tout n’était pas terminé ,et qu’il devait encore agir pour les siens, réellement. Bien entendu, il lui faudrait faire énormément pour expié ses crimes, et ceux ci resteraient à jamais. La mort du jeune forgeron, sous mes yeux, avait été un coup rude. C’est un miracle que je parvins à me contrôlé pour ne pas le massacrer. Mais c’est ainsi : les années d’aventures m’ont changé. Cette froideur, cet instinct prédateur, à pu être dompté. J’espère simplement avoir fait le bon choix en lui laissant l’occasion de faire pardonner ses actes. Et de notre côté, il fallait en finir avec les menaces autours de Iq Br’aax, pour rejoindre Mamook le plus vite possible. C’est là-bas qu’ils auront besoin d’aide. Mais il nous reste beaucoup à faire sur le trajet. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 16 mai 2025, 17:38

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Yak T’el, au Sud-Est du Yok Tural.

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Trente-huitième entrée.
«Celui qui hante Iq Rrax Tsoly.»
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« Dans les environs de Iq Br’aax, les menaces étaient de plus en plus limitées. Après la mort de Vastaratt et des dernières manœuvres de Nocta Ombra, les chasseurs se plaisaient à ressentir un poids en moins dans les environs. Peut-être nous feront-ils un peu plus confiance ainsi ? Difficile à dire, après tout, nous ne pouvons pas les forcés à croire en nous. Tout ce qui peut être fait, c’est agir avec la volonté que nous quitterons tôt ou tard les lieux dans une meilleure situation qu’à notre venue. Beaucoup voient dans les aventures, des oiseaux de mauvaises augures. Au fond, ils n’ont peut-être pas torts, mais ils sont bien rarement coupable des maux qu’ils viennent arrêter. Si les chasseurs âgés nous observaient avec un froncement de sourcil, toujours partagés, les plus jeunes étaient bien heureux de nous voir passer. Plusieurs fois, un ou deux enfants du coin me harcelaient de question : vous vous imaginez peut-être des questions héroïques ? Ha. Malheureusement, c’était plutôt du genre à me demander comment ça se fait que je suis aussi petite. Je tiens à rappeler à ceux qui lieront mes notes, que je possède une grande taille pour une Raen ! Je ne suis pas petite ! Du moins, vis à vis des autres, ils ont juste une perception biaisé.

Enfin, je m’égare. - Encore une fois. - car les informations reçues traitaient de plus en plus de la nécessité de partir en direction des plaines cendrées de Xobr’it, où Nocta Ombra pouvait y trouver de nombreuses entités fantomatiques que les guerres du passés entre Mamool Ja et Xbr’aal n’avaient jamais apaisés. Mais avant de se mettre en route vers les ruines et la poussière, il nous restait un prédateur important dans les environs. Quelqu’un avait fini par intervenir d’urgence dans les côtes du Iq Rrax Tsoly, et s’il n’y avait que la présence de la bête, ça serait une belle chasse pour les locaux. Sauf que la présence du néant avait clairement été repérée. Ce qui signifiait que nous devions agir, rapidement. Avec Yuki, il était donc grand temps pour nous de partir en chasse. La journée était plutôt agréable. En minimisant un peu, je dois bien dire, car s’il fallait bien profiter un jour du trajet, c’était bien là. Au fond, c’était une des dernières fois qu’on s’engouffrait dans la jungle locale avant de se préparer à partir vers l’Est, alors il fallait bien en profiter un peu ! Ainsi, en quittant les lieux, nous sortions directement vers le nord où des barricades avaient été installés pour dissuadés les massifs Vawtsaral Br’aaw de venir déranger les locaux.

De prime abord, aucuns d’eux ne vinrent nous déranger, nous profitions simplement d’une bonne et belle route à travers une végétation plutôt éparpillée, nous permettant de progresser tranquillement en contemplant les fleurs et l’environnement riche que la nature offrait. C’est un peu plus loin à peine, durant le début de notre heure de voyage à travers les étendues splendides, qu’on pouvait même savourer la vue du Yak Awak Tsoly touché par une douce lumière, faisant rayonné de plus belle les eaux pures s’y trouvant. Bien entendu, vous vous doutez bien que les problèmes allaient arriver rapidement, et que notre traque n’était pas une balade champêtre. Même si de prime abord, on aurait presque dit, alors que je faisais l’idiote à bondir au dessus de plantes carnivores adorables. C’est Yuki qui découvrit en premier les traces de la bête.

La créature qui hante Iq Rrax Tsoly. Mais il y avait quelque chose de vraiment dérangeant dans sa présence : elle laissait le long de son passage comme une sorte de trace de contamination lugubre, des sortes de tâches noires qui s’étendaient un peu partout. La présence du néant s’y faisait ressentir, mais se mêlait vicieusement avec les ombres volées dans les profondeurs de la Sylve. Cette bête n’était pas seulement contaminée par le néant, elle portait avec elle quelque chose de bien plus lugubre comme un poids glauque à ses côtés. Un oiseau perdait ses couleurs, Yuki accompagnant ses derniers instants dans une scène bien triste, je trouve. Dès lors que le pauvre petit oiseau avait expié, nous progressions à la piste de la bête, essayant de découvrir où elle était bien partie, et qu’est-ce qu’elle avait bien pu provoquer juste en se déplaçant dans les environs. C’est là que la sinistre contamination se mit à s’agiter. Des amas ondulant comme des serpents nous fonçant dessus, pour essayer de se coller à nous. Difficile de dire à quel point elle pouvait faire de nous des « Rôdeurs pâles » à notre tour, en ce cas, hors de question de la laisser nous atteindre. Esquivant de prime abord, alors qu’une rivière de cette saleté de gélatine noire sinistre se mit à couler derrière nous. Elle n’avait rien de naturelle, comme si elle était contrôlée par une intention nous poursuivant.

Quittant en vitesse les lieux, Yuki m’attrapa en usant de son grappin, tandis que je lui disais que je pouvais m’en sortir avec quelques bonds. Cette petite discussion faillit nous distraite suffisamment pour nous manger un arbre en pleine face, ce que nous esquivions alors en vitesse tout en arrivant dans les hauteurs. L’influence éthérée qui conduisait cette contamination s’était estompée, et elle n’avait plus suffisamment de force pour faire autre chose que laisser quelques flaques écœurantes qui s’estompaient avec le temps. Comme si elles ne pouvaient pas rester ainsi indéfiniment. Mais peut-être aussi car là où nous allions, c’était presque pire. Il y avait un sentiment oppressant, détestable, d’une pression plus grossière et imposante qui gagnait les environs. En faisant quelques pas vers les hauteurs, nous découvrions que plusieurs des Vawtsaral Br’aaw n’avaient pas pu échapper à cette contamination. Les énormes tigres étaient devenu pâle, entièrement pâle, et se ruèrent vers nous avec une neutralité inattendu sur les faciès de félin qui auraient du être en colère.

Tirant nos lames, nous esquivions et frappions comme on le pouvait, faisant attention en considérant qu’un coup de patte de ce genre de bête pouvait nous arracher le visage. C’est là qu’un homme intervint. Une ombre voilée, levant la main, créant de nous frapper dans une zone d’éther neutre intense, nous bloquant dans nos mouvements. Yuki parvint à s’en échapper en tranchant la tête de son adversaire, mais de on côté, ce fut des crocs dans l’épaule. J’ai cru qu’il allait m’arracher le bras, mais mon équipement tint le coup, tandis qu’il tentait de m’emporter plus loin pour s’offrir un délicieux repas à base d’une Raenne en sauce. Il fut arrêté par la lame de Yuki, et nous reprenions la route tandis que je soignais autant que je pouvais mon épaule meurtrie. C’est là que nous trouvions ce qui avait visiblement permit la venue de cette noirceur jusqu’ici. Ils avaient besoin d’apporter un peu de cette force provenant des tréfonds de la Sylve, jusqu’ici, et ils usèrent un arbre recouvert de bien nombreux gris gris et autres clochettes dont un vent inquiétant forçait l’agitation pour qu’elles sonnes en libérant des mélodies aussi douce que peu rassurante.
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L’endroit était saturé par une présence lugubre, alors que nous contemplions un arbre ayant visiblement plus que souffert. Les herbes se cassaient dans les environs, ses racines semblaient bien plus faible, et il perdait ses couleurs. Quelque chose gémissaient au fond de cet arbre, et la voix d’un homme se fit entendre, nous disant qu’il aurait préféré ne pas avoir à nous faire du mal. Impossible de savoir qui il pouvait bien être, mais cet arbre lui, était clairement la source de ce mal qui voulait se dépendre dans les eaux du Yak Awak Tsoly. Yuki s’approchant doucement de l’arbre, en essayant de chanter pour soulager sa peine, la présence de ce mal. Il fut comme happé dans un domaine spirituel, se figeant soudainement, tandis que jaillit un adversaire monstrueux. Un pantin en forme de Xbr’aal, avec des grandes fourrures tout sur le dos, celles de pauvres Vawtsaral Br’aaw. Ses doigts étaient comme des griffes, et sa taille restait bien trop large. Maudits pantins ! Je l’affrontais bien difficilement sans l’aide de Yuki, qui était toujours en stase, mais il fallait absolument que je l’écarte pour ne pas qu’il massacre mon camarade. Ce n’est qu’au bout de plusieurs frappes que je parvins à littéralement le trancher en deux, après qu’il m’ait laissé plusieurs blessures un peu partout, m’effondrant au sol après le coup pourfendant le pantin. Étalée par terre, c’est là que Yuki vint me retrouver : il avait libéré l’arbre.

Et l’esprit du petit Mamool Ja dedans. Marchant comme sur des eaux noires dans un univers sans couleurs. Le petit esprit avait été mené là par un des étranges spectres de la Sylve. Yuki avait subit une pression mentale effrayante, mais le fantôme au masque blanc n’était pas là pour massacrer Yuki, mais pour le mettre en garde. Il n’eut pas le temps quand les chaînes de Nocta Ombra le musela. S’échappant avec le petit Mamool Ja, ce dernier ne fit qu’une traînée de lumière en sortant de l’arbre, revenant enfin à la mer des étoiles. Pour la contamination, c’était fait, mais il fallait retrouver la créature qui avait été ainsi transformée par cette noirceur, et qui en portait encore une grande partie.

Sans ça, elle pourrait encore et encore créer de nouveaux arbres de la sorte. Reprenant le voyage, après quelques soins, ce qui était très relatif vous que nous n’avions pas de guérisseurs, usant de nos potions et de nos quelques outils médicaux, il fallait que ça suffise, absolument. Approchant des flots, nous quittions sous la pression d’une sombre impression qu’on était soumis à un regard proche, les étendues verdoyantes. Découvrant enfin l’immense étendue d’eau du Iq Rrax Tsoly, nous profitions à peine un instant de paix en marchant lentement vers la plage, tandis que plusieurs rires se firent entendre. Des petits pantins, avec des tas de fourrures dessus, portant chacun des grandes lames. Tous animés par le même démon, il s’amusait à jouer avec ses serviteurs pour essayer de nous déborder. Yuki, dans un instant d’inattendu, faillit être décapité quand il fut coincé avec plusieurs lames contre lui, mais Rine n’allait pas laisser son petit protéger périr. Brisant les pantins de vent violent, avant de s’occuper de lui, c’est ainsi que deux rôdeurs-vipères blessés et épuisés arrivèrent jusqu’aux flots. Le poids de nos affrontements nous ayant menés jusqu’ici était lourd, c’est pourquoi quand un vieil homme se trouva devant nous, parler semblait de prime abord une bonne idée.

C’était le Tonawawta âgé qui nous avait rencontrer sur la montée menant vers l’Héritier de la Calamité, en Kozama’uka. Il nous demandait de partir de Yak T’el, de ne pas être sacrifier dans un conflit de la sorte, espérant que le moins de monde ne souffre à cause d’eux. Visiblement, il n’était pas vraiment un ami de Vermeille, et jura que Thanatos tuera le démon tôt ou tard. Yuki lui fit clairement comprendre que nous ne quitterons pas les lieux tant qu’il y aurait des gens à sauver. Nous étions tous conscients ici que personne ne voulait réellement du mal aux autres,, mais le vieux Tonawawta était lié à son serment, et disparut en nous souhaitant de l’arrêter. Lui, Thanatos, Vermeille. De les arrêtés tous.

Alors que nous réfléchissions à cette conversation troublante, des ondes noires jaillirent régulièrement des flots. L’eau devint sombre, les bulles devinrent blanche, et jaillit soudainement, un énorme Milyurrul. Une sorte d’ours monstrueux, qui était déjà une plaie terrifiante dans les environs. Alors que dire quand elle est affectée par le néant, sous la forme de ses maudites ombres modifiants son corps. Il rugit, fanant les fleurs, et rependant encore un peu plus de cette sombre contamination liés aux Vents sinistres. Et nous mettant en garde, nous étions conscients qu’il fallait l’arrêter là, et maintenant. Fonçant vers la bête, nous nous offririons chacun avec Yuki, une opportunité de frapper en se couvrant. Mais quand la bête usa de ses griffes, déchirant les airs et tranchant tout au passage, nous fûmes bien obligés de nous en tenir à une stratégie moins offensive. La plaie que je lui fis dans le dos était précisément là où on pourrait l’achever. Fonçant en tranchant au niveau des griffes de la bête, l’empêchant d’atteindre Yuki – même si ça me coûta de valser plus loin et de m’écraser douloureusement au sol.

Le phénix formé par les flammes de Yuki brisa alors notre adversaire dans une grande déflagration, ce dernier s’effondrant lourdement au sol. Une fois la source brisée, toute traces de contamination disparaissait dans les environs, nous laissant profiter d’un peu de calme. Les environs se libéraient de sa présence, et nous pouvions savourer enfin la vision de Iq Rrax Tsoly sans la moindre menace à venir. Bientôt, il serait temps de partir à l’Est, mais nous étions heureux à l’idée de quitter Iq Br’aax en ne lui laissant plus les menaces que nous pourchassons. Tout en m’interrogeant : Qui est ce vieux Tonawawta, et que veut-il vraiment ? 
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 17 mai 2025, 23:24

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Yak T’el, au Sud-Est du Yok Tural.

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Trente-neuvième entrée.
«Des ruines et des regrets.»
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« Mon lit douillet confié à Iq Br’aax me manquait déjà, et je n’avais même pas encore subit une nuit sur la grand route. Peut-être me fais-je trop précieuse pour une aventurière ? Je dois dire que c’est sûrement aussi le contre-coup d’avoir subi les lits en pierre à l’écho de Worlar. Les Yok Huy sont des bonnes personnes, mais aucunes fortunes ne me ferait retourner sans une raison très importante, dans un de ses maudits lits en roche. Ce n’est pas le sujet ? Qu’à cela ne tienne ! Pensez y, futurs aventuriers, novices ou vétérans : de quoi dormir agréablement, c’est un poids en moins sur le moral des voyageurs ! Enfin. Regardant une dernière fois Iq Br’aax en compagnie de Lurhan, c’était au moins un baume au cœur de savoir les chasseurs présents ayant bien moins de menaces sur les épaules depuis que nous avions chassés les méfaits de Vermeille et les traces des esprits du Vent sinistre. Verso m’affirmait avoir perçu les derniers échos malheureux, et quelques « Pâles » - dont au moins un rôdeur vipère, partir en direction des ruines d’Ilyon Asoh. S’il nous fallait explorer les plaines cendrées de Xobr’it, les vieilles ruines du conflits pouvaient abrités pas mal de problèmes, surtout si Nocta Ombra souhaite s’en prendre aux fantômes locaux pour acquérir des forces.

Il était fort probable que sur place, nous découvrions quelques effets problématiques, et d’après Ty’at Vaal qui était partie là-bas en éclaireur, une puissance éthérée enténébrait les environs proches des ruines. Plus de fantômes, des Bhoots, étaient visible dans les environs. Si les Pâles se dirigeaient là-bas, c’est bien que le maléfice ayant faillit transformé Vastaratt à l’identique de l’énorme créature vaincue hier, on pouvait craindre qu’ils préparent quelque chose. Dans tout les cas, ça nous permettrait de comprendre leurs intentions vis à vis du champs de bataille désolé, tout en essayant d’arrêter les démons de Nocta Ombra qui se trouveraient dans les environs. Ainsi, alors que la nuit tombait doucement – ce qui était une idée curieuse de partir vers un lieu hanté de nuit, mais bon, c’est bien pour les livres d’horreurs n’est-ce pas ? Nous quittions Iq Br’aax avec mes affaires installés sur mon Alpaga, bien destinés avec Lurhan à en savoir plus sur les maléfices environnants.

La nuit qui tombait semblait plutôt calme, tranquille, alors que nous laissions à Yuki le soin d’apporter nos affaires plus tard en compagnie de Verso et de la Légion de l’Aurore, décidés à s’installer sur place. C’était idiot de risquer l’esprit voir la vie de soldats pour ce genre de mission, alors Lurhan et moi étions censés faire l’affaire. Il profitait amplement des environs, les lumières des braseros le long du passage nous aidant à mieux y voir pendant un temps jusqu’à ce que l’obscurité ne soit mitigée par un ciel nocturne sans nuage. La magnifique lune me fit songer à Shiningway, en me demandant comment il avait fait pour ne pas faire exploser l’astre avec ses idées idiotes. Un Ty’aitya tout petit, sorte de marsupial local, bondit sur l’épaule de Lurhan. En lui offrant des amandes, il venait de créer un lien éternel avec la petite bête. C’était définitivement amusant à voir ! Jusqu’à ce que des premières lumières, non loin des ruines de la ville, ne se fassent voir petit à petit. Avancer vers la ville, c’était le faire en découvrant autour de nous, de nombreuses lanternes flottantes lentement dans les airs. Elles n’étaient pas comme celles de Thanatos.

Celles ci était ouvragées, finement, avec des décorations dessus. Loin du travail brutal et inquiétant qu’on pouvait retrouver dans celles de nos ennemis habituels. Les lanternes flottaient doucement en émanant d’elles une lumière bleutée légère, paisible, donnant l’impression que quelque chose nous guidait. C’était certainement le cas pour tout les voyageurs, mais il y avait là une véritable intention de nous mener jusqu’aux ruines, tandis qu’on entendait parfois quelques murmures à travers les lanternes. Ça me fit brièvement songé aux tentatives de séduction des forces de Ugunnomo en Urqopacha. Alors qu’on marchait lentement en découvrant l’espace autour de nous, il fallait garder en tête que cet endroit était fait pour nous faire perdre la raison. Et ses murmures étaient des promesses. Que je ne voulais même pas entendre. Les défenses mentales établies par Lurhan nous offrit pas mal de soulagement, empêchant celles ci de nous affecter trop longtemps, jusqu’à ce que soudainement, les lanternes ne nous foncent dessus. C’était un flot de lumières bleutées nous happant, nous agitant dans tout les sens avec une témérité âpre : elles tentaient de faire céder nos forces mentales, tout en nous enchaînant pour nous offrir à leurs maîtres. De mon côté, je commençais immédiatement à m’échapper dans des lueurs foudroyantes. Esquivant les lanternes, je lançais un regard vers Lurhan, qui usa de son côté d’une forte ponction.

Les glyphes jaillirent autours de lui, dans une vive lueur, il se mit à dévorer l’éther des lanternes. Elles disparaissaient dans des lumières pâles, s’éparpillant dans les environs, au lieu de l’atteindre. Continuant ainsi jusqu’à trouver l’emplacement où elles nous laissaient en paix, comme conscientes que nous étions en ville désormais, livrés aux esprits errants. Ceux ci firent rapidement surface : Au milieu de la fumée, jaillirent de bien nombreux Bhoots. Les fantômes provenant des plaines cendrées avaient donc été convoqués ici. Plus nous progressions dans l’épaisse fumée, moins nous pouvions réellement y voir quoi que ce soit si ce n’est des lumières vives et les Bhoots nous attaquant.

De prime abord, ils se firent repoussés aisément par nos lames, jusqu’à ce que tout une flopée ne nous fonce dessus, créant un tel impact d’éther neutre que nous avions valsés par terre. Cherchant à nous isolés, les fantômes firent de leurs mieux, mais nous avons pu nous arracher de la fumée et des spectres quand Lurhan ouvrit le passage avec quelques cristaux. Découvrant enfin là où les problèmes s’accumulaient. Désormais au milieu de la ville, nous contemplions un instant les ruines alors que plusieurs morceaux de pierres et autres flottaient un peu en l’air. Ce qui me mit un peu de frisson dans le dos, c’est que cette magie me faisait légèrement songer au Moindre Mal. C’est comme si quelque chose s’était clairement décidé à user de ce pouvoir, de sa propre façon, pour simuler que l’endroit soit en phase de reconstruction. Plusieurs Bhoots cette fois paisible passaient dans les airs, ondulant docilement comme s’ils n’avaient plus de raison de s’en prendre à nous. Nous progressions doucement entre les pierres et les effets de lumières, Lurhan et moi fixions la ville fantôme en voyant ce qu’il était advenu de quelques des voyageurs : ils étaient comme vide. Les yeux nimbés d’une douce lumière bleuté, et murmuraient.
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En m’approchant, je constatais qu’ils murmuraient des raisons de leurs regrets, en boucle. Parfois plus loin pour ceux en ayant le plus. Ils étaient tous comme hypnotisés. Et soudainement, apparu dans un éclat puissant, un énorme Zangbéto. Ce sont de dangereux esprits des plaintes cendrées de Xobr’it. Et celui ci était particulièrement massif, infusé par le Vent sinistre qui lui donnait en plus de ça, une allure plus sinistres, son œil normalement jaune devenu d’un pourpre profond, alors que l’esprit semblait avoir une influence sur le Vent sombre, transformant les amas de noirceurs en épées. Ce qui bloquait les locaux, c’était visiblement deux sortes de stèles. Des glyphes reluisantes autours, récupérant leurs propos comme pour graver leurs regrets. Un Rôdeur-pâle se trouvait devant, visiblement une Hhestarro, se mettant en garde en tirant ses deux lames pour protéger les stèles. Quoi qu’ils cherchaient à en faire, mieux vaut qu’ils ne les aient plus entre les mains. M’envoyant arrêter le Zangbéto, j’aurais préférer que ce dernier ne frôle pas de me tuer directement.

La douleur intense d’une lame me passant le long de l’épaule, éclatant dans tout mon bras, n’est pas vraiment une expérience que je recommande à grand monde. Des griffes m’avaient bloquées, ce petit matin usait avec force des vents sinistres. Du moins, jusqu’à ce que je ne le brise deux fois par la foudre, jusqu’à ce qu’il n’éclate dans une grande lumière. Lurhan de son côté avait berné la rôdeuse pâle en formant des simulacres des pylônes, laissant un sort se charger de briser toutes les glyphes de ses maudites stèles. La Hhestarro au sang noir fait de son mieux pour tuer Lurhan, sans y parvenir, jusqu’à ce que les stèles ne soient brisées, et que la Hhestarro finisse à terre, pourfendue par la magie du sorcier. Plus loin, une petite lumière bleutée jaillit. L’antre de celui qui avait besoin de tel éther, de telles glyphes, etait visiblement face à nous.

Il fallait atteindre là où le maître des lieux avait provoqué le maléfice. À ce stade là, nous étions toujours inconscient de si c’était un malheurs provenant des plaines cendrées ou si c’était un coup des membres de Nocta Ombra. Progressant lentement vers le passage où l’éther ondulait dans une surface bleuté intense. Les murs se mirent à se déplacer, brisant les environs pour donner place à une sorte de domaine perdu au milieu de l’obscurité totale. Les marches flottaient dans le vide, nous permettant d’avancer vers le centre des lieux lentement, en contemplant les environs : des lampes bleutés formaient de nombreux trajets filant droit vers le centre des lieux, comme pour conduire les regrets au milieu de ce domaine. Plusieurs amas de pierres, provenant de bâtisse Xbr’aal comme Mamool Ja, flottaient dans les environs. Ça donnait un petit côté irréel à cette vision, et nous n’y étions pas les bienvenues : plusieurs Tourmentés jaillirent. Eux, étaient bel et bien les prisonniers de ce qui se trouve dans les profondeurs de la Sylve. Des masques blancs avec des capes noires, dont des membres Mamool Ja en sortaient en ayant des armes d’éther solide.

Il fallait s’en débarrasser pour atteindre le maître des lieux, et pour ça, Lurhan vint les accueillir avec plusieurs éclats de cristaux sortant du sol, brisant plusieurs d’entre eux. Je tentais de le couvrir de mon glaive, mais ils étaient trop nombreux, et je reçu un coup terrible à la tête. Sombrant un instant dans l’inconscience, dérivant dans le vide, Lurhan venait de me récupérer. Le sang glissant le long de mon crâne et j’avais l’impression d’avoir des chocobos combattant des Mogs dans mon crâne. C’était affreux comme sentiment. Prenant ma dernière potion de soin pour me stabiliser un peu, autant que possible du moins, Lurhan voulait me rassurer à l’idée que ça ira, au bout de notre route. Les dernières marches, au milieu des Tourmentés détruit, semblaient infinie, à cause de mon état. Mais nous arrivions au milieu de tout ce chaos.Au centre, le Maître des lieux murmurait. Il murmurait des promesses pour tout les égarés, qu’ils soient des fantômes ou des vivants, pour conduire leurs regrets jusqu’ici.

C’était comme se trouver sur un disque de pierre au milieu de nulle part, fracturé, tandis que partout autour de nous se tissaient des Tourmentés en devenir. Ce n’était pas le centre de ce maléfice, ce n’était qu’une conséquence : ici, ils formaient de nouveaux maudits, aussi inquiétant soit ce principe même. Le maître des regrets était une sorte d’amas de masque blanc aux airs maussades, dont une énergie bleuté sortaient des yeux et de la bouche, se tournant vers nous, flottant dans un amas de noirceur ondulante. Des lames noires flottaient avec lui, et ses masques parlaient les uns après les autres, nous accusant d’être venu ici pour saboter ce qui soulagerait bien des maux. Il fallait le détruire, arrêter la chaîne des regrets, pour enfin empêcher la naissance de Tourmentés. Et pour ça, nous avons tenter de le déborder pendant que Lurhan brisa un de ses masques. De mon côté, ce ne fut pas une belle réussite : écrasée au sol, j’ai bien cru tomber inconsciente, encore plus quand une onde nous écrasa plus loin. Lurhan laissa une ombre formée entre ses mains, retenir le Maître des regrets pendant qu’il m’aidait à aller mieux.

Notre dernier assaut fut intense, et je parvins à trancher sans cesse sous état de Réminiscence, jusqu’à ce que Lurhan ne tranche le dernier masque en deux morceaux. Plus il hurlait, plus ce domaine ce brisait, éclatant sans cesse. Mon dernier souvenir fut d’entendre la voix de Verso hurlant de sortir d’ici. Je suppose que Lurhan m’a simplement attraper, mais dans mon état, j’avais déjà perdu conscience depuis quelques instants. Au réveil, la Légion de l’Aurore était là, Lurhan aussi, et nous nous en étions sorti vivant. Un peu de repos ne ferait vraiment pas de mal, surtout qu’hélas, nous connaissions maintenant le problème : Les fantômes des plaines cendrées de Xobr’it ne sont pas en sécurité, et il faut agir, avant Vermeille, et même avant que le Tourment ne les happes.»
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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 18 mai 2025, 17:41

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Yak T’el, au Sud-Est du Yok Tural.

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Quarantième entrée.
«Le souffle des anciens guerriers.»
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« Deux fronts, deux camps, deux missions. Alors que nous étions arrivés aux abords des plaines cendrées de Xobr’it, la Légion de l’Aurore comprit rapidement que les lieux étaient comme coupés en deux à cause des intentions néfastes de Nocta Ombra : Là où ils avaient réussi, et là où les Tourments s’étaient simplement laisser aller à l’errance en contaminant les environs. Bien entendu, Verso désirait une chose : Plus vite les forces du néants seraient chassées, mieux il se sentirait. Ça créa un fort débat entre lui, Ty’at Vaal et Savantta. Les deux femmes désiraient plutôt qu’on s’occuper du tourment avant tout. La chasseresse avait vu ce dont cette force était capable et elle commençait visiblement surtout à la craindre. Quant à Savantta, elle cherchait toujours à retrouver Vastoya après tout, et c’était visiblement l’oeuvre du Tourment que d’avoir fait disparaître son petit frère adoré. J’espérais avoir des nouvelles de Jinkoo Ja ou Majeera Ja, mais les deux étaient bien trop occupés dans la Sylve. Alors je pris naturellement le choix de partir affronter l’oeuvre de Nocta Ombra : Là où les fantômes des Mamool Ja réside.

Je sais que ça n’était pas vraiment la joie pour Ty’at Vaal, et je craignais que Savantta ne fasse une bêtise, mais à mes yeux, Vermeille restait une menace plus importante et maligne que le Tourment des profondeurs de la Sylve, dont nous ne connaissons dans les faits encore pratiquement rien. Contemplant dans le champ de bataille, la présence du Vent Sinistre qui s’accumulait surtout du côté Mamool Ja. C’était comme entendre le souffle rauque de bien des hommes et des femmes. Tout ça me donnait le frisson, surtout que si vous avez lu mon rapport d’hier, on ne peut pas dire que j’avais la grande forme. Bigre, je sentais encore des engourdissements au bout des doigts, malgré le travail minutieux des guérisseurs de la Légion de l’Aurore. Le Maître des Regrets fut un ennemi particulièrement redoutable, et au fond, je craignais que tant que le Tourment résiderait, ce dernier ne puisse un jour revenir à la charge. Qu’à cela ne tienne, d’abord, découvrir ce que Nocta Ombra complote avant de me morfondre sur mon état et sur mes craintes ! Ainsi, alors que la journée poursuivait son rythme, nous quittions les lieux avec Yuki et notre petite chouette Rine. Verso déclara que la Légion de l’Aurore agirait en conséquence de nos actes, il fallait donc se préparer à avoir des renforts.

Entrant dans les plaines cendrées, la journée se voulait être désastreuse. Quelque chose avait animé les plaines cendrées, et alors que nous entrions dans une sorte de mur de cendre et de poussière fusant dans tout les sens, nous luttions pour ne pas nous perdre et pour avancer dans les délires éoliens. C’est là, dans des éclats d’énergies intenses, que nous devinions la vérité : Nocta Ombra affrontait les Tourmentés. Usant des esprits comme pantin pour leurs desseins, ils luttaient les uns les autres, et nous ne voulions pas être prit entre les deux. Progressant en échappant aux coups, observant des pantins de bois brisés face aux masques blancs. C’est en esquivant vivement un énorme rondin qui se brisait sur notre passage, que nous nous arrachions à la proximité des combats, continuant de progresser au milieu des cendres dansantes, lors d’une journée particulièrement piteuse. Et un peu plus loin, des traces abandonnés. Pour une fois, ce n’était pas les maléfices ennemis qui provoquaient la gène environnante.

Du moins, ce qu’on pourrait percevoir comme une gène, mais avec un peu de recul, on pouvait tout aussi ressentir une sorte de profond malaise à entendre des souffles rauques, déchirant, des guerriers de jadis qui avaient laissés une emprunte dans les environs. Ce n’était même pas provoqués par leurs fantômes, ce n’était pas là l’oeuvre d’un esprit malin. Ce n’était qu’une sorte de trace, autour de nous, faisant parfois apparaître un combattant donnant un coup avant de disparaître dans un petit flou de mouvement, et une légère fumée. Ceux qui s’étaient affrontés là pendant longtemps, avaient tous laissés au fur et à mesure un sombre héritage de leurs présences. Et c’est là que Yuki et moi progressions en contemplant cette triste trace. Et la bataille ayant lieu entre les Tourmentés et les pantins de Nocta Ombra, allait encore nous offrir quelques difficultés. Un peu plus loin, était propulsés des amas de Vent sinistre, fusant en avant en soulevant la poussière. C’était comme voir nous foncer dessus un train de poussière faisant tournoyer des vents tranchants et des morceaux de bois risquant de nous tailler en pièce.

On ne pouvait pas réellement combattre ce genre de menace, il nous fallait esquivé ou rester à couvert d’urgence. Fonçant dès qu’on le pouvait derrière les arbres mort les plus massifs. Yuki fit de son mieux, avec Rine installé dans sa tenue en laissant voir que ses adorables petits yeux rond, en formant des boucliers éthérés pour empêcher la violence des bourrasques. C’est en fonçant en avant qu’il faillit être happé par tout un mur de poussière, mais je parvins in extremis à le sortir de là. Bon sang, c’était vraiment à pas grand-chose ! Nous retirions les douloureuses épines plantés ici et là sur nos tenues, haletants à l’idée que ça aurait pu être clairement pire. Au moins nous étions nous éloignés des conflits entre les deux factions, mais pas des problèmes. Il fallait bien entendu des défenseurs, et ceux ci étaient des Pantins de Nocta Ombra.

Possédant trois pattes en se déplaçant de façon un peu idiote, elles portaient une grosse tête avec un œil imitant ceux des Ahrimans. Des faisceaux éthérés jaillirent vers nous, dès que nous avons été repérés. Ce dont ils s’attendaient pas, ce fut à une telle action coordonnées de Yuki et moi. Pendant que mon conjoint luttait au sol, tranchant leurs pattes. Je les forçais à devoir se protéger dans les airs. Bondissant d’un arbre mort à un autre, et parfois sur leurs têtes, en détruisant quelques un à l’occasion. Ils furent submergés par notre stratégie sans parvenir à nous atteindre. Yuki et moi nous cognant un poing contre l’autre, avec nos lames brandie, heureux de la réussite de notre enchaînement. Mais cet instant complice fut bien vite remplacé en approchant du rituel. Là où nous attendait un disciple bien arrogant. Un rire rauque se fit entendre. Partout autour de nous, des glyphes se mirent à apparaître en créant plusieurs lueurs intenses. Des pulsations frappaient le sol, plusieurs fois, jusqu’à dessiner un cercle parfait d’un noir de jais splendide – même si j’aurais préféré ne pas me retrouver dessous.
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Les bruits des tambours se mêlaient à ceux d’autres instruments, tous invisibles, jouant une sonorité rituelle alors que l’ombre fantomatique du Mamool Ja se dessinait. Il avait su ainsi dompter les échos et les fantômes du passés, mais lui même était tout sauf un spectre. S’arrachant lentement de cette fumée, un véritable Mamool Ja se fit voir. Les écailles rouges signifiant clairement son appartenance si spécifique, le Sorcier avait visiblement clairement épousé les voix de Vermeille. Mais lui ne l’avait pas fait à demi-mesure comme le vieux sorcier et conseiller de Majeera Ja qui avait pu être sauvé. Son bâton était comme incrusté dans son bras pour ne faire plus qu’un avec, des chaînes ondulantes autours de lui, l’ensemble se mêlant à merveille avec le Cristal gravé dans son torse. Visiblement, ils avaient eu l’usage des œuvres de Thanatos. Il défendait visiblement le rite : ce qui avait échoué dans la carrière de Xmun Hojaw devait réussir ici. Et il se mit en garde, prêt à nous empêcher d’atteindre le rituel pour briser ses effets. Alors, en vitesse, je vins me charger du Sorcier pendant que Yuki arrêtait l’accumulation d’éther. N’étant pas un mage, Yuki utilisa la bonne vieille méthode de l’Aube Obscure : regarder ce qui semble pouvoir être brisé, et le détruire.

De prime abord, l’éther réagit mal, formant des lances de fumées pour le transpercer, sans y parvenir. Jusqu’à ce que Yuki ne plante sa lame dans la glyphe principal, rompant l’ensorcellement. Ce fut un instant après que je ne parvienne enfin à briser les défenses du Mamool Ja. Il m’avait plus que tenu tête, le bougre, jusqu’à me faire passer à travers les restes d’un tronc d’arbre en me laissant avoir mal littéralement partout. Mais l’épée plantée plein cœur, si maudit soit-il, n’allait pas le sauver. Et il implorait de le laisser servir son maître, pour l’avenir des siens.

Alors que les glyphes se dissipaient et que le sol sinistre finissaient enfin à disparaître, rendant les cendres aux cendres de ce champs de bataille isolé. Nous reprenions notre souffle pendant que Rine m’offrait quelques soins en contemplant le passage là où la fumée provoque par les souffles volaient s’éloignaient. C’était comme dessiner un passage, menant droit vers quelque chose, mais sans avoir l’accumulation qu’ils espéraient acquérir pour créer quelque chose. On ne pouvait pas encore savoir quoi, mais dans tout les cas, je doutais réellement que ça soit vraiment positif pour tout le monde. Progressant ainsi avec Yuki et Rine, laissant la Légion de l’Aurore vérifier que les environs étaient tranquille alors que Verso contemplait les lieux. Nous avancions tout les deux, progressant au milieu d’innombrables épées plantées au sol.

Au vue du vacillement de certaines, la majorité n’étaient pas réelles. C’est au milieu des épées floues, que plusieurs silhouettes de Mamool Ja apparaissaient. Pour une fois, pas de nouvelles menaces. Ils nous observaient, nous jugeaient, comme conscients que nous étions là pour protéger leurs héritages. Les poings sur le torse, ils nous laissèrent passé, alors que j’espérais que vaincre ce qui se préparait plus loin pourrait leur offrir un peu de paix. Yuki était plus qu’heureux de pouvoir avoir se rôle, pensant à sa famille, pendant que Rine était partie offrir de l’aide à la Légion de l’Aurore. Les esprits Mamool Ja se dissipaient, et tous étaient parti, quand nous arrivions enfin sur place, guidés par la noirceur présence qui formait une véritable spirale délétère. Au milieu des nombreuses lames plantées, donnant un véritable cercle, nous arrivions au moment où le souffle volé finissait de rentrer à l’intérieur du crâne qui flottait en l’air. Trop tard pour y faire quoi que ce soit, la première chose visible à notre arrivée fut les lumières vive dans les yeux du crâne du Sylve-plume, s’animant d’un mauve puissant d’un coup.

Flottant en l’air, c’est comme si tout le long de son corps, jaillit des amas de lumières mauves intenses tout le long de son corps, recréant un Sylve-plume immense. Il aurait pu être beaucoup plus grand, s’il avait acquit bien plus d’éther, ce qui était une chance pour nous d’essayer de le vaincre ici et maintenant. La bête animée par le démon apporté par le vieux sorcier en Xmun Hojaw, était faite d’énergie du néant intense, donnant l’impression d’effectuer quelques mouvements dansants plutôt hypnotisant. Mais dès qu’il fini par nous trouver, au milieu du cercle des épées, il se mit à gronder en annonçant qui il était : futur champion de Vermeille, ce qui était sûrement un peu de vantardise habituelle chez eux, mais surtout, fils d’Atralex. Voilà un nom que nous n’avions pas encore connu, en tout cas, c’est en son honneur qui voulait nous abattre. Formant de nombreuses pointes d’obscurités sortant du sol, jaillissant encore et encore pour nous transpercer. Nous sommes parvenu à le blessé sérieusement en le frappant en avant et en arrière, esquivant avec des mouvements fluides. Il se fit brisé les ailes avant de parvenir à nous repousser dans une sorte d’avancée vive, comme s’il était devenu un amas d’énergie du néant intense, m’envoyant plus loin et écrasant au sol Yuki bien plus douloureusement.

Esquivant un coup fatal qui lui laboura le dos à la place. Je fis de mon mieux pour frapper encore et encore de mes frappes foudroyantes avec des chocs puissants. Incapable de se défendre, Yuki frappa avec de nombreuses lames s’élevant du sable, poignardant en même temps le Sylve-plume, offrant comme une juste punition pour les Mamool Ja dérangé. Le descendant d’Atralex s’effondra en se dissipant dans les airs, libérant alors la partie Mamool Ja des plaines des cendres. Au moins, avions nous chassé Nocta Ombra pour l’instant des environs. Une fois les Tourmentés vaincu à leur tour. Nous pourrions traverser la plaine cendrée, et reprendre notre voyage vers Mamook. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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