Île de Lunule, dans le Triangle de la Mort.

«Solvagen, le familier rebelle.»

En aucun cas, il n’était prévu ce débordement. L’erreur provoqué par le coup de hache d’un membre de l’expédition avait toujours de fortes conséquences, mais clairement, on doutait grandement qu’il ne s’agisse que de ça. Quelqu’un l’avait poussé à le faire. Et tôt ou tard, nous aurions le résultat de ce qui s’est passé. Nous préparant à partir avec Lurhan, la nuit semblait être tranquille, mais c’est en arrivant jusqu’à l’emplacement où nous avions purifiés la veille même, Corail, que nous pouvions voir à quel point nos compagnons étaient épuisés. Stanislas avait bêtement tirés en l’air en sursautant à notre venue, s’attirant quelques mauvais regards, mais aussi la compassion de Corail venue à son aide.
En nous saluant, Cirmo leva les mains et ouvrit le passage, créant une grande lueur aqueuse, tournoyante soudainement autour de ses mains avant de former des cercles les uns après les autres. Quelques instants plus tard, le passage s’ouvrit, mais la fatigue cumulée par tout le monde les empêcha de faire plus. Fonçant en avant, bondissant à travers les flots. Nous contemplions derrière nous l’eau qui retombait. Seul Lurhan, Stanislas et moi étions passés. Corail ne pouvait de toute façons par s’approcher de crainte d’être corrompue à souhait. Nous observions tout les trois nos compagnons derrières les flots. Conscients que les problèmes nous attendaient plus loin. Une fois le passage ouvert, nous commencions à monter les escaliers en constatant qu’ici, l’eau et les coraux avaient été particulièrement affectés. Ils étaient distordu, comme s’ils tentaient de changer pour devenir un peu comme ceux qui avaient tentés de contaminer Marie. Alors que nous avancions le long du passage, on pu voir plusieurs Corsaires du Corail. Ils étaient une dizaine, se lamentant sur ce qui se passait. Certains étaient coincés dans les coraux, et tous cessaient de gémir en tournant la tête vers nous. C’était vraiment effrayant à voir comme effet. Ils souffraient mais tombèrent tous dans le mutisme en nous observant, ignorant comment ils devaient considérer notre présence : une condamnation, ou de l’aide ? J’espérais leur apporter la seconde option.
Au moins ils ne tentèrent pas de nous faire du mal. Lurhan prit le temps de bien repéré les environs, de prendre en considération la présence nocive, découvrant que quelque chose avait définitivement saboter les coraux. Sans ça, le Cercle de Sang n’aurait jamais pu libérer sa nocivité, et nous aurions eu bien moins de problème une fois arrivés sur Lunule. Mais que voulez vous, les évènements découlent rarement du hasard. Un des Corsaires du Corail attrapa Lurhan par la manche, le suppliant d’arrêter ça. Non pas de s’arrêter lui, mais bien ce qui nous attendait. En progressant, nous n’allions pas pouvoir avancer aussi aisément. Les passages étaient totalement envahi par les coraux rouges, donnant l’impression d’une folie visuelle. Stanislas avançait lentement derrière nous, et il nous fallait ouvrir le passage. Parfois, les coraux cherchaient à nous attraper, soudainement, pour nous forcer à devenir de nouveaux gardiens. Pour quelque chose qui semble si pure en voyant l’Apa, c’était triste à considérer. Alors, je devins soudainement la gouvernante pour un idiot peu fichu de se déplacer dans tout ce foutoir.
Aidant Stanislas autant que faire se peut, il faillit être engloutit par un Corail en perdant son pantalon lors d’un déplacement un peu chaotique. Je l’aurais tué ! Mais ça se serait avéré peu constructif. Lurhan lui n’avait pas vraiment envie de prendre le temps de s’occuper de se déplacer le long de l’accès. Il se contenta plutôt d’envoyer plusieurs sphères de feu avec des grandes explosions pour se débarrasser des coraux. C’est vrai, après tout, pourquoi essayer d’agir avec finesse quand on peut tout casser ? Ses magiciens, je vous jure. Comme vous vous en doutez. Qui dit domaine perdu particulièrement inquiétant, veut aussi dire que nous allions bien entendu devoir affronter quelques adversaires. Les Corsaires qui avaient été affectés par le Corail rouge, avaient finir par devenir des sortes d’aberrations. D’énormes coraux rouges avaient poussés partout autour d’eux, avec des énormes poings, émettant sans cesse des grondements de colère rauque. Ils tentèrent de nous foncer dessus pour nous broyer, mais hélas pour eux, nous étions prêts à les recevoir. Alors, pour s’ouvrir le passage, j’envoyais mes lames traverser le ventre d’un ennemi. Ce genre de blessure mortelle aurait tué un adversaire qui n’était pas une sorte d’homme-corail berserker totalement décérébré. Je maudis mon mauvais choix, me prenant un grand coup dans le ventre au passage. Stanislas tirait sans cesse, y mettant un peu trop d’éther à mon goût lors de ses impacts, alors qu’il faisait de son mieux pour essayer de les détruire. Jusqu’à être poursuivi, se cachant derrière Lurhan.
Fauchant en avant, sa lame formant des frappes puissantes tandis que Valhd, lui, créa une sorte de griffe de brume. Conjointement, ils frappèrent, détruisant les dernières créatures qui nous empêchaient d’avancer. Me relevant douloureusement, après avoir détruit plusieurs de ses derniers. Nous progressions alors que la souffrance s’apaisait grâce aux soins de Lurhan. Plus loin, d’étranges marins se faisaient entendre. Que pouvait-il bien nous attendre ? Bien entendu, l’accès n’allait pas être aussi aisé à approcher qu’on aurait pu se l’imaginer. Certains diraient que les épreuves subies jusque là étaient déjà suffisante, mais dans les faits, il restait une personne qui nous avait mit des bâtons dans les roues. Si Solvagen n’était jusque là qu’un nom mystérieux, le Capitaine du Corail lui était bien plus une gène que les autres. Le passage était clos, une montée d’eau jaillit en formant un effet puissant, empêchant l’accès en arrivant dans une salle avec un peu d’eau au niveau de nos pieds. Il était là, quelque part autour de nous, grondant que nous n’avions rien à faire ici. Sortant lentement des flots juste à côté de nous, apparu alors petit à petit la silhouette d’un vieil Aéronef datant de cette époque. Il n’était pas aussi énorme qu’un de ceux en Eorzéa amenant pas mal de monde d’un point à un autre, mais il prenait une partie de la place. Le Capitaine était dessus, avec plusieurs de ses Corsaires.

Me permettant de détruire le Corail qui gardait actif l’Aéronef. Mais le dernier sorcier qui l’utilisait me coinçait auprès du Corail avant son explosion, nous envoyant valser. Lui fini en amas d’eau, moi je vins m’écraser brutalement contre Stanislas, alors que l’Aéronef s’écrasa doucement au sol, sans trop de dégât, au cri de Stanislas étalé par terre qui braillait pour son futur bébé. Emprisonné dans du cristal créer par Lurhan, bloquant tout sauf sa tête. Il déblatérait des propos incompréhensibles. Il pouvait encore être secouru de l’influence du Cercle de Sang. Mais c’était peu probable pour Solvagen qu’il suppliait de le sauver. Soignée par Lurhan m’aidant à avancer, après avoir reçu un sacré impact, nous reprenions la route malgré nos blessures. Nous étions trop proche pour échouer maintenant. Avancer dans ce long couloir menant droit vers l’emplacement du Cercle de sang m’inquiétait grandement. Oh, je n’ai pas peur du noir en général, je m’interroge surtout sur les êtres qui s’y trouvent.
Stanislas nous soutenait, mais à distance, alors que nous nous engouffrions avec Yuki dans les entrailles nous menant lentement vers la fin de ce domaine. Parcourir pareils donjons était une des natures des Aventuriers, pour autant, il est rare que la finalité nous offre autant d’excitation que le début d’un tel périple. Car on s’inquiète toujours de ce qu’on va découvrir. Pour affronté l’obscurité, j’usais de l’artefact – surtout du morceau restant – de la Mère étoile, créant une petite sphère de lumière d’or pour y avoir quelque chose. Mais même lui fini par s’éteindre, comme si une pression environnante l’éteignait. Les coraux se mirent à reluire d’un rouge intense, partout autour de nous. C’est là que les ombres jaillirent. Se relevant en parlant dans des langues inconnues. Certains furent compréhensibles : « Il arrive. » Tandis que plusieurs silhouettes d’Ombre jaillirent, des doigts finissants en immenses griffes. Pour se débarrasser d’eux, Lurhan fit usage de pas mal de ses forces pour faucher de son arme en même temps que les griffes de Valhd frappaient, ce qui m’aida grandement quand je fus engloutie. Un bref arrêt fut presque mortel quand mon genou tomba au sol, suite à mes récentes blessures, avant d’être écrasée par terre par bien des griffes.
Débarrassée rapidement de mes assaillants, Stanislas me soutenait alors qu’il tirait un peu partout, me permettant de fendre les ombres restantes. Ici, l’odeur sucrée étrange était comme envahissante. C’est donc bien un des démons charmeurs qui avait pu atteindre ce lieu, pour ouvrir le Cercle de sang. Il était temps de découvrir ce qui se cachait, au point de créer de pareille ombres jusqu’ici. Enfin, nous y étions. La dernière salle. Là où les réponses pourraient être trouvés. Dans une structure religieuses de la sorte, vous imaginez bien que la première chose que nous avons vu, c’est un immense symbole d’Oschon au sol. Le vagabond était particulièrement mit en valeur, alors que l’eau coulait doucement sur les côtés, et la structure aurait pu donner un côté aérien, touché par les vents malgré l’effet intérieur pour honorer le Vagabond. Là, il résidait uniquement une sorte de pression lugubre. Une lueur rouge intense se dégageait dans les environs, formant l’effet d’une aura malveillante qui quittait le Cercle. Il était face à nous, et je dois dire que ça faisait bien longtemps que je n’avais pas vu l’un de ses artefacts : Un Halo des Profondeurs.
Sorte de structure liant plusieurs endroits, créer lors de la Guerre de la Magie. Était-ce un artefact de Nym depuis tout ce temps, après avoir vu et subi autant de voir ses Halos pour les meilleures et pires raisons ? Sauf que celui ci avait reçu un coup de hache si puissant, qu’il avait été fortement abîmé. Et ce qui était coincé derrière ce Halo, tentait de sortir désormais. Ce n’était pas du sang qui coulait en bas du Halo qui tournoyait doucement. C’était son essence qui s’échappait lentement, l’essence de la Créature du Néant qui était enfermé derrière. Peut-être aurions nous pu essayer, si Solvagen n’avait pas décidé de jaillir nous essayer de nous arrêter. L’énorme Familier avait été créer par le maître de l’île pour être l’arme décisive du Corail contre les envahisseurs. Dommage qu’il fut le premier à tombé. Les coraux sur son dos devinrent d’un rouge vif, ressemblant à un énorme griffon à la tête de coeurl massif. Son plumage était devenu d’un rouge vif, avec cette force létale autours de lui. Il était temps de vaincre le Familier rebelle, pour essayer de réparer le Halo des Profondeurs avant que quoi que ce soit n’en sorte.
Pour ça, je tentais de le retenir, car Lurhan fut plongé dans une vision forcée par l’être coincé dans le Halo des Profondeurs. Comme noyé dans l’obscurité, tourmentés par des corbeaux, la voix de l’Essence rouge à l’intérieur lui annonça qu’il quitterait bientôt le passé. Revenant dans le réel, une minute s’était déroulé. Ce qui était particulièrement long en combat : j’avais su le tenir, malgré plusieurs coups m’ayant blessé au bras. Reprenant nos assauts, Lurhan fit de son mieux pour me soigner alors que je parvins à esquivé les plumes et les trombes d’eau vive, laissant Valhd attaquer. Mais Valhd se bloqua. Ce qui se trouvait dans le Halo des Profondeurs le sonna tellement, qu’il n’osait plus bouger.
Se prenant l’énorme coup de patte de Solvagen, il fut ramener par Lurhan en urgence, pour ne pas qu’il périsse et que Nocta Ombra ne le récupère. Le blessant de plus en plus, par des sorts et mes lames, il commença à fissuré le sol en formant des lumières rouges intense partant vers les cieux, pour essayer de nous abattre. Même en esquivant les rayonnements rouge, deux plumes se plantèrent dans mon épaule et dans ma hanche. Brisant le bouclier que Lurhan venait de former, sans ça et l’effet d’un second souffle, je ne sais pas si je ne me serais pas vidée de mon sang. Ignorant la partie de moi qui voulait s’allonger et dormir quelques jours en espérant ne plus avoir mal au réveil. Je luttais, frappait, foudroyant Solvagen pour le détruire avant qu’il ne nous tue. Lurhan, usant de la force de Valhd, vint de joindre à moi. Et nous frappions une ultime fois pour nous débarrasser du Familier Rebelle. Plantant sa faux dans la bête, en même temps que mes lames au niveau du coeur. Il fit éclaté une sphère d’éther. Cette fois, il ne pouvait plus s’en sortir. S’écrasant au sol lourdement, les yeux éteint. Solvagen venait enfin d’être vaincu.
Détruit, définitivement. Le familier ne pourrait plus surveillé le Halo des Profondeurs, mais il ne pouvait plus non plus le corrompre et lui ouvrir le passage. Ce dernier s’arrêta net, et nous pensions pendant un bref instant avoir réussi, avant qu’une onde de choc ne jaillisse en nous envoyant à terre. L’onde rouge se canalisant pour former une sphère rouge intense, pulsant de plus en plus, jusqu’à ce qu’elle ne quitte les lieux, accompagnées par plusieurs corbeaux tournoyant autours. Nous venions d’assister à la libération de l’Essence Rouge. Nous n’avions pu l’arrêter. Même si notre tâche dans le Versant des Visions s’achève, ne ne doutais pas que de nombreux problèmes nous attendaient ailleurs, sur Lunule. Plutôt que d’être terminé. Notre combat ne faisait alors que commencer. Et dans l’instant, je sombrais un bref instant dans l’inconscience. Bigre, comme ils étaient forts !»