[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

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Akayane
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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 28 août 2025, 16:23

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Derrière la faille Dimensionnelle de Vana’diel. Bas-Jeuno.

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Cent-et-unième entrée.
«Le Gardien de pierre sombre.»
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« Après la défaite de Kaval et notre voyage à travers Qufim, nous avons pu reprendre nos enquêtes dans le Bas-Jeuno, alors que Vorsee et Verso avaient fait de leurs mieux pour essayer d’en apprendre plus. Pendant que les deux enquêtes, c’est cette aventurière totalement suicidaire – je veux dire, enthousiaste – qu’est Mist qui trouva un passage dérobé où des fines traces du Chaman Rouge avaient été découvertes. Il avait essayé de masqué son passage, mais Mist avait des façons de voir l’éther bien différente depuis le Moindre Mal. Le sort l’avait grandement changé depuis le maléfice de Kozama’uka, et elle s’en servait à son bénéfice en ayant suivi une étrange piste qui donna froid dans le dos à Vorsee. Le brave et fier chevalier Hume de Vana’diel semblait d’un coup être particulièrement inquiets de ce qui pouvait nous attendre en bas, évoquant la Société d'Armathrwn. Pour être franche, aucune idée de ce que ça pouvait être, mais il évoquait des scientifiques et des constructions, travaux, et autres créations. Ainsi, nous devions descendre dans les profondeurs de Bas-Jeuno, et voir ce qui pouvait nous y attendre !

Mist nous attendait pour nous y guider, aussi agitée qu’une puce comme vous pouvez vous y attendre, et nous descendions donc droit vers les profondeurs, avec une grande curiosité. Progressant ensemble avec Vorsee, celui ci avait prit la pause bizarrement en se bloquant soudainement. Avant de ne rencontrer plus personne en regardant ici et là, quelques membres de la Légion de l’Aurore parlaient des conflits avec les Orcs du moment. Quelque chose se préparait, quelque chose de gros, et je me doutais que c’était pour ça que Verso me disait qu’il aurait besoin de nous dans les jours à venir. Pour l’instant, pas le temps de réfléchir à tout ça, alors que nous descendions vers les profondeurs en croisant un type bizarre qui ouvrit sa cape. Saluant les étrangers, leurs vendant toute sortes de potion.

Mais il était tellement louche que je m’inquiétais surtout de ce qui pouvait avoir dans les fioles. Yuki n’’accepta rien de lui naturellement, préférant s’esquiver en vitesse en allant continuer la route après avoir frotter la tête de Mist, ce qui lui donna une tête bizarre avec ses cheveux dans tout les sens. En tout cas, ne pas retourner à Qufim semblait le mettre de bonne humeur. Après avoir suivi Mist qui ne cessait de se préparer à explosée en mille morceaux d’excitation. Nous découvrions un endroit simplement fantastique. Une étendue creuse, comme une énorme caverne où passait des chauves-souris dans les hauteurs à toute vitesse. Cette découverte me stupéfia tandis que nous progressions doucement en contemplant les environs, où circulait quelques effets de magies tournoyant dans les airs. C’était comme si les profondeurs étaient liés à un bassin d’éther reluisant, et que des tuyaux tombaient vers les profondeurs. D’ici, si ce n’est en volant, il ne semblait pas y avoir de moyen d’avancer, jusqu’à ce qu’une glyphe n’apparaisse soudainement. Des plateformes de lumières jaillirent dans des effets reluisants intenses, créant quelques éclats radieux.

Nous allions pouvoir avancer sur des escaliers fait de magie particulièrement ravissant, même si les problèmes ne faisaient que commencer. Mist et Vorsee restèrent derrière pour ne pas que quoi que ce soit coupe le fil éthéré ne nous fasse tomber dans le vide, et je m’émerveillais des glyphes en regardant les échos à chacun de mes pas. Yuki regardait vers le bas, l’éther y était si intense qu’il eut l’impression d’avoir bu un verre de trop – ce qui était proche de « un » pour Yuki vu qu’il ne touchait pas à l’alcool. Reprenant son observation, comme toujours sur ses gardes. Soudainement, une voix intervint. Nous déclarant comme intrus, avant que plusieurs sorts de défenses ne s’activent. Des glyphes jaillirent en tournoyant, créant des faisceaux éthérés d’un or puissant. Ce n’était pas seulement un soucis physique, à l’idée de se prendre un sort en pleine poire, mais la problématique était surtout que les faisceaux brisaient le sol. Et ça, c’était un peu plus létal comme soucis !

Pour nous échapper, je tirais mes deux lames en surchargeant d’éther le Kaminari. L’élan d’éther intense me permettait de repousser brutalement les faisceaux qui arrivaient vers nous, formant des impacts intenses, rayonnant d’or, alors que je progressais vers les hauteurs en essayant de protéger Rine, Yuki et moi – dans l’ordre d’importance. Yuki esquivait avec adresse, progressant non loin de moi, mais c’est quand Rine décida d’arrêter tout ça que nous avons pu avancer sans soucis. Nous regardant bizarrement avec mon Viera, les boucliers éoliens créer par la petite protectrice formaient des défenses implacables où les faisceaux éthérés s’arrêtèrent, bloqués par les hexagones protecteurs, sans pouvoir nous atteindre. Voyant que les faisceaux ne suffisaient pas. Plusieurs sortes de machineries jaillirent.

Le scientifique habitant dans les environs, caché, n’était pas vraiment envieux que nous puissions continuer à avancer avant de faire apparaître plusieurs tripodes aux pinces d’aciers. Pour nous débarrasser des gardiens avant de continuer, je formais une Reptation pour arriver entre deux des mécaniques de combat. Pas de jaloux, une lame chacun dans l’oeil, arrachant mes épées en laissant un des protecteurs mécaniques aux trois pattes tomber dans le vide à très grande distance. Avant de reprendre mes assauts de mes épées, parant plusieurs pinces. Quand une des machineries m’écrasa au sol en cherchant à me broyer l’épaule, Yuki jaillit en envoyant plusieurs coups de ses lames, formant des flammes le long de ses épées, accompagné par Rine décidé à en faire tomber dans le vide. Je cherchais encore mentalement ce qui avait poussé le Scientifique fou vivant là dedans qui avait mit une activation vocale ayant fait crier le petit tripode tombant dans le vide. Certains savant ont définitivement trop de temps à perdre. Quand il vint m’aider à me relever, soignant doucement mon épaule.

Nous étions en train d’avancer sur un terrain particulièrement plat et calme. Un peu trop calme. C’est toujours là que les problèmes arrivent. Bien entendu, nous n’étions pas vraiment autorisé à nous trouver ici. Alors qu’on arrivait sur une sorte de plateforme plus grande que les autres, à mi-parcours, après nous être débarrassés des mécaniques de défenses. Un petit œil avec une hélice jaillit, et annonça que nous n’étions pas autorisé à nous trouver ici. Visiblement le Scientifique ne voulait pas que quiconque le retrouve, et des vives lumières jaillirent autour de nous, formant comme des petites impulsions de puissances nous bloquant sur place. Les mécanismes étaient hors des parois d’éthers, et celles ci allaient se réduire petit à petit pour essayer de nous broyer. Le piège presque habituel pour réduire en bouillie les Aventuriers malchanceux, je crois que c’est la cinquième fois que je me retrouve au milieu d’un effet qui veut me transformer en pulpe sanguinolente. Ou est-ce arrivé bien plus de fois ? En tout cas, pour nous empêcher de nous enfuir, plusieurs cages furent ouverte avec des Orcs dedans.
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Les bougres avaient été renforcés par des tuyaux un peu partout, rendu fou par les mélanges chimiques dans leurs veines. Alors, pour nous en débarrasser, je fonçais vers les Orcs rapidement en envoyant des coups de lames avec une technique simple : Apparaître, et tous les décapités. Ce n’était pas vraiment le genre de technique des plus appréciés, mais face à des échos, je me permettais une frappe plus violence. Néanmoins, je ne m’attendais pas à ce qu’ils esquivent, parcouru de lueurs rouges. Mes coups suivant parurent à peine les gênés, dessinant sur leurs carcasses plusieurs blessures, jusqu’à ce que brutalement l’un d’entre eux ne me repousser, me laissant m’écraser lourdement contre le bouclier. Je n’allais pas en rester là. Surchargeant de nouveau mes lames, j’eue une impulsion bien plus intense, parvenant à libéré Yuki de son petit problème, tout en tranchant trois des Orcs. Je dois admettre avoir perdu un peu de mon sang froid face à leur sauvagerie, et mon duel débuta avec le dernier rendu fou par la perte de ses compagnons. Ses poings étaient si puissant qu’une frappe parvint à ouvrir le bouclier, qui aurait donc bien pu m’arracher la tête de face. Après nous être foncés dessus, lui ricanait en voyant que je mettais un genou à terre à cause de la pression du coup passé à côté de moi. Enfin, il cessa de rire, quand il fit le constat que je l’avais coupé en deux, devenant un tas d’électrope au sol.

Pendant l’affrontement, Yuki parvint en vitesse à envoyer son grappin enflammé contre une des tourelles. Prenant feu, les flammes auraient pu rester plus docile surtout sur les mécanismes, si Rine n’y avait pas donner d’elle-même pour enflammer l’ensemble un peu plus, les tourelles prenant feu les unes après les autres dans un chaos complet, donnant l’effet de tout un tas de tourelles tournoyantes bêtement dans tout les sens en se rentrant dedans avec des flammes partout. Le scientifique râla que tout ça n’était pas bon du tout, avant de tenter de piégé Yuki dans des formes géométriques éthérés afin de le mettre en cage. Pour se sortir de là, le Viera décida de foncer en cherchant la sortie. Celle ci était coincée, et c’est là que j’ai pu pendant ma surcharge, fendre un passage avec une multitude de coup.

Passant à travers, le Viera se retrouva en chute libre, en voyant le dernier mécanisme coinçant le passage. Envoyant son grappin dans sa direction, se coinçant sur le mécanisme. Il remonta à toute vitesse vers sa cible, envoyant plusieurs coups d’épées sur les tourelles cherchant à l’arrêt dans des coups puissants, libérant plusieurs explosions au passage, avant de dévasté le mécanisme avec son glaive. Ce que Yuki n’avait pas vu, c’était que dès que son grappin fut décroché, le sol se rapprocha trop vite. Ainsi, quand je me retrouvais, c’était pour voir Yuki s’écraser par terre, en maudissant la gravité et le sol, alors que Rine lui piaillait dessus. Au moins étions nous en vie, et n’ayant que peu de blessures, ce qui fit râler la tourelle du scientifique qui nous observait. En continuant notre chemin vers la structure du scientifique. C’est en progressant sur les sortes de plateformes de lumières aux symboles éthérés, que nous l’avons enfin vue : la demeure du scientifique était une sorte d’installation formidable se trouvant sous Bas-Jeuno, gravé dans la roche comme se mêlant aux fondations de la ville. Des bannières claquaient au vent, et je reconnaissais ce dont Vorsee m’avait parler : la Société d'Armathrwn. Des constructeurs, des génies.

Tandis que nous devions bondir d’une plateforme à une autre en faisant attention à ne pas tomber dans le vide, ce qui aurait été plutôt une morte gênante. On approchait doucement de la structure, et de sa porte visible au loin. Je passais au milieu des glyphes en quelques bonds vif, essayant de comprendre le symbole, alors que soudainement un œil dans une tourelle jaillit avec une petite hélice, l’air dépité. Un petit coup l’envoya valser au loin, et j’admets que son petit cri blasé me fit rire, le Scientifique semblait au moins avoir le sens de l’humour. Regardant Yuki qui grimpait, avec une touche d’amusement avec Rine, le Viera semblait déçu que toute cette beauté soit utilisé pour faire du mal. Alors qu’au fond, il aurait été bien plus agréable que tout ça finisse par être utilisé pour des œuvres de paix, utilitaires, comme Sharlayan pouvait le faire. Quand une grande porte se trouva en face de nous, il est rare que la grande menace qui siège en ses lieux n’ait pas installé un gardien. Le Scientifique qui semblait être tout sauf heureux de nous voir atteindre sa demeure avait bien entendu installé son propre protecteur.

Nous étions installés sur cette lueur éthérée intense qui nous servait de sol, et contemplions alors l’accès vers la fantastique structure qui se trouvait en face de nous. La porte ne ressemblait pas à ce que vous pouvez vous imaginer de plus simple, ce n’était pas simplement du bois et de l’acier. C’était comme voir une vive lumière prompt à nous faire tomber dans un domaine où l’éther règne comme un flux magnifique. Mais soudainement, des pierres s’agitèrent un peu partout, avant de filer dans tout les sens dans un souffle éthéré vif et magnifique.

Tournoyant dans tout les sens, les rochers vinrent s’écraser les uns contre les autres afin de former un gardien de pierre aux allures de démons. Il était vraiment peu rassurant, alors que des yeux mécaniques fusaient un peu partout avec des petites hélices pour observer notre combat. Dans la silhouette de démon du golem de pierre, coulait l’éther apporté par le Chaman Rouge. Il était bel et bien passé par là. Alors, pour le détruire, je fusais en esquivant un coup dévastateur qui s’écrasa là où j’étais un instant avant, fissurant le sol soudainement, tandis que là où les fissures étaient, l’éther doré remplaçait l’énergie disparue. Frappant son bras, son corps, de mon glaive joint pour délivré le plus de force dans mes impacts afin de chercher à le briser. Jusqu’à ce qu’une tourelle ne me bloque une seconde de trop. Ce moment suffit pour que je sois attrapée. Bigre, la sensation que le monde vous proie, et qu’il n’y à plus rien à faire, est une des sensations les plus horribles qui soit.

Avant d’être tuée, Yuki jaillit soudainement, me libérant avec plusieurs frappes en étant accroché à son grappin au golem. Il fut repoussé, et le golem leva la main. La sphère d’éther sombre, issue du Chaman Rouge, était vraiment délétère à voir. Et encore plus à subir quand il la frappa au sol, créant une explosion d’énergie nous écrasant tout les trois. Dans la fumée mauve du sport, disparaissant encore, la silhouette du golem approchait avec un petit œil du scientifique nous observant, se moquant de nous. Je roulais sur le côté, esquivant le pied destiné à m’achever, qui m’envoya à cause du souffle m’écraser par terre douloureusement. Pendant que Yuki offrait son éther à Rine, je lui offrais du temps en envoyant mes lames de jets contre le golem, formant un éclair particulièrement puissant pour le gêné. Ça suffit à laisser le temps pour que les soins de Rine nous offre les forces nécessaires pour assaillir l’ennemi. Yuki frappait sans cesse, brisant ses articulations en esquivant en retour les frappes. Pour détruire le golem, j’usais malgré la douleur d’une Réminiscence.

Retenant le golem, noyé sous les frappes, alors qu’il tentait de m’atteindre. Le scientifique perçu le danger, et une des tourelles injecta un poison dans le corps de Yuki. Il aurait pu être tué, mais cet éther provenant de la bénédiction du Phénix lui permit de se relever, envers et contre tout. Bondissant en rugissant, son glaive se planta mainte fois, jusqu’à provoquer une explosion à l’intérieur du golem. Chutant en morceaux, dans des décombres s’effondrant ici et là, avant de tomber en bonne partie dans le vide en un mouvement lent et presque au ralentit, avant qu’il ne disparaisse de notre vue. Le passage était là, grand ouvert, mais nous étions tant éreinté que l’expédition devait prendre une pause pour ne pas finir en miette. En tout cas, le scientifique trouvait ça intéressant, avant que ses yeux ne disparaissent dans le passage. J’ignore ce qui nous attends derrière, mais définitivement, ça ressemble à une sacrée aventure ! »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Message par Akayane » 30 août 2025, 17:29

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Derrière la faille Dimensionnelle de Vana’diel. Bas-Jeuno.

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Cent-deuxième entrée.
«Une bataille dans le Bas-Jeuno.»
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« On allait de l’avant, ça c’est certains. Après la découverte du portail derrière le Golem de Pierre, on pouvait espérer continuer notre progression tranquillement dans le domaine du scientifique, tout en espérant y découvrir ce qu’il complotait dans cette demeure si particulière. Il fallait s’attendre à l’évidence : les problèmes cherchaient à nous tomber dessus plus vite que nous ne pouvons les résoudre. C’est alors un appel particulier qui se fit entendre quand Verso exigea notre aide et notre attention. Vorsee était dans un état d’agitation des plus intenses, tandis que Mist restait un peu pâle, plus que d’habitude, aux idées d’une armée adverse. Les Orcs attaquaient en nombre. Dirigés par un chef inconnu, ils avaient soudainement décidé qu’ils balayeraient tout sur leur passage, jusqu’à sortir vers Yak T’el. Les informations suggèrent que plusieurs ont été « libérés » par le Scientifique fou, une fois de nous détourner de sa demeure en somme. Nous ne pouvons pas simplement partir en souhaitant bonne chance à nos alliés. Il nous fallait participer à la bataille comme les Aventuriers de Vana’diel le firent tant de fois contre les Hommes-bêtes confédérés. Et Vorsee était ravi de ce fait. La journée semblait être pluvieuse – ce n’est pas quelque chose de quotidien, mais la mémoire de la partie de Jeuno concernée semblait être affecté. Est-ce le caprice d’un Mamool Ja concerné par cette histoire, ou y avait-il l’impact des échos des Orcs arrivant vers la bataille ? Plusieurs aventuriers râlaient de ne pas pouvoir participer.

Plus des vies pouvaient être protéger, mieux ce serait, et malgré tout, on voulait avant tout qu’il y ait moins de risque pour les jeunes. Aussi nerveux que moi, Lurhan saluait les soldats au passage, focalisé sur l’éther pour que rien n’arrive sans qui ne soit avertit. Nous étions tout les deux tendu, en observant à droite et à gauche, nous préparant au pire qui pourrait advenir. La préparation d’une bataille est toujours un instant singulier. Tout le monde s’observe sans vraiment savoir que dire. Il n’est pas aisé de trouver les mots qui pourraient empêcher les soldats de ne pas sombrer dans une sortie de folie qui les mèneraient à craindre les moindres ombres autour d’eux.

Quelques uns formaient un peu de musique martiale, et je passais dans les rangs en reconnaissant quelques visages. C’était les mêmes avec qui nous avions lutés plusieurs fois contre les menaces de Thanatos partout dans le Yok Tural, allant du Moindre mal jusqu’à l’Héritier de la Calamité. Ils souriaient, les vétérans toujours prêts à lutter pour leurs terres, alors que Verso chutait la tête. Vorsee s’installa, sa cape volant au vent grâce à la magie de Mist pour lui donner un air exagérément épique, ce qui était aussi amusant que ridicule en fin de compte, mais ses mots et son courage en ralliant les membres de la Légion de l’Aurore comme des défenseurs de Vana’diel. Nombreux étaient confus au fond, mais ils firent avec. Plus loin, les grondements et les tambours se faisaient entendre, et la masse Orc commençait déjà à se faire voir. Il allait falloir arrêter définitivement ce chef de guerre tandis qu’ils se préparaient à partir vers le portail de Yak T’el.

Dans l’avant-bataille, alors que nous regardions les soldats, Lurhan prit un temps aussi de les saluer comme je le fis, nous offrions quelques blagues et autres histoires, alors qu’on approchait de Verso à mesure qu’on discutait avec les combattants. Évoquant Vorsee, Lurhan expliqua à Verso que ce n’était pas plus mal qu’un héro de ce monde soit celui qui leur offre de la motivation, surtout ici. C’était agréable à voir, cette ambiance, mais quand on se trouvait vers l’ennemi, il fallait se faire à l’idée que nous étions sur le point de vivre une intense bataille.

Dagg était bel et bien le chef de guerre qui avait capturé Mist il y à longtemps. Précisément celui que nous avions déjà vaincu. Quel frustration que de voir une menace réapparaître alors qu’il devait être vaincu ! Tandis que les Orcs se préparaient à charger, ils ne le firent pas d’une façon idiote : avant tout, ils libérèrent tout un amas de pieux de bois dans les airs, certains en flammes, fusant vers la Légion de l’Aurore. Verso, sa lame brandit, hurla de préparer les défenses. Avant de finir empalé par la masse. Pour ma part, je fusais en tirant mes deux lames, déviant les pointes avec des coups puissants, formant des vibrations en ne protégeant pas que moi, mais aussi nos alliés. Hors de question de laisser les nôtres périr, tant que je le pouvais. Parant, repoussant, déviant dans des chocs foudroyants, toutes les pointes que je ne parvins pas à arrêter tombèrent contre le grand dôme d’énergie De façon aussi irréelle que ça soit, personne ne fut tuée par la volée. Et Verso était encore plus surpris que nos ennemis, Lurhan haussant les épaules avec un petit sourire. Ça commençait bien. C’est là que la charge débuta. Ce n’était pas des centaines contre des centaines, une de ses batailles destinant des milliers d’âmes comme j’ai pu en voir il y à fort longtemps contre Garlemald, mais voir des dizaines d’Orcs en pleine ruée dans un espace qui n’était pas une vaste plaine, mais bien des maisons brisées, restait délétère.

En un instant, tout n’était plus que confusion et armes brandit. Des épées s’entrechoquaient et se mêlaient des cris de batailles. Bigre, voilà longtemps que je n’avais pas vécu ça, depuis la bataille de Tuliyollal contre les envahisseurs Alexandrins. Pour autant, il nous fallut l’illusion d’un monde pour en partager les souffrances. Quel triste constat. Alors, en pleine bataille, je fusais avec une Reptation dans une lueur intense, poursuivie par la foudre et laissant l’écho du tonnerre. Pendant que je m’occupais de ceux en face, Lurhan s’occupait derrière avec des grands coups de faux et des griffes de Joy. Les boucliers qu’il offrit aux soldats de la Légion de l’Aurore parvint à en protéger plusieurs. Ils lui durent la vie, même si ça lui coûta un coup de hache dans le torse. L’Orc responsable du coup voulait le frapper au sol, mais il fut arrête par Verso, massacrant l’Orc au passage d’un deuxième coup, le fendant en deux, tendant la main vers Lurhan. Il nous fallait encore avancer, la bataille ne faisait que commencer. Au milieu du champ de bataille, un grand cercle s’ouvrit où se trouvait un commandant qui dirigeait dans la première ligne. Dagg n’était pas là, mais il avait laissé sa bête de guerre pour la déchaîné contre nos forces.

Ainsi qu’un petit cadeau empoisonné offert par le Chaman Rouge. Partout autour de nous des combattants luttaient, donnant un effet de trouble, alors qu’ils ne s’approchaient pas. C’était vraiment une confusion confuse peu agréable, jusqu’à voir la lame Mamool Ja planté au sol. Elle apportait une sorte de puissance aux Orcs environnant, mais il y avait quelque chose qui m’inquiétait. La force de Thanatos y était extrêmement spécifique, et me rappelait pas mal de mauvais souvenirs. Mais je n’avais pas le temps de m’attarder sur la lame, quand la créature géante jaillit, libérée par les Orcs. L’un fut attrapé, et balancé au loin, dans un grondement puissant. Bigre, comme ceux de Vana’diel étaient moins intelligent et plus belliqueux. Dans ce monde, ils nomment ça un « Troll ». Chez nous, en Tural surtout, nous nommons ça un Yok Huy. Ici, ce n’était qu’une bête avide de destruction, dont un bras était totalement transformé en cherchant à s’approcher de la force du « Seigneur des Ténèbres » qu’ils servaient.
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Pour nous débarrasser d’eux, je laissais Lurhan s’occuper de la lame pendant que je me ruais vers le troll. Il était sur le point de dévorer un des soldats de la Légion de l’Aurore, mais il reçu un coup en pleine tête à la place. Retombant vers le sol en lui tranchant les doigts rapidement, avec des coups vifs, retombant sur un Orc rapidement en l’empalant par terre. Le Troll était énervé, confus, et je luttais avec les Orcs avec plusieurs frappes vives, envoyant des impacts à toute vitesse contre leurs tranchoirs, jusqu’à en foudroyer un suffisamment pour l’envoyer se briser plus loin. Le second allait continuer à combattre, mais il me serait plus utile vivant : En esquivant à la dernière seconde, le Troll l’attrapa à ma place et le broya au sol. Il fut confus assez longtemps pour que je parvienne à le frapper plein torse, le blessant sérieusement. Pour en finir avec lui, je formais des images de miroirs un peu partout pour le confondre, créant encore et encore des présences, jusqu’à ce qu’il ne souffle mes images de miroir et moi même, m’envoyant m’écraser dans une caisse.

Me redressant brusquement, joignant mes lames, avant de le fendre en deux, libérant toute la vibration de ma lame pour le fendre brutalement. C’était bien chercher. Lurhan eut bien plus de difficulté que moi, surtout à cause de l’intervention du Chaman Rouge. Tandis qu’il avait totalement isolé l’épée et ses effets pour empêcher de renforcer les Orcs. Ce lien figea soudainement Lurhan, bloqué en tendant la main. Le Chaman Rouge, dans une bourrasque de fumée pendant la bataille, lui expliqua que c’était avec cette épée qu’il avait été torturé. Avant de la planter dans le ventre de Lurhan. Chutant au sol, sur le dos, une flaque de sang grandissant sous lui. Il pu voir le Chaman Rouge lutté contre une ombre, une présence affreuse, qui l’attrapa alors que le Mamool Ja corrompu voulait secourir Lurhan au sol, une larme à l’œil.

Quelque chose forçait donc bel et bien le Sorcier à agir, et c’était lié à cette épée. Arrachant la lame, il laissa Joy l’étudier pendant qu’il se soignait avec l’aide d’une guérisseuse de la Légion de l’Aurore, tendant les mains au dessus de sa blessure, en remerciant encore Lurhan de l’avoir sauvé lors de l’arrivée des pieux depuis les cieux. Joy confirma que cette lame était bel et bien habité par une présence infâme, et que Lurhan pouvait choisir d’essayer de la détruire, ou de s’en servir. Il fit de son mieux, malgré tout, pour isoler la lame du monstre qui avait laissé une partie de lui-même. Luttant pour l’isoler, il fut affecté en partie par la malédiction ayant corrompu ainsi le Sorcier des écailles rouges. Isolé celle ci avec un sceau, faisant de son mieux pour ne pas trop en souffrir, nous avions au moins pu récupérer l’épée pour la « rendre à son propriétaire » plus tard. Et sans sympathie, croyez moi. Il parvint à s’en remettre malgré la cicatrice à son ventre qui risque de rester. Nous devions encore en finir avec cette bataille, avant de s’intéresser au Chaman. Plus loin, Dagg était visible.

Il était non loin des canons qui crachaient la mort vers la Légion de l’Aurore, s’écrasant contre des boucliers rayonnants de cristaux hexagonaux dans des lumières vives, s’écrasant régulièrement dessus dans des chocs intenses. Verso hocha la tête vers nous, avant de débuté une diversion pour nous laisser passer, le visage couvert de sang et de suie au milieu du champ de bataille intense. Progressant en vitesse au milieu des Orcs un peu plus armurés formant la garde de Dagg. Il nous fallait ouvrir le passage en brisant les canons et les guerriers, cherchant à atteindre Dagg et son armure surchauffée. Alors, je fusais droit vers nos adversaires pour les tailler en pièce. Formant une Reptation droit vers un artilleur en le décapitant d’un coup net. Je passais non loin de Vorsee qui criait que Verso avait besoin d’aide, plus loin, tandis que Lurhan offrit un moyen d’avancer particulièrement facile à nos troupes. Les boucliers formés devant les canons Orcs les firent exploser eux même, libérant un grand rire pour Joy en voyant ceux ci exploser en pleine figure, alors qu’on progressait tous ensemble droit vers le chef de guerre.

Il était là. Dans une sorte d’amas de décombre, entouré par des cages et des tambours frappés par ses guerriers avec un acharnement intense, comme prit de transe tous ensemble, émettant des grondements en même temps qu’ils tapaient leurs tambours avec une sorte de frénésie furieuse. Dagg, bien plus énorme qu’avant, était triomphant. Gisait plus loin notre ami Verso, ayant un bras en moins, inconscient en perdant son sang. Mist s’occupait de lui, en pleurs, nous implorant de le sauver alors que trois aventuriers se trouvaient dans des cages à côté. Les pauvres pensaient vivre des découvertes, des péripéties en quittant Tuliyollal, et j’espérais qu’ils étaient en sécurité depuis la mort du Chef de guerre. Mais il était revenu. Il avait été ramené, plus puissant, plus grand, et avec encore plus de guerrier. Nous avions échoués à réduire sa menace, et rien ne disait que le vaincre maintenant le ferait disparaître. Surchauffant son énorme armure couverte de glyphe, une lanterne à la ceinture.

Dagg voulait saisir sa vengeance. Et nous, on voulait l’arrêter définitivement. Pour ça,je fonçais brusquement vers le chef Orc pour offrir tout le temps qu’il fallait à Lurhan pour secourir Verso. Des lueurs des soins formaient apparaissaient pour arrêter le sang de couler là où il y avait un cruel moignon, alors que je luttais dans des impacts puissants contre mon glaive et sa lame. Nous étions dans une impasse alors que nos frappes résonnaient dans l’espace environnant, Dagg cherchant à briser mes lames – je lui souhaitais bien du courage pour détruire le Kaminari.

Bien que ce soit déjà arrivé il y à longtemps. Lurhan stabilisa d’urgence ce pauvre Verso pendant que Mist ouvrait les cages, alors que Dagg frappa a au sol brutalement. L’explosion de feu envoyant le dernier aventurier à secourir ainsi que Mist à terre, tandis que Lurhan était isolé sous une cloche d’éther pour protéger les Aventuriers et Verso désormais hors de danger malgré son bras manquant. Des lames de feu jaillirent des airs, cherchant à nous pourfendre soudainement. Alors, Lurhan jaillit, repoussant brusquement l’énergie des épées qui tombaient contre Mist et l’Aventurier dans un bouclier intense, au même instant où un coup de pied de Dagg m’envoya voler plus loin. Il tenta d’arrêter Mist, mais il fut assaillit par Lurhan et moi, le tranchant et le poussant à ses limites, jusqu’à ce que la faux de Lurhan ne brise soudainement dans un impact double, la Lanterne à sa ceinture. Privé de ce pouvoir, il se mit à hurler de rage, d’agacement, envoyant valser Lurhan plus loin d’un choc détonnant. Il grandissait, et levait sa lame alors que ses alliés vaincu quittaient les lieux. Pour en finir avec lui, nous nous ruions tout deux à son contact alors que plusieurs de mes lames de jets se plantèrent de son armure, le foudroyant sans cesse. Notre affrontement fut un pur combat martial, des parades se déchaînant sans cesse, jusqu’à ce que je ne parvienne à ouvrir brutalement l’armure de notre ennemi, Lurhan plantant sa faux en plein cœur.

Regardant son bras, Dagg fit le constat de sa chute en rugissant. Frappant un Orc au tambours à côté de lui, son corps se dissipait en électrope disparaissant sans cesse, alors que Mist le regardait avec une fureur profonde dans le regard. Elle savourait sa perte, après tout ce que Dagg lui avait fait subir, et l’Orc rugissait en appelant « l’Ange. » Lui braillant qu’elle devait le rendre invincible. La voix qui advint me fit froid dans le dos : C’était celle de Kaval. Elle se moquait de lui, avant que sa voix ne disparaisse en même temps que Dagg disparut dans une lueur intense. Les Orcs fuyaient, ou disparaissaient, mais tout était terminé. La bataille s’achevait, et nous n’étions plus certains de rien. Kaval était donc encore là, mais le Chaman Rouge était-il vraiment notre seul ennemi ? L’avenir nous le dira, hélas. Mais il nous fallait maintenant mettre la main sur le scientifique caché, pour attraper d’urgence le Chaman Rouge, et arrêter tout ça. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 31 août 2025, 16:01

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Derrière la faille Dimensionnelle de Vana’diel. Bas-Jeuno.

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Cent-troisième entrée.
«Acier vivant flottant dans l’éther.»
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« Après avoir découvert ce domaine intérieur sous le Bas-Jeuno et affronter la meute d’Orcs libérés par le Scientifique, il était clair que le Chaman Rouge était passé par là et avait laissé sa trace. Il nous fallait non pas découvrir ce qu’il y avait fait, mais d’où il était venu pour arriver jusqu’ici, afin de le poursuivre directement. Le Scientifique de la Société d'Armathrwn devait le savoir, et Vorsee évoqua l’idée de le mettre aux arrêts afin de le confronté à ses crimes. C’était une bonne idée je dois dire, mais les mystères de ses créations mêlant sorts et technologies allait nous donner du fil à retordre : le Golem de pierre avait vraiment une grande puissance, et il n’était pas le dernier de nos problèmes. Il nous fallait traverser la porte de lumière, et découvrir où il se cachait pour lui tirer les vers du nez. J’étais bien curieuse de découvrir l’endroit où il pouvait vivre, car tout n’était que folie jusqu’à présent : nous allions comprendre sous peu que sa folie n’était pas qu’une petite dose. Il avait vraiment un grain, mais je trouvais ça admirable de tels créations sortant de son esprit fou. En tout cas je sais que Mist elle apprécie grandement tout ça.

Enfin, à la poursuite de ce fou, la journée semblait être tranquille alors que nous descendions avec Yuki, retrouvant quelques aventuriers le long du passage. Vous vous en doutez bien, Verso était au repos, le fait de perdre un bras l’avait convaincu de ne pas repartir dès maintenant en mission, même si j’étais sonnée à l’idée qu’il ne soit pas rentré à Tuliyollal. Arrivant là où le Golem de pierre avait été vaincu, Yuki s’occupa doucement de Rine en lui expliquant que tout ira bien. Mais un instant après, une vision désagréable jaillit, comme la griffe de l’horreur qui se trouvait dans l’esprit du Chaman Rouge. Un visage en tête de Mamool Ja osseux, avec des cornes, comme des flashs nous apparaissant avant de disparaître lentement de notre esprit. Cette malveillance était tout simplement frappante, et nous devions donc nous préparer au pire, en avançant dans le domaine du scientifique. Traverser la porte fut une épreuve qui aurait été bien tranquille, si elle ne s’était pas transformer en sorte de projection délirante alors que nous profitions d’un instant d’arrêt.

Bondir à travers l’éther avait eu quelque chose de fantastique, et nous nous figions dans les airs comme au milieu d’un monde d’or, lent et paisible. Nous flottions doucement, soumis à une libération de toute notion de gravité, avant de nous propulser à toute vitesse dans une lueur intense. C’était comme filer à toute vitesse en étant attrapé par un grappin nous faisant défilé à travers un espace infini, en agitant les bras et les jambes. Des objets commençaient à défilés à toute vitesse, jusqu’à ce que nous arrivions dans une sorte d’installation. Nous déposant doucement au sol sur des grandes plateformes en cristaux, des objets flottaient un peu partout, et une voix s’excusa pour le désordre.

Le scientifique surveillait encore nos faits et gestes, depuis une sorte de petit œil flottant, tandis que nous reprenions la route. Le manque de contrôle, c’est ça qui me donna surtout envie de vomir mes nouilles au dodo – aussi adepte de la vitesse que j’étais, filer à toute allure sans avoir de la moindre façon une idée de comment m’en sortir avait clairement tendance à me donner envie de ressortir mon estomac. Au moins, ce lieu était-il fascinant quand nous le découvrions doucement. Yuki, lui, encaissa bien mieux ce déplacement et contemplait les environs en cherchant sa logique. Visiblement cet endroit était une sorte de dépôt où l’éther du bassin sous lequel il était installé tirait sa puissance, stagnant autour de nous. Empêchant Rine d’attaquer la tourelle, Yuki lui demanda qui était le Scientifique, nous répondant qu’il était un génie, un chercheur pour que le monde évolue en mieux. Son soupire était signification : il était dépité de ne pas être compris. Soudainement, les armoires et autres objets flottant se mirent à se déplacer à toute vitesse. C’était comme si des vagues d’objets avaient décidés de prendre vie, nous fonçant dessus à toute vitesse dans des sinistres ruées, essayant de nous percuter à toute vitesse. La confusion s’installa pendant quelques instants, et même les passages entre les plateformes furent brisés. Il nous fallait évité d’être balayé par les flots répétés d’objets animés.

Pour ça, je fonçais en tranchant un peu partout, coupant ce qui était plus sensibles à l’être pour avancer sans avoir à toujours esquivé et ralentir. M’abaissant quand un flot de livre passa soudainement au dessus de moi, agitant leurs « bouches » comme pour tout manger, avançant plutôt aisément en envoyant mes lames parés les livres et les pots de fleurs – aussi curieux que ça soit d’écrire cela de cette façon. Yuki formait plusieurs protections enflammées, tournoyant autour de nous dans un reflet de feu intense. Et soudainement, s’écrasa sur nous brusquement plusieurs ouvrages en nous forçant à reculer brusquement. Moi, je fus épargnée par un des boucliers. Mais Yuki valsa dans tout les sens, retombant au sol, un peu sonné. Rine soupirant, réalisant que la relation avec son petit protégé et les livres était de se les manger en pleine figure.

Bien entendu, qui dit des éléments du quotidiens vivants, il fallait forcément que certains essayent de nous casser brutalement la figure en nous arrivant dessus. Ainsi, en jaillissant à toute vitesse, plusieurs meubles vivants vinrent à notre rencontre. Des armoires avec des petits cris, ce qui dépita même le scientifique à la tête de tout ça, qui nous demanda pardon pour notre mort à venir plutôt ridicule. Alors, pour détruire les armoires, je fonçais littéralement à travers une des armoires, passant à l’intérieur en ressortant dehors, le laissant s’effondrer lourdement par terre avec quelques petits éclats de bois volant dans tout les sens. Me remettant en garde, mes lames parèrent plusieurs coups de leurs poings en bois, jusqu’à ce qu’une des armoires ne m’avale. Si vous vous demandez quel impression ça fait de se faire avaler par une armoire vivante, hé bien ça n’a RIEN d’agréable. Celle ci s’agita quelques instants jusqu’à exploser en morceaux.

Plusieurs armoires tombaient dans le vide, en feu depuis que Yuki les avaient calcinés avec ses lames enflammées, chutant dans le vide les unes après les autres. M’attrapant avant la grande chute, sonnée par l’impact, je pris quelques instants à m’en remettre. Yuki avait peut-être reçu des livres dans la figure, mais il n’avait pas éprouvé une explosion en pleine figure. Aie. Progressant encore un peu avant d’arriver au milieu d’une sorte de débarras. C’est là que le Scientifique avait fait installer toutes les affaires gênant pour ses œuvres et pourtant essentiel. Nourritures, tissus, tout ce qui se passait sur des éléments neutres ou d’entretiens, flottaient dans les airs en étant tenue par des petites couches d’éthers presque translucide, donnant bien l’impression que tout était installé dans les airs. Nous découvrions cette curieuse installation en marchant doucement, alors que jaillit à toute vitesse un majordome tournoyant dans tout les sens avec un rire.
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C’était un pantin, comme certains serviteurs construit pour assister les Sharlayanais, avant qu’il ne réalise que nous étions des intrus – il avait eu le temps de nous servir des tasses de thés entre temps, mais pas la peine de parler de ça. Son cri de stupeur fut suraiguë, se figeant de frousse, avant qu’il ne convoque « La bonne » - une sorte d’énorme pantin avec un balais et une robe. Elle ne devait surtout pas être sous-estimé vu la force qui en jaillissait, et les cloches qui résonnaient allaient attirer tout les objets animés en plus de nous rendre sourd. Alors, pour nous débarrasser d’eux, je fusais rapidement vers la « bonne » et son balais. Je pensais que je pourrais détruire cet énorme pantin en vitesse, mais elle se trouvait être plus résistante que je ne m’y attendais. Passant à travers son balais, je l’atteignais plein torse en plantant une de mes épées dans son torse, venant récupérer brutalement ma lame en jaillissant dans tout les sens pour frapper sans cesse de mes épées.

L’affaiblissant un peu partout à mesure où la foudre frappait, elle répondit avec une sorte de ruée intense : d’un coup, ses frappes tombèrent beaucoup plus vite, noyant l’environnement sous les coups de balais. L’un d’eux m’envoya m’écraser contre un amas de tissu plus loin, me sonnant quelque peu, avant de revenir à la charge en serrant les dents. La laissant détruire une image de miroir, disparaissant dans une lueur vague quand elle donna un coup de balais, avant que je ne me mette à frapper rapidement, envoyant des coups puissants un peu partout dans des frappes vives. Je commençais à laisser apparaître les morceaux de ses mécanismes, même si les déflagrations sortait de son balais, en m’envoyant reculer brusquement. Elle n’allait vraiment pas se laisser faire ! Et ça aurait été plus simple si elle ne fut pas renforcée.

Comme frappée par un éclair rouge intense, elle frappa de son balais, m’envoyant au sol en créant une vague de destruction. Relevant son balais pour m’achever au sol. Il me fallut joindre mes deux lames, libérant un coup intense là où elle était déjà blessée, laissant le pantin fendu en deux s’effondrer dans un grondement puissant au sol. Yuki s’était occupé des cloches. Rapidement, celles ci cessèrent de sonner, quand il utilisa son grappin pour bondir dessus avant de foncer à leurs rencontres. Rine avait congelé plusieurs d’entre elles, laissant tout un petit amas de glace à l’intérieur en les figeant soudainement, jusqu’à ce qu’elle se stoppent. Le Viera quant à lui, fit surchauffé le métal de plus en plus, jusqu’à ce qu’il se mette à fondre légèrement, se mêlant à l’acier avant de se figer définitivement. Rapidement, ceux ci cessèrent, mais la plus grosse problématique arriva quand tout un orchestral descendit du « ciel » d’éther en assommant Rine. La petite chouette finie avec la langue pendue contre une armoire, tandis que Yuki fit de son mieux pour prendre le contrôle de l’Orchestre. Tout allait bien finir, jusqu’à ce que l’ombre que nous avions ressenti ne fit surface : soudainement, jaillir un énorme visage en forme de crâne de Mamool Ja osseux, quelques crépitements rouges ondulant autour de lui, offrant une mélodie infâme à l’orchestre. Bigre, que c’était sinistre !

Alors, un affrontement éthéré intense eu lieu, jusqu’à ce que le feu du phénix habitant Yuki ne parvienne à purifié les instruments, retombant les uns après les autres au sol, avant d’effectuer une musique bien plus douce et calme. Le passage s’était ouvert, désormais libre de cette présence. Et Rine râlait suffisamment pour qu’on soit conscient qu’elle allait bien. Progressant après la chute de la bonne de ménage, nous progressions doucement sur les installations flottante, avant qu’une chaleur intense ne nous marque. Visiblement, ce qui était le plus proche de l’entrée du domaine du Scientifique de la Société d'Armathrwn, était une sorte de forge. Des flammes passaient de façon irréelle dans les airs alors que des marteaux frappaient brutalement dans des chocs puissants. Il y avait vraiment une sorte d’installation incroyable dans les environs, faites pour forger les morceaux de métaux utilisés pour construire ses pantins et autres machineries. Nous progressions au lieu du feu, essayant de ne pas nous faire réduire à l’état de bouillie sanguinolente. Les sonorités de la forge formaient comme des mélodies délicates mêlant les différentes frappes des outils animés. C’était comme progresser au milieu d’une musique créer par la forge.

J’étais simplement fascinée en bondissant d’un coin à un autre, évitant de finir en crêpe alors que Yuki s’harmonisait parfaitement avec les déplacements des morceaux. Cette pauvre Rine elle nous enguirlandait sans cesse à cause de son impression que nous allions être écrasée, formant des boucliers d’un éther frais et tournoyant pour nous protéger. Jusqu’à arriver au bout de la forge. Le gardien nous attendait au bout de ce passage. Dans les environs, la forge était bien plus intense, travaillée, et elle se trouvait à côté d’une grande porte scellée où des chaînes ne s’ouvraient que pour faire passer les précieux matériaux vers l’intérieur. Il y avait ici tout le travail qui se préparait pour advenir aux créations du Scientifique inconnu. L’oeil flottant avec son hélice revint, et demanda à « Salomon », visiblement le petit nom de son forgeron, de nous tuer avec moult célérité. Le golem de fer s’arrêta soudainement, une sorte de golem rond entièrement en métal, levant la main pour faire arriver une grande lame entre ses doigts. L’observant un instant de son œil unique, il vint la brandir soudainement vers nous dans une lueur intense, son pouvoir ondulant le long de sa silhouette avec un petit craquement de pouvoir.

Dans son torse se trouvait une sorte de gemme avec un éther rouge et mauve provenant du Chaman Rouge, ondulant dans sa carcasse. Il nous fallait nous débarrasser de ce maudit gardien si on voulait espérer avancer, tandis qu’il nous barrait la route. Et de toute façon, on ne pourrait pas avancer à cause des chaînes. Pour détruire le gardien de fer, nous foncions ensemble pour le harceler de coup vif. Pour ma part, je joignais mes glaives pour fendre un peu partout, libérant des grandes fissures un peu partout sur sa carcasse, jusqu’à ce qu’il ne m’envoie m’écraser plus loin lourdement d’un retour de sa lame. Tournant la tête, il para les lames enflammées de Yuki, le renvoyant plus loin dans un choc vif, avant de fracasser les environs dans une lueur rouge. Une fois de plus, un énorme golem se trouvait entre nous et la suite.

Pourquoi les golems sont-ils dédiés à devenir nos Némésis les plus dangereuses ? Alors, en nous relevant pour reprendre l’assaut, je fusais avec Rine quand celle ci offrit des soins à Yuki. Nous occupions le golem de métal, les impacts résonnant dans des coups puissants pour essayer de le briser, abîmant celui ci à de nombreux endroit, quand le froid de Rine me donnait des cibles, en esquivant les énormes coups d’épées du golem. Yuki allait m’aider, mais il fut intercepter soudainement par l’ombre du crâne. Celui ci renforçait le Golem, et là il coinçait le Viera pour l’empêcher de l’atteindre. Je volais au sol, frappée par la lame dans une onde de choc intense. Me redressant douloureusement, du sang dans le nez et la gorge, Yuki eut un hurlement pour s’arracher de l’emprise terrible qui l’atteignait, une sorte d’onde d’éther vicié s’échappant de lui. Formant une Réminiscence, je me ruais au contact du golem, frappant avec Rine, profitant des lames de feu de Yuki pour donner un coup fatal, brisant enfin le cristal et la carcasse du Golem de Fer. Des explosions apparaissaient partout dans la carcasse du Golem de Fer.

Celui ci se débattait en grondant, dans des bruits de métaux puissants, jusqu’à ce que l’explosion fatal ne brise l’intérieur de son torse. Sa tête chuta en premier, je vins poser ma botte dessus alors qu’elle roulait dans notre direction, tandis qu’il s’effondrait en mille morceaux. Au revoir, monsieur Salomon, pensais-je. Mais nous avions encore un problème : la porte close. Derrière, le Scientifique nous attendait, et il aurait certainement nos informations pour retrouver le Chaman Rouge. Il ne perd rien pour attendre ! »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 02 sept. 2025, 23:12

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Derrière la faille Dimensionnelle de Vana’diel. Bas-Jeuno.

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Cent-quatrième entrée.
«Une imitation technologique bien dangereuse.»
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« Après avoir ouvert le bataille, il ne fallait pas laisser le temps au Scientifique fou de libéré plus d’Orc ou de trouver un moyen d’aider le Chaman Rouge à faire revenir des ennemis. Surtout dans cette quantité. Rapidement, nous avons préparer notre équipe – même avec un brin de repos, être téméraire est plus rassurant qu’être suicidaire, il faut bien l’admettre. Et nous progressions alors rapidement vers le dernier point sécurisé par nos alliés. Mist et Vorsee étaient là, tandis que Verso et la Légion de l’Aurore s’occupait principalement de sécurisé les environs pour ne pas qu’une nouvelle bataille ne recommence. Ainsi, notre mission était simple : mettre la main sur le Scientifique, en vie, et l’apporter à la Légion de l’Aurore pour essayer de le faire répondre pour ses crimes tout en l’utilisant pour remonter jusqu’au Chaman Rouge.

Jusque là, chaque expéditions dans son domaine était une sorte de voyage parmi les domaines les plus curieux que soient, alors je ne pouvait que m’attendre à ce que ça soit de plus en plus fou, n’est-il pas ? En route en direction des passages sécurisés après nos derniers affrontements, nous découvrions de nouveau les environs. Enfin, surtout Lurhan et Sakari. J’étais la seule à avoir parcourue jusque là les coursives du domaine du Scientifique, et redécouvrait néanmoins avec plaisir le brin de folie qui se trouvait dans son esprit. Vorsee et Mist étaient là, le Chevalier de Vana’diel essayant d’offrir un peu de joie à la jeune Tonawawta qui s’en voulait encore, comme se sentant coupable de ne pas avoir pu protéger son ami Xbr’aal. Verso n’était pas mort, mais un bras en moins était un fardeau bien lourd à porter pour le reste d’une vie. Lurhan perçu ce malaise, et vint lui parler quelques instants, profitant d’un bref passage pour lui remonter le moral en lui disant que tout ça n’était pas une condamnation, et qu’il fallait aller de l’avant. Un vrai ami ce Lurhan ! Sakari en fit de même, découvrant l’état du bras de Verso, avant de reprendre la route en direction de l’armoire ouverte. Les objets étaient bien capricieux, et le bassin d’éther agité, tentant de nous percuter brutalement.

Une poêle faillit s’incruster dans le visage de Sakari, une farce bien plus « amusante » dans un récit idiot que dans la réalité, et elle nous gratifia bien rapidement d’un bouclier avant le départ. Avançant à travers une armoire. Nous ne tombions pas dans un monde fantastique constitués de races féeriques et autres situations impossibles, comme j’avais pu le lire dans un ouvrage. Et puis, pourquoi une armoire ? Non à la place, nous nous retrouvions simplement dans les couloirs de la demeure du scientifique fou. Celle ci était comme son esprit : démente. Il y avait aucun sens dans la répartition des meubles, et tout semblait chercher à défié la gravité. Des tables étaient installés un peu partout, sur les murs, sur les plafonds, ainsi que des canapés et tout ce qui constitue une maison qui n’avait plus aucun sens. Comment pourrions nous dormir dans un lit à l’envers ? Bigre comme c’était curieux. Un peu partout se trouvait des notes sur des travaux, qui semblaient être liés à des soucis du quotidien. Il y à bien longtemps, cet homme travaillait pour le bien de tous. Quel triste changement. Nous contemplions l’ensemble, au milieu d’innombrables tuyaux installés là faisant circuler l’éther, et je me mis clairement en tête que ce n’était pas simplement un problème due à leurs installations.

Il y avait un sens dans tout ça : même les chandeliers installés au sol partaient vers le plafond. Je m’amusais à essayer les différentes affaires pour comprendre comment elles pouvaient tenir de la sorte, alors que Sakari non loin de là, tandis que je faisais l’andouille, étudiait réellement tout. Peu importe si ça nous ralentissant un peu, on lui devait bien ça, non ? Les objets greffés, les tuyaux contenu un éther ultra concentré, voir même les notes du scientifiques et de ses affaires. Un homme bien, visiblement, qui voulait que le monde soit plus juste avec ceux qui n’ont pas la force de le supporter. Et hélas, ce sont souvent ceux là qui constate amèrement que tout n’est pas si facile. Pendant ce temps, Lurhan était aux aguets, guettant l’éther et empêchant Joy de mordre dans les canalisations pour en dévorer tout l’éther.

C’est alors que ce que je craignais se réalisa : soudainement, la demeure inversa son « sens » : le mur à droite devient le sol lentement, et nous avions l’impression que tout l’espace se déplaçait sans que aucuns meubles ne bouge. C’était extrêmement perturbant, et de quoi tomber en se brisant la nuque facilement, ou se prendre le mobilier en déplacement. C’est ainsi qu’il utilisait son espace de façon aussi surprenante que possible ! Pour nous échapper, Sakari et Lurhan en étaient au même point : utiliser leurs sens pour essayer d’atteindre des positions délicates, allant de l’aiguille d’une horloge – où je cru que Sakari finirait suspendue en vie quand elle s’y accrocha la première fois, à des chaises et autres mobiliers. C’était plutôt curieux et dangereux comme manœuvre, mais que voulez vous ? De mon côté, j’usais de mon adresse et de mon contrôle habituel de tels situations pour bondir et m’en sortir. Au fond, je me sentais parfaitement dans mon élément. Enfin, pour l’instant ! C’est alors que nous arrivions dans les zones plus stables, « qu’ils » arrivèrent : la garde de ses laboratoires. Des automatons très spécifiques, ressemblant à des chevaliers portant des grandes hallebardes et des grandes capes rouges claquant dans leurs dos. Levant leurs armes, au dessus de leurs casques faisant pensés à des oignons rouge. Ils tentèrent de nous massacrer pour nous couper l’accès.

Pour avancer malgré tout, nous luttions avec acharnement alors que Lurhan créait des chaînes d’éthers coinçant ceux à distance, nous permettant de massacrer les pantins les plus proches. Ils nous encerclèrent, avant de créer un puissant faisceau nous affaiblissant et brisant les boucliers de Sakari. Bigre, que ce fut douloureux ! Pendant que nous détruisions les derniers pantins Chevalier, Sakari les avaient étudier tout le long, jusqu’à en rendre un amical. Il se met au garde à vous soudainement, en disant qu’il était prêt à servir. C’était amusant de voir comme elle avait pu récupérer d’un coup un « soldat voué à sa cause », avec qui elle discutait un instant pendant que nous nous remettions de nos blessures, avec quelques sorts de soins et une potion de mon côté. Le premier laboratoire sur notre route était particulièrement sinistre. Non pas qu’il y ait des cadavres et du sang partout, comme ses horreurs corporelles qu’appréciaient parfois certains psychopathes fascinés par quelque chose de mentalement très déséquilibré, mais là, il s’agissait plutôt de la réalisation de ce qu’il faisait ici.

Il cherchait à trouver un moyen de faire advenir la Paix avec les hommes-bêtes en les modifiants directement, c’était audacieux quand même. Et particulièrement glauque. Mais les ambitions d’un scientifique fou allaient parfois toujours trop loin. Cette fois, la Lanterne de Thanatos retrouvé n’était pas active, installé au milieu de tout ça en ayant déjà été utilisé visiblement, alors que dans les environs, une machine s’activa. Des échos de Vana’diel furent lentement approché d’une machinerie pour être broyés soudainement, afin d’apporter l’éther vers leur chef.
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C’était particulièrement difficile de savoir que faire : Nous mettre en danger pour des échos, ou ignorer leurs peurs car ils n’existent pas réellement. Bigre, comme c’était difficile. Deux Velkks énormes modifiés jaillirent, ses sortes de reptiles bipèdes monstrueux étaient encore plus musculeux avec tout les tuyaux sortant de leurs corps. Alors, Lurhan et moi jaillirent droit vers les Velkks pour les contenir rapidement. Je leur fonçais dessus en les sonnant un bref instant quand la foudre les frappèrent. Ils étaient trop occupés à essayer de m’attraper sans avoir repris correctement leurs équilibres, agitant leurs mains ici et là avant que les runes de Lurhan ne les coincent tout les deux. Ainsi bloqués, ils furent frappés sans cesse jusqu’à se libérer soudainement de leurs entraves. Enragés par les coups reçu, ils vinrent à notre rencontre à toute vitesse dans des ruées intenses et presque berserker : ce n’était pas simplement due aux injections monstrueuses n’arrêtant pas de les rendre plus fous et puissants. Il y avait la trace de la malédiction du Chaman Rouge là dedans.

Plus rapide, plus vif, ils faillirent me toucher et envoyèrent valser Lurhan brutalement d’un coup de poing, brisant le bouclier de Joy. Plutôt que de simplement subir, Lurhan se releva immédiatement malgré la douleur, liant soudainement une sorte de chaîne de glace autour du bras de son adversaire, gelé, avant de le frapper de sa faux. Je frappais aussi, le coupant ensemble littéralement en deux alors que le second était retenu par des sphères d’éthers. Il grandissait de plus en plus, devenant fortement dangereux, et pour nous en débarrasser, Joy fonçait pour le retenir sans cesse. Jusqu’à être attrapé par une main infusée d’éther, et broyé contre un mur en acier. C’était bien douloureux pour l’Avatar, et le Velkk tenta de s’en prendre à Lurhan, avant que je ne lui tranche littéralement un bras. Comme surpris de voir que son bras ne marche plus, ses modifications ayant supprimer certainement la « douleur » de son processus mental. Il fut à peine surpris quand l’explosion de l’éther provoqué par mon éclair et le coup de Lurhan lui emporta une grande partie du ventre, le laissant choir en arrière dans un énorme bruit de cloche.

Sakari de son côté aviat pu s’occuper de la machinerie aisément. Le pantin qu’elle avait récupéré éloignait des pinces qui s’approchait d’elle sans cesse, en agitant sa hallebarde, avant que Sakari avec une profonde étude, ne découvre l’étendu de l’utilité des engins : broyés des échos de Vana’diel pour en faire de l’éther envoyé à une création bien plus dangereuse. Refusant d’utiliser les échos, aussi illusoire puissent-ils être, elle se contenta d’essayer de tout arrêter. Mais elle et son pantin furent attrapé par les pinces, finissant bien au dessus dans des positions un peu aléatoire. Elle tenta d’ordonner au pantin d’appuyer sur le dernier bouton, bien qu’il fut aussi coincé qu’elle, avant que le pantin ne dégage une des noulithes de Sakari. La noulithe jaillit alors à toute vitesse sur le bouton, arrêtant définitivement la machinerie, en la faisant retomber par terre.

Les échos étaient sauvés, soulagés au possible, et nous avions ouvert la porte menant à notre cible. Pour atteindre le scientifique fou, il n’y avait qu’un seul moyen d’avancer : dans des débris et des déchets de ce qu’ils ne considéraient même plus. Les outils étaient abandonnés un peu partout, au milieu d’innombrables documents abandonnés allant de ses recherches, mais aussi des journaux de Jeuno traitant de lui. Il se nomme Trecims, un banni de la Société d’Armathrwn. Car il était beaucoup trop avancé dans sa pensée : visiblement, d’après ses recherches et ses accusations, Trecims considérant que les hommes-bêtes et les humains n’étaient que des outils eux même, et devaient être considérés de la sorte pour être améliorés afin que la vie soit meilleure pour tous. Quel triste façon de voir les choses. Des étincelles jaillissaient de plusieurs outils, il nous fallait faire attention à ne pas nous griller bêtement en avançant. Alors, nous observions les environs tandis que Sakari et Lurhan récupéraient les affaires abandonnés par Trecims. Surtout une sorte de jouet pour enfant ressemblant aux pantins qu’il à créer plus tard, nommé « Sir Padebobo » doté d’un glyphe comprenant un petit sort de soin rechargeable pour qu’ils puissent soigner leurs douleurs en cas de chute. C’était triste à voir, Sakari s’intéressait beaucoup à son passé, pendant que Lurhan lui guettait l’éther environnant.

Il inspectait l’ensemble, et découvrit que le Chaman Rouge était bien passé par là, mais qu’il n’y était plus. Et que quelque chose s’activait dans les environs. En arrivant dans le laboratoire principal de Trecims, j’étais simplement fascinée par toutes les créations environnantes. J’avais vu des anciens laboratoires d’Allag ou encore de Garlemald. Et même vaguement des outillages Alexandrins. C’était ce genre de folie qui se trouvait dans les environs, mêlant des tuyaux un peu partout contenant l’énergie nécessaire à ce que tout fonctionne correctement. Il y avait des tubes avec plusieurs Orcs et autres qui étaient affreusement étudiés, ainsi que d’innombrables parchemins avec des notes dessus. Des images floues ondulaient sans cesse, contenant toutes les informations qu’un cerveau aussi génial que le sien était capable de concevoir. Flottant sur une chaise volante, bourdonnante doucement, Trecims nous adressa ses salutations et la fatigue de nous voir arrivé ici.

Une magnifique moustache – presque comme celle de l’Adjoint Inastalawa. Ainsi que des oculaires ronds lui donnant l’air d’avoir des yeux énormes. Voilà ce qui le décrivait le mieux. Entouré dans une barrière d’énergie, on ne pouvait pas l’atteindre, et celle ci était lié à une création inquiétante. C’était une sorte de machinerie avec des tas de bras, jaillissant dans tout les sens, en portant le symbole de la Société d’Armathrwn. Se mettant en garde, il était temps de détruire son ultime gardien, tout en récupérant Trecims. Alors, je fusais brutalement en envoyant mon épée brutalement contre la machinerie fantastique dans un impact puissant. La foudre frappa avec force, le bloquais un instant, avant que je ne bondisse récupérer ma lame en l’air. Lurhan inspectait la machinerie, cherchant ses faiblesses, découvrant que dans se trouvait une lanterne de Thanatos. Voilà bien d’où il sortait ce pouvoir si inquiétant. Des faisceaux d’éther jaillirent de ses doigts, m’envoyant valser douloureusement bien plus loin alors que Joy fit de son mieux pour le contenir. C’était une puissance de la nature, il était donc particulièrement difficile à arrêté. Sakari tenta de raisonné de son côté Trecims, descendant doucement à son nouveau en étant touché par la présence du pantin, monsieur Padebobo, avant qu’il n’explique à Sakari que tout ça était issue de ses désillusions.

Elle continuait à essayer de lui faire pression sur ses ambitions, sur ses échecs, sur ses souhaits. Il bégayait en tournant la tête vers notre combat, en observant ce que devenait la machinerie. Elle était renforcée par la présence de la lanterne de Thanatos. Lurhan brisa sa tête, la laissant apparaître, mais elle ne nous donnerait pas une fin facile : entour de l’acier, crépitait une lueur rouge intense formant son corps massif et dangereux. Pour en finir définitivement avec, je joignais mes épées, laissant le temps à Lurhan de se relever. Joy bloquait l’éther de la Lanterne, et je tranchais un peu partout, jusqu’à ce que Lurhan ne brise la lanterne de son faux avec une frappe puissante. L’engin était mourant, et s’approchait désormais de Sakari et Trecims. Le Scientifique fini par être convaincu par les mots de Sakari, parlant avec une voix tremblante et en larme, évoquant l’importance de combattre pour la vie et de surpasser ses souffrances.

Les griffes de la machinerie jaillirent vers Sakari, mais elle fut protéger par le pantin, qui s’effondra au sol, brisé. Juste à temps pour que Lurhan et moi frappions pour la détruire définitivement. Des explosions apparaissaient un peu partout sur sa carcasse, s’agitant à droite et à gauche dans un grondement puissant. Une dernière explosion forma une déflagration intense, et la machinerie s’effondra lourdement au sol dans un choc puissant, brisée. Le bouclier de Trecims disparut soudainement, et il s’écrasa par terre en regardant sa création, sonné. La machinerie fantastique disparut en un amas d’électrope, et Trecims eut une terrible sensation d’avoir été berné, et d’être aller trop loin. Tout ça, c’était beaucoup trop. On allait pouvoir le ramener avec nous, et peut-être en réalisant tout ça, pourrait-il nous dire où est passé le Chaman Rouge. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Message par Akayane » 04 sept. 2025, 22:46

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Derrière la faille Dimensionnelle de Vana’diel. Bas-Jeuno.

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Cent-cinquième entrée.
«Les champignons du Gobbue.»
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« Maintenant que nous avions reçu l’information du « où est le Chaman Rouge », tout n’était plus qu’une question de temps avant de mettre la main dessus. De temps, et d’efforts bien entendu. Oh il aurait été trop simple d’ouvrir une porte et de tomber nez à nez avec ce malandrin avant qu’il ne s’excuse pour ses méfaits, nous laissant l’amener à Majeera Ja tout en lui frappant sur les doigts. Non, il fallait bien entendu que les choses se passent plutôt mal ! En tout cas, le passage était clair : Cela devait nous mener dans les environs de l’Arbre de Boyahda, un lieu mythique de Vana’diel. Les aventuriers du coin évoquaient un combat fantastique contre un immense dragon, ce qui était plus qu’inspirant, mais c’était loin d’être le cœur de notre épopée. Nous devions mettre la main sur le Chaman Rouge, et les informations du Scientifique allaient nous servir à ça. Alors, il était temps de découvrir la faille laissée en arrière menant à l’Arbre de Boyahda, tout en réalisant tout les problèmes qui nous attendraient au passage, naturellement. La journée me semblait être tranquille. Il était toujours jour dans le Bas-Jeuno, après tout, ça restait un domaine dans une poche dimensionnelle étrange. Trecims se trouvait sur notre passage, Sakari et lui partageant un sourire et une salutation légère en se croisant avec un léger signe de main. Visiblement, il se remettait comme il pouvait de tout ce qui s’était passé.

Yuki lui guettait les environs, profitant du temps calme et offrant un cracker à une Rine bien contente de venir s’installer dans la tenue de Yuki. Nous arrivions vers le passage caché dans un jardin. L’illusion qui le recouvrait s’était estompé, et nous en profitions alors pour découvrir le passage si curieux où une lumière nous attendait, ainsi qu’un tout autre endroit il faut bien l’admettre. C’était comme changer totalement de lieux. Oh, avec les éthérites et tout autres raisons de se trouver d’ici à là, vous me direz que ce n’est pas ce qui est le plus choquant. Mais nous étions simplement frappés par une impression fantastique d’un lieu féerique. Des couleurs apparaissaient comme avec un peu de fumées dans les cieux, et nous marchions en observant les rayons du soleil passant entre les branches de cette magnifique forêt.

Regardant curieusement un peu partout, cherchant à découvrir ce qui se trouvait dans les parages. Nous marchions petit pas par petit pas, essayant de se rendre compte de quel était ce lieu si tranquille après tout les problèmes vécu pour parvenir jusqu’ici. Vorsee et Mist jaillirent alors que Mist se dandinait, réalisant la beauté de ce lieu alors que Vorsee semblait déjà connaître les environs. Mais soudainement, Mist eue un coup d’effroi. C’est comme si la pauvre jeune était soudainement effrayée, tremblante un peu, en se tenant la tête en disant qu’une ombre se trouvait ici. Cela fit rire Vorsee, mais hélas, Mist restait bouleversée. Je me promis alors de rester sur mes gardes, tandis que nous progressions plus doucement en observant les environs. Pendant que je grimpais à un arbre, découvrant une sorte d’arbre immense au dessus de nous étendant ses racines un peu partout, Sakari discutait avec Vorsee pour avoir quelques histoires évoquant cet endroit.

Visiblement, il s’agissait de l’Arbre de Boyahda, un lieu mystique évoquant la légende du grand dragon Fafnir, y trouvant refuge quand il fut poignardé d’une lame dans le dos, que bien des Aventuriers ne parvinrent à récupéré. C’est à ce moment là que, concentrée sur les bruits environnant, elle perçue un étrange champignon vivant qui glissa son pouce sur sa gorge pour la menacer. Il s’était échappé à l’instant où il venait d’apparaître, et Yuki fut clairement conscient que quelque chose n’allait pas dans les environs. La présence du « Crâne » y était trop forte. Soudainement, alors qu’on avançait, des bruits de craquements se firent entendre. Des puissants nuages jaillirent, colorés, nous fonçant dessus dans des lueurs néfastes. Il nous fallait faire quelque chose, surtout quand nous réalisions alors que la fumée était toxique, et qu’elle pouvait au mieux nous endormir. Au pire tous nous tués. L’un dans l’autre, je suis sûre que ça finirait très mal. Alors, pendant que la fumée s’approchait, Rine envoyant des vents puissants pour repousser la fumée, cherchant à la tenir éloignée. Enfilant un masque, Yuki avait une bonne intention, mais la méthode avait été une erreur : trancher les champignons avait provoqué un tas de fumée encore plus important, le noyant dedans.

Fusant dans la fumée pour l’aider à sortir malgré le poison, Sakari nous offrir des protections rapidement dès que nous étions dans l’air pure, une fois Rine nous ayant débarrassé du poison, pour ne pas être enfermé dans des boucliers avec du poison partout autour de nous. Ce qui aurez, vous pourrez me le concéder, plutôt gênant pour respirer. Prenant le temps d’avoir quelques contre-poisons, nos ennemies étaient déjà là. Ceux qui provoquèrent la fumée intense n’allaient pas rester sans rien faire. C’est alors que nous entendions une voix grave et puissante, en souffrance hélas, que nous réalisions que quelque chose était en train d’attaquer quelqu’un. Mais nous aussi allions avoir nos propres problèmes : soudainement, des champignons aux dents acérés jaillirent de tout les côtés, nous fonçant dessus pour essayer de nous dévorer avec moult gloutonnerie. Ce n’était pas vraiment la façon dont je souhaitais mourir, alors, je fonçais à toute vitesse mes lames en main. Mon masque provenant de Corvus Vendex m’aidait grandement après la respiration des fumées.

Fendant les champignons les uns après les autres, je pouvais caler mes offensives sur le support apporter par les lames de feu de Yuki. Ne risquant pas le corps à corps après son empoisonnement, il fut prit de vertige et tomba sur un genou, toussant fortement, jusqu’aux soins de Sakari. Dans ses études des créatures, elle comprit que ses champignons étaient des sortes de parasites éthérés. On allait découvrir à quel point c’était développé et problématique, un peu plus loin, alors que la voix bizarre nous appelait. En avançant un peu plus loin, écoutant des bruits puissants provenant d’un domaine isolé, arriva une sorte de voix puissante et grondante jusqu’à réalisé qu’il s’agissait d’un Tréant. Les branches s’agitaient dans les hauteurs, et je me demandais si toute la forêt n’était pas agitée, mais toutes les branches étaient liés uniquement à lui, pour vous dire sa taille, c’était impressionnant ! Regardant le Tréant s’agiter dans des grondements puissants, il nous appela à l’aide en s’agitant sans cesse.

Bien entendu, sa voix était lente et prenait pas mal de temps pour nous indiquer quelque chose, résonnant dans nos oreilles comme une sorte de complainte plutôt douce qui grondait dans les environs. Des champignons ne cessaient d’essayer de grimper sur l’arbre en fonçant dessus, se collant en explosant dans des giclées dégoûtante volant un peu partout, cherchant à se greffé à l’intérieur du Tréant dans des mouvements flous envoyant des couleurs allant du bleuté au mauve dans tout les sens. Il fallait empêcher sa contamination avant que le Tréant ne devint fou, mais deux combattants des plus surprenants jaillirent. Des champignons, portant comme des lames, mutés au possible, et ils auraient l’air presque de créatures plus normales s’ils ne portaient pas de cape. Ça c’était vraiment bizarre.
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Alors pour s’en occuper, Yuki et moi attaquions rapidement les deux champignons. Nos enchaînements tombaient sans cesse en formant bien des parades, et nos coups ne parvenaient pas encore à trouver des faiblesses dans les chairs des champignons était difficile vu comme elles se régénéraient, jusqu’à ce que nous ne les blessions fortement – mais Yuki aussi. Son bras blessé saignant un peu, et je les repoussais par la foudre. Ils étaient vif, puissant, et ils se séparèrent : l’un perçut Sakari en difficulté. Elle était en train d’étudier l’état du Tréant, cherchant un moyen de l’aider, réalisant qu’il ne voyait rien et à quel point celui ci était dans une situation compliqué à cause de cette maudite contamination. Ses yeux étaient touchés, ne voyant rien, et Sakari fut comme attrapé par des champignons, conduite lentement vers les racines pour être joyeusement dévorée par les champignons. Une gueule de champignon apparue, mais elle parvint à se libéré quand elle affaiblit les parasites autant qu’elle soignait le Tréant. Celui ci l’attrapa, la tenant à l’envers, disant lentement que c’était donc « elle, le petit chat qui la soignait. » - C’était adorable à voir ! Moi, j’avais pu paré l’épéiste qui tentait de tuer Sakari, sa lame fusant sur le côté.

Yuki venait de trancher le bras du second après lui avoir mit le feu, une épée d’or suivant sa lame, et nous luttions avec acharnement ensemble dans des coups répétés. Moi, je parvins à retenir mon adversaire, le repoussant dans des explosions foudroyantes, mais celui au bras manquait le fait comme repousser, laissant un énorme bras jaillir pour écraser douloureusement Yuki au sol dans un grondement puissant. Le mien voulait absolument empêcher Sakari de purifier le Tréant, et il bondit pour l’abattre. Quel erreur, dans un affrontement : je me contentais de le frapper à une vitesse accrue, avec un sursaut d’éther, jusqu’à le trancher en milles morceaux, le laissant s’effondrer au sol en étant entièrement découpé. Yuki parvint à faire de même, se libéré de la main qui le retenait, revenant à la charge en se croisant avec son adversaire comme à la lointaine époque où nous tenions des Sabres orientaux. Son adversaire fut fendu en milles morceaux, enflammés, ne laissant qu’à Sakari de tout purifié.

Elle le fit en étant à l’envers et totalement paniqué, ce qui était une des visions les plus saugrenues de ma vie alors qu’elle tendait les bras, formant des vives lumières un peu partout, les racines libérés du fardeau de ce maléfice, disparaissant lentement en fumée. Retombant au sol tandis que le Tréant chantait de bonheur, tellement heureux d’être purifié. Nous contemplions un pont plus loin, d’où était provenu les parasites. Il fallait encore arrêter tout ça, et après un temps de soins et de repos, on se mit en route vers cette maudite créature. Un pont immense et magnifique nous séparait de ce qui semblait être notre destination, au cœur d’une forêt de champignon. Plus loin, ils semblaient être de toutes tailles. Certains pouvaient tenir dans ma paume, d’autres faisaient la taille d’un arbre, partageant des couleurs allant du rouge au mauve, leur donnant simplement une teinte magnifique.

Nous progressions au milieu de pareilles splendides, avançant sur un pont qui ne souffrait pas du temps. Installé et entretenu par les voyageurs qui passaient jadis par ici, les champignons avant la venue du Chaman Rouge étaient certainement inoffensif et des voyageurs passaient aussi bien pour le Tréant que nous nous avions rencontré que pour certains champignons. Comme celui qui venait de s’installer tout poliment devant nous, s’abaissant franchement comme pour nous saluer, avant de nous guider. En vérité, vu que c’était une immense ligne droit, entre les bulles colorés et autres merveilles, ce n’était pas nécessaire. Mais qu’à cela ne tienne, c’est l’intention qui compte ! Je m’émerveillais sur la ténacité et la beauté de ce pont, alors que Yuki restait curieux. Il se demandait quel était les anciennes relations avec les champignons, les petits champignons s’installant sur lui quand Sakari leur fit peur en les regardant bien mal. La Hhestarro forma des boucliers autours de nous dans un reflet puissant, l’air bien mécontente de voir les petits champignons après qu’elle ait frôlé le fait de devenir un casse croûte.

Nous avancions, paisiblement, jusqu’à atteindre leur tanière. Des champignons partout. Vraiment partout. Sur les murs de pierre, au sol, dans tout les environs, et même dans les cieux. Les nuances de mauves jusqu’au bleuté leur donnait l’air d’une peinture abandonnée alors qu’on observait tout les environs emprunts d’une beauté irréelle. Il y avait du mouvement, et pas uniquement dans les airs où certains flottaient doucement et se rentraient dedans en formant des petites nuages de fumées, se libérant en se touchant. Il y avait des champignons qui bondissaient d’un endroit à l’autre, effectuant des mouvements vifs plutôt curieux et amusant, alors que les champignons auraient presque semble sympathique, s’ils n’étaient pas au ordre d’une créature très problématique. Au centre de cet espace se trouvait un des cristaux d’éther Astral apporté par le Chaman Rouge.

Il tomba soudainement sous terre, alors qu’un bras puis un autre jaillirent, laissant voir une titanesque gueule. Il nous fallut reculer rapidement pour ne pas tomber dans une sorte de cratère se formant, surtout qu’à la fin le risque était de tomber dans sa gueule énorme cherchant à nous dévorer brutalement. En regardant dans les environs, le titanesque Gobbue cherchait ses proies avant de nous observer, des champignons partout sur sa carcasse. Voilà donc le gardien laissé là par le Chaman Rouge. Et il était temps de nous occupé de lui. Je commençais par lui foncer dessus avec l’objectif de le foudroyer le plus possible. Il devait être endommagé, rapidement, les éclairs tombant contre sa carcasse pour détruire le plus de végétation possible, disparaissant en flamme tandis qu’il envoyait des petits champignons explosant un peu partout. Yuki fit de même, les flammes jaillissant de ses épées, enflammant un peu partout l’énorme Gobbue en faisant attention à ne pas finir dans son estomac énorme. Le bouclier de Sakari le protégea, et la Hhestarro sur le temps d’une inspection parfaite : Le cristal était devenu le cœur du Gobbue. Mais je dois dire qu’avec ou sans, un Gobbue n’est jamais vraiment une bête sympathique à croisé amicalement dans la nature.

Revenant à l’assaut, joignant mon glaive, je l’utilisais en l’envoyant pour le sonner un instant, avant de bondir avec un éclair, créant dans une spirale vive et un coup de foudre puissant sur son visage, échappant aux représailles. Sakari forma un bouclier devant Yuki pour l’aider, avant qu’un champignon n’explose sous ses pieds, l’envoyant s’écraser plus loin avec un peu de sang aux lèvres, douloureusement. Yuki profita de cet instant pour foncer, protéger par Sakari, atteignant le torse du Gobbue en dévastant son torse, ouvrant en grand celui ci en laissant apparaître le bouclier du cristal, reluisant doucement. Créant des champignons partout, le Gobbue paniqua, hurla avec un grondement puissant, libérant soudainement des tonnes d’explosifs pour essayer de nous faire exploser en milles morceaux.

Esquivant les explosions et les champignons, je tranchais sans cesse tout ce qui apparaissait pour couvrir mes alliés. Fendre un champignon le fit exploser sur moi, mais tant pis, cette fois je ferais tout pour que Sakari et Yuki soient en sécurité pour l’achever. Pour en finir, Sakari se protégea de tout ce chaos, faisant tournoyer ses noulithes autour d’elle en des précieux boucliers, alors que Yuki jaillit, entouré de mes images de miroir, enfonçant sa lame et les épées d’or suivant son coup, brisant le bouclier et le cristal à l’intérieur du corps du Gobbue. S’effondrant en arrière, son énorme langue tombant sur le côté, il aurait du périr d’une façon ou d’une autre, mais nous restions dans les échos de Vana’diel, et son corps se contenta de devenir un amas d’électrope abandonné au sol dans une lueur vive. Alors que les petits morceaux d’électrope retombaient au sol, déjà une bonne partie des champignons se mirent à disparaître. Soit en s’effaçant simplement dans une lueur vague, soit en tombant au sol. En tout cas, le passage était ouvert. Nous pourrons reprendre demain notre route vers le Chaman Rouge. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 05 sept. 2025, 15:55

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Derrière la faille Dimensionnelle de Vana’diel. Bas-Jeuno.

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Cent-sixième entrée.
«Aventuriers d’un autre monde.»
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« Après la chute du Gobbue, le passage allait mené droit vers l’intérieur de l’Arbre de Boyahda pour essayer enfin de mettre la main sur le Chaman Rouge. Cette fois, nous avions eu des informations nous certifiant qu’il se trouvait là, mais les forces obscures qui s’accumulaient sous les racines étaient particulièrement inquiétante. Il y avait quelque chose de vraiment sombre, bien plus encore que ses champignons qui n’étaient que contaminé par une sorte de poison désagréable. Ainsi, ça allait être un voyage bien plus inquiétant que ce que nous avions vécu jusque là face au Gobbue et ses champignons. Là, nous devions fourrer le nez dans l’obscurité qui avait conduit notre ennemi à en arriver là en formant des effets particulièrement inquiétant. Peut-être allions nous enfin pouvoir mettre la main sur le Chaman Rouge, pensais-je, mais les rumeurs sur l’Ange suggérait plutôt que nous attendait celle qui nous avait trahi.

Qu’il était temps de scellé définitivement le destin de Kaval, et tout le mal qu’elle avait provoqué jusque là. Progressant de nouveau dans la forêt, le temps était particulièrement agréable. Des feuilles passaient dans les airs, traînées par le vent en charriant des odeurs enivrantes donnant l’envie d’un simple voyage en forêt des plus tranquilles. Verso nous attendait, pour nous remercier et nous offrir des morceaux de viandes succulentes préparées dans les environs. Il semblait apaisé, plus calme, depuis la perte de son bras. Comme si tout ce temps passé au repos avait aussi permit à ses nerfs de relâcher. J’avais déjà vu ça, chez d’autres soldats soudainement affectés par une perte importante – là, un membre de son corps, mais qui avait su survivre à ce mal. Ils font la part des choses, soit pour le mieux, soit pour le pire. Verso, lui, semblait plus calme. Plusieurs des petits champignons passèrent en nous saluant, l’air toujours adorable, et nous profitions pour avancer vers les racines profondes. Saluant Verso amicalement, progressant avec plaisir dans les environs en découvrant les curiosités de la forêt. Ce passage semblait plus que ressourçant pour Lurhan, mais il n’était pas dupe. Guettant encore l’éther, il ne se laisserait pas faire par les fausses impressions de sécurité qu’un lieu peut apporter, découvrant un peu plus sur le vestige de Fafnir et des environs.

Il était curieux, mais rapidement, nous allions avancer vers un lieu beaucoup plus inquiétant. Passant enfin dans le passage qui était bloqué par le Gobbue, on pouvait voir des immenses racines tellement proche que ça donnait l’impression de rentrer dans une caverne. C’était fantastique à voir, et plutôt rare que de tels arbres semblaient me faire imaginer qu’on aurait pu installer une ville entière à l’intérieur. Entrant dans les cavernes en contemplant les environs, laissant voir quelques affaires montrant bien que quelques aventuriers avaient pu découvrir les environs. Mist et Vorsee étaient là, explorant les environs ensemble en discutant, nous offrant des sortes de fleurs avec des bulles pour nous offrir des soins supplémentaires. Eux nous nous accompagneraient pas, reprenant une route plus loin, alors que nous progressions paisiblement entre les lumières passant entre les racines, avec une impression paisible et une coccinelle tournoyant au dessus de nos têtes, comme cherchant qui deviendrait son perchoir. Je récupérais plusieurs fleurs reluisantes des souterrains.

Même si elles disparaîtraient bientôt après les avoir récupérés, tant pis, ça serait amusé d’apporter ce petit bouquet à Yuki pour lui faire plaisir, au moins avant notre départ. Pendant que je profitais du voyage, Lurhan était en train de tout étudier. Son cristal mémoriel en main, comme pour y stocker pensées et constats, analysaient les moindres environs pour essayer de comprendre ce qui se passait un peu partout. Il étudiait tout – les fleurs, les environs, jusqu’aux affaires des Aventuriers avec une fort mauvaise nouvelle : Les Aventuriers dont il restait des traces, semblaient bel et bien avoir été kidnappés. Des traces d’obscurités suivaient leurs passages, digne du Crâne oppressant. Les racines s’agitèrent soudainement, et vinrent essayer de nous attraper. C’était comme si le monde entier avait reprit vie partout autour de nous, pour essayer de nous saisir soudainement avec des mouvements vifs, presque arachnéen. On ne peut pas dire que je ne m’y attendais pas, vu l’état des lieux, mais qu’à cela ne tienne. Tranchant rapidement le bois, nous progressions alors en vitesse au milieu des racines folles.

Tirant mes deux lames, je fis usage d’un moyen de défense avancé que j’utilisais souvent avec mon sabre – Le « Ciel clair », une technique permettant de ressentir les fluctuations dans l’espace environnant, technique bien plus facile à effectué avec des cornes d’Ao’Ra. Dès qu’elles arrivaient dans l’espace focalisé, j’esquivais, envoyant un coup vif tranchant plusieurs des racines pour les empêcher de m’attraper. Les boucliers formés par Lurhan arrêtèrent la plupart des racines, nous permettant d’approcher tranquillement sans craindre d’être attrapés, jusqu’à ce que plusieurs ne brisent les protections de Lurhan dans un éclat d’éther violent. Plutôt que de laisser mon camarade être attrapé et brutalement étranglé, je parvins à les fendre de ma lame, laissant les racines choir au sol, inclinant la tête vers Lurhan avant de reprendre la route. Soudainement, plusieurs protecteurs de Vana’diel jaillirent. C’était des défenseurs, mêlés à quelques Orcs, tous des échos récupéré par Kaval alors qu’ils murmuraient parfois que l’Ange les guide, de la même façon que Dagg pensait voir en elle une alliée. Ils étaient nombreux, armes différents en mains, leurs peaux pâles et leurs yeux d’un rouge léger.

Alors pour les vaincre, je fusais à toute vitesse en me retrouvant au milieu des échos monstrueux. Suivie par deux écho de lames comme créer par l’obscurité, utilisant la vieille technique apprise à Lunule, mes coups tranchèrent sans cesse en tentant de créer l’impression d’une tempête de lame, fendant sans cesse un peu partout pour tailler les échos en milles morceaux. Lurhan profita que je les retiennes pour former deux grandes lames d’éther. Joy jaillissant dans son dos, l’avatar se mit à ricaner cruellement, envoyant deux coups dedans, pour les transformés en innombrables éclats d’éthers les taillant tous en pièce. Attrapant un Orc par la gorge en lui brisant la nuque.

Nous avions eu des adversaires dangereux, mais nous en étions bien sorti. Bien pire nous attendait plus loin, naturellement, mais pour l’instant nous profitions d’avoir pu avancer efficacement. Regardant dans les environs, les lueurs passaient à toute vitesse porteuse d’une certaine obscurité, allant d’une racine à une autre. Bigre, qu’est-ce que cet endroit était affreux ! Plus j’observais dans les environs me rendait malade à cause de l’espace sinistre qui se trouvait dans un amas de racine particulièrement important. Des torches mauves flottaient doucement dans les environs, produisant des effets mauves ondulant doucement à mesure que les flammes éclairaient et changeaient les couleurs des terres environnantes. Mais vous vous doutez bien que pour quelqu’un qui s’est fait hurler dessus par des démons et des dragons, ce n’était pas vraiment l’espace environnant qui me mettait mal à l’aise. C’était l’éther qui s’extirpait de ce qui se trouvait au centre de la pièce : une sorte de graine.

La graine de Tréant, comme si un nouvel esprit devait jaillir de celui ci, crépitait de contamination en noyant celui ci de chagrin et de haine. Quel triste vision que voilà. Il fallait soit le détruire, soit le sauver, mais les cinq Aventuriers de Vana’diel se dressaient contre nous. Contaminés par les murmures de l’Ange, Kaval en avait fait visiblement des pantins. Un Mithra, un Tarutaru, un Galka, une Elvaan et une Hume.
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Alors, pour nous en charger, j’envoyais plusieurs lames de jets foudroyantes vers le Tarutaru et le Galka. Ça n’allait pas m’en débarrasser, mais la foudre parvins à les retenir. Esquivant le fouet qui claquait à côté tout en parant la lance cherchant à m’embrocher, les combats à de multiple adversaire était devenu une spécialité maintenant. Alors un bond suffit pour passer au dessus du Mithra, embrochant celle au fouet au sol avant de lui fendre la tête. Je n’avais pas le temps d’avoir des états d’âme pour des échos contaminés. Un sort m’entrava avant de me prendre un coup de lance et un coup de bouclier. Autant vous dire que quand je valsais au sol, je faisais bien moins la fière, déviant de peu une flèche partant vers ma tête au risque de m’abattre. Haletante. Hors de question d’en rester là : fusant dans un éclair puissant. Je déviais la lance pour qu’elle soit propulsée droit vers le Tarutaru, empalé par son camarade, avant de planter mes deux épées dans celle qui portait la lance. Il me fallait absolument, surtout blessés, avoir bien moins d’adversaires de ce genre. Mais le Galka restait trop dangereux.

Des éclairs frappaient un peu partout, dans des chocs puissants, cherchant à m’abattre pendant que celui au bouclier frappait un peu partout. Esquivant ses coups, je parvins finalement à le fendre en deux, ne laissant plus que moi et le Galka. Nous restions en garde quelques brefs seconde, ce long moment où deux combattants se jaugent, prêts à en finir l’un contre l’autre. Fonçant en esquivant les flammes et la foudre, je déviais deux de ses traits de feu, avant de le fendre en morceaux. M’écrasant sur un genou, je profitais du court laps de temps usé par Lurhan pour prendre une potion de soin. Arrivant jusqu’à la graine aisément. Le bouclier de Joy formait des reflets tournoyants d’innombrables glyphes lumineuses, alors que le démon se moquait du Galka qui avait tenté à ce moment là d’abattre Lurhan, créant plusieurs explosions de feu intense sur les protecteurs. Lurhan en avait cure : il se focalisait entièrement sur la graine, découvrant à quel point elle était en piteuse état.

La couche extérieur était gravement endommagée, noircie de contamination, alors qu’on ne pouvait sauver qu’une sorte de lumière à l’intérieur. Face à cet amer constat, Lurhan décida donc de tout faire pour le libérer. Joy surveillant encore, le Faucheur se focalisant en posant la pointe de sa faux contre la graine, des glyphes jaillissant un peu partout en formant un puissant éclat rayonnant dans les environs doucement, avant de relever les yeux doucement, la graine s’ouvrant petit à petit en créant un grand éclat de lumière. Le Tréant arrivait, mais le Crâne jaillit, deux griffu tendues, pour le récupérer. Pour le repousser, Lurhan cria à Joy d’utiliser le néant pendant que le crâne bombardait lentement la psyché de Lurhan.

Se tenant la tête avec un cri, il parvint, une fois libre, à ouvrir la cosse en libérant le petit Tréant qui disparut dans un éclat de lumière vif. Au moins, c’était fait, et nous pouvions espérer le revoir quand nous irons en finir avec le Chaman Rouge. Pour l’instant, il nous fallait avancer, malgré la douleur. Plus nous progressions en direction de l’Ange, plus nous réalisions que les environs étaient corrompu par la présence de cet énergie néfaste. Les racines qui avaient chercher à nous tailler en pièce se recroquevillaient sans cesse, s’agitant avec hargne, comme si elles tentaient de montrer leurs souffrances dans une triste agonie. Jusqu’à ce que soudainement, nous réalisions que Vorsee se trouvait au milieu des racines, déprimé au possible, partageant le mal qui se trouvait à l’intérieur. Nous progressions au milieu de cet espace délétère, et le brave chevalier avait visiblement été affecté. Les murmures qui ne cessaient de passer dans nos oreilles devait être une cacophonie dans son crâne.

Et il avait fini par se laisser aller au malheurs. Alors, je tirais mes lames en frappant les racines sans cesse, jusqu’à voir mon regret dans les racines : Ma mère. Celle ci me demandait pourquoi je l’avais laissé tombé, laissé devenir une horreur de Tsakyoki. Lurhan m’aida à me focaliser me reprenant soudainement, tandis qu’il était protéger par Joy de son côté. Libérant rapidement Vorsee, brisé par son expérience, alors qu’il se retient à Lurhan. Il semblait prendre conscience qu’il n’était pas réel et se mit à partir pour retrouver Mist, à l’opposé de notre destination. Quel triste vécu allait-il parcourir, maintenant qu’il réalisait cela. Elle était là. L’Ange se trouvait dans l’espace le plus contaminé possible, et regardait la grande lame qui lui fit confiée par le Chaman Rouge. Du moins, c’est ce qu’il fallait imaginer, car j’avais du mal à concevoir comment il pouvait laisser de pareilles traces maudites. Dans les environs tombaient des traces de noirceurs un peu partout, comme des colonnes d’énergies sombres qui formaient des petites flaques un peu partout. Kaval était fascinée par le grand sabre, comme si elle y voyait quelque chose d’autre. Se retournant soudainement vers nous, un éclat de lumière mauve jaillit en éclairant les environs, formant des reflets de pouvoirs un peu partout alors que son sourire se dessina lentement sur ses traits, comme plein de douceur – même si ce n’était pas du tout rassurant.

Sa forme était plus terrible encore, depuis sa renaissance après avoir été vaincue. Dans les environs, tout semblait empêcher l’accès vers une demeure intérieur isolé non loin de l’Arbre de Boyahda. Si nous voulions mettre la main sur le Chaman Rouge et arrêter tout ça, il nous fallait affronter Kaval une dernière fois, alors que des ailes de cristaux d’un sombre inquiétant, flottaient dans son dos, lui donnait vraiment l’air d’un ange. Pour la vaincre, je fonçais vers elle pour la saturer de coups d’épées, revenant sans cesse à la charge en provoquant des petits chocs puissants quand mes épées rencontraient la sienne. Bigre ce qu’elle pouvait être rapide ! Cherchant à détruire ses cristaux pour l’affaiblir rapidement. Repoussée par un coup m’envoyant valser plus loin, Lurhan en profita pour frapper Kaval sur le côté. Le choc cramoisie n’était une diversion – un instant plus tard, Lurhan la noyait soudainement sous les effets d’éthers puissants, formant des vagues de brumes rouges.

De cela, elle jaillit, tournoyante dans les airs avec grâce et puissance. Même Joy se dit qu’il n’aurait pas du dire que ce serait trop facile. Je jaillis vers elle, utilisant des images de miroir et la foudre pour la distraire, afin de lui porter plusieurs coups au niveau des flancs. Elle brisa mes reflets d’un grand coup de son sabre vif, avant de tenter de me trancher en deux. Déviant la lame de peu, laissant un trait sanglant sur mon flanc. Lurhan jaillit pour lui envoyer des sphères rouges intenses dans les flancs. La blessant, tout en recevant un coup d’épée, les deux se regardèrent un instant – Lurhan sut alors qu’elle allait agir avec encore plus de violence. Décidée à en finir avec nous, accusant nos regrets de faire pourrir nos esprits. Elle convoqua des colonnes de lumières pâles pour nous massacrer. Mais Lurhan comme moi avions pu esquivé et nous défendre de tels éclats.

Envoyant mes deux lames vers elle, la frappant à deux endroit différent, avant de bondir pour les récupérés et les joindre. La foudre frappa avec mon glaive, la blessant gravement au torse tandis que Lurhan préparait une lance. Formant une lance d’éther intense pensant que je parais notre adversaire, jusqu’à ce que brusquement ma lame et la lance ne l’atteignent, laissant un grand trou dans son ventre. Des éclats de cristaux se faisaient entendre un peu partout. Son visage gagna des émotions variées, comme si la partie Elvaan de son être reprenait le dessus. Kaval, une triste aventurière transformée par des personnes qui voulait essayer d’en faire une arme. Elle tenta de relever son sabre, mais il se brisa à son tour, avant qu’elle ne s’effondre. Ses yeux se fermant lentement, murmurant que tout ça doit s’arrêter. J’ignore si elle parlait de son triste destin, ou si elle évoquait l’état de l’écho de ce monde. Mais bien que triste de voir ça, je regardais le passage s’ouvrant plus loin lentement. Il était temps de nous préparer à affronter et arrêter le Chaman Rouge. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 06 sept. 2025, 23:20

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Derrière la faille Dimensionnelle de Vana’diel. Bas-Jeuno.

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Cent-septième entrée.
«La fureur du Chaman Rouge.»
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« Les écailles rouges. Un groupe de Mamool Ja dont la quête était de veillé sur la Mère de la Sylve, convaincue qu’elle ne pouvait être défendue que si leur peuple écrasait tout ceux qui pouvaient prétendre vivre et contrôlé des parties du Tural. Lorsque Majeera Ja reprit le contrôle, elle saisit que c’était dans l’harmonie entre les peuples, et non pas la guerre, qu’ils pourraient s’affranchir des maux et du chagrin. Ce qui s’est passé lors du rite du couronnement ayant mené à l’ascension des deux Aurarques à fortement aidé l’intégralité des peuples du Tural. Mais le Chaman Rouge, un des sorciers inconnu parmi ceux qui ne purent être sauvés des horreurs de Nocta Ombra, avait replongé dans cette défiance. Majeera Ja avait été informée, et vint jusqu’au domaine illusoire pour espérer lui parler et découvrir à quel point la folie l’avait étreint. Ce que nous allions découvrir allait dépassé la simple manipulation, fondant définitivement notre impression que Thanatos devait être arrêté.

Mais il nous restait encore à le découvrir, au moment de notre départ avec Vorsee, Mist et Majeera Ja. Afin d’arrêter définitivement la folie du Chaman Rouge et l’empêcher de devenir le parfait petit acolyte du créateur de cet écho. La journée semblait être calme, tranquille, au moins n’éprouvions nous pas un temps capricieux dans les environs de l’Arbre alors que plusieurs de nos alliés nous saluaient. C’était comme partir se battre avec les échos de ce monde pour nous soutenir. Je ressentis alors un profond malaise : tout ses visages, tout ses gens, n’étaient pas ceux des morts ? Des disparus ? Ils comptaient sur nous, mais ils n’existaient déjà plus, n’est-ce pas ? Nous avions vu tant des splendeurs de Vana’diel. Aussi ai-je eue un frisson en me rendant compte de ça. La lumière de la graine sauvée par Lurhan nous apparut. Tournoyante comme si elle dansait dans les airs, avant de créer avec elle une lueur intense. Disparaissant quand celle ci nous toucha, on pouvait ressentir qu’il nous confiait un peu de force. Définitivement, Vana’diel lutterait contre les maléfices du Crâne, apporté par Thanatos. Tendant la main vers la lumière, Yuki avait l’air fasciné, comme émerveillé par notre dernière vision des environs, alors que Sakari semblait se préparer mentalement.

J’avais fais l’avertissement que ce lieu tenterait de récupérer nos craintes pour ne pas être affectés mentalement. En route pour le domaine, nous quittions les grandes racines où Kaval avait trouvé la fin de son voyage, découvrant un environnement traversé par les échos maltraités et perdu. Des Hommes-bêtes comme des humains arpentaient les environs, flous, leurs mémoires n’arrivant pas à être liés aux sorts d’illusions Mamool Ja liés à l’électrope. Ce qui fit qu’ils rôdaient comme des fantômes, un peu comme ceux présent dans le Bas-Jeuno, murmurant des propos en essayant de parler comme ils le faisaient jadis. Nous marchions au milieu de ses visions sinistres, avec quelques petites sphères de noirceur flottant dans les airs. Bigre, de quoi avoir vraiment froid dans le dos ! Alors, en progressant tranquillement.

Du moins. « Tranquillement » étant un grand mot, mais plus que quand les problèmes allaient nous tomber dessus n’est-ce pas ? Yuki contemplait les environs, en essayant de trouver le lien éthéré entre cet endroit et un drain spécifique, mais il perçut rapidement que tout ça n’était qu’une conséquence de la présence du Crâne. C’était effrayant à ressentir, et pour ma part, c’est Yuki que je regardais. Je savais que je n’apportais pas ce que le soleil qu’il incarnait pouvait offrir. Lui était l’espoir, un soleil, moi, j’incarne plutôt l’inverse – je veille, mais je n’étais pas faite pour apporter la lumière. Yuki était curieux, concentré, et soudainement les noulithes de Sakari passèrent à côté de nous, en filant chercher des menaces dans les environs, pour ne pas être dérangés. Au moins avions nous des éclaireurs. Arrivant non loin des eaux, celle ci avait comme à l’intérieur des sphères et des silhouettes qui apparaissaient, formant un triste tourbillon. Dans les airs, plusieurs pierres flottaient un peu partout, démontrant bien que la zone était éprise d’une instabilité rare. Nous progressions en esquivant doucement des flots qui passaient dans les airs, créant quelques bulles, comme si l’eau ne savaient plus où aller, même dans les airs, la gravité refusant sa présence.

Tendant doucement la main vers une silhouette. Celle ci disparue quand ma main traversa la sienne, prise d’une émotion incompréhensible d’essayer de l’aider, mais il ne resta rien. Cette simple pensée me mit particulièrement mal à l’aise. Sakari marchait derrière Yuki, essayant de suivre ses pas correctement en rappelant ses noulithes : l’immense danger soit que la noirceur dans l’eau ne contamine ses catalyseurs. Et là, je peux vous dire que pour une magicienne, ça aurait été la catastrophe. Rine forma des boucliers, tournoyant autour de nous dans un reflet vert vif, ce qui nous offrit une route beaucoup plus facile quand nous arrivions non loin des premières menaces. Les défenseurs dans les brumes jaillirent un peu partout. Sortant de la brume, marchant lentement avec des souffles vraiment peu rassurant. Des Orcs avaient été manipulés pour former une avant-garde. Définitivement, ils aimaient les manipulés pour en faire des armes de guerre, jaillissant de tout les côtés des brumes en nous fonçant dessus. Pâle, les yeux rouges, ils vivaient le même problème qu’avait subi les autres comme Kaval. Pour les vaincre, je fusais d’un coup au dessus des Orcs. Ceux ci eurent l’air surpris un bref instant, avant que mes lames n’en taille plusieurs en pièce rapidement.

Les boucliers de Sakari allaient m’aider à tenir la ligne, alors que des explosions créer par les vents froids de Rine se mêlaient à des explosions vives créer par Yuki. C’était bien pratique, et ils tombaient facilement, jusqu’à ce que Yuki ne se prenne une masse de jet dans le torse, brisant le bouclier de Sakari. Tombé sur le dos, du sang aux lèvres, il se releva douloureusement en voyant que Sakari était figée. Les yeux teintés d’une bile noire infâme, perlant quelques larmes d’obscurités. Elle fut affectée par le crâne, souillée par sa présence cherchant à la faire tomber dans la même folie que le Chaman Rouge. Revenant à elle quand Yuki agita ses épaules, elle avait été affectée.

La question était : est-ce que c’était déjà effacé ? Est-ce que ça mourra avec le crâne ? Je craignais le pire. Une nouvelle malédiction, pour un compagnon d’arme, alors que nous progressions dans ce domaine sinistre. Au milieu du brouillard, apparaissaient des grandes pierre sortant du sol en s’élevant un peu partout dans les airs, donnant clairement l’impression de grandeur ici et là. C’était comme être au milieu d’un escape infini, avec la fumée irréelle se déplaçant lentement autour de nous avec des mouvements inquiétants, où des pierres, des morceaux de bois, des racines, flottaient un peu partout comme si nous étions dans un nuage monstrueux, avec la silhouette titanesque de l’Arbre de Boyahda plus loin comme une sorte d’ombre majestueuse. Se trouvant au milieu de tout ça, une titanesque tête formant une sorte de création de bois, où une lueur verte intense jaillissait dans les environs. C’était cette tête qui formait la noirceur environnante, une création de Vana’diel aussi fantastique qu’effrayante, connectant la souffrance et la folie un peu partout. Voir ça était loin d’être rassurant, surtout que Mist et Majeera Ja venaient d’arriver, Vorsee absent des environs. Mais en arrivant devant le visage, jaillit brutalement le Chaman Rouge. Majeera Ja cria « Leejo Ja ! Arrête ! » alors que le sorcier convoqua deux ombres de deux Chevaliers sans tête à ses côtés, formés uniquement de cette noirceur, alors que Leejo Ja, le visage entièrement balafré, le Chaman rouge, hurla qu’il allait se débarrasser définitivement de nous.
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Pour l’arrêter, je fonçais vers les gardes soudainement sous la demande de Yuki. Lui allait voir Leejo Ja, pendant que Sakari s’occupait du totem. De prime abord, tout se passait « relativement bien » - moi, je parvenais à retenir les deux gardes. Fusant en percutant brutalement une lame, avant de frapper avec la foudre. Ils tranchaient mes images de miroir, mais aucun des deux ne purent atteindre mes compagnons. Yuki, au milieu des éclairs, et du passage de Rine nous offrant des boucliers, arrivant devant Leejo Ja, en lui disant d’arrêter. Plutôt qu’une habituelle menace et rire au nez d’un grand méchant, des larmes noires glissèrent des joues de notre ennemi. En hurlant que Thanatos lui à arraché ce qu’il restait de lui, après les tortures de Nocta Ombra. Bigre, il est vrai qu’il avait été récupéré dans cet état si piteux, quel tragédie pour lui. Yuki para sa lame, sans difficulté, le Mamool Ja ayant frappé sans chercher à toucher. Sakari de son côté avait pu commencer l’analyser du totem, mais je pouvais voir que mentalement tout allait encore mal. Depuis la pression du Crâne, elle était encore traumatisée, choquée par cette horreur, mais tentait encore de trouver les bons glyphes pour essayer d’arrêter le flux éthéré. Il fallait craindre que quelque chose n’aille pas dans son esprit, hélas.

Mon combat ne se passait pas entièrement comme je le voulais. Même si je parvins à trancher brutalement en deux un de mes adversaires, le second m’attrapa malgré ma vit esse, avant de m’écraser lourdement au sol. La douleur envahit mon corps, alors que je me tenais quand même sur mes gardes. Au moins, Yuki parvint à débuté la purification de Leejo Ja. Se tenant la tête, il était prit dans les plumes et les flammes vertes, évoquant le pouvoir du phénix de l’été que nous avions découvert à Doma. Il y avait comme un corps osseux autour, qui ondulait sans cesse, et devait être détruit pour enfin le sauver. Pendant que Sakari elle s’en sortait pour le mieux. Malgré son état mental plus que perturbé, elle fit de son mieux, utilisant une sorte d’acharnement pour détruire les glyphes en brisant en bonne partie le totem.

Celui ci fit apparaître son reflet, tentant de la corrompre mentalement. D’en faire définitivement son esclave. Pour ma part, le garde fini par être détruit quand je parais deux fois son immense hache, avant de le trancher en deux. Libérant la pression de l’éther hors de mon glaive, avec le plus de force possible, jusqu’à ce qu’il ne tombe en morceaux au sol, dans des grands bruits d’aciers résonnant dans les environs. Bigre, qu’il était tenace celui là. Sakari observait la destruction du totem, l’air effrayée, suggérant à l’avenir des problèmes. Pour l’instant, on avait une impression de tranquillité, et elle s’approchait en buvant sa potion d’éther. Quant à Leejo Ja, il fini par s’écraser inconscient contre Majeera Ja. Renforcé par Yuki, il avait tout fait pour que le Mamool Ja retrouve ses forces dans une lueur magnifique, créant des effets de pouvoirs de plus en plus intense, jusqu’à ce qu’il ne soit libéré. Ce fut intense, douloureux, mais le « Chaman Rouge » était libre. Il était redevenu Leejo Ja. Observant plus loin, Majeera Ja contemplant l’énergie intense attiré plus loin, en ayant ses mains retenant Leejo Ja inconscient dans ses bras.

Une larme noire perla le long de sa joue, avant de s’élever en l’air, partant vers la même direction. Le Mamool Ja vaincu restait auprès de sa cheffe, mais on pouvait clairement voir que ce que Thanatos avait créer en son esprit. Avancer allait être inquiétant, au milieu de toute la noirceur défilant dans les airs, formant une sorte de spirale d’eau noire et de fumée sombre. Marcher là dedans, c’était comme progresser au milieu d’un nuage particulièrement chargé, où apparaissait parfois des silhouettes essayant de parler. Je perçu un écho de moi qui pleurait à la mort de Cirmo, en serrant un peu les dents. Sakari fonçait, retrouvant un peu de son courage en formant les boucliers autour de nous, tandis que Yuki se mit à chanter. Son chant forma une magnifique ondulation d’éther, aussi belle que reposante.

Si le Viera eu aussi la scène de Cirmo, pour Sakari, ce fut bien différent. Une Hhestarro bien jeune, lui ressemblant comme deux goutte d’eau, ayant troué le corps de tir de pistolet, ainsi qu’une Hhestarro emportée par la maladie plus tard, dans son lit, Sakari en larme. C’était probablement la façon dont sa jumelle dont elle m’avait parler, fut traquée en Shaaloani. La mort de son père et de sa mort. Bigre, comme Sakari semblait avoir un lourd passé parental. Je me sentis mal de voir ça. Mais il nous fallait avancer. On y était presque. Il était là. L’incarnation de la Fureur du Chaman Rouge. La création que fit naître ce maudit Thanatos à l’intérieur de la psyché de notre adversaire. Dans les environs, tout tournoyant très lentement avec cette impression délétère comme si nous étions perdu au milieu de l’océan, où il ne restait que de la folie et de la cruauté. Tout ce que j’observais à droite et à gauche, ce n’était que ce sentiment d’infinité, alors que Mist et Vorsee étaient là. La jeune Tonawawta pleurait. Encore une fois, elle voyait un de ses proches avoir un grand problème, surtout après le bras perdu de Verso. Ici, Vorsee regardait son torse, avec un grand trou dedans où était visible l’électrope l’incarnant. Il réalisa alors qu’il n’était lui même qu’un écho, se mettant à pleurer face à tout ce qui était éphémère dans ses actes, alors que Mist tentait de le convaincre de ne pas devenir fou.

Lentement, une chaise descendit hors de la brume, laissant voir une sorte de créature monstrueuse. Des têtes flottaient un peu partout, cruelles et amusées par la douleur des autres. Sur la chaise se trouvait l’horreur créer par Thanatos à partir de l’esprit brisé de Leejo Ja. Une sorte d’humanoïde chétif avec un visage déformé horriblement de Mamool Ja, des cornes sur la tête. Préparant ses sorts utilisant la noirceur environnante. Il fallait le détruire, définitivement. Fonçant en avant, je tentais de le prendre de vitesse, mais le bouclier jaillit devant moi, me contentais de le fissuré. Frappant sans cesse, abîmant encore et encore la protection et les innombrables glyphes reluisantes avec des sortes de symboles tournoyant lentement. Yuki jaillit alors à mes côtés, esquivant ensembles les traits de noirceurs qui frappaient un peu partout, avant de frapper dans une explosion de feu. Brisant le bouclier de la créature, il fut repoussé par un grand coup de griffe, le long de son torse, quand une sorte d’énorme bras jaillit au dessus de la créature comme un amas de chair maîtrisée.

Sakari avait les yeux noires, plongées dans la folie, voyant l’incarnation de Thanatos derrière le voile illusoire de cette chose, qui tentait de dévorer son esprit, et de la voler à son tour comme Leejo Ja finie. Alors, je fusais après avoir reçue deux traits de noirceurs, blessée par les impacts, cela ne m’empêcha pas de frapper un peu partout, permettant à Yuki d’effectuer sa charge. Tiré par son grappin planté dans la créature, il la transperça de son glaive, ressortant de l’autre côté du trône. Sa tête tomba un peu en avant, il releva lentement la tête, arrachant le glaive en disant « Essaie encore », avant de nous balancer une grande vague de noirceur pour nous massacrer. Mentalement, Sakari luttait, jusqu’à se libérer dans un éclat de lumière. J’ignore ce qui s’était passé, ce qu’elle perçue, mais elle avait malgré son état d’affolement, à s’arracher de cette vision aussi désagréable. Revenant à elle, il était temps pour nous de détruire le crâne, en utilisant le pouvoir de la graine : Nous allions utiliser ce pouvoir trouvé en Vana’diel, pour détruire un mal qui voulait en ronger l’écho. C’était poétique !

Yuki jaillit, des lueurs d’ailes enflammées dans le dos, avant d’être bloqué par des tissages de noirceurs. Blessés par l’ensemble, je vins tranché brutalement les liens, avant de foncer. Le sort de Sakari arriva avant nous, créant une fantastique explosion de pouvoir. L’éther se déchaînait en une force de frappe intense, renforcée par le Tréant, créant un éclat fantastique crépitant dans tout les sens. Jusqu’à ce que Yuki et moi ne frappions, lui avec une grande lame d’or, et moi de mon glaive, pour le détruire. Brisé, les têtes explosèrent les unes après les autres dans des chocs intense, formant des amas de dévastation éclatante sans cesse. La créature disparue lentement, sans électrope cette fois, libérant enfin toute la noirceur environnante. Leejo Ja souriait, enfin apaisé, alors que Majeera Ja s’occupait de son sorcier renégat.

Tandis que Mist hurlait sur Vorsee que qu’importe s’il était ou non un écho, ils passeront tout le temps possible ensemble, car ils s’amusent bien et qu’ils sont amis. Malgré tout les stigmates, malgré toutes les mauvaises nouvelles, tout ça était enfin terminé. Nous allions pouvoir profiter une bonne journée de repos, mais notre route devait reprendre rapidement. Thanatos ne cesse visiblement de provoquer de nouveaux soucis, nous menant à la quête du dernier fragment d’âme de son fils : Il fallait reprendre notre trajet vers l’Hoirie Recouvrée, désormais. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Akayane
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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 07 sept. 2025, 16:22

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-huitième entrée.
«La vengeance d’un cobaye.»
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« Sous le dôme. Là où est apparut les restes brisés d’un Reflet, mélangé avec cette partie du Tural en ayant happé des vies. Plutôt que de les tués, ils eurent trente ans de vie dans un nouveau monde brisé et aux codes adaptés à une société affectée par un malheurs impossible. Je n’ai que peu explorer l’intérieur du dôme jusque là : pour être franche, plus je pouvais me trouver loin de la société de Néo-Alexandrie, mieux que je portais. Voleurs d’âmes, et autres atrocités usés avec la technologie d’un monde perdu, il me fallait vraiment traquer Thanatos pour partir dans l’Hoirie recouvrée à l’aide de ce peuple, même si je suppose une chose : découvrir un lieu changerait peut être un peu mon avis. Que leurs crimes passés pourraient être réparés avec le temps, surtout si les âmes sont toutes libérées. Sensible à ça, j’espérais clairement que tout évolue au-delà du Fléau ayant brisé le Reflet d’où ils viennent. Pour l’heure, nous savions surtout que Jinkoo Ja et Lucian se trouvaient dans les environs, mais c’est un autre allié que nous allions rencontrer. Dès notre venue, ils nous offrirent une tâche d’urgence : retrouver Sevelachakk, un Bec-Acier monstrueux qui avait attaqué plusieurs voyageurs, et qui aurait quelque chose en lien avec nos quêtes.

C’était un rôle de Rôdeuse-Vipère, donc comment dire non ? Il était donc temps d’essayer d’en découvrir un peu plus, sur ce qui nous attendait dans l’Hoirie recouvrée. Quittant doucement la gare avec L’vinus et Lucian, mes compagnons se reposant après la chute de l’Horreur du Chaman Rouge. Un chariot passa sur les rails, conduit par un Tonawawta aussi obèse que blasé, acheminant des ressources vers Solution Neuf. Les récents déboires des Régulateurs noirs et des massacres des Sentinelles avaient demandés bien des ressources et des demandes d’aide. Continuant quelques instants notre route, L’vinus faisait attention aux environs électro-chargés. Les lueurs vives apparaissaient quand les éclairs tombaient sans cesse, dans des coups de foudre puissant, alors qu’il regardait le Tonawawta avec un peu de pitié dans le regard.

Lucian était comme toujours entre fascination et réflexion, pensif, en observant les environs tranquillement. Quittant la ville abandonnée, nous approchions du sud en regardant les environs doucement en cherchant notre contact. Je me doute encore, même en écrivant ses lignes, que nous le reverrons pas mal à l’avenir. Un Shetona nous attendait à côté des rails menant vers Shaaloani, alors qu’il avait fait en sorte de bien demander que sur quelques heures, les wagons ne passent pas. Nous saluant avec un petit signe de main, il vient se présenter en tant que Teyb, membre d’Oblivion. Destiné à protéger Néo-Alexandrie, comme il nous montra son petit symbole avec fierté, son rôle était de découvrir ce qui se passait de vraiment inquiétant avec un groupe considéré comme des « brigands inquiétants » dans les environs, cherchant à découvrir leurs intentions. Nous parlions en progressant sur les rails, alors qu’on découvrait l’immensité curieuse des environs, depuis le haut des rails. Définitivement, ça en faisant un tas de technologie. Alors que je regardais un instant vers le bas, je me concentrais rapidement sur l’objectif en voyant L’vinus et Lucian en pleine enquête. L’vinus s’inquiétait que Thanatos soit encore actif, et je ne pouvais que lui donner raison : voilà bien longtemps qu’on le traquait désormais, c’est inquiétant de ne pas encore avoir pu mettre la main dessus.

Le Hhestarro. Non. Le Miqo’te. Bigre, mon temps en Tural me fait perdre certains repères – il avait découvert que la bête était beaucoup, beaucoup plus grosse qu’un Bec-Acier normal, quand bien même ceux ci étaient déjà suffisamment gros comme ça. Lucian suivant ma piste, découvert qu’il était surchargé d’éther foudroyant. Mais une emprunte inquiétante se trouvait dans cet éther. Il était vicié. Quelque chose de maladif se trouvait à l’intérieur. Quel éther glauque ! Arrivant autour de nous. Des nués de tourelles passèrent en panique, comme si elles fuyaient quelque chose. C’était des sortes de tourelles occupées à divers travaux dans les environs, divers et variés, mais là ils arrivaient à toute vitesse à un nombre absurde. Le risque était qu’elles nous fassent involontairement tomber dans le vide, vu qu’on marchait sur des rails en hauteur. Elles ne nous percutaient pas, mais nous avancions dedans, légèrement poussés quand elles tentaient de fuir. J’utilisais une vieille technique de l’école où j’ai appris le sabre, le Ciel clair, pour les esquivés. Mais si c’est utile pour évité des tirs, des flèches, ou même des coups d’épées.

La saturation du nombre de tourelle m’aidait peu à passer sans m’en prendre une ou deux dans le buffet. Heureusement qu’elles semblaient inoffensives ! Lucian passait en avant, son bouclier ondulant sous le choc de quelques tourelles se mangeant ses protections, repoussés dans une lueur électrique en étant balancés bêtement plus loin. Il nous offrit un bon passage alors que L’vinus, qui avait su esquivé jusque là, contrairement à Teyb ayant reçu une tourelle dans la figure d’une façon un peu idiote. Attrapant la « coupable », L’vinus découvrit que les tourelles ne fuyaient pas le Bec-Acier, mais plutôt « Hypérion. » Et hélas, on allait rapidement découvrir de qui il s’agissait. Sur le passage, plusieurs personnes se trouvaient sur le passage. Ils bloquaient visiblement l’accès en discutant, portant des grandes tenues avec des sortes d’amas de cuir et de ceintures, les cachant le plus possible pour se rendre mystérieux. En nous voyant, l’un tira rapidement une arme à énergie Alexandrine pour se préparer à nous tirer dessus. Tous tiraient des armes différentes, toutes en électrope. Teyb serrait les dents, le Shetona nous grondant qu’il fallait se débarrasser d’eux rapidement : ils cherchaient Sevelachakk, ce qui voulait dire qu’ils ne faisaient que nous ralentir.

Alors, rapidement, L’vinus jaillit à une vitesse absurde, utilisant un Chakra pour se propulser en avant, envoyant son pied dans la figure d’un des tireurs qui valsa par terre alors qu’il était en train de faire sa réplique de grande menace. L’vinus n’était pas du genre à laisser quelqu’un faire son théâtre tandis qu’il brandissait une arme vers nous. Les pointes de cristaux jaillirent, convoqués par Lucian, plantant notamment celui qui tentait de tirer une seconde fois vers le Miqo’te une fois blessés, alors que je me débarrassais des autres adversaires. Tout ça aurait pu s’arrêter là, mais une machine de combat passa dans les airs en volant à toute vitesse. Formant un faisceau d’énergie intense, il passa trop rapidement, propulsant Lucian et moi vers le vide. La chaîne de récupération fut digne d’un de mes romans idiots, et Teyb, ainsi que L’vinus, mirent un point d’honneur à dire qu’on était une belle bande de bras cassé dans notre situation un peu ridicule.

Nous remontant en utilisant l’éther restant de son chakra, l’apparition de la machinerie était une nouvelle qui affolait Teyb. Je pouvais lui donner raison sur ce point : il fallait poursuivre rapidement notre adversaire. C’est un peu plus loin qu’elle avait trouvé sa proie. La bête luttait. Déjà présente sur le grand passage au milieu des rails au dessus de nulles part, le Bec-Acier luttait avec acharnement contre une sorte de machinerie de capture avec tout un tas de pince, de technologie Alexandrine, essayant de récupéré le Cobaye avec un acharnement monstre. Quand ils s’éloignèrent l’un de l’autre, la bête se tournait vers nous, et on pu voir à quel point elle était affreusement modifiée intérieurement. Au lieu de continuer l’affrontement, la bête parti à toute vitesse au loin dans un mouvement vif, et la poursuivre semblait compromit : La robotique Alexandrine se retourna vers nous, en disant « Hypérion vous salut, il est temps de mourir ! » tandis que plusieurs lueurs intense jaillirent partout dans les environs, créant de nombreuses lignes concentriques apparaissant partout au sol, s’étendant dans les environs en créant des amas de destruction. Nous faire tomber était déjà bien mauvais, mais briser les rails empruntés par des trains serait encore pire.
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Alors, L’vinus et moi foncions droit vers l’engin de capture, cherchant à le détruire rapidement. Mes lames cognèrent l’électrope en le fissurant à plusieurs endroits, mais je ressentais encore la douleur intense du tir d’éther puissant reçu. Un doigt créa une explosion d’énergie, m’envoyant m’écraser par terre de nouveau en roulant deux fois. Me redressant difficilement, L’vinus venait de s’écraser à genou à côté de moi – lui tenait le mieux possible en cherchant des points faibles, découvrant plusieurs sortes de sphères à l’intérieur de l’engin de capture massif flottant en l’air, crépitant d’éther foudroyant. Il fallait détruire les sphères, mais pour l’instant, ce maudit outil de mort nous tenait à distance avec toutes les explosions d’éthers. Du côté de Lucian, il commençait son inspection, isolant comme il pouvait les environs dans une lueur intense d’éther tournoyant autour de lui. Coinçant l’endroit où les lignes apparaissaient, il découvrit qu’une machine devait sûrement se trouver sous le pont, comme une surveillance pour permettre à l’engin de capture de fait son travail.

Les lignes concentriques se mirent à s’installer sur la jambe gauche de Lucian, comme une sinistre contamination cherchant à le désintégré à son tour. Lucian devait non seulement arrêter ses effets, mais aussi, survivre. Suivant la piste éthéré de l’entité qui avait provoqué tout ça, il suivit les lignes concentriques droit le coupable, formant une explosion sur une petite machine sphérique qui tomba de haut, explosant en mille morceaux au sol. Même si la coupable était brisée, toutes les lignes concentriques allaient finir désintégré. Le sol, les rails, et la jambe gauche de Lucian s’il n’arrêtait pas tout ça. Rapidement, de notre coté, L’vinus et moi reprenions l’affrontement. Mon camarade reçu un trait d’énergie en plein dans le torse, tombant en arrière, et j’esquivais le mien pour foncer contenir la menace le temps que L’vinus revienne à la charge.

Surchargeant mes lames, je frappais plusieurs fois de mes deux épées, coupant finalement deux des doigts de la machinerie jusqu’à ce que L’vinus n’arrive pour frapper dans une explosion de feu intense. La déflagration et la frappe brisèrent une des sphères principales, et la machinerie de capture s’éleva en l’air. Surchargée, des rotations vives montrant bien qu’elle voulait en finir, des petits éclairs apparaissant un peu partout alors qu’elle nous chargea soudainement. Me prenant un impact, je me laissais tomber dans le vide en sectionnant un cordage sur le côté, remontant vers les airs, tandis que Lucian avait détourné l’éther des lignes concentriques pour protéger L’vinus. Créant un éclat de glace intense, il coinça la machinerie, tout en dissipant toutes les autres lignes d’éthers pour ne pas perdre une jambe notamment. Avec L’vinus, il fut alors facile de nous laisser retomber, fracassant brutalement les deux dernières sphères qui l’alimentait. Ainsi, que Teyb arriva après avoir capturer deux des membres d’Hypérion qui avaient survécu à notre confrontation, il eut l’air impressionné de voir l’état de l’engin de mort, en flamme, alors que la machinerie était enfin brisée, celle ci finie par chuter brutalement au sol avant d’exploser en contre-bas.

Je regardais au sol avec un frisson en imaginant que l’explosion ait pu faire du mal à quelqu’un, tandis que Teyb fit la moue, croisant doucement les bras en regardant ce qui vient de se passer. Néanmoins, je parvins à l’avenir d’urgence : Bon sang, un wagon de marchandise provenant du sud arrivait à toute vitesse, au risque de nous broyer. La Mamool Ja à bord tenta d’essayer de l’arrêter, mais visiblement ça ne fonctionnait pas, et cela pouvait grandement nous empêcher d’atteindre Sevelachakk. Enfin, si nous n’étions pas écrasés avant ça. Fonçant vers une sorte de câble pouvant nous mener en glissant droit vers la direction empruntée par la bête. Encore fallait-il y arriver, en aidant Teyb dans sa progression. Fonçant en le guidant vers le câble où Lucian était soudainement apparu. Le Sharlayanais commença à renforcer le câble pour que notre passage à toute vitesse dessus soit bien plus facile. On était tous sur le point de partir – je poussais Teyb qui hurla tout le long du passage, mais avant de nous laisser glisser avec Lucian, L’vinus bondit. Il planta ses lames dans les poteaux, et improvisa une projection dans les airs à toute vitesse, fusant au dessus de la plateforme, son regard croisant celle de la « Mamool Whooaaaa » au vue de son acclamation face au passage de L’vinus dans les airs.

Retombant au sol, il vint nous rejoindre, et nous nous laissions tous glissés le long des câbles, profitant d’un temps presque de repos jusqu’à arriver là où se terrait la bête. Il était temps d’arrêter ce pauvre cobaye, avant qu’il ne fasse des morts. Elle avait été attiré soudainement ici par les mécaniques abandonnées dans les environs depuis qu’elle avait été aussi cruellement modifiée. Maintenant qu’elle était là, on pouvait clairement voir que celle ci était visiblement une sorte de patchwork affreux de plumes, de chairs et surtout d’éléments technologies apportés par Hypérion.

Leur symbole était partout, installé dans tout les environs en montrant clairement que c’était une de leurs caches abandonnées alors que soudainement, plusieurs éclairs jaillirent ici et là en touchant le Bec-Acier. Il était manipulé, même s’il n’avait pas pu être récupéré pour redevenir Cobaye, alors pourtant comment avait-elle pu s’échapper ? Une ombre passa doucement, un Tonawawta se trouvait devant avant de disparaître. C’était peut-être lui qui l’avait libéré un instant, pour autant, la bête ne semblait pas être sauvable. Quand elle se tourna vers nous, il y avait toute la haine d’une bête enragée. Alors, pour la vaincre, L’vinus et moi harmonisaient nos charges comme deux Rôdeurs-Vipères savent le faire. Nous agissons généralement en duo, alors c’était parfait, fonçant droit vers la bête en esquivant les éclairs frappant un peu partout. Un choc me fit reculé douloureusement, mais L’vinus en profita pour frapper. Plusieurs des éléments cybernétiques à l’intérieur cédèrent, explosant dans des chocs puissants, avant que le Bec-Acier ne tente de frapper L’vinus, broyant le sol d’un énorme coup de bec soudain.

Ratant au moins L’vinus, ce ne fut pas le cas pour Lucian : Dans un puissant bond, la bête frappa Lucian qui venait de provoquer des chocs puissants, des sphères d’énergies jaillirent dans des coups puissants, surchargeant douloureusement son corps. Mais il parvint quand même à frapper, dans un choc fantastique, encastrant Lucian dans un tas de technologie abandonnée par Hypérion. Se redressant en buvant une potion de soin, du sang glissant de ses blessures ici et là. Il fit craqué son épaule, malgré la douleur intense, et m’empêcha le même résultat : Une grande glyphe apparut sous les jambes de la bête. Celle ci venait de repousser L’vinus avec une explosion provenant de son corps brisé, L’vinus ayant ouvert une fissure vers son cœur, devenue une sorte de sphère de lumière avec de l’électrope autour, le nom « Mortis » sinistrement gravé dessus.

Les chaînes d’éther jaillirent, l’énorme bec de la créature juste devant moi, m’ayant presque envoyée m’écraser plus loin, sauvée in extremis par le sort de mon camarade. Coincé par les chaînes se brisant et se réanimant sans cesse, il nous fallait tout faire pour en finir. Alors, un coup d’aile m’envoya en arrière soudainement, alors que je retournais au combat dans une lueur foudroyante. Un éclair puissant frappa, attiré par une ruse de L’vinus, et si ça sonna la bête, elle dévia la foudre pour frapper brutalement Lucian et L’vinus. La bête cherchait à savoir qui elle allait massacrer en premier, jusqu’à ce que Lucian ne coince celle ci un bref instant avec ses chaînes. Pour l’empêcher de se libérer, je fusais, glaive en main, frappant plusieurs fois la tête de la créature jusqu’à ce qu’elle ne se bloque. La lance de cristal de Lucian et les lames de L’vinus frappèrent en même temps en plein cœur de la bête, brisant celui ci dans un grand éclat.

Son regard, au moment de choir, eut un instant de lucidité en nous observant avec une sorte de reconnaissance. Ce n’est pas la première fois que je tuais une bête manipulée, condamnée à la folie, et à chaque fois j’avais l’impression d’une sorte de de finale reconnaissance, aussi triste soit la scène possible. Hypérion avait provoqué tout ça, qui qu’ils soient, nous avions désormais deux mystères : cette organisation. Et l’ombre du jeune homme. En tout cas, il nous fallait trouver des indices sur Thanatos. Et peut-être que Hypérion saurait quelque chose. »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 08 sept. 2025, 16:44

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-neuvième entrée.
«Ce qui grouille sous nos pieds.»
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«Le mystère du jeune Tonawawta disparut en poussière m’intriguait plus que cette organisation nommée Hypérion. Teyb m’en parla un peu alors que je partageais avec lui nos rations ressemblant à des boites bizarres et peu pratique apportée depuis Solution Neuf. Lui semblait être habitué à tout ça, pendant les trente années passées ici. Il n’était qu’un petit garçon, et s’est vu arraché sa vie par les griffes du dôme, troquant l’idée de grandir en Hydaelyn par tout une vie, troquant celle ci par du temps dans l’Hoirie Recouvrée. Après, c’est un Shetona : Trente ans, ce n’est pas le même impact que sur les autres humains. Il avait encore toute l’occasion de découvrir, mais en tant que membre d’Oblivion, il avait pour l’instant trop de responsabilité pour aller se balader hors de « chez lui ». Nous enquêtions sur toutes les affaires de la faction traîtresse ayant décidé d’agir dans les recoins perdus de Néo-Alexandrie, jusqu’à ce que les locaux déposent un appel à l’aide concernant des attaques de ressources par des « Insectes géants. » - ça n’aurait pu être qu’une chasse, ce qui m’allait déjà fort bien, mais Teyb reçu que visiblement, ils sortaient un peu trop proche d’une ancienne caverne utilisée par Hypérion qu’il n’était pas encore aller vérifier.

Allons bon. Quel cobaye monstrueux s’était-il échappé cette fois ? Quittant les lieux en retrouvant Teyb, légèrement dépité que j’ai déjà fais le rapport à sa place alors qu’il se mit à avancer tranquillement. Une brume mauve inquiétante ondulait à nos jambes. Yuki se concentra dessus, mais elle n’était pas aussi maléfique que ça : c’était essentiellement due aux déplacements souterrains d’une créature particulièrement infusée, recouvrant dangereusement le sol. Vu qu’on avait à faire à des insectes géants, il fallait s’attendre à quelques soucis provenant de sous-terre, aussi n’était-pas tout à fait rassurée qu’on ne puisse plus voir nos pieds.

Progressant tranquillement, nous troquions les passages des habitants rapidement par le calme de recoin isolés, L’vinus guettait les environs en râlant à l’idée qu’une créature pouvait nous bondir dessus à tout moment à cause de cette maudite brume mauve. En avançant vers les positions où les chariots avaient été attaqués, on pouvait voir plusieurs chariots élévateurs brisés avec un tel acharnement que quelque chose avait même mordiller l’électrope. Je ne pense pas que ça ait bon goût, alors les insectes eurent tôt fait de récupérer les ressources consommables ainsi que les corps des malheureux qui n’eurent pas le temps de s’échapper. Alors que nous inspections les environs avec fort peu d’espoir de retrouver un survivant, un disque jaillit vers nous, libérant une lame d’énergie que l’électrope formait. Parée par l’épée de Teyb, le Shetona brailla sur la coupable, avant que celle ci ne fasse réalisé qu’elle n’était pas d’Hypérion, mais qu’elle les traquait. On aurait pu s’attendre à une aide, mais ce n’était qu’une jeune fille. L’équivalent Alexandrine d’une Hhestarro, habillée comme les gens de Solution Neuf, avec leurs étranges vêtements colorés. Teyb et cette « Lea » se disputèrent un instant, avant qu’elle ne reprenne la route. Visiblement, elle traquait Hypérion, et je suppose que nous ne l’intéressions pas vraiment – Même si Teyb se fit un devoir de garder un œil dessus.

Inspectant ensemble les environs, Yuki et moi découvrions une chose inquiétante : les bêtes n’étaient pas là pour manger, elles cherchaient de l’éther. Mordant jusqu’à même l’électrope, pour essayer d’en arracher un peu, aussi difficile soit-il. C’était vraiment curieux comme comportement, mais de mauvaise augure, alors que L’vinus prenait le temps pour déterminer la taille des bêtes. Et quand il se fit une idée de celles ci, définitivement, la théorie qu’elles gardent un nid et apporter de l’éther au nid, semblait petit à petit se profiler. Yuki apprit de Lea qu’elle traquait Hypérion pour du mal fait à ses amis en Solution Neuf. Je me disais alors que je trouvais la jeune bien naïve d’espérer faire quoi que ce soit à son âge et à son manque d’expérience. Pour autant, je respectais son envie. C’était souvent une marque d’une jeune aventurière, après tout. Alors qu’on continuait notre route en direction des traces laissés par les insectes, plusieurs trous se formaient au sol quand on ne faisait pas attention à où nous mettions les pieds : bon sang, il fallait s’y attendre.

Avec leurs manières de creuser ici et là, le sol proche des embuscades était devenu un véritable gruyère. Choir était dangereux au vue des roches et de l’électrope à découvert formant des tubes d’énergies à terre. Il nous fallait faire attention à ne pas tomber – tout en aidant Lea, peu dégourdie, qui risquait de faire une chute fatale elle aussi. L’vinus bondissait surtout sur les pierres, évitant de finir par tomber dans le vide, ce qui aurait été dommage, alors que je faisais plus ou moins la même chose. Du moins, si lui utilisait son agilité supérieur pour atteindre des éléments qui auraient été improbable à la chute dans le vide. Moi, je faisais en sorte de repéré les trous sous terre avec mes cornes. Les échos résonnaient bien, et quelques billes de fer infusé d’éther suffisaient à ouvrir des gros trous pour savoir où ne surtout pas mettre les pieds.

Un vrai gruyère, comme disait L’vinus. Yuki apprit de Lea, en l’empêchant de se briser bêtement la nuque dans une chute mortelle, que plusieurs de ses amis avaient reçu des Régulateurs noirs, et qu’Hypérion s’en étaient prit à eux pour ça. Voyez vous ça. Bien entendu comme vous vous en doutez, si vous lisez mes rapports régulièrement, vous êtes conscients que des Aventuriers qui suivent une piste attire généralement l’attention de celui qui la laisse. C’est encore plus vrai quand il s’agit d’insecte géant jaillissant de tout les côtes. Les Myrméléons nous encerclèrent, des sortes de monstrueux insectes à la carapace rouge agitant leurs mandibules, ressemblant un peu aux fourmillions de Gyr Abania. Tandis que les bêtes jaillirent de tout les côtés, il nous fallait nous débarrasser d’elles, ne serait-ce que pour les prochains voyageurs. Rapidement, nous tirions tous nos lames, alors que Yuki fut le premier à trancher une des bêtes en deux, laissant des traces enflammées tout le long de là où les bêtes furent pourfendues, alors qu’il tenait fort bien la ligne. Je l’aidais au mieux, massacrant deux de ses maudites bêtes, jusqu’à ce qu’une ne sorte du sol sous mes pieds. Le prodigieuse vol plané qu’elle me fit faire m’envoyant m’écraser sur une pierre plus loin, c’est L’vinus qui jaillit à ma place.

La pince qui lui avait frappé la jambe bien douloureusement fut tranchée en retour, avant de fendre la tête de la bête. Ainsi, quand Teyb et Lea avaient fini de tuer un des Myrméléons, ils arrivèrent en voyant la dizaine de cadavres autour de nous, L’vinus et Yuki dos à dos. Ce fut efficace, même si les bêtes qui sortaient du sol avaient tendance à jaillir douloureusement, nous laissant quelques soins avant de progresser vers la caverne qui se trouvait juste en face, maintenant. L’accès vers les cavernes abandonnées ressemblait à un de ses sinistres gouffres menant vers une mort aussi peu agréable que salissante. C’était comme observer le gosier d’un monstre, mais celui ci était barré par des grandes portes dévastées et plusieurs pylônes installés là pour soutenir la structure éprouvé d’une pierre largement maltraité par les passages des Myrméléon.

Le symbole d’Hypérion avait été installé en grand sur les portes brisés, bien qu’il fut coupé en deux là où la porte était en partie ouverte comme si des énormes pinces avait décidé d’éventrer un large passage. Il nous fallait traverser, mais un grondement puissant se fit sentir. Quelque chose s’était déplacé avec suffisamment de force pour créer une sorte d’élan de dévastation, et les pylônes se fissurèrent sous nos pieds. Bigre, si le passage se refermait, il serait extrêmement compliqué d’atteindre les installations intérieurs d’Hypérion. Réparer tout ça aurait pu demander un peu d’éther et quelques techniques, mais ça aurait été trop facile pour nos ennemies.
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Jaillirent alors deux Sentinelles mécaniques, ressemblant à deux énormes Mamool Ja d’acier, portant des grandes lames formées par l’énergie de l’électrope, et se préparant à se ruer vers nous pour nous massacrer. Alors, Yuki fusa vers le mur. Posant ses mains dessus, laissant Rine devenir une grande chouette tournoyante dans les airs dans une lueur vive et magnifique, tournoyante un instant dans les airs en formant des amas de glace intense pour contenir la chute de tout ce foutoir. Elle faisait ce qu’elle pouvait, mais tout s’écroulait de plus en plus alors que Yuki se prit une pierre sur l’épaule. Il devait tenir, mais c’était loin d’être évident, surtout qu’il lui fallait trouver l’emplacement de la fracture pour empêcher tout ça. Les deux Sentinelles aux allures de Mamool Ja avancèrent, et L’vinus, les lames enflammées, fit de son mieux pour essayer de les contenir. Frappant de ses deux épées dans des éclats de feu intense, créant des bourrasques et des déflagrations intenses, pour m’ouvrir un passage. Elles étaient bien plus rapide qu’attendue, mais celle qui paraît tout mes coups d’épées alors qu’une voix fut audible, nous disant que nous n’avions aucune chance de réussir. Joignant mon glaive dans un claquement intense, je tranchais soudainement, fendant une partie de la Sentinelle, tandis que L’vinus venait de se faire étrangler. Il fallait que je l’aide, mais mon adversaire ne me rendait pas la vie facile pour revenir vers lui.

Alors, pour venir à son aide, je repoussais mon adversaire après plusieurs coups de lames, le laissant en partie se casser la figure par terre. L’vinus envoya un terrible double coup de pied dans le torse de son opposant cherchant à l’étrangler, lui arrachant les deux bras au passage, tandis que je le coupais en quatre morceaux. Un de moins, pensais-je, et je tendais une des lames de L’vinus en lui proposant d’un geste de la terre, de détruire le dernier ensemble. La terre tremblait à ce moment : Yuki avait pu empêcher l’ensemble de s’écrouler en le solidifiant, créant une fantastique protection, mais quelque chose se débattait dans les profondeurs, risquant de briser tout son travail. Alors, Yuki utilisa même l’éther de Lea, se concentrant sur un renforcement faisant briller les environs de plus en plus. La voix étrange derrière le dernier robot de combat nous souhaita la mort, décuplant la force de son pantin en frappant sans cesse, un coup m’envoyant m’écraser douloureusement en arrière, un peu de sang aux flancs, alors que L’vinus se mit alors à se déchaîné sur la machinerie, la brisant en mille morceaux.

Peu de temps après, le sol cessait de trembler, alors que Lea et Rine semblaient épuisé par leurs efforts. Des lumières pâles sortaient encore des murs, et L’vinus récupéra ses lames à lui en disant qu’il était temps d’en finir. Je lui accordais ce point, et nous nous mettions en route pour « saluer » celle qui se cachait par ici. En découvrant les lieux, nous regardions un peu partout alors que Teyb finit par demander à Lea d’arrêter de parler alors qu’elle craignait être dévorée la première comme dans ses livres, car elle était à ses yeux la plus belle jeune fille de cet équipe. Honnêtement, je lui laissais si elle voulait le titre, tout ça n’était que superficialité – de toute façon, je savais bien à cet instant que j’étais la plus belle de tous. Outre cette boutade, Teyb voulait surtout entendre les environs que j’essayais d’écouter depuis un moment : des grattements, partout. Bien entendu, il fallait s’attendre à ce qu’il y ait d’autres Myrméléon dans les environs.

Aucuns ne vinrent, et nous pouvions entendre surtout des sources d’énergies dans les environs. Des tubes étaient abandonnés un peu partout, ayant contenu jadis des œufs d’insectes pour les études d’Hypérion sur un certain « Projet Mortis » : Le nom était sans équivoque. Thanatos avait au moins un poids dans tout ça. L’vinus guettait les environs que rien ne nous tombe dessus, effrayant Lea en lui évoquant que dans ce genre d’histoire, celle qui parle tout le temps est la première à être mangée. Pendant ce temps, il demanda à Teyb des informations supplémentaire dans la tablette : comme le confirma Yuki en inspectant l’éther dans les tubes, il tentaient de reproduire de la Liqueur fantôme à l’intérieur des cuves. Sans y parvenir réellement. Et ils seraient parti en abandonnant toutes leurs expériences ici, jusqu’à ce que la Reine, un jour, ne se libère d’une façon ou d’une autre.

Je détruisais alors les œufs de mon côté, avec des grands coups de mon glaive, pour qu’aucuns autres Myrméléon ne naissent aussi proche des passages civils de l’Hoirie Recouvrée. Les grattements cessaient alors, et nous approchions enfin de la demeure de la Reine. La salle finale était une sorte de nid terrible, où se trouvait des affaires brisés un peu partout de là où la Reine s’était libérée. J’aurais pu voir plus de ce qui s’y trouvait, mais pas de mystère ou d’attente anxieuse cette fois : La Reine jaillit soudainement dans un grondement puissant. C’était une énorme Myrméléon d’une taille absurde, qui remplissait la grotte par sa présence, émettant un rugissement puissant résonnant dans les environs. Teyb et Lea furent surpris par son apparition avec des petits cris de stupeurs, et Lea faillit s’enfuir en pleurant.

La reine grondait, agitait la tête de droite à gauche alors qu’elle semblait conquérir tout l’espace environnant de part sa présence. Tandis qu’elle se préparait à nous sauter dessus pour nous broyer, une impulsion intense jaillit de son visage, comme une sorte d’onde psychique. Soudainement, nous étions éprouvés par les visions des tortures qu’elle subie, comme des flashs, alors que les scientifiques d’Hypérion manipulait sa chair, son corps torturé par les différentes transformations du Projet Mortis. Jusqu’à ce qu’elle ne se libère – ou qu’elle soit libérée ? Difficile à dire. Massacrant tout le monde sur place. Mais elle s’en prenait désormais aussi aux habitants, des corps dépouillés de leurs éthers gisaient plus loin. Visiblement, elle était affectée par cet étrange virus, la maladie que Lucian pourchassait sous le dôme. Et nous étions la suite de son repas. Alors, je propulsais une de mes lames, la surchargeant, provoquant un éclair foudroyant pour assourdir et aveuglé notre adversaire.

Gênée par la foudre lui ayant fait perdre ses sens, elle frappait partout avec ses pattes, jusqu’à ce que je ne récupère mon épée en frappant un peu partout, libérant le passage à Yuki et L’vinus. Ils en profitèrent, et pas qu’un peu. L’vinus trancha plusieurs jointures pour l’empêcher de bouger comme elle voulait, le feu suivant ses lames dans une lueur ardente magnifique, avant de parvenir à trouver des étranges tuyaux dans le corps de la bête. Envoyant des coups vifs, brisant là où la pseudo-Liqueur fantôme se trouvait, la Reine rugit, et repoussa Yuki qui était sur son dos, avec des images de miroir, essayant de le gober tout cru. Bondissant le chercher, L’vinus parvint à récupéré Yuki et les deux rechutèrent souplement au sol, sur leurs gardes. La Reine avait encore pas mal de force, de quoi donner du fils à retordre, même à trois Rôdeurs-Vipères. Le temps que les deux retournent à l’attaque, je fusais en frappant encore et encore de mes lames, me propulsant en vitesse en tranchant sans cesse pour la déborder sous le nombre de mes coups d’épées, libérant une grande blessure sous son ventre formant une bordée lumineuse.

C’est la cible que Yuki usa rapidement en cherchant à briser les restes de Liqueur fantôme qui l’animait. Au lieu de passé sur sa tête, Yuki se laissa glisse sous son ventre, envoyant plusieurs coups pour trancher les tuyaux et tout ce qui l’alimentait rapidement. Tout se passait bien, jusqu’à ce qu’une patte n’envoie valser Yuki plus loin brutalement, et que je ne sois écrasée au sol par une mandibule. Autant dire que le choc et la douleur m’empêchait de bouger, alors que la gueule de la Reine s’approchait lentement pour me manger. L’vinus jaillit, frappant plusieurs fois avec une violence rare dans un choc flamboyant, laissant des morceaux fracassés partout sur sa carapace. Celle ci pour se défendre, envoyant un énorme souffle d’énergie foudroyant, frappant brutalement L’vinus et moi même. J’étais au sol, et je roulais plus loin en me laissant en plus piteuse état encore. Malgré la douleur, il fallait que j’aide à la chute de cette maudite bête. Envoyant ma lame brutalement avant de prendre un coup. C’était le coup de trop, et je chutais en arrière, inconsciente. Vous vous doutez que j’écris la suite avec la réflexion de Teyb et Lea – surtout Teyb, ayant bien compris que Lea racontait n’importe quoi car elle s’était cachée. Mon épée planté dans la bête la laissait folle furieuse, alors que L’vinus, à terre, offrit le pouvoir de son chakra à Yuki dans un flot d’éther intense.

Baignant dans l’éther, Yuki croisa les bras brusquement, avant de créer l’effet d’un phénix enflammé, fusant vers la bête. Entrant dans son corps, avant d’exploser brutalement. Un morceau de Chitine s’écrasant sur Yuki, le renversant brutalement en arrière. S’écrasant lourdement au sol en gesticulant un peu, des effets foudroyants sortaient des éléments en électrope éclataient à l’intérieur de sa carcasse, de la même façon que le Bec-Acier lors de notre dernière mission. Quel triste scène, alors que les ondes psychiques quittaient son esprit comme soulagé de la vie de cette torture. Elle était libre, et ceux qui passaient dans les environs ne se feraient pas dévorés par une Reine Myrméléon titanesque. Tout était pour le mieux, mais Hypérion prouvait encore une fois sa malice. Teyb allait faire son rapport à Oblivion, mais il fallait rester sur nos gardes : je doute qu’ils resteraient sur la défensive, désormais. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 10 sept. 2025, 17:26

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Sous le dôme foudroyant. Dans l’Hoirie recouvrée, au Xak Tural.

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Cent-dixième entrée.
«L’envoyé d’Hypérion.»
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« Après la destruction de la Reine, nous n’avions pour l’instant qu’abattu des cobayes condamnés par leurs expérimentations, ce qui ne m’allait pas du tout. Je voulais cette fois qu’on atteigne les responsables, plus que les conséquences, mais je ne m’attendais pas à ce que ça soit Hypérion qui fasse un premier pas aussi terrible. Nous devions avoir des nouvelles, mais Teyb avait disparut : capturé avec certains habitants locaux, nous avions été prévenu par une des éradicatrices locales qui avait été repoussé par des sortes de machineries détraquées, inconsciente de ce qui s’était passé dans les environs. Il nous fallait retrouver Teyb rapidement, découvrant après quelques heures que des déplacements avaient été massivement menés vers les ruines de Tesh’pyani. Qu’importe leurs choix, ils avaient décidé d’installer une sorte de campement pour leurs futures opérations. Hors de question de leur laisser Teyb, ni les habitants des environs. Il nous fallait les retrouver d’urgence, tout en découvrant ce qu’ils voulaient effectué. Peut-être pourrions nous découvrir les folies du Projet Mortis ? Même si j’en avais quelques doutes.

Lea était là, se tenant la tête, ayant perdue soudainement le Shetona qui lui servait plus ou moins de responsable depuis qu’ils s’étaient rencontrés. Elle qui était là parce que ses amis à Solution Neuf avaient été enlevés, perdre en un instant un repère qu’elle s’était faite, témoignait encore une fois aussi bien de la jeunesse que des illusions des Neo-Alexandrins. Perdu dans leurs pensées, oppressées par les problèmes qui n’existaient pas dans leur utopie, Lea était perdue. Et la tension dans les environs était palpable : l’éther foudroyait était intense, produisant des éclairs régulièrement, alors que les locaux évitaient les lieux, craintif de disparaître à leurs tours – même s’il n’y à pas grand monde qui passent dans les environs, il faut bien le dire. Le temps était exécrable, alors que la pluie tombait lourdement en se mélangeant aux éclairs, nous laissant traverser les terres sous une pluie puissante alors que Lucian expliquait comme un professeur de Sharlayan bien décidé à ne pas y mettre les formes, que Lea ne devait pas s’en faire alors que la pluie frappait contre la barrière d’énergie qu’il venait de former. Regardant les corps de deux éradicateurs, Lucian détermina qu’ils furent tués hier par des armes à énergie.

Clairement de la technologie d’électrope qui les avaient massacrés pendant qu’ils cherchaient à arrêter les acheminements d’armes d’Hypérion. Quel triste constat, sous la pluie, alors qu’on avançaient dans une ambiance morne. Progressant dans des recoins isolés, nous marchions paisiblement en observant curieusement les environs, là où les locaux n’allaient généralement pas. Des traces de passages étaient bien là, mais je m’émerveillais devant la végétation affectée par l’éther foudroyant. Il faut me comprendre, c’est quelque chose qui « m’affecte » beaucoup, étant très lié à cet éther. Nous marchions doucement alors que je regardais plusieurs fleurs foudroyantes, tandis que nous avions perçu des traces plus loin de là où Hypérion était passé. Lea montra le passage, en disant qu’elle était sûre que c’était par là.

Sa condition mental n’aidait pas vraiment, mais elle devait retrouver Teyb. Ce n’était pas une amourette : c’était plutôt comme un traumatisme, et qu’elle ne voulait absolument pas que Teyb vive quelque chose qu’elle aurait vécue. Posant une main sur l’épaule de la jeune fille pendant que j’inspectais les environs, ainsi que les étranges fleurs. Lucian inspectait l’éther tout en demandant à Lea de se calmer, et de leur expliquer clairement ce qui s’était passé. Visiblement, ses amis furent torturés pour trouver des moyens de mieux comprendre les régulateurs noirs, ainsi que l’influence sur leurs souvenirs. Il y avait un fort éther mémoriel actif dans les environs. Hypérion jouait avec la mémoire, visiblement. C’est quand nous commencions à arriver dans leurs affaires abandonnés que des choses curieuses furent découverte : des capsules avec des mémoires dedans, quelques images volées. Il y avait autant des visions d’anciens habitants de Tesh’pyani que des habitants de solutions neuf. C’était vraiment curieux à voir, comme situation, alors que nous observions les environs pour retrouver plusieurs de ses capsules abandonnés un peu partout. J’en saisis une, prenant un pour l’observer. Si moi j’étais plutôt du genre à les détruire, Lucian comprit que ses capsules servaient de recharger d’éther pour des armes. Il y avait de quoi avoir froid dans le dos, alors qu’il manipulait une des capsules entre ses doigts.

Mais, sous la pluie battante, nous n’aurions pas le temps d’y penser : nos ennemies arrivaient en nombre. Bien entendu, il fallait s’attendre à ce qu’il y ait des défenseurs dans les environs. Une patrouille nous fonça dessus : des machineries comme des gros rondes, avec deux roues arrière et une avant, fonçant v ers nous pour nous encercler à toute vitesse. Des étranges bras avec des lames d’éthers formant des rotations vives, se préparaient à nous massacrer sans la moindre question. J’ignore si c’était « parce que c’est nous » ou s’ils se contentaient de tuer tout le monde, ce qui était largement déjà inquiétant. Alors, pour les détruire, j’en tranchais un sur un bond de côté, surchargeant mes lames en dépensant pas mal d’éther pour que la vibration puisse les fendre en deux.

Je cherchais l’offensive la plus vive, et à chaque fois qu’ils repassaient malgré leurs pertes, je cherchais à me tenir sur le côté tout en tranchant rapidement. Je défendais Lucian comme je le pouvais, mais le sorcier Sharlayanais se contenta d’un bond sur le côté, frappant de sa faux au sol en formant tout un tas de pointe de cristaux, dévastant les derniers marcheurs d’un coup n’en laissant pas un seul. Bigre, c’était efficace, mais au moins le passage était-il grand ouvert au milieu des décombres des rouleurs mécaniques. Les abords de l’ancienne Tesh’pyani avaient été investit par pas mal de monde. Des chariots traînaient ici et là, apportant leurs lots d’éléments technologies et autres affaires en vues d’une installation bien plus avancée à l’avenir.

Tout ça allait permettre aux développements des arcanes de l’électrope de développer tout ce qu’ils veulent, et je ne doutais plus alors qu’Hypérion devaient avoir des alliés parmi les gestionnaires de Solution Neuf afin de pouvoir justifier de tels déplacements : ils n’auraient pas pu faire ça aisément dans l’ombre en tout cas. Lea se sentaient particulièrement mal à l’aise, et je comparais mentalement sa réaction à celle d’un cobaye ayant été torturée – ou bien d’une personne qui ait vu de tels tortures, et qui ait été marqué. Une nouvelle fois, il nous fallait admettre qu’elle connaissait vraiment cette faction, encore plus en regardant un pylône inquiétant. Lea nous expliqua que c’était une sorte de voleuse de vérité, et ce fut alors encore plus inquiétant quand la machine se mit en route. Cherchant à nous voler nos souvenirs, il fallait agir vite, mais nos ennemis tentèrent de nous arrêter : un énorme Moto-drone jaillit, avec quatre combattants d’Hypérion dessus, cherchant à nous bombarder et nous massacrer au passage.
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Alors, pour se sortir de là, je fusais pour ma part vers les hauteurs. Envoyant plusieurs lames de jets foudroyants, formant des déflagrations à chaque fois que je propulsais une de mes lames de jets, jusqu’à les atteindre avec quelques bonds. Deux d’entre eux bondirent pour m’intercepter, se frappant même dans les airs, avant de lutter au sol. Un premier fut tué d’une lame dans le ventre, avant que je ne me tourne vers l’autre au milieu des traits d’énergies tirés depuis les cieux. Recevant un grand coup dans le ventre des plus désagréable, je chutais en arrière, continuant mon combat, jusqu’à repoussé mon adversaire vers un des tirs qui continuaient de me tomber dessus depuis les hauteurs. Un de ceux sur le moto-drone géant hurla de colère, et fusa avec sa hache. J’allais lui faire face avec une seule arme : ma seconde épée fut plantée dans le moto-drone, le sabotant soudainement en le forçant à se préparer à choir, alors que celui à la hache protégeait son camarade effondré par terre. Après tout, même les organisations aux idées infâmes ont un semblant de camaraderie, n’est-ce pas ?

Un tir m’envoya douloureusement à terre, mon armure encaissant comme elle pouvait le choc d’énergie, alors que j’esquivais en roulant sur le côté, malgré la douleur, l’énorme coup de hache censé m’achever. Formant plusieurs spirales vives au sol, je lui tranchais le bras en vitesse, avant de former une Reptation pour atteindre ma lame planté dans le moto-drone. Empalant le pilote contre sa commande, la machinerie volante fusa pour s’écraser au sol sur les derniers à terre, émettant une vive explosion alors que je retournais à terre, lames en main. Il était devenu trop dangereux de me mettre en péril pour en épargner le moindre, et au vu de leurs derniers actes, j’admets ne pas en ressentir la moindre peine. Fortifiant son esprit pour ne pas être happé à son tour. Lucian fit un mouvement, disparaissant et apparaissant devant le grand tube voleur de mémoire, posant doucement sa main dessus. Une grande lumière jaillit de celle ci alors qu’il tentait de foudroyer la machinerie, l’éther mauve apparaissant un peu partout en un véritable déchaînement de pouvoir. Mais quand il ouvrit les yeux, il était comme « sous l’eau », des bulles avec ses souvenirs apparaissant un peu partout. Nemess et une inconnue discutaient, alors qu’ils se moquaient quelque peu de lui.

Cherchant à voler la mémoire de Lucian très soudainement. Brisant cet effet dans un éclat d’or, Lea était venu l’aider en frappant la machinerie avec son petit disque, jusqu’à ce que celle ci, soumise à des explosions internes répétés, ne s’éventre soudainement quand une silhouette jaillit. Une sorte de cumul de l’éther volé, créant une silhouette assoiffée de mémoire. Pour libérer Lea, et détruire la silhouette, Lucian décida de reculer rapidement. Tendant la main en face, une grande magie jaillit au sol, formant un tas de symbole ésotérique incompréhensible pour moi. Forçant la cristallisation de l’éther, l’amas d’éther mémoriel devint un grand amas de cristal, enfin figé, alors que Lea une fois libre frappa de son pied contre le petit tas de cristal, un peu vengeresse – même si elle ne s’offrit qu’un mal au pied, sautillante doucement à cause de sa bêtise.

Un non-combattant cria qu’il fallait prévenir l’Envoyé d’Hypérion. Visiblement, il nous fallait avancer pour découvrir ce qui se passait ici, et qui était cet envoyé. Commençant notre progression à l’intérieur des ruines de Tesh’pyani, nous marchions lentement en observant attentif les environs, sans savoir ce que c’était nous les requins dans la mare. Mais avant de le réalisé, nous observions une vision particulièrement surprenante : soudainement, apparut plusieurs chariots tirés par des Rroneeks avec plusieurs Shetona. C’était comme si les environs avaient reprit vie, l’éther mémoriel formant des visions pareilles à des fantômes errants dans les environs, avant de voir plusieurs scientifiques d’Hypérion apparaître et reculer, tétanisés en nous voyant. Visiblement ils essayaient plusieurs de leurs outils afin de faire apparaître des visions du passés. Ils étaient effrayés, encore plus quand Lea en attrapa un et commença à lui hurler dessus pour savoir où était passé Teyb. Ils nous montrèrent une destination : un peu plus loin se trouvait les habitants récupérés. Passant à côté d’un écho du passé, celui ci me laissa songeuse, triste même de constater à quel point une partie du passé avait été arrachée de la sorte. Une fois de plus, je pensais en négatif de cette bulle et de cette apparition ayant suivi au début d’une guerre rapidement terminée. Deux Alexandrins se trouvaient sur ma route, l’un braillant qu’ils ne veulent que survivre. Mon regard le figea, et je me demandais si j’allais céder à l’impulsion de le broyer.

Finalement, je me contentais d’avancer plutôt que d’abattre des non-combattants. Lucian passa juste après moi, leurs conseillant vivement de rentrer chez eux, l’air quelque peu en colère, au moins autant que moi, et il fit de même avec les autres. Il demanda à tout le monde retourner à Solution Neuf, que de risquer leurs vies ici. Arrivant au centre des ruines. Tesh’pyani abritait désormais des machineries un peu partout, avec des tuyaux abandonnés qui se liaient tous à un élément se trouvant au milieu. Difficile de ne pas le voir, tandis que nous approchions lentement en voyant une énorme lanterne de Thanatos. Celle ci n’était pas commune à ses propres créations : il n’était pas fait en acier sombre, presque irréel, mais bien en électrope. C’était une sorte d’imitation d’Hypérion, où se trouvait le Tonawawta dans sa grande tenue sombre. Il nous demanda de ne pas « Le laisser faire » avant de disparaître une nouvelle fois comme s’il cherchait à nous guider pour arrêter les folies d’Hypérion.

Et tandis que nous approchions de la lanterne inactive, liés aux sortes de conteneurs où étaient isolés les villageois – et nous l’espérions, Teyb. Jaillit alors l’Envoyé d’Hypérion. Une énorme machinerie jaillit dans les airs, une sorte de création de fer peu descriptible, faite d’électrope, en se mettant en place pour essayer de nous désintégré. Pour se débarrasser de l’Envoyé d’Hypérion, je fusais pour essayer de trouver un point faible sur l’énorme Dreadnought, évoquant les machines blindées impériales de jadis, mais l’électrope tenait particulièrement le coup. Du moins, jusqu’à ce que je ne parvienne à trouver des faiblesses dans son blindage, joignant mes lames pour former mon glaive tout en subissant des tirs autour de moi, plusieurs faisceaux éthérés frappant ici et là. Pendant que j’esquivais, Lucian forma plusieurs chaînes autour, se mit à agresser la machine de combat en jouant sur l’électrope de son corps.

Après un instant à l’abîmé intérieurement, Lucian fut prit dans un barrage de tir, le frappant au torse en l’envoyant en arrière contre la pierre. A cet instant, j’envoyais mes images de miroir un peu partout, jaillissant en formant tout un tas de différentes cibles alors que je frappais de mon glaive joint, là où je pouvais l’empêcher de flotter aussi aisément qu’elle le voulait en brisait plusieurs endroits vitaux de la machinerie. Les pointes de roches de Lucian jaillirent pendant mon attaque, le perçant un peu partout et le bloquant brutalement, avant qu’il ne balance une lance d’éther contre son plastron, formant une grosse explosion d’énergie. Mais en réponse, un faisceau d’éther jaillit soudainement, cherchant à le désintégré. Je ne pouvais pas le laisser mourir sans rien faire ! Alors, je parvins à briser l’élan de ce flot d’énergie en libérant la vibration de mon glaive, dispersant l’éther, avant de foncer pour occuper la machinerie. Un tir me frappa à l’épaule, mais qu’importe, il fallait l’arrêter et maintenant. Lucian parvint à envoyer une sorte de sphère intense contre celle ci, bloquant une grande partie de ses mécanismes, jusqu’à ce qu’elle ne s’effondre sur le côté. Des explosions d’électropes se formaient un peu partout sur sa carcasse, avant que lourdement, la machinerie ne s’écrase dans un mouvement lent, tombant au sol avant de provoquer une ultime et dernière explosion jaillissant dans les airs.

Des morceaux d’aciers volant un peu partout, s’effondrant dans tout les sens, alors qu’il s’écrasa contre un bâtiment, s’effondrant soudainement. Les conteneurs s’ouvrirent, et les habitants jaillirent hors de là dont Teyb qui fut réceptionné par Lea. Nous avions pu secourir les captifs, évitant pour une fois un drame avant qu’il n’advienne. C’était une réussite, mais nous ne faisions que subir les affres d’Hypérion. Il nous fallait mettre la main dessus, le plus vite possible. C’est donc bel et bien temps d’enquêter quelques jours – et prendre un brin de repos, pour mettre la main sur eux ! »

Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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