[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

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Akayane
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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 28 août 2025, 16:23

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Derrière la faille Dimensionnelle de Vana’diel. Bas-Jeuno.

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Cent-et-unième entrée.
«Le Gardien de pierre sombre.»
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« Après la défaite de Kaval et notre voyage à travers Qufim, nous avons pu reprendre nos enquêtes dans le Bas-Jeuno, alors que Vorsee et Verso avaient fait de leurs mieux pour essayer d’en apprendre plus. Pendant que les deux enquêtes, c’est cette aventurière totalement suicidaire – je veux dire, enthousiaste – qu’est Mist qui trouva un passage dérobé où des fines traces du Chaman Rouge avaient été découvertes. Il avait essayé de masqué son passage, mais Mist avait des façons de voir l’éther bien différente depuis le Moindre Mal. Le sort l’avait grandement changé depuis le maléfice de Kozama’uka, et elle s’en servait à son bénéfice en ayant suivi une étrange piste qui donna froid dans le dos à Vorsee. Le brave et fier chevalier Hume de Vana’diel semblait d’un coup être particulièrement inquiets de ce qui pouvait nous attendre en bas, évoquant la Société d'Armathrwn. Pour être franche, aucune idée de ce que ça pouvait être, mais il évoquait des scientifiques et des constructions, travaux, et autres créations. Ainsi, nous devions descendre dans les profondeurs de Bas-Jeuno, et voir ce qui pouvait nous y attendre !

Mist nous attendait pour nous y guider, aussi agitée qu’une puce comme vous pouvez vous y attendre, et nous descendions donc droit vers les profondeurs, avec une grande curiosité. Progressant ensemble avec Vorsee, celui ci avait prit la pause bizarrement en se bloquant soudainement. Avant de ne rencontrer plus personne en regardant ici et là, quelques membres de la Légion de l’Aurore parlaient des conflits avec les Orcs du moment. Quelque chose se préparait, quelque chose de gros, et je me doutais que c’était pour ça que Verso me disait qu’il aurait besoin de nous dans les jours à venir. Pour l’instant, pas le temps de réfléchir à tout ça, alors que nous descendions vers les profondeurs en croisant un type bizarre qui ouvrit sa cape. Saluant les étrangers, leurs vendant toute sortes de potion.

Mais il était tellement louche que je m’inquiétais surtout de ce qui pouvait avoir dans les fioles. Yuki n’’accepta rien de lui naturellement, préférant s’esquiver en vitesse en allant continuer la route après avoir frotter la tête de Mist, ce qui lui donna une tête bizarre avec ses cheveux dans tout les sens. En tout cas, ne pas retourner à Qufim semblait le mettre de bonne humeur. Après avoir suivi Mist qui ne cessait de se préparer à explosée en mille morceaux d’excitation. Nous découvrions un endroit simplement fantastique. Une étendue creuse, comme une énorme caverne où passait des chauves-souris dans les hauteurs à toute vitesse. Cette découverte me stupéfia tandis que nous progressions doucement en contemplant les environs, où circulait quelques effets de magies tournoyant dans les airs. C’était comme si les profondeurs étaient liés à un bassin d’éther reluisant, et que des tuyaux tombaient vers les profondeurs. D’ici, si ce n’est en volant, il ne semblait pas y avoir de moyen d’avancer, jusqu’à ce qu’une glyphe n’apparaisse soudainement. Des plateformes de lumières jaillirent dans des effets reluisants intenses, créant quelques éclats radieux.

Nous allions pouvoir avancer sur des escaliers fait de magie particulièrement ravissant, même si les problèmes ne faisaient que commencer. Mist et Vorsee restèrent derrière pour ne pas que quoi que ce soit coupe le fil éthéré ne nous fasse tomber dans le vide, et je m’émerveillais des glyphes en regardant les échos à chacun de mes pas. Yuki regardait vers le bas, l’éther y était si intense qu’il eut l’impression d’avoir bu un verre de trop – ce qui était proche de « un » pour Yuki vu qu’il ne touchait pas à l’alcool. Reprenant son observation, comme toujours sur ses gardes. Soudainement, une voix intervint. Nous déclarant comme intrus, avant que plusieurs sorts de défenses ne s’activent. Des glyphes jaillirent en tournoyant, créant des faisceaux éthérés d’un or puissant. Ce n’était pas seulement un soucis physique, à l’idée de se prendre un sort en pleine poire, mais la problématique était surtout que les faisceaux brisaient le sol. Et ça, c’était un peu plus létal comme soucis !

Pour nous échapper, je tirais mes deux lames en surchargeant d’éther le Kaminari. L’élan d’éther intense me permettait de repousser brutalement les faisceaux qui arrivaient vers nous, formant des impacts intenses, rayonnant d’or, alors que je progressais vers les hauteurs en essayant de protéger Rine, Yuki et moi – dans l’ordre d’importance. Yuki esquivait avec adresse, progressant non loin de moi, mais c’est quand Rine décida d’arrêter tout ça que nous avons pu avancer sans soucis. Nous regardant bizarrement avec mon Viera, les boucliers éoliens créer par la petite protectrice formaient des défenses implacables où les faisceaux éthérés s’arrêtèrent, bloqués par les hexagones protecteurs, sans pouvoir nous atteindre. Voyant que les faisceaux ne suffisaient pas. Plusieurs sortes de machineries jaillirent.

Le scientifique habitant dans les environs, caché, n’était pas vraiment envieux que nous puissions continuer à avancer avant de faire apparaître plusieurs tripodes aux pinces d’aciers. Pour nous débarrasser des gardiens avant de continuer, je formais une Reptation pour arriver entre deux des mécaniques de combat. Pas de jaloux, une lame chacun dans l’oeil, arrachant mes épées en laissant un des protecteurs mécaniques aux trois pattes tomber dans le vide à très grande distance. Avant de reprendre mes assauts de mes épées, parant plusieurs pinces. Quand une des machineries m’écrasa au sol en cherchant à me broyer l’épaule, Yuki jaillit en envoyant plusieurs coups de ses lames, formant des flammes le long de ses épées, accompagné par Rine décidé à en faire tomber dans le vide. Je cherchais encore mentalement ce qui avait poussé le Scientifique fou vivant là dedans qui avait mit une activation vocale ayant fait crier le petit tripode tombant dans le vide. Certains savant ont définitivement trop de temps à perdre. Quand il vint m’aider à me relever, soignant doucement mon épaule.

Nous étions en train d’avancer sur un terrain particulièrement plat et calme. Un peu trop calme. C’est toujours là que les problèmes arrivent. Bien entendu, nous n’étions pas vraiment autorisé à nous trouver ici. Alors qu’on arrivait sur une sorte de plateforme plus grande que les autres, à mi-parcours, après nous être débarrassés des mécaniques de défenses. Un petit œil avec une hélice jaillit, et annonça que nous n’étions pas autorisé à nous trouver ici. Visiblement le Scientifique ne voulait pas que quiconque le retrouve, et des vives lumières jaillirent autour de nous, formant comme des petites impulsions de puissances nous bloquant sur place. Les mécanismes étaient hors des parois d’éthers, et celles ci allaient se réduire petit à petit pour essayer de nous broyer. Le piège presque habituel pour réduire en bouillie les Aventuriers malchanceux, je crois que c’est la cinquième fois que je me retrouve au milieu d’un effet qui veut me transformer en pulpe sanguinolente. Ou est-ce arrivé bien plus de fois ? En tout cas, pour nous empêcher de nous enfuir, plusieurs cages furent ouverte avec des Orcs dedans.
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Les bougres avaient été renforcés par des tuyaux un peu partout, rendu fou par les mélanges chimiques dans leurs veines. Alors, pour nous en débarrasser, je fonçais vers les Orcs rapidement en envoyant des coups de lames avec une technique simple : Apparaître, et tous les décapités. Ce n’était pas vraiment le genre de technique des plus appréciés, mais face à des échos, je me permettais une frappe plus violence. Néanmoins, je ne m’attendais pas à ce qu’ils esquivent, parcouru de lueurs rouges. Mes coups suivant parurent à peine les gênés, dessinant sur leurs carcasses plusieurs blessures, jusqu’à ce que brutalement l’un d’entre eux ne me repousser, me laissant m’écraser lourdement contre le bouclier. Je n’allais pas en rester là. Surchargeant de nouveau mes lames, j’eue une impulsion bien plus intense, parvenant à libéré Yuki de son petit problème, tout en tranchant trois des Orcs. Je dois admettre avoir perdu un peu de mon sang froid face à leur sauvagerie, et mon duel débuta avec le dernier rendu fou par la perte de ses compagnons. Ses poings étaient si puissant qu’une frappe parvint à ouvrir le bouclier, qui aurait donc bien pu m’arracher la tête de face. Après nous être foncés dessus, lui ricanait en voyant que je mettais un genou à terre à cause de la pression du coup passé à côté de moi. Enfin, il cessa de rire, quand il fit le constat que je l’avais coupé en deux, devenant un tas d’électrope au sol.

Pendant l’affrontement, Yuki parvint en vitesse à envoyer son grappin enflammé contre une des tourelles. Prenant feu, les flammes auraient pu rester plus docile surtout sur les mécanismes, si Rine n’y avait pas donner d’elle-même pour enflammer l’ensemble un peu plus, les tourelles prenant feu les unes après les autres dans un chaos complet, donnant l’effet de tout un tas de tourelles tournoyantes bêtement dans tout les sens en se rentrant dedans avec des flammes partout. Le scientifique râla que tout ça n’était pas bon du tout, avant de tenter de piégé Yuki dans des formes géométriques éthérés afin de le mettre en cage. Pour se sortir de là, le Viera décida de foncer en cherchant la sortie. Celle ci était coincée, et c’est là que j’ai pu pendant ma surcharge, fendre un passage avec une multitude de coup.

Passant à travers, le Viera se retrouva en chute libre, en voyant le dernier mécanisme coinçant le passage. Envoyant son grappin dans sa direction, se coinçant sur le mécanisme. Il remonta à toute vitesse vers sa cible, envoyant plusieurs coups d’épées sur les tourelles cherchant à l’arrêt dans des coups puissants, libérant plusieurs explosions au passage, avant de dévasté le mécanisme avec son glaive. Ce que Yuki n’avait pas vu, c’était que dès que son grappin fut décroché, le sol se rapprocha trop vite. Ainsi, quand je me retrouvais, c’était pour voir Yuki s’écraser par terre, en maudissant la gravité et le sol, alors que Rine lui piaillait dessus. Au moins étions nous en vie, et n’ayant que peu de blessures, ce qui fit râler la tourelle du scientifique qui nous observait. En continuant notre chemin vers la structure du scientifique. C’est en progressant sur les sortes de plateformes de lumières aux symboles éthérés, que nous l’avons enfin vue : la demeure du scientifique était une sorte d’installation formidable se trouvant sous Bas-Jeuno, gravé dans la roche comme se mêlant aux fondations de la ville. Des bannières claquaient au vent, et je reconnaissais ce dont Vorsee m’avait parler : la Société d'Armathrwn. Des constructeurs, des génies.

Tandis que nous devions bondir d’une plateforme à une autre en faisant attention à ne pas tomber dans le vide, ce qui aurait été plutôt une morte gênante. On approchait doucement de la structure, et de sa porte visible au loin. Je passais au milieu des glyphes en quelques bonds vif, essayant de comprendre le symbole, alors que soudainement un œil dans une tourelle jaillit avec une petite hélice, l’air dépité. Un petit coup l’envoya valser au loin, et j’admets que son petit cri blasé me fit rire, le Scientifique semblait au moins avoir le sens de l’humour. Regardant Yuki qui grimpait, avec une touche d’amusement avec Rine, le Viera semblait déçu que toute cette beauté soit utilisé pour faire du mal. Alors qu’au fond, il aurait été bien plus agréable que tout ça finisse par être utilisé pour des œuvres de paix, utilitaires, comme Sharlayan pouvait le faire. Quand une grande porte se trouva en face de nous, il est rare que la grande menace qui siège en ses lieux n’ait pas installé un gardien. Le Scientifique qui semblait être tout sauf heureux de nous voir atteindre sa demeure avait bien entendu installé son propre protecteur.

Nous étions installés sur cette lueur éthérée intense qui nous servait de sol, et contemplions alors l’accès vers la fantastique structure qui se trouvait en face de nous. La porte ne ressemblait pas à ce que vous pouvez vous imaginer de plus simple, ce n’était pas simplement du bois et de l’acier. C’était comme voir une vive lumière prompt à nous faire tomber dans un domaine où l’éther règne comme un flux magnifique. Mais soudainement, des pierres s’agitèrent un peu partout, avant de filer dans tout les sens dans un souffle éthéré vif et magnifique.

Tournoyant dans tout les sens, les rochers vinrent s’écraser les uns contre les autres afin de former un gardien de pierre aux allures de démons. Il était vraiment peu rassurant, alors que des yeux mécaniques fusaient un peu partout avec des petites hélices pour observer notre combat. Dans la silhouette de démon du golem de pierre, coulait l’éther apporté par le Chaman Rouge. Il était bel et bien passé par là. Alors, pour le détruire, je fusais en esquivant un coup dévastateur qui s’écrasa là où j’étais un instant avant, fissurant le sol soudainement, tandis que là où les fissures étaient, l’éther doré remplaçait l’énergie disparue. Frappant son bras, son corps, de mon glaive joint pour délivré le plus de force dans mes impacts afin de chercher à le briser. Jusqu’à ce qu’une tourelle ne me bloque une seconde de trop. Ce moment suffit pour que je sois attrapée. Bigre, la sensation que le monde vous proie, et qu’il n’y à plus rien à faire, est une des sensations les plus horribles qui soit.

Avant d’être tuée, Yuki jaillit soudainement, me libérant avec plusieurs frappes en étant accroché à son grappin au golem. Il fut repoussé, et le golem leva la main. La sphère d’éther sombre, issue du Chaman Rouge, était vraiment délétère à voir. Et encore plus à subir quand il la frappa au sol, créant une explosion d’énergie nous écrasant tout les trois. Dans la fumée mauve du sport, disparaissant encore, la silhouette du golem approchait avec un petit œil du scientifique nous observant, se moquant de nous. Je roulais sur le côté, esquivant le pied destiné à m’achever, qui m’envoya à cause du souffle m’écraser par terre douloureusement. Pendant que Yuki offrait son éther à Rine, je lui offrais du temps en envoyant mes lames de jets contre le golem, formant un éclair particulièrement puissant pour le gêné. Ça suffit à laisser le temps pour que les soins de Rine nous offre les forces nécessaires pour assaillir l’ennemi. Yuki frappait sans cesse, brisant ses articulations en esquivant en retour les frappes. Pour détruire le golem, j’usais malgré la douleur d’une Réminiscence.

Retenant le golem, noyé sous les frappes, alors qu’il tentait de m’atteindre. Le scientifique perçu le danger, et une des tourelles injecta un poison dans le corps de Yuki. Il aurait pu être tué, mais cet éther provenant de la bénédiction du Phénix lui permit de se relever, envers et contre tout. Bondissant en rugissant, son glaive se planta mainte fois, jusqu’à provoquer une explosion à l’intérieur du golem. Chutant en morceaux, dans des décombres s’effondrant ici et là, avant de tomber en bonne partie dans le vide en un mouvement lent et presque au ralentit, avant qu’il ne disparaisse de notre vue. Le passage était là, grand ouvert, mais nous étions tant éreinté que l’expédition devait prendre une pause pour ne pas finir en miette. En tout cas, le scientifique trouvait ça intéressant, avant que ses yeux ne disparaissent dans le passage. J’ignore ce qui nous attends derrière, mais définitivement, ça ressemble à une sacrée aventure ! »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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Message par Akayane » 30 août 2025, 17:29

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Derrière la faille Dimensionnelle de Vana’diel. Bas-Jeuno.

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Cent-deuxième entrée.
«Une bataille dans le Bas-Jeuno.»
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« On allait de l’avant, ça c’est certains. Après la découverte du portail derrière le Golem de Pierre, on pouvait espérer continuer notre progression tranquillement dans le domaine du scientifique, tout en espérant y découvrir ce qu’il complotait dans cette demeure si particulière. Il fallait s’attendre à l’évidence : les problèmes cherchaient à nous tomber dessus plus vite que nous ne pouvons les résoudre. C’est alors un appel particulier qui se fit entendre quand Verso exigea notre aide et notre attention. Vorsee était dans un état d’agitation des plus intenses, tandis que Mist restait un peu pâle, plus que d’habitude, aux idées d’une armée adverse. Les Orcs attaquaient en nombre. Dirigés par un chef inconnu, ils avaient soudainement décidé qu’ils balayeraient tout sur leur passage, jusqu’à sortir vers Yak T’el. Les informations suggèrent que plusieurs ont été « libérés » par le Scientifique fou, une fois de nous détourner de sa demeure en somme. Nous ne pouvons pas simplement partir en souhaitant bonne chance à nos alliés. Il nous fallait participer à la bataille comme les Aventuriers de Vana’diel le firent tant de fois contre les Hommes-bêtes confédérés. Et Vorsee était ravi de ce fait. La journée semblait être pluvieuse – ce n’est pas quelque chose de quotidien, mais la mémoire de la partie de Jeuno concernée semblait être affecté. Est-ce le caprice d’un Mamool Ja concerné par cette histoire, ou y avait-il l’impact des échos des Orcs arrivant vers la bataille ? Plusieurs aventuriers râlaient de ne pas pouvoir participer.

Plus des vies pouvaient être protéger, mieux ce serait, et malgré tout, on voulait avant tout qu’il y ait moins de risque pour les jeunes. Aussi nerveux que moi, Lurhan saluait les soldats au passage, focalisé sur l’éther pour que rien n’arrive sans qui ne soit avertit. Nous étions tout les deux tendu, en observant à droite et à gauche, nous préparant au pire qui pourrait advenir. La préparation d’une bataille est toujours un instant singulier. Tout le monde s’observe sans vraiment savoir que dire. Il n’est pas aisé de trouver les mots qui pourraient empêcher les soldats de ne pas sombrer dans une sortie de folie qui les mèneraient à craindre les moindres ombres autour d’eux.

Quelques uns formaient un peu de musique martiale, et je passais dans les rangs en reconnaissant quelques visages. C’était les mêmes avec qui nous avions lutés plusieurs fois contre les menaces de Thanatos partout dans le Yok Tural, allant du Moindre mal jusqu’à l’Héritier de la Calamité. Ils souriaient, les vétérans toujours prêts à lutter pour leurs terres, alors que Verso chutait la tête. Vorsee s’installa, sa cape volant au vent grâce à la magie de Mist pour lui donner un air exagérément épique, ce qui était aussi amusant que ridicule en fin de compte, mais ses mots et son courage en ralliant les membres de la Légion de l’Aurore comme des défenseurs de Vana’diel. Nombreux étaient confus au fond, mais ils firent avec. Plus loin, les grondements et les tambours se faisaient entendre, et la masse Orc commençait déjà à se faire voir. Il allait falloir arrêter définitivement ce chef de guerre tandis qu’ils se préparaient à partir vers le portail de Yak T’el.

Dans l’avant-bataille, alors que nous regardions les soldats, Lurhan prit un temps aussi de les saluer comme je le fis, nous offrions quelques blagues et autres histoires, alors qu’on approchait de Verso à mesure qu’on discutait avec les combattants. Évoquant Vorsee, Lurhan expliqua à Verso que ce n’était pas plus mal qu’un héro de ce monde soit celui qui leur offre de la motivation, surtout ici. C’était agréable à voir, cette ambiance, mais quand on se trouvait vers l’ennemi, il fallait se faire à l’idée que nous étions sur le point de vivre une intense bataille.

Dagg était bel et bien le chef de guerre qui avait capturé Mist il y à longtemps. Précisément celui que nous avions déjà vaincu. Quel frustration que de voir une menace réapparaître alors qu’il devait être vaincu ! Tandis que les Orcs se préparaient à charger, ils ne le firent pas d’une façon idiote : avant tout, ils libérèrent tout un amas de pieux de bois dans les airs, certains en flammes, fusant vers la Légion de l’Aurore. Verso, sa lame brandit, hurla de préparer les défenses. Avant de finir empalé par la masse. Pour ma part, je fusais en tirant mes deux lames, déviant les pointes avec des coups puissants, formant des vibrations en ne protégeant pas que moi, mais aussi nos alliés. Hors de question de laisser les nôtres périr, tant que je le pouvais. Parant, repoussant, déviant dans des chocs foudroyants, toutes les pointes que je ne parvins pas à arrêter tombèrent contre le grand dôme d’énergie De façon aussi irréelle que ça soit, personne ne fut tuée par la volée. Et Verso était encore plus surpris que nos ennemis, Lurhan haussant les épaules avec un petit sourire. Ça commençait bien. C’est là que la charge débuta. Ce n’était pas des centaines contre des centaines, une de ses batailles destinant des milliers d’âmes comme j’ai pu en voir il y à fort longtemps contre Garlemald, mais voir des dizaines d’Orcs en pleine ruée dans un espace qui n’était pas une vaste plaine, mais bien des maisons brisées, restait délétère.

En un instant, tout n’était plus que confusion et armes brandit. Des épées s’entrechoquaient et se mêlaient des cris de batailles. Bigre, voilà longtemps que je n’avais pas vécu ça, depuis la bataille de Tuliyollal contre les envahisseurs Alexandrins. Pour autant, il nous fallut l’illusion d’un monde pour en partager les souffrances. Quel triste constat. Alors, en pleine bataille, je fusais avec une Reptation dans une lueur intense, poursuivie par la foudre et laissant l’écho du tonnerre. Pendant que je m’occupais de ceux en face, Lurhan s’occupait derrière avec des grands coups de faux et des griffes de Joy. Les boucliers qu’il offrit aux soldats de la Légion de l’Aurore parvint à en protéger plusieurs. Ils lui durent la vie, même si ça lui coûta un coup de hache dans le torse. L’Orc responsable du coup voulait le frapper au sol, mais il fut arrête par Verso, massacrant l’Orc au passage d’un deuxième coup, le fendant en deux, tendant la main vers Lurhan. Il nous fallait encore avancer, la bataille ne faisait que commencer. Au milieu du champ de bataille, un grand cercle s’ouvrit où se trouvait un commandant qui dirigeait dans la première ligne. Dagg n’était pas là, mais il avait laissé sa bête de guerre pour la déchaîné contre nos forces.

Ainsi qu’un petit cadeau empoisonné offert par le Chaman Rouge. Partout autour de nous des combattants luttaient, donnant un effet de trouble, alors qu’ils ne s’approchaient pas. C’était vraiment une confusion confuse peu agréable, jusqu’à voir la lame Mamool Ja planté au sol. Elle apportait une sorte de puissance aux Orcs environnant, mais il y avait quelque chose qui m’inquiétait. La force de Thanatos y était extrêmement spécifique, et me rappelait pas mal de mauvais souvenirs. Mais je n’avais pas le temps de m’attarder sur la lame, quand la créature géante jaillit, libérée par les Orcs. L’un fut attrapé, et balancé au loin, dans un grondement puissant. Bigre, comme ceux de Vana’diel étaient moins intelligent et plus belliqueux. Dans ce monde, ils nomment ça un « Troll ». Chez nous, en Tural surtout, nous nommons ça un Yok Huy. Ici, ce n’était qu’une bête avide de destruction, dont un bras était totalement transformé en cherchant à s’approcher de la force du « Seigneur des Ténèbres » qu’ils servaient.
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Pour nous débarrasser d’eux, je laissais Lurhan s’occuper de la lame pendant que je me ruais vers le troll. Il était sur le point de dévorer un des soldats de la Légion de l’Aurore, mais il reçu un coup en pleine tête à la place. Retombant vers le sol en lui tranchant les doigts rapidement, avec des coups vifs, retombant sur un Orc rapidement en l’empalant par terre. Le Troll était énervé, confus, et je luttais avec les Orcs avec plusieurs frappes vives, envoyant des impacts à toute vitesse contre leurs tranchoirs, jusqu’à en foudroyer un suffisamment pour l’envoyer se briser plus loin. Le second allait continuer à combattre, mais il me serait plus utile vivant : En esquivant à la dernière seconde, le Troll l’attrapa à ma place et le broya au sol. Il fut confus assez longtemps pour que je parvienne à le frapper plein torse, le blessant sérieusement. Pour en finir avec lui, je formais des images de miroirs un peu partout pour le confondre, créant encore et encore des présences, jusqu’à ce qu’il ne souffle mes images de miroir et moi même, m’envoyant m’écraser dans une caisse.

Me redressant brusquement, joignant mes lames, avant de le fendre en deux, libérant toute la vibration de ma lame pour le fendre brutalement. C’était bien chercher. Lurhan eut bien plus de difficulté que moi, surtout à cause de l’intervention du Chaman Rouge. Tandis qu’il avait totalement isolé l’épée et ses effets pour empêcher de renforcer les Orcs. Ce lien figea soudainement Lurhan, bloqué en tendant la main. Le Chaman Rouge, dans une bourrasque de fumée pendant la bataille, lui expliqua que c’était avec cette épée qu’il avait été torturé. Avant de la planter dans le ventre de Lurhan. Chutant au sol, sur le dos, une flaque de sang grandissant sous lui. Il pu voir le Chaman Rouge lutté contre une ombre, une présence affreuse, qui l’attrapa alors que le Mamool Ja corrompu voulait secourir Lurhan au sol, une larme à l’œil.

Quelque chose forçait donc bel et bien le Sorcier à agir, et c’était lié à cette épée. Arrachant la lame, il laissa Joy l’étudier pendant qu’il se soignait avec l’aide d’une guérisseuse de la Légion de l’Aurore, tendant les mains au dessus de sa blessure, en remerciant encore Lurhan de l’avoir sauvé lors de l’arrivée des pieux depuis les cieux. Joy confirma que cette lame était bel et bien habité par une présence infâme, et que Lurhan pouvait choisir d’essayer de la détruire, ou de s’en servir. Il fit de son mieux, malgré tout, pour isoler la lame du monstre qui avait laissé une partie de lui-même. Luttant pour l’isoler, il fut affecté en partie par la malédiction ayant corrompu ainsi le Sorcier des écailles rouges. Isolé celle ci avec un sceau, faisant de son mieux pour ne pas trop en souffrir, nous avions au moins pu récupérer l’épée pour la « rendre à son propriétaire » plus tard. Et sans sympathie, croyez moi. Il parvint à s’en remettre malgré la cicatrice à son ventre qui risque de rester. Nous devions encore en finir avec cette bataille, avant de s’intéresser au Chaman. Plus loin, Dagg était visible.

Il était non loin des canons qui crachaient la mort vers la Légion de l’Aurore, s’écrasant contre des boucliers rayonnants de cristaux hexagonaux dans des lumières vives, s’écrasant régulièrement dessus dans des chocs intenses. Verso hocha la tête vers nous, avant de débuté une diversion pour nous laisser passer, le visage couvert de sang et de suie au milieu du champ de bataille intense. Progressant en vitesse au milieu des Orcs un peu plus armurés formant la garde de Dagg. Il nous fallait ouvrir le passage en brisant les canons et les guerriers, cherchant à atteindre Dagg et son armure surchauffée. Alors, je fusais droit vers nos adversaires pour les tailler en pièce. Formant une Reptation droit vers un artilleur en le décapitant d’un coup net. Je passais non loin de Vorsee qui criait que Verso avait besoin d’aide, plus loin, tandis que Lurhan offrit un moyen d’avancer particulièrement facile à nos troupes. Les boucliers formés devant les canons Orcs les firent exploser eux même, libérant un grand rire pour Joy en voyant ceux ci exploser en pleine figure, alors qu’on progressait tous ensemble droit vers le chef de guerre.

Il était là. Dans une sorte d’amas de décombre, entouré par des cages et des tambours frappés par ses guerriers avec un acharnement intense, comme prit de transe tous ensemble, émettant des grondements en même temps qu’ils tapaient leurs tambours avec une sorte de frénésie furieuse. Dagg, bien plus énorme qu’avant, était triomphant. Gisait plus loin notre ami Verso, ayant un bras en moins, inconscient en perdant son sang. Mist s’occupait de lui, en pleurs, nous implorant de le sauver alors que trois aventuriers se trouvaient dans des cages à côté. Les pauvres pensaient vivre des découvertes, des péripéties en quittant Tuliyollal, et j’espérais qu’ils étaient en sécurité depuis la mort du Chef de guerre. Mais il était revenu. Il avait été ramené, plus puissant, plus grand, et avec encore plus de guerrier. Nous avions échoués à réduire sa menace, et rien ne disait que le vaincre maintenant le ferait disparaître. Surchauffant son énorme armure couverte de glyphe, une lanterne à la ceinture.

Dagg voulait saisir sa vengeance. Et nous, on voulait l’arrêter définitivement. Pour ça,je fonçais brusquement vers le chef Orc pour offrir tout le temps qu’il fallait à Lurhan pour secourir Verso. Des lueurs des soins formaient apparaissaient pour arrêter le sang de couler là où il y avait un cruel moignon, alors que je luttais dans des impacts puissants contre mon glaive et sa lame. Nous étions dans une impasse alors que nos frappes résonnaient dans l’espace environnant, Dagg cherchant à briser mes lames – je lui souhaitais bien du courage pour détruire le Kaminari.

Bien que ce soit déjà arrivé il y à longtemps. Lurhan stabilisa d’urgence ce pauvre Verso pendant que Mist ouvrait les cages, alors que Dagg frappa a au sol brutalement. L’explosion de feu envoyant le dernier aventurier à secourir ainsi que Mist à terre, tandis que Lurhan était isolé sous une cloche d’éther pour protéger les Aventuriers et Verso désormais hors de danger malgré son bras manquant. Des lames de feu jaillirent des airs, cherchant à nous pourfendre soudainement. Alors, Lurhan jaillit, repoussant brusquement l’énergie des épées qui tombaient contre Mist et l’Aventurier dans un bouclier intense, au même instant où un coup de pied de Dagg m’envoya voler plus loin. Il tenta d’arrêter Mist, mais il fut assaillit par Lurhan et moi, le tranchant et le poussant à ses limites, jusqu’à ce que la faux de Lurhan ne brise soudainement dans un impact double, la Lanterne à sa ceinture. Privé de ce pouvoir, il se mit à hurler de rage, d’agacement, envoyant valser Lurhan plus loin d’un choc détonnant. Il grandissait, et levait sa lame alors que ses alliés vaincu quittaient les lieux. Pour en finir avec lui, nous nous ruions tout deux à son contact alors que plusieurs de mes lames de jets se plantèrent de son armure, le foudroyant sans cesse. Notre affrontement fut un pur combat martial, des parades se déchaînant sans cesse, jusqu’à ce que je ne parvienne à ouvrir brutalement l’armure de notre ennemi, Lurhan plantant sa faux en plein cœur.

Regardant son bras, Dagg fit le constat de sa chute en rugissant. Frappant un Orc au tambours à côté de lui, son corps se dissipait en électrope disparaissant sans cesse, alors que Mist le regardait avec une fureur profonde dans le regard. Elle savourait sa perte, après tout ce que Dagg lui avait fait subir, et l’Orc rugissait en appelant « l’Ange. » Lui braillant qu’elle devait le rendre invincible. La voix qui advint me fit froid dans le dos : C’était celle de Kaval. Elle se moquait de lui, avant que sa voix ne disparaisse en même temps que Dagg disparut dans une lueur intense. Les Orcs fuyaient, ou disparaissaient, mais tout était terminé. La bataille s’achevait, et nous n’étions plus certains de rien. Kaval était donc encore là, mais le Chaman Rouge était-il vraiment notre seul ennemi ? L’avenir nous le dira, hélas. Mais il nous fallait maintenant mettre la main sur le scientifique caché, pour attraper d’urgence le Chaman Rouge, et arrêter tout ça. »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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[Chronique] - Les périples d'une Rôdeuse aventurière.

Message par Akayane » 31 août 2025, 16:01

Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Derrière la faille Dimensionnelle de Vana’diel. Bas-Jeuno.

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Cent-troisième entrée.
«Acier vivant flottant dans l’éther.»
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« Après avoir découvert ce domaine intérieur sous le Bas-Jeuno et affronter la meute d’Orcs libérés par le Scientifique, il était clair que le Chaman Rouge était passé par là et avait laissé sa trace. Il nous fallait non pas découvrir ce qu’il y avait fait, mais d’où il était venu pour arriver jusqu’ici, afin de le poursuivre directement. Le Scientifique de la Société d'Armathrwn devait le savoir, et Vorsee évoqua l’idée de le mettre aux arrêts afin de le confronté à ses crimes. C’était une bonne idée je dois dire, mais les mystères de ses créations mêlant sorts et technologies allait nous donner du fil à retordre : le Golem de pierre avait vraiment une grande puissance, et il n’était pas le dernier de nos problèmes. Il nous fallait traverser la porte de lumière, et découvrir où il se cachait pour lui tirer les vers du nez. J’étais bien curieuse de découvrir l’endroit où il pouvait vivre, car tout n’était que folie jusqu’à présent : nous allions comprendre sous peu que sa folie n’était pas qu’une petite dose. Il avait vraiment un grain, mais je trouvais ça admirable de tels créations sortant de son esprit fou. En tout cas je sais que Mist elle apprécie grandement tout ça.

Enfin, à la poursuite de ce fou, la journée semblait être tranquille alors que nous descendions avec Yuki, retrouvant quelques aventuriers le long du passage. Vous vous en doutez bien, Verso était au repos, le fait de perdre un bras l’avait convaincu de ne pas repartir dès maintenant en mission, même si j’étais sonnée à l’idée qu’il ne soit pas rentré à Tuliyollal. Arrivant là où le Golem de pierre avait été vaincu, Yuki s’occupa doucement de Rine en lui expliquant que tout ira bien. Mais un instant après, une vision désagréable jaillit, comme la griffe de l’horreur qui se trouvait dans l’esprit du Chaman Rouge. Un visage en tête de Mamool Ja osseux, avec des cornes, comme des flashs nous apparaissant avant de disparaître lentement de notre esprit. Cette malveillance était tout simplement frappante, et nous devions donc nous préparer au pire, en avançant dans le domaine du scientifique. Traverser la porte fut une épreuve qui aurait été bien tranquille, si elle ne s’était pas transformer en sorte de projection délirante alors que nous profitions d’un instant d’arrêt.

Bondir à travers l’éther avait eu quelque chose de fantastique, et nous nous figions dans les airs comme au milieu d’un monde d’or, lent et paisible. Nous flottions doucement, soumis à une libération de toute notion de gravité, avant de nous propulser à toute vitesse dans une lueur intense. C’était comme filer à toute vitesse en étant attrapé par un grappin nous faisant défilé à travers un espace infini, en agitant les bras et les jambes. Des objets commençaient à défilés à toute vitesse, jusqu’à ce que nous arrivions dans une sorte d’installation. Nous déposant doucement au sol sur des grandes plateformes en cristaux, des objets flottaient un peu partout, et une voix s’excusa pour le désordre.

Le scientifique surveillait encore nos faits et gestes, depuis une sorte de petit œil flottant, tandis que nous reprenions la route. Le manque de contrôle, c’est ça qui me donna surtout envie de vomir mes nouilles au dodo – aussi adepte de la vitesse que j’étais, filer à toute allure sans avoir de la moindre façon une idée de comment m’en sortir avait clairement tendance à me donner envie de ressortir mon estomac. Au moins, ce lieu était-il fascinant quand nous le découvrions doucement. Yuki, lui, encaissa bien mieux ce déplacement et contemplait les environs en cherchant sa logique. Visiblement cet endroit était une sorte de dépôt où l’éther du bassin sous lequel il était installé tirait sa puissance, stagnant autour de nous. Empêchant Rine d’attaquer la tourelle, Yuki lui demanda qui était le Scientifique, nous répondant qu’il était un génie, un chercheur pour que le monde évolue en mieux. Son soupire était signification : il était dépité de ne pas être compris. Soudainement, les armoires et autres objets flottant se mirent à se déplacer à toute vitesse. C’était comme si des vagues d’objets avaient décidés de prendre vie, nous fonçant dessus à toute vitesse dans des sinistres ruées, essayant de nous percuter à toute vitesse. La confusion s’installa pendant quelques instants, et même les passages entre les plateformes furent brisés. Il nous fallait évité d’être balayé par les flots répétés d’objets animés.

Pour ça, je fonçais en tranchant un peu partout, coupant ce qui était plus sensibles à l’être pour avancer sans avoir à toujours esquivé et ralentir. M’abaissant quand un flot de livre passa soudainement au dessus de moi, agitant leurs « bouches » comme pour tout manger, avançant plutôt aisément en envoyant mes lames parés les livres et les pots de fleurs – aussi curieux que ça soit d’écrire cela de cette façon. Yuki formait plusieurs protections enflammées, tournoyant autour de nous dans un reflet de feu intense. Et soudainement, s’écrasa sur nous brusquement plusieurs ouvrages en nous forçant à reculer brusquement. Moi, je fus épargnée par un des boucliers. Mais Yuki valsa dans tout les sens, retombant au sol, un peu sonné. Rine soupirant, réalisant que la relation avec son petit protégé et les livres était de se les manger en pleine figure.

Bien entendu, qui dit des éléments du quotidiens vivants, il fallait forcément que certains essayent de nous casser brutalement la figure en nous arrivant dessus. Ainsi, en jaillissant à toute vitesse, plusieurs meubles vivants vinrent à notre rencontre. Des armoires avec des petits cris, ce qui dépita même le scientifique à la tête de tout ça, qui nous demanda pardon pour notre mort à venir plutôt ridicule. Alors, pour détruire les armoires, je fonçais littéralement à travers une des armoires, passant à l’intérieur en ressortant dehors, le laissant s’effondrer lourdement par terre avec quelques petits éclats de bois volant dans tout les sens. Me remettant en garde, mes lames parèrent plusieurs coups de leurs poings en bois, jusqu’à ce qu’une des armoires ne m’avale. Si vous vous demandez quel impression ça fait de se faire avaler par une armoire vivante, hé bien ça n’a RIEN d’agréable. Celle ci s’agita quelques instants jusqu’à exploser en morceaux.

Plusieurs armoires tombaient dans le vide, en feu depuis que Yuki les avaient calcinés avec ses lames enflammées, chutant dans le vide les unes après les autres. M’attrapant avant la grande chute, sonnée par l’impact, je pris quelques instants à m’en remettre. Yuki avait peut-être reçu des livres dans la figure, mais il n’avait pas éprouvé une explosion en pleine figure. Aie. Progressant encore un peu avant d’arriver au milieu d’une sorte de débarras. C’est là que le Scientifique avait fait installer toutes les affaires gênant pour ses œuvres et pourtant essentiel. Nourritures, tissus, tout ce qui se passait sur des éléments neutres ou d’entretiens, flottaient dans les airs en étant tenue par des petites couches d’éthers presque translucide, donnant bien l’impression que tout était installé dans les airs. Nous découvrions cette curieuse installation en marchant doucement, alors que jaillit à toute vitesse un majordome tournoyant dans tout les sens avec un rire.
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C’était un pantin, comme certains serviteurs construit pour assister les Sharlayanais, avant qu’il ne réalise que nous étions des intrus – il avait eu le temps de nous servir des tasses de thés entre temps, mais pas la peine de parler de ça. Son cri de stupeur fut suraiguë, se figeant de frousse, avant qu’il ne convoque « La bonne » - une sorte d’énorme pantin avec un balais et une robe. Elle ne devait surtout pas être sous-estimé vu la force qui en jaillissait, et les cloches qui résonnaient allaient attirer tout les objets animés en plus de nous rendre sourd. Alors, pour nous débarrasser d’eux, je fusais rapidement vers la « bonne » et son balais. Je pensais que je pourrais détruire cet énorme pantin en vitesse, mais elle se trouvait être plus résistante que je ne m’y attendais. Passant à travers son balais, je l’atteignais plein torse en plantant une de mes épées dans son torse, venant récupérer brutalement ma lame en jaillissant dans tout les sens pour frapper sans cesse de mes épées.

L’affaiblissant un peu partout à mesure où la foudre frappait, elle répondit avec une sorte de ruée intense : d’un coup, ses frappes tombèrent beaucoup plus vite, noyant l’environnement sous les coups de balais. L’un d’eux m’envoya m’écraser contre un amas de tissu plus loin, me sonnant quelque peu, avant de revenir à la charge en serrant les dents. La laissant détruire une image de miroir, disparaissant dans une lueur vague quand elle donna un coup de balais, avant que je ne me mette à frapper rapidement, envoyant des coups puissants un peu partout dans des frappes vives. Je commençais à laisser apparaître les morceaux de ses mécanismes, même si les déflagrations sortait de son balais, en m’envoyant reculer brusquement. Elle n’allait vraiment pas se laisser faire ! Et ça aurait été plus simple si elle ne fut pas renforcée.

Comme frappée par un éclair rouge intense, elle frappa de son balais, m’envoyant au sol en créant une vague de destruction. Relevant son balais pour m’achever au sol. Il me fallut joindre mes deux lames, libérant un coup intense là où elle était déjà blessée, laissant le pantin fendu en deux s’effondrer dans un grondement puissant au sol. Yuki s’était occupé des cloches. Rapidement, celles ci cessèrent de sonner, quand il utilisa son grappin pour bondir dessus avant de foncer à leurs rencontres. Rine avait congelé plusieurs d’entre elles, laissant tout un petit amas de glace à l’intérieur en les figeant soudainement, jusqu’à ce qu’elle se stoppent. Le Viera quant à lui, fit surchauffé le métal de plus en plus, jusqu’à ce qu’il se mette à fondre légèrement, se mêlant à l’acier avant de se figer définitivement. Rapidement, ceux ci cessèrent, mais la plus grosse problématique arriva quand tout un orchestral descendit du « ciel » d’éther en assommant Rine. La petite chouette finie avec la langue pendue contre une armoire, tandis que Yuki fit de son mieux pour prendre le contrôle de l’Orchestre. Tout allait bien finir, jusqu’à ce que l’ombre que nous avions ressenti ne fit surface : soudainement, jaillir un énorme visage en forme de crâne de Mamool Ja osseux, quelques crépitements rouges ondulant autour de lui, offrant une mélodie infâme à l’orchestre. Bigre, que c’était sinistre !

Alors, un affrontement éthéré intense eu lieu, jusqu’à ce que le feu du phénix habitant Yuki ne parvienne à purifié les instruments, retombant les uns après les autres au sol, avant d’effectuer une musique bien plus douce et calme. Le passage s’était ouvert, désormais libre de cette présence. Et Rine râlait suffisamment pour qu’on soit conscient qu’elle allait bien. Progressant après la chute de la bonne de ménage, nous progressions doucement sur les installations flottante, avant qu’une chaleur intense ne nous marque. Visiblement, ce qui était le plus proche de l’entrée du domaine du Scientifique de la Société d'Armathrwn, était une sorte de forge. Des flammes passaient de façon irréelle dans les airs alors que des marteaux frappaient brutalement dans des chocs puissants. Il y avait vraiment une sorte d’installation incroyable dans les environs, faites pour forger les morceaux de métaux utilisés pour construire ses pantins et autres machineries. Nous progressions au lieu du feu, essayant de ne pas nous faire réduire à l’état de bouillie sanguinolente. Les sonorités de la forge formaient comme des mélodies délicates mêlant les différentes frappes des outils animés. C’était comme progresser au milieu d’une musique créer par la forge.

J’étais simplement fascinée en bondissant d’un coin à un autre, évitant de finir en crêpe alors que Yuki s’harmonisait parfaitement avec les déplacements des morceaux. Cette pauvre Rine elle nous enguirlandait sans cesse à cause de son impression que nous allions être écrasée, formant des boucliers d’un éther frais et tournoyant pour nous protéger. Jusqu’à arriver au bout de la forge. Le gardien nous attendait au bout de ce passage. Dans les environs, la forge était bien plus intense, travaillée, et elle se trouvait à côté d’une grande porte scellée où des chaînes ne s’ouvraient que pour faire passer les précieux matériaux vers l’intérieur. Il y avait ici tout le travail qui se préparait pour advenir aux créations du Scientifique inconnu. L’oeil flottant avec son hélice revint, et demanda à « Salomon », visiblement le petit nom de son forgeron, de nous tuer avec moult célérité. Le golem de fer s’arrêta soudainement, une sorte de golem rond entièrement en métal, levant la main pour faire arriver une grande lame entre ses doigts. L’observant un instant de son œil unique, il vint la brandir soudainement vers nous dans une lueur intense, son pouvoir ondulant le long de sa silhouette avec un petit craquement de pouvoir.

Dans son torse se trouvait une sorte de gemme avec un éther rouge et mauve provenant du Chaman Rouge, ondulant dans sa carcasse. Il nous fallait nous débarrasser de ce maudit gardien si on voulait espérer avancer, tandis qu’il nous barrait la route. Et de toute façon, on ne pourrait pas avancer à cause des chaînes. Pour détruire le gardien de fer, nous foncions ensemble pour le harceler de coup vif. Pour ma part, je joignais mes glaives pour fendre un peu partout, libérant des grandes fissures un peu partout sur sa carcasse, jusqu’à ce qu’il ne m’envoie m’écraser plus loin lourdement d’un retour de sa lame. Tournant la tête, il para les lames enflammées de Yuki, le renvoyant plus loin dans un choc vif, avant de fracasser les environs dans une lueur rouge. Une fois de plus, un énorme golem se trouvait entre nous et la suite.

Pourquoi les golems sont-ils dédiés à devenir nos Némésis les plus dangereuses ? Alors, en nous relevant pour reprendre l’assaut, je fusais avec Rine quand celle ci offrit des soins à Yuki. Nous occupions le golem de métal, les impacts résonnant dans des coups puissants pour essayer de le briser, abîmant celui ci à de nombreux endroit, quand le froid de Rine me donnait des cibles, en esquivant les énormes coups d’épées du golem. Yuki allait m’aider, mais il fut intercepter soudainement par l’ombre du crâne. Celui ci renforçait le Golem, et là il coinçait le Viera pour l’empêcher de l’atteindre. Je volais au sol, frappée par la lame dans une onde de choc intense. Me redressant douloureusement, du sang dans le nez et la gorge, Yuki eut un hurlement pour s’arracher de l’emprise terrible qui l’atteignait, une sorte d’onde d’éther vicié s’échappant de lui. Formant une Réminiscence, je me ruais au contact du golem, frappant avec Rine, profitant des lames de feu de Yuki pour donner un coup fatal, brisant enfin le cristal et la carcasse du Golem de Fer. Des explosions apparaissaient partout dans la carcasse du Golem de Fer.

Celui ci se débattait en grondant, dans des bruits de métaux puissants, jusqu’à ce que l’explosion fatal ne brise l’intérieur de son torse. Sa tête chuta en premier, je vins poser ma botte dessus alors qu’elle roulait dans notre direction, tandis qu’il s’effondrait en mille morceaux. Au revoir, monsieur Salomon, pensais-je. Mais nous avions encore un problème : la porte close. Derrière, le Scientifique nous attendait, et il aurait certainement nos informations pour retrouver le Chaman Rouge. Il ne perd rien pour attendre ! »
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.

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