Les périples d’une Rôdeuse aventurière.
Derrière la porte d’or, dans la Mémoire vivante.

Cent-trente-et-unième entrée.Derrière la porte d’or, dans la Mémoire vivante.

«L’Arbre du Rêve apaisant.»

Mais là, il y avait plus loin, une sorte d’énorme nuage émeraude. Monstrueux, donnant l’impression de contrôler les vents partout autour de nous. Un des assistants de Teyb, surveillance d'Oblivion, passa en vitesse en évitant de perdre son chapeau alors que des bourrasques violents apparaissaient. Le nuage, le vent, tout était d’un vert digne de l’éther élémentaire qui était clairement en action ici. Je passais outre, mais cela ne signifiait simplement rien de bon. Ce maudit vent allait clairement nous être défavorable.
Regardant l’énorme nuage, Yuki semblait soucieux que ce dernier n’apporte bien des maux, alors que Rine vint s’installer en vitesse dans son haut, se cachant à toute conséquence de la puissance de ce vent. Les noulithes de Sakari passèrent à côté de lui d’ailleurs, Yuki tournant curieusement la tête, alors que la Hhestarro faisait de son mieux pour ne pas perdre l’héritage inestimable Sharlayanais qu’elle possédait. Formant des fins boucliers autour de nous, afin de pouvoir progresser tranquillement alors que seule Pumaska semblait tout à faire à son aise. Après tout, l’éther éolien, elle, elle connaît bien. Approchant de la zone du rêve utopique, on retrouvait soudainement Strausser et Lea endormi. Installé relativement confortablement contre un arbre, ils étaient surveillés par Bubulle, le petit robot tout rond qui tournait en rond, paniqué. Trecims arriva, en soupirant, nous saluant en indiquant que nos deux compagnons avaient été rendu inconscient pendant une de leur enquête. Quelque chose les avaient poussés à dormir pour vivre leurs utopies dans leurs sommeils. Pendant que Trecims retournait travailler avec Bubulle le gênait, le petit robot nous montra un accès menant vers un amas naturel plus loin ayant prit pas mal de place.
Là-bas, des feuilles d’or tombaient en se désintégrant au sol, alors que la végétation semblait simplement radieuse. S’y mêlait un éther éolien puissant, il faudrait prendre garde à la puissance du vent. En progressant, tout le monde saluèrent Trecims alors que Sakari prit un temps pour demander ce qui pouvait bien se passer, en compagnie de Yuki. Le scientifique de Vana’diel expliqua un instant qu’il ne sait pas comment les deux furent piégés, mais de ne surtout pas se laisser tomber dans le piège d’un moindre fantasme. Surtout dans cette situation. Pendant que Sakari reprenait la route avec un Yuki particulièrement aux aguets, vérifiant les environs en avant garde, Pumaska semblait être nourrie par le pouvoir des lieux. C’était comme si elle ne faisait qu’un avec cette force, les vents tournoyant doucement autour de la Shetona. Continuant notre route, la végétation d’or se mit à tournoyer autour de nous rapidement avec un effet de sommeil.
Tout ça tentait de nous faire tomber brusquement à notre tour, pour rejoindre Strausser et Lea. Voilà donc ce qui leur était arrivé ! Nous devions tout faire pour ne pas nous endormir, ou la situation finirait bien mal pour nous à notre tour. Je voyais déjà des brides d’une vie parfaite, au fond de ma conscience, et la refusait. Pour avancer, je résistais au mieux. Bigre, si vous saviez le nombre de mage et de créature du néant qui ont tenté de jouer avec mon esprit, à force, j’ai commencer à y acquérir une certaine résistance. Mais cela exigeait de moi un état mental spécifique, plus prédateur, et j’espérais que mon regard n’inquiète pas les miens. Pumaska à côté se pinçait, essayait de rester réveillée, cherchant à tenir envers et contre tout. Même quand une vision de sa mère, une silhouette d’or, jaillit en lui disant qu’elle pouvait dormir maintenant. Dormir, c’était périr.
Tandis que Rine était en train de réveillé Yuki en lui piaillant dessus sans cesse. Sakari nous offrit du café, tandis que Pumaska et Yuki refusèrent poliment, elle se mit à boire alors – et j’en bu un peu, ce qui me donna un coup de fouet fantastique – tandis que Sakari semblait être bien plus active. Et elle vu alors venir les problèmes qui naissaient des vents, en face de nous. Un reflet éolien jaillit soudainement et plusieurs silhouettes de protecteurs naquirent. Fait de vent intense, créant des spirales intenses formant des silhouettes d’humanoïdes avec des grandes bâtons. On aurait dit des vrais protecteurs de la forêt se mettant en place pour essayer de nous massacrer à coup de bâton très brutalement. Il nous fallait nous défendre de ses maudits gardiens des forêts fait des vents, et pour ça, Yuki avançait en ouvrant le passage. Du moins, c’était gentil dit ainsi. Il se contenta de tout dévasté de son côté dans des impacts puissants de feu mêlé à au froid de Rine, éparpillant les silhouettes de vent devant nous. Pumaska et moi restions auprès de Sakari, tandis que vicieusement plusieurs des entités éoliennes jaillirent partout autour d’elle. Elle créa quelques boucliers, nous évitant le pire, surtout pour le crâne de Pumaska.
Un coup de bâton m’envoyant m’écraser au sol, mais ce ne fut pas suffisant pour nos ennemis, et ils furent tous dissipés. Le passage était ouvert, pour une fois, tout se passait bien. Même si ce n’était que le début ! Des arbres bleutés se trouvaient un peu partout, les feuillages agités par un vent paisible, ondulant doucement, alors qu’il y avait une impression de candeur franche se dégageant des environs. Nous marchions au milieu des pétales qui disparaissaient en touchant le sol, réapparaissant dans les branches pour créer un éternel amas de chute de feuilles bleues. Ici, un Rêve douillet se faisait particulièrement sentir, Des bulles immenses tournoyaient dans les environs, des amas de consciences étaient visible ici et là, jusqu’à voir ceux de Lea et Strausser. Ils étaient coincés par ici effectivement, leurs consciences abandonnés par cette maudite puissance. Il nous fallait les secourir, sinon, ils ne se réveilleraient jamais. Et maintenant que nous étions là, les bulles risquaient de disparaître et emporter leurs consciences. Dans des souffles de vent tournoyant, formant un effet de spirale intense, créant trois sortes d’esprits des vents ressemblant à des nuages avec un buste étrange, d’un vert vif. Se préparant à nous massacrer pour protéger leurs bulles.

Il fallait qu’elle s’échappe de là, pour enfin massacrer les maudits esprits des vents. Pour ça, Sakari fit revenir ses noulithes et dissipa les effets. Retombant au sol, les yeux qui tournaient un peu, elle perçue Yuki et le danger pour lui : dévastant les deux derniers esprits des vents dans une tornade de feu, créer par Rine et lui, une des créatures des vents forma soudainement une grande lame d’énergie, fonçant vers le torse du Viera. Brisant le bouclier trop fin de Sakari né d’urgence, la lame entailla le torse de mon compagnon s’effondrant à côté de Sakari. Mais au moins, ça diminua énormément les dégâts. Fonçant vers les bulles flottants dans les airs en vitesse. J’utilisais la vision des Auras, que j’avais appris de mon temps en tant que Samouraï il y à des années de ça, pour suivre les pistes éthérés provenant de ce qui liait les sphères.
Je tranchais les liens soudainement, dans des coups puissants, permettant aux songes de Lea d’être isolés, mit en sécurité, alors que Sakari formait un vent puissant. Nous allions en un instant les mettre tout les deux en sécurité, mais quand je m’approchais de celui de Strausser, un reflet Utopique de Strausser jaillit. Un chevalier magnifique, fait d’or, flottant en l’air en me repoussant d’un coup puissant, me faisant reculer rapidement. Le Strausser Utopique paraissait magnifique dans ses effets d’or. Et lui, il avait des CHEVEUX. Bigre, qu’est-ce que c’était inattendu ! Alors, je luttais avec le Strausser utopique dans des coups puissants. Il était habile de l’épée, autant que le véritable, et son air impassible avec ses cheveux flottant au vent le rendait encore plus perturbant à voir, il faut bien l’admettre. Les coups tombaient dans des impacts puissants, et alors que je le repoussais, Pumaska était en danger. Les deux sphères étaient en sécurité et commençaient à rejoindre Léa et Strausser, mais elle se faisait elle même ponctionner. La silhouette de sa mère était là, lui disait que tout allait bien.
Comme pour lui faire oublier tout ses malheurs, la faire plonger dans un rêve Utopique où tout ses malheurs n’ont jamais exister. Je criais son nom, alors que Pumaska était plongée dedans, pendant que j’embrochais le reflet utopique de Strausser au sol. Le laissant se dissipé petit à petit. Pumaska s’offrit une de ses gifles pas possible, s’arrachant de cette illusion alors que tout les rêves tombaient lentement en amas d’énergie flottant dans les cieux. Nous pouvions alors rejoindre Yuki, nous occuper des soins, et approcher de là où une tornade était en train de naître. Le temps était compté, hélas. Quittant les feuillages, ceux ci tournoyaient dans tout les sens avec une impression de calme paisible, une route se trouvait au milieu de la végétation en arrivant enfin dans un lieu de technologie avec des tuyaux un peu partout. Entremêlé de nombreuses racines, celles ci gagnaient en intensité là où elles n’étaient pas censés être.
On pouvait le voir aux étincelles et à l’impression que la technologie souffrait de la présence la nature. Dans un arbre, se trouvait des fruits énormes avec des rêves à l’intérieur. La mémoire des rêves de certains éternels se trouvaient dedans, avec à l’intérieur vaguement des silhouettes occupés à vivre leur vie utopique. Mais plus nous progressions, plus de la pâtée noire s’agitaient au sol de façon dégoûtante. Le chant du cauchemar se mêlait aux environs, et cherchait à maudire la joie de ses souvenirs et de ses rêves. En progressant au milieu de tout ça, Sakari semblait écœurée, utilisant ses noulithes pour désintégré les amas de noirceurs un peu partout dans une lueur vive. J’en récupérais un peu dans une fiole, pour Lucian, alors que Yuki semblait voir des comparatifs avec les premiers éléments découverts.
Les fruits, par exemple, ne contenaient plus des rêves utopiques. Mais des rêves déformés, monstrueux. Lui comme Pumaska étaient armes en main. Imaginant bien que cette gelée pouvait une nouvelle fois réagir. Après tout, n’était-elle pas celle qui avait jaillit de L'Orchestrion pour essayer de me tailler en pièce ? Tout en haut des amas de mécanismes installés un peu partout, des lumières fusaient ici et là, entremêlées par des tissages d’or splendide, donnant clairement l’impression d’une rare beauté illuminant notre vision, alors que l’éther circulait un peu partout avec splendeur. Des pétales d’or tournoyaient sans cesse, mais devenaient d’un mauve intense reluisant soudainement dans les cieux. Un œil apparut brusquement dans un grand flash d’éther, une voix murmurant que certains rêves se s’étendaient à des vastes forêts paisibles et chantantes. Et soudainement, mêlé à la mélodie de la nature entremêlé par les sons d’une forêt, un amas de feuillage tournoya sans cesse dans une lueur intense, jusqu’à faire apparaître un grand Arbre vivant. Un œil unique était présent sur son trou, et au dessus, une perle de lumière se mêlait d’obscurité, se trouvait au dessus de son tronc. Né de la corruption du rêve de Terreur, il nous fallait récupérer le Rêve d’Utopie.
Pour ça, Pumaska jaillit dans le dos de l’entité, en commençant à isoler le rêve de l’être. Les vents tournoyant soudainement, mais en retour, Tzar commençait à essayer de la repousser, exerçant en elle une énorme pression mentale. Sakari fut de même soumise à cette force spirituelle, mais pour une autre raison : En se concentrant pour l’analyser, elle découvrit tout de la créature. La gardienne souillée de cette Utopie. Mais si elle trouvait des moyens de l’atteindre, elle fut saturée des visions des Alexandrins se répétant encore et encore dans son esprit. Je tentais d’aider Pumaska et elle en les couvrant, tranchant un peu partout avec Yuki dans des coups puissants. Mais un tentacule de bois s’enroula autour de moi, m’écrasant au sol, avant de m’envoyer valser plus loin douloureusement.
Yuki trancha le tentacule en vitesse – ce qui fut d’ailleurs la raison de mon envol, bigre ! En mettant le feu à l’horreur qui gagnait à chaque instant en intensité, devenant de plus en plus sinistre. Alors, Yuki et moi attaquions sans cesse l’entité. L’arbre monstre était frappé de toute part, nos lames l’endommageant de plus en plus, tandis que le Rêve illuminait les cieux d’une lueur éolienne. Rine et Pumaska le mirent en sécurité, l’arrachant de l’entité qui m’envoya encore valser sur le côté. Les soins de Sakari étaient essentiel, et elle nous offrit l’astuce : isoler le rêve, pour que son gardien n’ait plus accès à sa force. Il était de plus en plus faible. Mais soudainement, les yeux de Sakari tournèrent en lueur d’or. Elle tendit le bras, mentalement affecté par le Chant des Rêves, l’entité née du chaos dans la Mémoire vivante.
La créature disparue avec la mémoire d’Alexandrin en s’échappant du système. Celle ci voulait dévoré le Rêve d’Utopie, et ne se gênait pas pour utiliser le corps de Sakari pour ça. Des poings de vent jaillirent des cieux, et frappèrent partout autour de nous. Nous parvenions à esquivé, mais il nous fallait libérer Sakari avant la destruction du Rêve, tout en achevant son gardien. Bigre, que de soucis ! Alors, Pumaska parvint à protéger le rêve, l’isolant soudainement, le mettant de côté en le récupérant. Envoyant Rine à son aide, Sakari allait se perdre. Plongeant dans la noirceur, entraînée par le chant des rêves, Rine brisa cette phase en plongea en récupérant Sakari avant qu’elle ne perdre tout ses souvenirs. L’entité lui en vola tout de même un très précieux : le souvenir de sa Mère. Dehors, je libérais Yuki d’un grand coup de glaive, avant que nous n’abattions nos lames dans son œil, en plein cœur du gardien.
Les lumières quittaient son corps, s’éloignant de toutes leurs incarnations, disparaissant dans tout les sens en formant des mélanges d’or et de noirceur, l’utopie et la terreur se dissociant sans cesse. Se désintégrant de plus en plus, s’échappant dans les airs, la sphère du Rêve d’Utopie flottait au dessus du sol, passant du mauve à l’or paisible. Nous nous sentions vraiment apaisé lors de sa vision, ce n’était plus simplement une tentative de nous apaiser pour mieux nous tuer, il se dégageait réellement de ça une impression vraiment apaisante. Un premier rêve fut libéré, et notre quête dans la mémoire vivante, ne faisait que commencer. Surtout qu’il nous faut maintenant retrouver les précieux souvenirs de Sakari. Et ça, c’était encore plus précieux.»
Akayane Kosenjobi, Rôdeuse-Vipère aventurière.